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SHELFORD BIDWELL. — On some experiments illustrating an explanation of Hall's phenomenon (Expériences à l'appui d'une interprétation du phénomène de Hall); Philosophical Magazine, 5e série, t. XVII, p. 249; 1884

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00238260

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00238260

Submitted on 1 Jan 1884

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SHELFORD BIDWELL. - On some experiments illustrating an explanation of Hall’s phenomenon

(Expériences à l’appui d’une interprétation du

phénomène de Hall); Philosophical Magazine, 5e série, t.

XVII, p. 249; 1884

A. Leduc

To cite this version:

A. Leduc. SHELFORD BIDWELL. - On some experiments illustrating an explanation of Hall’s phenomenon (Expériences à l’appui d’une interprétation du phénomène de Hall); Philosophical Magazine, 5e série, t. XVII, p. 249; 1884. J. Phys. Theor. Appl., 1884, 3 (1), pp.363-366.

�10.1051/jphystap:018840030036301�. �jpa-00238260�

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différence remarquable entre ce fil et la lame étudiée précédem-

ment tient, sans doute, à leur mode de préparation et à la vitesse

très différente de leur refroidissement.

Il est à remarquer que le bismuth pur et le dernier alliage es- sayé augmentent notablement de volume en se solidifiant. Nous

trouvons donc ici des exceptions à la règle considérée comme gé-

nérale : pour les métazcx qui augmentent de volume en se soli-

diftaitt, la résistance diminue lorsqu’on élève la température.

A. LEDUC.

SHELFORD BIDWELL. 2014 On

some

experiments illustrating

an

explanation of

Hall’s phenomenon (Expériences à l’appui d’une interprétation du phénomène

de Hall); Philosophical Magazine, 5e série, t. XVII, p. 249; 1884.

M. Bidwell explique le phénomène de Hall par les effets com-

binés de la traction exercée sur le conducteur d’un courant placé

dans un champ magnétique et du phénomène de Peltier.

L’expérience de M. Hall est répétée au moyen d’une lame de fer très mince fixée sur verre; puis, sans rien clianger à la dispo- sition, on attache avec de la cire un cordon au milieu de la lame.

En tirant ce cordon, on obtient une déviation galvanomé trique,

comme lorsqu’on anime l’électro-aimant. Mais l’effet est faible : pour l’amplifier, on serre la lame de fer entre deux lames de sapin

formant une sorte de sandwich que l’on fixe sur une planche au

moyen de quatre écrous. Si l’on presse avec le doigt le milieu de

l’un des côtés du sandwich dans le plan de la lame, le galvano-

mètre indique un courant dans le sens de la pression exercée.

Même expérience et résultat inverse avec le pla tine.

M. W. Thomson a observé (1856) que, si l’on chauffe le contact de deux fils de cuivre dont l’un est tendu, il se développe un cou-

rant thermo-électrique allant au point chauffé de la partie tendue

à la partie libre. C’est l’inverse pour le fer.

M. Bidwell prend une lame de fer AB (fig. 1) dont les parties DE, CF sont serrées entre deux blocs de bois. DE est fixe et l’on

exerce au moyen d’un levier une traction latérale sur CF. L’ap- plication suivant CD d"’une lame de verre chauffée détermine un

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018840030036301

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courant de même sens que si la traction avait été longitudinale.

Ce courant est assez intense si l’on remplace le fer par le zinc.

M. Bidwell admet que, sous l’influence de la traction qu’elle

subit dans le champ magnétiques, la lame métallique prend une

forme légèrement contournée et se divise en six parts, dont trois

Fig.

i.

sont comprimées et les trois autres dilatées ( fig. 2). Il s’appuie

sur ce que les extrémités de la lame débordant les armatures de l’électro-aimant subissent bien moins son influence que la partie

centrale.

J’ajouterai toutefois que j’ai obtenu des effets considérables Fig.

2.

alors que l’intensité magnétique était sensiblement la même aux

extrémités de la lame qu’en son milieu. J’ai obtenu le phénomène

au moyen d’une lame carrée de 0m, 013 de côté placée entre deux

armatures plates de om, 08 de diamètre.

Admettons cette déformation et supposons qu’un courant aille

de C en D. Là où le courant passe d’une partie dilatée à une partie comprimée, il y a échauffement s’il s’agit du fer et refroidissement si l’on opère sur le cuivre, de sorte que la lame se trouve divisée

en quatre régions dont deux sont plus chaudes que les deux autres.

De là résulterait, suivant M. Bidwelly l’inclinaison des lignes équi- potentielles dans le champ magnétique.

Ce qui semble confirmer cette opinion, c’est que tous les mé-

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laux positifs de M. Hall se comportent comme le fer dans l’expé-

rience de Thomson, et les métaux négatifs comme le cuivre. Quel-

que remarquable que soit ce rapprochement, il me paraît difficile

d’admettre qu’une traction assez faible pour ne pas rompre une lame de bismuth, par exemple, puisse y déterminer, en vertu du phénomène de Peltier, une rotation des lignes équipotentielles atteignant i o°, quelque favorable que soient d’ailleurs les condi- tions dans lesquelles cette traction s’exerce. Il serait à désirer que M. Bidwell donnât quelques nombres à cet égard (’ ).

On peut objecter aussi que l’action de l’électro-aimant sur le

conducteur, d’une part, et de l’autre le phénomène de Peltier sont

proportionnels à l’intensité du courant qui traverse la lame mé- tallique. Le phénomène de Hall devrait donc être proportionnel

au carré de cette intensité, tandis qu’il lui est simplement propor- tionnel.

M. Righi a obtenu le phénomène de Hall en faisant entrer le

courant dans la lame par une seule électrode A et le laissant sortir par deux autres DE (fig. 3) d’où partaient deux fils s’enroulant en

Fig. 3.

sens contraire sur un galvanomètre différentiel et retournant en-

suite à la pile. Or, si l’on admet la subdivision de la lame en

quatre parties inégalement chaudes, on voit que les résistances des chemins AD et AE n’ont pas dû être altérées par ce fait, puisque

l’une des moitiés de chacun d’eux a été refroidie d’autant que l’autre s’est échauffée.

L’hypothèse de M. Bidwelt ne rend donc pas compte de cette

expérience.

(t) Je rappellerai d’ailleurs que dans

mes

expériences la lame métallique était

plongée dans l’eau et que, par suite,

ses

diverses parties devaient avoir sensible-

ment la même température.

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Elle n’explique pas davantage l’augmentation de résistance que subit dans le champ magnétique une lame de bismuth traversée

par un courant très faible (oa-,p 00 1 environ).

J’ai trouvé que la résistance d’une lame de bismuth augmente de 26 1000 de sa valeur en un point l’intensité magnétique est de

3ooo C. G. S. Au même point la rotation des lignes équipot,en-

tielles est d’environ 20.

La résistance d’une lame d’argent ne varie pas dans ces condi- tion d’un millième de sa valeur; mais il faut observer que la rota- tion des lignes équipotentielles y est environ soixante fois plus

faible que dans le bismuth.

Cette augmentation de la résistance est expliquée par l’inflexion des lignes de force et l’augmentation du chemin parcouru par le courant, ainsi que je l’ai décrit antérieurement. A. LEDUC.

HERBERT TOMLINSON. 2014 Note

on

Hall’s phenomenon (Sur le phénomène de Hall); Philosophical Magazine, 5e série, t. XVII, p. 400; 1884.

M. Tomlinson remarque la grande analogie qu’il y a entre la

Table des coefficients de rotation donnée par M. Hall et les ré- sultats qu’il a obtenus lui-même relativement aux variations de résistance des métaux soumis à une traction mécanique. Le pla-

tine seul parait faire exception.

Il ne serait pas impossible qu’il y eût quelque relation entre le

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