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S.-P. LANGLEY. — Experimental determination of wave-lenghts in the invisible prismatic spectrum (Détermination expérimentale des longueurs d'onde dans le spectre invisible); Philosophical Magazine, 5e série, t. XVII, p. 194; 1884

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00238221

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00238221

Submitted on 1 Jan 1884

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S.-P. LANGLEY. - Experimental determination of wave-lenghts in the invisible prismatic spectrum (Détermination expérimentale des longueurs d’onde dans le spectre invisible); Philosophical Magazine, 5e

série, t. XVII, p. 194; 1884

C. Claverie

To cite this version:

C. Claverie. S.-P. LANGLEY. - Experimental determination of wave-lenghts in the invisible prismatic spectrum (Détermination expérimentale des longueurs d’onde dans le spectre invisible); Philosoph- ical Magazine, 5e série, t. XVII, p. 194; 1884. J. Phys. Theor. Appl., 1884, 3 (1), pp.214-217.

�10.1051/jphystap:018840030021401�. �jpa-00238221�

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décharge passe par le tube u deux pointes, tandis que, dès que cette distance est supérieure à om ,02, elle passe dans le tube à deux plaques. Quant

au

troisième tube, la décharge y passe pour une distance de om,03 quand la plaque est l’élecurode positive, et n’y

passe pas pour une distance de o"’,oog quand cette plaque est né- gative.

Si l’on prend pour électrodes deux fils, l’un long, l’autre enve- loppé dans du verre jusqu’à son extrémité, le dernier étant pris

colnme électrode négatives, le verre autour de l’électrode négative

devient lumineux, comme si sa surface devenait t une électrode

négative, et comme si l’électricité positive émise par le fil long ne pouvait S’éCOLllel’ par la petite section de l’électrode négative.

M. Wiedemann suppose que la décharge positive, consistant en

un

courant précédé d’u ne polarisation du gaz, est le phénomène électrique proprement dit et il l’attribue à

un

mouvement longi- tudinal ; les rayons négatifs seraient de véritables rayons lumineux à très courte longneur d’onde, absorbés énergiquement parle mai-

lieu pondérable dont ils excitent la phosphorescence; l’électrode

négative serait une source d’ondes transversales, exerçant sur leur

front, d’après Maxwell, une pression mise en évidence par les ex-

périences de Croohes. A. POTIER.

S.-P. LANGLEY. 2014 Experimental determination of wave-lenghts in the invisible

prismatic spectrum (Détermination expérimentale des longueurs d’onde dans le spectre invisible); Philosophical Magazine, 5e série, t. XVII, p. 194; 1884.

Dans un précédent Mémoire sur l’ahsorption de l’énergie so-

laire (1), M. Langley a représenté la distribution de cette énergie

dans le spectre prismatique et dans le spectre normal ou des lon- gueurs d’onde par deux courbes. Les éléments de la première

étaient fournis par l’expérience, et ceux de la seconde résultaient de cette condition que les aires comprises entre les coordonnées qui correspondent aux mêmes longueurs d’onde devaient être égales

dans les deux spectres. Le spectre normal a Favantage de ne pas

(1) Journal de Physique, 26 série, t. II, p. 371.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018840030021401

(3)

dépendre d’un prisme ou d’un réseau particulier, et d’être par

conséquent directement comparable à tout autre spectre de même

espèce; mais, pour passer de la première courbe à la seconde, il

fallait connaître les longueurs d’onde des radiations dont on avait les indices par rapport à

un

flint blanc que M. Langley dit être

d’une transparence remarquable pour toutes sortes de radiations.

On n’avait pas jusqu’à présent de moyen de déterminer directe-

ment ces longueurs d’onde, la méthode ingénieuse de M. Mou-

ton ne s’appliquant cill’allK milieux biréfringents; mais on avait

l’habitude de les calculer par extrapolation à l’aide de plusieurs

formules dont la plus employée était celle de Cauchy. Or M. Lan- gley avait constaté dans la région infra-rouge une bande froide dont la déviation indiquait une grande longueur d’onde; ayant

essayé de la calculer par la formule de Cauchy, il fut conduit à

une in1possibilité, la formule indiquant que le prisme en question

n’avait, pour aucune radiation, d’indice de réfraction de la grandeur

de celui qui avait été mesuré. Il était donc nécessaire de déter- miner cette longueur d’onde directement.

Le procédé in1aginé pour cela par ÎVI. Langley consistait d’abord à faire tomber les radiations ohscures, après leur passage à travers le prisme en flint avec une déviation connue, sur un réseau par

réflexion, et à recevoir les rayons diffractés sur le bolomètre. On n’avait plus alors qu’à appliquer la formule connue

Mais, après d’assez longs essais ayant pour but d’éviter la superpo- sition des spectres des divers ordres du réseau, il trouve préfé-

rable de faire tomber les rayions d’abord sur le réseau, puis sur

le prisme, de façon à se donner la longueur d’onde et à chercher

la déviation.

Le réseau employé était concave, contenait i8o5o lignes tracées

sur la surf’ace d’un miroir métallique de i"B63 de rayon et présentant

une surface réglée de onl, 129. Grâce à cette grande surface, le spectre était encore assez chaud pour impressionner le bolomètre après

toutes les absorptions et les réflexions produites dans les appareils.

Les rayons de lumière venant du miroir large d’un héliostat tom-

baient sur

un

miroir concave qui les faisait converger en son foyer à

1m,50 environ. En ce point était une fente verticale dont une

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double vis faisait mouvoir à la fois les deux bords, de façon que le milieu fût toujours le nlêmc. Les rayons de cette fente tom-

baient ensuite sur le réseau et formaient un spectre très délié sur

une seconde fente verticale placée sur l’axe principal du réseau.

Les deux fentes et le réseau étaient sur une méme circonférence de Im,6.3 de diamètre, et les appareils étaient arrangés de façon

que, de quelque manière que les fentes fussent placées, la lumière

vcnant de la première donnait toujours un spectre très pur sur la seconde qui étai t diamétralement opposée au réseau.

Cette seconde fente était la première partie du spectro-bolomètre,

formé en outre d’un collimateur, d’un prisme, d’une seconde len- tille qui faisait converger les rayons sur le fil du bolomètre ; ce

dernier pouvait être remplacé par un oculaire, les déviations étaient mesurées sur un cercle divisé.

Par le :moyen de l’oculaire et du cercle divisé, la déviation et

par suite l’indice des rayons qui passent à travers la fente peuvent

être déterlninés s’ils sont visibles; s’ils sont invisibles, leur longueur

d’onde est donnée par une simple observation des rayons visibles

auxquels l’action du réseau les a superposés, tandis que leur dévia- tion est déterminée par le bolomètre, pourvu qu’ils retiennent une

quantité d’énergie suffisante pour affecter cet instrument. D’après

cette méthode, tous les rayons invisibles dont la longueur d’onde

est n fois cclle d’un rayon visible déterminé passent ensemble à

travers la fente, puis à travers le prisme qui les sépare.

Par exemple, si l’on fait tomber sur la fente du spectro-bolo-

mètre la raie D du troisième spectre dont A

-

oP’, 589, à traverse

cette fente passeront également les rayons dont les longueurs

d’onde sont 1 03BC, 178 du second spectre et 103BC, 767 du premier, dont

les indices seront déterminés par le prisme et le bolomètre.

Ces observations présentent les plus grandes difficultés à cause de

la faible quantité de chaleur des rayons obscurs, et chaque déter-

mination est la moyenne d’un grand nombre d’observations (20 à 100); en trois mois d’un travail continu, on n’avait déterminé que six points de la courbe.

Voici quelques-uns des nombres obtenus par l’auteor :

(5)

Ces mesures étant faites pour toute l’étendue du spectre invi- sible, on pouvait mettre à l’épreuve les différentes formules qui

lient les indices de réfraction et les longueurs d’onde. On compa-

rera pour cela les différentes courbes construites en prenant pour

abscisses les longueurs d’onde, et pour ordonnées les indices.

M. Langley a fait subir cette épreuve aux formules de

Toutes les courbes ainsi construites, qui coïncident avec celle due donne Inobservation dans l’étendue du spectre visible, donnent des

indices trop grands pour les longueurs d’onde plus grandes. La

formule de Briot est celle dont les résultats diffèr ent le moins de

ceux de l’observation; celle de Redtenbacher est la plus inexacte.

31. Mouton avait déjà sibnalé cet accord assez satisfaisant de la formule de Briot avec l’observation.

Voici, d’après M. Langley, les longueurs d’onde des raies froides observées jusqu’à présent dans le spectre prismatique obscure

Toutes ces bandes, jusqu’à la raie y, avaient été observées avant 3’I. Langley (1). Les dernières ont été appelées par lui Q, tù 1, w2

comme étant les dernières lacunes que l’on puisse observer dans la courbe de l’énergie, mais le spectre solaire peut être observé à l’aide du bolomètre jusqu’à des longueurs d’onde de plus de 2tJ., 7°.

C. CLAVERIE.

(’ ) Abney, Draper, Lamansl.y.

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