• Aucun résultat trouvé

Philosophical magazine ;5e série, t. LXVI ; juillet 1898

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Philosophical magazine ;5e série, t. LXVI ; juillet 1898"

Copied!
12
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00240312

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240312

Submitted on 1 Jan 1898

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Philosophical magazine ;5e série, t. LXVI ; juillet 1898

M. Dufour

To cite this version:

M. Dufour. Philosophical magazine ;5e série, t. LXVI ; juillet 1898. J. Phys. Theor. Appl., 1898, 7 (1), pp.766-776. �10.1051/jphystap:018980070076601�. �jpa-00240312�

(2)

L.-R. LAIRD. - On the period of a wire vibrating in a liquid (Période de vibration d’un fil dans un liquide). - T. VII, p. 102-105.

~

Un fil d’acier, dont les vibrations sont entretenues par un système électro-magnétique, est placé dans différents liquides; la diminution de fréquence observée est d’autant plus grande que le liquide est plus dense. La théorie mathématique donnée par Stokes nue ’paraît

pas vérifiée, et on arrive à de meilleurs résultats en admettant tout

simplement que le fil est chargé par une masse de fluide égale à

celle qui est déplacée.

SHELDON et DOWNING. - The electromagnetic effects of electrolytic currents (Eifets électromagnétiques des courants électrolytiques). - T. VII, p. 122-123.

Les auteurs se demandent si deux courants de même intensité,

dont l’une traverse un électrolyte, et l’autre un fil métallique, pro- duisent autour d’eux le même champ magnétique. Leurs expériences

ne paraissent ni assez nombreuses, ni assez précises pour permettre

de manifester une différence, si toutefois elle existe.

L. HOULLEVIGUE.

PHILOSOPHICAL MAGAZINE ;

5e série, t. LXVI ; juillet 1898.

WILLIAII-S. DAY. - A Comparison of Rowlands thermometers with the Paris Standard, and a Reduction of his value of the Mechamcal Equivalent of Heat

to the Hydrogen Scale (Comparaison des thermomètres de Rowland avec

l’étalon de Paris, et réduction à l’échelle du thermomètre à hydrogène de la

valeur trouvée par lui pour l’équivalent mécanique de la chaleur). - P. 1.

Rowland a généralement employé trois thermomètres de Baudin dont il ramenait les indications à celles du thermomètre à air. M. Day

a comparé très soigneusement ces thermomètres à trois thermo- mètres Tonnelot, dont les indications avaient été ramenées à celle du thermomètre à hydrogène, au Bureau international des Poids et

Mesures. Rowland a tiré J d’une équation de la forme J

= W,

W

10

représente le nombre d’ergs nécessaires pour échauffer 1 gramme

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018980070076601

(3)

767

d’eau de 100. Par exemple à ~~?° :

Soient C,7 et C7 les corrections à faire subir aux températures

évaluées par Rowland ; la valeur corrigée

La valeur ainsi corrigée se trouve égale à celle de Rowland vers

~7° ; elle est un peu plus grande que celle-ci aux températures supé- rieures, un peu plus faible aux températures inférieures.

Cette correction, relative à la température, n’explique pas la diffé-

rence entre la valeur de J donnée par Rowland et celles qu’ont

fournies des déterminations plus récentes fondées sur des méthodes

électriques. Cette divergence doit être due à l’évaluation de l’éner-

gie. Une erreur

de

ar exemple, sur l’étalon de force électro- 1 .uoo p p

motrice, expliquerait le désaccord entre les résultats de Rowland et ceux de Grimth.

Cette quantité J, définie par l’équation précédente varie avec la température, à cause de la variation de la chaleur spécifique de l’eau ;

il est intéressant de remarquer que Roiclan-1 et Gri ffzth ont trouvé la

même loi cle variation (on déduit de leurs nombres que la chaleur

spécifique de l’eau passe par un minimun au voisinage de 30°), et ceci

tend à faire croire que la différence entre les valeurs de J tient à

une erreur dans les étalons employés plutôt que dans les expériences

elles-mêmes.

M. DUFOUR.

_

Me CLELLAND. - On the conductivity of the Hot Gases from Flames

(Sur la conductibilité des gaz chauds des flarnmes). - P. 29.

Le gaz venant de la flamme d’un brûleur Bunsen monte dans un

tube de laiton A relié au sol et dans l’axe duquel se trouve une tige inétallique isolée et pouvant être portée à un potentiel arbitraire.

La conductivité du gaz qui circule autour de la tige est mesurée à

l’aide d’un électrométre par la vitesse de chute du potentiel de cette

(4)

tige. Admettons que la conductivité du gaz est due à son ionisation dans la flamme et que les ions se meuvent avec une vitesse de v~l"

pour une force électromotrice de i volt par centimètre ; les ions, pos- sédant une charge de signe contraire à celle de B, seront attirés vers

B et lui céderont leur charge. Un calcul simple montre que B dé-

cliargera les ions situés à une. distance de l’axe inférieure à une

valeur p donnée par l’équation

(ru rayon de .1; ro, rayon de B ; V, potentiel de B ; l, longueur de B ; v’, vitesse du courant gazeux dans A). Si q est la charge des ions

par unité de volume, la quantité d’électricité ainsi cédée à B est :

Elle est donc proportionnelle à V jusqu’à la limite p = rn quand

tous les ions sont décharges par B.

Les résultats expérimentaux semblent s’accorder avec cette théo-

rie, surtout si on la complète en tenant compte de la recombinaison des ions selon la formule connue :

d’où

n, nombre des ions au temps G ; N, nombre des ions à l’origine

du temps. L’étude de cette recombinaison a été faite en plaçant la tige B dans le tube A, à des hauteurs plus ou moins grandes au-dessus

de la, flamme. La conductibilité diminue de la moitié de sa valeur en

t de seconde.

13 de seconde.

Pour connaître la vitesse v, l’extrémité dù tube A était reliée à un

aspirateur et à un réservôir ; on pouvait ainsi déterminer v’. Le tube A

portait deux tiges isolées B et C (B étant plus proche de la flamme) ;

dans une première expérience, on reliait B au sol et on mesurait la, vitesse de chute de potentiel de C, avec un potentiel initial assez

élevé pour décharger tous les ions; puis on chargeait B à un poten-

tiel tel que la vitesse de chute du potentiel de C fût diminuée de

(5)

769 moitié environ. Dans ces conditions, le rayon J’action p de B était

connu en fonction du rapport des vitesses de chute de potentiel de C

dans les deux cas, et l’équation (1) donnait alors pour z une valeur voisine de par seconde, vers 200°. Cette vitesse est plus grande

d’environ 15 0/0 pour les ions négatifs que pour les ions positifs.

L’existence de deux vitesses distinctes pour les ions positifs et négatifs explique facilement l’expérience suivante : Si A et B sont

au sol, l’air qui s’échappe de A possède une faible charge négative(’) -

Si on établit entre A et B une force électromotrice alternative, il

est chargé positivement, ce qui montre que les ions négatifs sont déchargés en plus grand nombre que les ions positifs.

En fixant des tiges dans le tube à différentes distances de la

flamme, M. Mc Clelland a reconnu que la vitesse des ions diminuait

avec la température et que, vers ~.00°, elle n’est que de Cette variation avec la température explique qu’une toile métallique décharge plus ou moins complètement le gaz, suivant qu’elle est placée plus ou moins près de la flamme.

Dor.ocTn.

R.-A. LEHFELDT. - On the properties of Liquid Mixtures. - Part Il (Propriétés de mélanges de liquides. - Seconde Partie). - P. 42.

Dans un article antérieur (2), 11’I. Lehfeldt a étudié théoriquement

la relation entre la composition d’un mélange de liquides, la compo- . sition de la vapeur qu’il émet et la tension maxima de cette vapeur ; il avait joint à cette étude quelques résultats expérimentaux. Dans

cette seconde partie, il donne de nouvelles expériences la mesure

de la tension de vapeur a été faite par la méthode dynamique. Ces expériences ont porté sur les mélanges alcool-benzène, alcool-toluène, tétrachlorure de carbone-benzène et tétrachlorure de carbone- toluène. Les résultats ne semblent pas concorder avec ceux de Line-

barger. Ce dernier avait trouvé que, pour les mélanges de liquides,

comme le benzène et le toluène, la pression partielle était propor- tionnelle au pour cent moléculaire dans le mélange, et il en avait déduit, pour la détermination des poids moléculaires, un procédé qui, d’après M. Lehfeldt, serait incorrect.

M. DUFOUIR.

::B1. DUFOUR.

(1) Lord KELVIN, avril 189’7.

(2) Philosophical novembre 1895.

(6)

A. STANSFÏELD. 2013 On some Improvements in the Roberts-Austen Recording Pyrometer, with Notes on thern zo-electric Pyrometry (Quelques perfectionne-

ments au pyromètre enregistreur Roberts-Austen et contribution à la pyrométrie thermo-électrique). - P. J9,

Le but de ces recherches était de modifier le pyromètre Roberts- Austen de manière à pouvoir l’employer pour des températures très

différentes avec beaucoup d’exactitude. Pour que le galvanômètre

sensible employé n’eût jamais à subir de trop grandes déviations, on compensait en grande partie la force électromotrice thermo-électrique

selon la méthode du potentiomètre; le petit résidu était connu à l’aide du galvanomètre dont les indications étaient enregistrées sur

une plaque photographique.

Le courant du potentiomètre était fourni par une pile Clark de large surface ; le couple était formé de platine pur et de platine allié à

10 0/0 de rhodium ou d’iridium. La soudure froide était plongée dans

la glace ou mieux dans une étuve hypsométrique ; la soudure chaude était portée à la température de fusion ou d’ébullition de divers corps.

En portant en abscisses les températures, en ordonnées les forces électromotrices, on obtient une courbe légèrement convexe vers l’axe

des températures; la courbure est moindre pour le platine iridié que pour le platine rhodié ; les indications du pyromètre à platine iridié

sont donc plus près d’être proportionnelles aux températures.

. On sait que, pour les couples thermo-électriques formés de la plu- part des métaux (fer, cuivre, or, mercure, etc.), les lignes représen-

E f . d l, el . ,

B

tant dT en fonction de la température p sont droites et, pour p représen--

ter E, on peut appliquer une formule parabolique.

Mais, pour les métaux du platine associés entre eux ou à quelques

métaux tels que le nickel ou le cobalt, c’est la ligne représentant ZD p T

dE -,

dT

en fonction de T, qui est une ligne n droite. De T 7T aT b, on tire, pour représenter E, la formule :

qui doit être substituée à la formule parabolique. ,

M.DUFOUR.

(7)

771

LORD KELVIN. - Contact Etectricity of Metals (électricité de contact

des métaux). - I’. 82.

Dans une conférence faite au Congrès de la Royal Institution

en mai 1897, lord Kelvin a fait un exposé didactique de cette ques-

tion, qu’il serait intéressant de lire in e.1Jtenso. J’en donnerai ici un

court résumé.

Deux expériences sont faites avec l’électroscope condensateur de Volta pour montrer l’existence d’une différence de potentiel au con-

tact du Zn et du Cu. Dans l’une, les deux plateaux sont polis, et le con-

tact s’établit en les posant l’un sur l’autre. Dans l’autre, ils sont vernis,

et le contact s’établit au moyen de deux fils soudés à chacun d’eux.

Puis vient la description d’une série d’expériences faites avec

l’électromètre à quadrants, employé avec une paire de quadrants isolée, l’autre reliée à la cage de l’électromètre. Les deux disques sont polis et secs ; le Zn communique avec la première paire de quadrants,

le Cu avec la seconde :

1 ° Le disque de Zn repose sur le disque de Cu, l’aiguille est au 0 métallique, le disque de Zn est soulevé : l’aiguille se déplace ;

On met une petite goutte d’eau sur le disque de Cu ; on abaisse

le disque de Zn jusqu’à toucher la goutte d’eau sans aucun contact

métallique ; l’aiguille se place à une division E (0 électrolytique) à quelques divisions du 0 métallique ; c’est la démonstration la plus

moderne du principe de la pile ; .

. 3° On soulève le disque de Zn ; l’aiguille reste immobile ;

On établit, en gardant le contact par la goutte d’eau, un, con-

tact métallique entre les deux disques ; l’aiguille revient au 0- métal- lique ;

On rompt le contact métallique en gardant le contact liquide ; l’aiguille revient lentement à la position E. Ceci montre le phénomène

de polarisation électrolytique.

On peut donc formuler la conclusion suivante :

Si deux disques Zn, Cu, polis et secs, placés parallèlement, sont

reliés métalliquement, leurs faces opposées se chargent, le Zn d’élec- tricité positive, le Cu de négative, en quantités inversement propor- tionnelles à leur distance, supposée petite par rapport au diamètre des disques. S’ils sont reliés par de l’eau, il ne se développe pas ou peu d’électricité d’un signe ou d’un autre. Avec une dissolution faible d’un sel, on a des résultats analogues.

(8)

Si les disques sont oxydés à leur surface, les résultats sont diffé- rents, parce qu’entre l’oxyde et le métal il y a une difiérence de

potentiel qu’on peut montrer en prenant deux disques, un de

Cu poli, un de Cu oxydé sur lequel on a réservé une petite place

se trouve un grain de Cu pour établir le contact entre les deux

disques. Lord Kelvin indique ensuite la méthode employée par lui,

par 1’1. Pellat, par M. Erskine pour ’mesurer la différence de potentiel au contact de deux 111etaLlx ; on appelle l’attention sur c es résultats trouvés par ces deux derniers physiciens : que la diffé-

rence de potentiel au contact de deux métaux ne dépendrait pas du milieu gazeux dans lequel ils plongent et varierait avec l’état des surfaces.

Il indique ensuite l’expérience de Seebeck montrant la force élec-

tromotrice d’un couple thermo-électrique, conséquence d’une varia-

tion de la différence de potentiel au contact avec la température,

l’intérêt qu’il y aurait à mesurer directement cette différence de

potentiel à différentes températures uniformes de l’ensemble des deux métaux. Il décrit l’effet Peltier, l’effet Thomson, prévu par l’ap- plication du principe de Carnot et met en garde contre cette erreur, faite parfois, que le dégagement de chaleur de l’effet Peltier mesure la différence au contact.

La différence de potentiel V au contact de deux plateaux Zn, Cu,

en fait deux plateaux d’un condensateur s’attirant avec une force P = 8,rD 2 de sorte que le travail q électrique q effectué, quand q on soulève l’un des plateaux à une grande distance, est :

Lord Kelvin a fait le calcul pour A =1 centimétre carré et des valeurs de C variant de 10 2 à 10-’0 centimètres. D’après les nombres trou-

vés, il lui semble que l’attraction électrique ne peut pas suivre

toujours la loi indiquée; car, pour 10-~ °, on trouve une valeur six fois plus grande que la résistance à la rupture de Cu, quinze fois plus grande que celle de Zn. La quantité de chaleur équivalente à

cette énergie électrique étant alors beaucoup plus grande que la chaleur de formation dn laiton, il semble qu’à ces faibles distances

(f) mai 1898 ; - et J. cle ce vol., p. 615.

(9)

773 l’attraction électrique se confonde avec les forces moléculaires.

Lord Kelvin donne en passant des mesures de la chaleur de formation du laiton, faites par Robert Austen, d’une part, M. Galt, d’autre part.

Lord Kelvin s’étonne de voir que, malgré les expériences qu’il

vient de rappeler de Bottomley, Pellat, Murray, il y ait encore

des physiciens comme 1B’1. Olivier Lodge qui attribuent l’origine de

la différence de potentiel au contact à une action chimique sur les plaques de gaz environnant, et s’élève vivement contre cette assertion du professeur Lodge « qu’il y a une véritable différence de potentiel

au contact du Zn et de Cu, que l’on peut, d’après une hypothèse simple et naturelle faire équivalente à une constante d’intégration égale M à 0), mesurer Lhermo-éle,-,triquemetit et qui est égale M

à io-00

volt.

à 0°; mais qu’il existe une différence de potentiel 1030 fois plus grande au contact du métal avec le milieu environnant et qui, dans

le cas ordinaire, peut se calculer d’après les énergies d’oxydation de

Zn et de (leu, mais qu’elle n’a rien à faire avec la chaleur de forma- tion du laiton » .

Il s’élève aussi contre cette autre assertion du professeur Lodge que

« deux métaux plongés dans un gaz potentiellement oxydant et reliés

par un fil peuvent maintenir une force électrique ou une différence

de potentiel voltaïque dans l’espace placé entre eux » .

Lord Kelvin rappelle qu’il ne passe un flux d’électricité entre les deux plaques que si on substitue à l’air de la glace, du verre chaud,

de l’air ou un gaz modifiés par la flamme, les rayons ultra-violets,

les rayons Rôntgen, les rayons uraniques, et conclut en disant que l’affirmation de Lodge serait plus près de la vérité en substituant,

à peuvent, ne peuvent pas.

Il termine sa conférence par une expérience montrant la produc-

tion d’un courant électrique, quand on met un morceau d’uranium

entre deux plaques de Zn et de Cu reliées par un fil.

. E. PERREAU.

J. ZELENY. - On the ratio of the Yelocities of the two Ions produced in Gases by Rontgen Radiations ; and on some related phenomena (Sur le rapport des

vitesses des deux ions produits dans les gaz par les rayons Rontâen, et sur quelques phénoménes qui s’y rattachent). - P. 120.

Le but de ce travail est de montrer que, dans les gaz soumis aux rayons Rôntgen., les ions positifs et négatifs se meuvent dans le

(10)

même champ électrique avec des vitesses différentes, de déterminer le rapport de ces vitesses dans divers gaz et d’étudier quelques phé-

nomènes qui dépendent de la différence de ces deux valeurs.

L’espace compris entre deux lames de toile métallique A, B, parallèles et distantes de d, est soumis à l’action des rayons Rôntgen.

La lame A. peut être reliée à la terre par l’intermédiaire d’un

électromètres, et une batterie de piles maintient entre A et B une dif-

férence de potentiel tJ. Si on admet que la variation du potentiel

entre les lames est uniforme et égale à

u

les vitesses des ions posi-

tifs et négatifs g sont u y U et v U- On fait circuler à travers les toiles

d d

un courant de gaz de vitesse H. Les vitesses résultantes seront Il - te u et Il

v U- Par un choix convenable de U, on peut an-

d d "

nuler la vitesse des ions positifs, alors

-J ;

on pourra de même

réaliser la condition

H = v §,

y en inversant les communications avec

d

la pile. On tirera de ces relations le

rapport u-

v

L’expérience a montré que la variation du potentiel entre A et B

n’était pas uniforme, mais que, pratiquement, au lieu de chercher

pour quelles forces électromotrices les vitesses des ions sont séparé-

ment égales à celles du courant de gaz, il suffit de chercher quelles

forces électromotrices sont, dans les deux cas, nécessaires, pour que la toile métallique gagne la même charge en valeur absolue contre le même courant gazeux et dans le mêmetemps; alors uU’= K et

d, z? U’

A .. 1. d. , .f’.

d’où u -

V’.

On a trouvé ainsi que la vitesse des ions négatifs était,

u V’ q °

en général, supérieure à celle des ions positifs (le rapport est de ’1, 24

pour l’air) ; pour C02, ces vitesses sont égales.

Pour mettre en évidence cette différence de vitesse, M. Zeleny a

fait des expériences intervient une force électromotrice alternative.

La différence de vitesse explique comment les métaux et l’air expo- sés aux rayons Rôntgen peuvent prendre des charges de signe con- traire, et comment l’air électrisé et mis au contact des conducteurs

perd plus facilement sa charge, si elle -est négative que si elle est

positive.

M. Zeleny a étudié la distribution du potentiel entre les plaques A

(11)

775 et B, en déplaçant, dans l’intervalle qui les séparait, un fil fin de même métal qu’elles et relié à un électromètre. La variation de potentiel

n’est uniforme que vers le milieu; au voisinage des plaques, elle est beaucoup plus rapide. Au moyen de l’équation de Poisson on peut

conclure de cette distribution des potentiels qu’il y a, au voisinage de

chacune des plaques, une région se trouvent des charges élec- triques, et cette région est plus étendue au voisinage de la plaque.

négative. Ceci a été confirmé en prenant de l’air à différentes dis- tances des plaques et en étudiant son électrisation ; à propos de cette

dernière méthode, M. Zeleny fait remarquer que les charges élec- triques recueillies à l’aide d’un courant d’air dépendent de la vitesse de cet air, de la vitesse et de la disposition des ions, et enfin de l’ar-

rangement des appareils. Ses considérations théoriques sont confir-

mées par une série d’expériences, dans lesquelles, pour une même vitesse du courant d’air, la charge électrique recueillie pour des

potentiels croissants commence par augmenter, puis atteint un

maximum et finit par diminuer rapidement.

M. Zeleny attribue la différence de vitesse des ions positifs et négatifs à une différence dans leur grandeur, mais admet que leurs

charges sont équivalentes.

M. DuFOUr.

J.-J. THOMSON. 2013 On the mechanical forces acting on a Piece of Iron carrying

an Electric current (Sur les forces mécaniques agissant sur un morceau de fer

traversé par un courant électrique). - P. 154.

A l’occasion de la note de lord Rayleigh (~), M. Thomson fait remarquer l’équivalence des deux expressions

et

A, B, C, sont les composantes de l’aimantation ; x, ~, y, celles de la . force magnétique; a, b, c, celles de l’induction magnétique ; et u, v, w,

celles du courant. Et les deux points de vue d’oii découlent ces for-

(1) rhilosophical juin 1898.

Références

Documents relatifs

Rappelons encore que M. La force électromotrice nécessaire pour établir le courant s’est de même montrée indépendante du rayon du tube et entre.. deux points la

L’auteur a montré que la vapeur d’eau est nécessaire pour la combustion de l’oxyde de carbone, soit par l’oxygène ou par le bioxyde d’azote et que, quand

Berthelot, la chaleur chimique correspondant à une réaction produite entre deux corps amenés à l’état liquide peut elle-même varier notablement avec la

Si AB ne fait pas partie d’un circuit conducteur fermé, les accumulations de charges ainsi produites créent un champ électrique, qui équilibre les forces

A l’aide d’un électromètre spécial très sensible, les auteurs ont montré qu’un faisceau homogène diffusé par une substance de poids atomique faible donne

- Danlping of the Oscillations in the Discharge of a Leyden- jar (L’amortissement des oscillations dans la décharge d’une bouteille de Leyde). -

Les rayons cathodiques ont une vitesse d’autant plus grande que les, tubes sont plus raréfiés ; il en résulte, pour les rayons X, des propriétés analogues et un

Le tube était contenu dans un manchon contenant un liquide ou bien une vapeur pour maintenir la température constante et uniforme La pression. était lue sur un