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Philosophical magazine - T. XXII; juillet, août et septembre 1911

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(1)

HAL Id: jpa-00241612

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241612

Submitted on 1 Jan 1911

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Philosophical magazine - T. XXII; juillet, août et septembre 1911

A. Grumbach

To cite this version:

A. Grumbach. Philosophical magazine - T. XXII; juillet, août et septembre 1911. J. Phys. Theor.

Appl., 1911, 1 (1), pp.833-844. �10.1051/jphystap:01911001010083301�. �jpa-00241612�

(2)

833

P. GAUBERT. - Sur les indices de réfraction des cristaux liquides.

-

P. 573.

Avec la lumière du sodium, au réfractomètre Klein, l’auteur a obtenu les résultats suivants :

Les mélanges de ces corps ont des propriétés optiques qui ne

suivent pas les lois des mélanges des cristaux solides isomorphes.

Ainsi les mélanges rie caprinate et de propionate ont une biréfringence plus élevée que celle des corps purs ; la biréfringence des cristaux liquides. augmente avec la quantité de p-axozyphénétol dans les mélanges de ce corps et de propionate.

PHILOSOPHICAL MAGAZINE ;

T. XXII; juillet, août et septembre 1911.

WILLIAM SUTHERLAND. - Sur les électrolytes faibles et sur une théorie

dynamique des solutions.

-

P. t7-66.

D’après Sutherland, le défaut principal de la théorie générale des

solutions provient de ce qu’une base dynamique lui manque. La théorie ordinaire des ions est insuffisante, car les conclusions théo-

riques auxquelles elle conduit ne sont pas toujours vérifiées.

Comme base d’une théorie, l’auteur formule le principe cinétique

suivant qui, d’après lui, permet d’expliquer toutes les propriétés des

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01911001010083301

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834

mélanges : « Si quelques molécules d’un liquide 1 sont mélangées à

un liquide 2, le mouvement des molécules amène une molécule de 1 à avoir dans son voisinage immédiat une autre molécule de 1, pen- dant un temps qui est une fonction de propriétés des deux sortes de

molécules. »

L’auteur donne ensuite des exemples détaillés de l’application du principe précédent à l’étude de la densité des solutions d’alcool

éthylique et d’acide acétique dans l’eau, et il examine aussi la con-

traction qui se produit. Il fait de même pour les principales pro-

priétés physiques (réfraction moléculaire, viscosité, chaleur spéci- fique, chaleur de dissolution) des mélanges d’eau soit avec l’alcool éthylique, soit avec les quatre premiers termes de la série des acides gras. Il examine enfin la conductibilité des solutions des acides gras.

G.-H. LIVENS. - Mouvement initial accéléré d’une sphère diélectrique possédant

une charge électrique rigide.

-

P. 169-l-i3.

Dans une note précédente (Phil. mai ~9~1), l’auteur a étu-

dié le mouvement d’une sphère parfaitement conductrice, il applique

la même méthode, dans ce mémoire purement mathématique, au cas

d’une sphère diélectrique possédant une charge uniforme et rigide.

L.-R. MAULOVE. - Méthode proposée pour une meilleure application du théo-

rème de Fourier concernant les racines d’une équation algébrique. - P. ’H3-

177.

L’auteur indique une manière pratique d’utiliser le théorème de Fourier pour déterminer la valeur et le nombre des racines réelles d’une équation algébrique, quel qu’en soit le degré, et il donne un exemple.

D.-N. MALLIK. - Lignes de force dues à des charges statiques données.

P. n7-i90.

Soient dans un plan deux charges électriques e1 et e2 placées res- pectivement en A et B ; si P est un point d’une ligne de force, et e

et e’ les angles intérieurs du triangle APB adjacents au côté AB,

on a la relation :

(4)

835

L’auteur examine comment, dans divers cas, il résulte de cette

équation une construction géométrique simple des lignes de force,

et généralise ensuite le problème et examine le cas de trois charges

e,, e3..

J. JOLY. - L’âge de la Terre.

-

P. 357-380,

Dans ce mémoire l’auteur compare et expose les causes d’erreur que présentent dans la détermination de l’âge de la Terre les mé- thodes géologiques et la méthode radioactive basée sur la détermi- nation de la quantité de produits inactifs (hélium, plonib) contenus

dans certains mi néra ux .

10 L’estimation faite par divers savants (Joly, Clarke) en mesurant

le degré de salure de l’Océan et celui des fleuves donne des résultats

compris entre 80 et 150 millions d’années;

2° Si l’on calcule le temps nécessaire pour déposer toutes les

couches dites sédimentaires et dont l’épaisseur est supposée voisine

de 335.000 pieds, on obtient des nombres voisins de 1)0 millions

~’années ;

3° La méthode radioactive donne des nombres beaucoup plus con-

sidérables. Après discussion, Joly estime que la désintégration des produits radioactifs pouvant avoir varié dans le cours des âges, il

vaut mieux ne pas évaluer l’âge de la Terre par ce procédé, mais s’en

servir, au contraire, pour déterminer, dans le passé, le taux de trans-

formation des corps radioactifs primaires.

A. NORMAND Accroissement de précision dans l’emploi

des suspensions bifilaires.

-

P. 433-447.

Dans le cas d’une suspension unifilaire, le système présente, le plus souvent, des mouvements compliqués après que le fil a été tordu dans un sens, puis en sens inverse. Pour remédier à cet incon-

vénient, on peut songer à employer une suspension bifilaire. Bien que les effets élastiques secondaires y soient plus faibles, ils n’en

T

.

subsistent pas moins.

Dans ce mémoire, l’auteur indique un mode d’emploi des suspen-

sions bifilaires qui permet de les utiliser pour les observations exi-

geant une très grande précision.

(5)

836

L’auteur ayant déterminé expérimentalement l’effet de torsions alternées et périodiques sur la lecture réelle de l’instrument montre

qu’il est possible de systématiser les résultats obtenus et en donne

une théorie mathématique.

Ces torsions, pour une action extérieure constante, provoquent, par suite des effets élastiques secondaires, une augmentation gra- duelle des lectures qui atteignent une valeur limite définie par la relation :

représente, au temps t, la distance à une origine arbitraire après la production d’une déviation (A, B, C étant des constantes

Touteîois la formule précédente permet de connaître la valeur initiale de la déviation par une lecture faite à un instant donné quel-

conque.

CHARLES-A. SADLER. - Transformation de l’énergie de radiations homogène

de Rôntgen en énergie de radiations corpusculaires. - P. 4~’7-!~88.

Dans un mémoire antérieur (Phil. mars 1910), l’auteur a

donné le résultat de recherches faites sur la radiation corpusculaire

unie de différents métaux frappés par les rayons d’une radiation X

homogène secondaire. Dans ce nouveau mémoire, l’auteur expose

quelques nouvelles conclusions tirées de ses expériences et donne

la valeur de certains coefficients qui figurent dans des formules.

RICHARD TOLMAN. - Mécanique non newtonnienne. La direction de la force et de l’accélération.

-

P. 458-463.

Soient m la masse d’un corps, u sa vitesse, F la force qui lui est appliquée et t le temps. L’auteur part de l’équation fondamentale de la mécanique non ne~B tonienne :

,

La force agissant sur un corps est donc la résultante de deux vecteurs dont Tolman calcule la valeur en utilisant le principe de

relativité. L’un des vecteurs à la direction de l’accélération et l’autre

(6)

837 la direction de la vitesse u, de sorte qu’en général, la force et l’ac-

céLération qu’elle produit ne sont pas dans la même direction . L’auteur établit ensuite une relation entre les composantes de la force respectivement parallèle et perpendiculaire à l’accélération, et

en utilisant pour un problème particulier l’équation ainsi obtenue, il

fait disparaître dans ce cas une contradiction apparente entre les déductions basées sur la théorie électromagnétique et celles déduites du principe de relativi’t-é.

AUBERT.

LoRD RAiLEIGH . - Calcul des figures de Chladni pour une plaque carrée.

P. 225-229.

.

Lord Rayleigh fait observer que la méthode de calcul par appro-

ximations, employée avec succès par Ritz dans l’étude des vibra- tions des plaques carrées, n’a pas été appliquée pour la première

fois par lui à cette sorte de problèmes. Lord Rayleigh avait déjà indiqué un procédé qui permet de retrouver les résultats de Ritz, bien qu’avec une approximation un peu plus faible.

P. WHESLER. - Recherches expérimentales sur la réflexion de la lumière

sur certaines surfaces métalliques dans un milieu liquide.

-

P. 229-245.

En opérant avec des surfaces de mercure bien propres et recouvertes de différents liquides, l’auteur est arrivé à montrer que les irrégula-

rités permanentes, qui se présentent dans les phénomènes de ré-

flexion à la surface des métaux ou même des corps transparents,

sont dues à la présence de couches de passages. Cette couche est

une région de véritable interpénétration des deux rnilieux ; elle est plus facilement appréciable dans les liquides que dans les solides, à

cause de la plus grande mobilité des molécules liquides.

J.-W. NICHOLSON. - Sur le nombre des électrons qui interviennent dans la conductibilité des métaux. - P. 245-266.

L’auteur montre que la théorie de BBilson relative au nombre des

électrons qui interviennent dans la conduction métallique est la seule

qui donne une représentation exacte des résultats expérimentaux.

(7)

838

J.-W. NICHOLSON. 2013 Note sur les propriétés optiques des métaux fondus.

P. 266-268.

L’auteur calcule le nombre des électrons libres dans le cas de l’étain d’après les constantes optiques et électriques de ce métal.

Mc C. LEWIS. - Sur la chaleur latente de vaporisation des liquides.

P. 268-276.

L’auteur montre que la chaleur latente de vaporisation pour un gramme d’un liquide est liée au coefficient de compressibilité ~ et au

coefficient de dilatation i, de ce liquide par la relation :

L désignant la chaleur latente de vaporisation et p la densité du li-

quide.

Cette relation n’est d’ailleurs applicable qu’aux liquides normaux

à molécules simples.

NORMAVT CAAIPBELL. - Les rayons delta.

-

P. 276-303.

J.-J. Thomson appelle rayons delta les électrons à mouvement lent émis par une plaqne recouverte d’une substance émettant desrayons «.

Relativement à ces rayons, N. Campbell arrive aux conclusions sui- vantes qui sont tojltes négatives :

1° Il n’est pas démontré que la vitesse d’émission des rayons delta

dépende de la vitesse d’émission des rayons a qui les excitent ni de la matière de la plaque d’où ils sont émis;

2° On ne sait pas davantage si la matière de la plaque influe sur

le nombre des rayons delta émis.

Les autres conclusions ayant un caractère plus positif ont été dé-

truites par des expériences ultérieures.

F. CROZE.

F. CROZE.

A. STEPHENSON. - Sur l’absorption et la dispersion.

-

P. 303-305.

Dans la théorie ordinaire de la transmissiurl dans un milieu

transparent, les résultats ne sont applicables qu’aux cas limites de

(8)

839

l’absorption nulle et de la réflexion totale. Cependant on a reconnn

depuis longtemps que la dissipation d’énergie dans la lumière

transmisse n’est pas entièrement due à la dispersion. La dissipation

est évidemment caractéristique du milieu dans la molécule duquel

les mouvements normaux du spectre visible sont influencés par d’autres mouvements de fréquence relativement faible.

L’auteur établit quelques résultats basés sur ces hypothèses.

R. SANGSTER. - Quelques conséquences de la théorie de la réflexion de Fresnel,

et formules permettant de déterminer l’angle d’incidence pour que 1 7T: de la

lumière incidente soit réfléchie.

-

P. 305-322.

L’auteur, par une transformation de coordonnées, trouve une for-

mule plus complète que celle de Fresnel et la discute entièrement.

o

H. Du BOIS et 11. RUBENS. - Sur la polarisation par les réseaux des radiations

,

calorifiques non diffractées de grande longueur d’onde. - P. 322-342.

I,es expériences ont porté sur les radiations de longueurs d’onde comprises entre 24 et 108 tL provenant soit des rayons restants de la fluorine et du sel gemme, soit des radiations du manchon Auer iso- lées par des lentilles de quartz. De plus les auteurs ont fait des

mesures sur les radiations de longueur d’onde moyenne 314 p pro- duits par une lampe à vapeur de mercure et à tube de quartz. Mais,

par suite de la faible intensité de ces radiations ils ne peuvent opé-

rer qu’avec le réseau dans sa position normale. Tous ces rayons ne sont pas homogènes, mais la distribution de l’énergie est suffisamment

connue et la non-homogénéité n’a d’ailleurs qu’une faible influence.

Les rayons restants de la fluorine produits par un manchon Auer et isolés par trois réflexions sur des lames de fluorine ont une lon- gueur d’onde moyenne de 25,5 p.

Leur homogénéité est augmentée par l’introduction sur leur par-

cours d’une lame de sylvine. Dans les expériences, cette lame avait d’épaisseur et formait la fenêtre du radiomicromètre.

Les rayons restants du sel gemme produits par cette méthode comprennent deux bandes correspondant à 46,9 p et 53,6 p, la lon-

gueur d’onde moyenne est de 52 p environ. Les rayons sont dans ce

(9)

840

cas supposés traverser une lame de quartz de imm,2 d’épaisseur.

L’énergie de radiation dans le cas des rayons de grande longueur

d’onde 108 u, du manchon Auer, isolés par des lentilles de quartz, est

suffisante pour permettre les observations, si on diminue l’épaisseur

de la lame de quartz.

I~e dispositif employé fig. 1 est le suivant : A est le manchon éclairant enfermé dans une boîte portant une fenêtre D en sel gemme, par laquelle sortent les rayons qui vont frapper un miroir

concave argenté B, qui les renvoie sous l’angle de polarisation sur

un miroir plan E en sélénium dans les expériences avec la fluorine,

et en quartz dans celles avec le sel gemme.

FIG. 1.

Les rayons lumineux ainsi polarisés traversent le réseau métal-

lique P monté sur le support mobile C constitué par un tube hori- zontal en laiton mobile autour de son axe et coupé suivant un angle

de 440,4 à une de ses extrémités. Cette partie porte une lame métal-

lique Q munie d’une fente que l’on peut arrêter par rotation autour

du pivot R. Un cercle gradué U permet de repérer son déplacement

et une vis V permet de fixer Q. Le réseau étudié est fixé au tube de façon que les fils restent, pendant son mouvement, parallèles à l’axe

de rotation R.

Le miroir B est disposé de façon à donner uneimage de la sourceA

à peu près au centre du tube C. Les rayons pénètrent ensuite dans la boîte K contenant les surfaces réfléchissantes, puis, après réflexion

sur le miroir G, arrivent au radiomicromètre H.

Pour la séparation des radiations de grande longueur d’onde, le

(10)

841

dispositif à lentilles de quartz employé par les auteurs est très ana-

logue à celui déjà utilisé par Hubens et Wood.

Les résultats obtenus par les auteurs à l’aide de ces dispositifs

font suite à ceux qu’ils avaient préalablement obtenus dans leurs

travaux classiques antérieurs ; ils les complètent si bien que « le

problème que nous nous étions posé au début peut être considéré

comme résolu. En effet les résultats obtenus ont confirmé toutes les conclusions annoncées, les réseaux ont tous finalement produit

une polarisation des rayons, au sens où Hertz l’entendait ». Le ré- sultat final qui se présente sous une forme simple est en parfait

accord avec les principes de la théorie électromagnétique des radia-

tions. Il y aurait pourtant lieu de compléter l’étude par des réseaux dans lesquels l’intervalle et le diamètre des fils ne sont pas très

petits par rapport à la longueur d’onde.

G. BECKER. - Quelques nouvelles quadratures mècaniclues. - P. 342-353.

Mémoire purement mathématique l’auteur calcule quelques

tables relatives à des intégrales classiques.

H. VIGNERON.

LORD RAYLEIGH. - Problèmes de conduction calorifique. - P. 3~1-396.

Kelvin (~) l a généralisé la solution de Fourier pour une source

ponctuelle, et en a tiré d’autres applicables à iiii milieu indéfini.

Soit v la température, t le temps, et r

=

+ y2 + x2, il a démon-

tré que, dans le cas d’une source ponctuelle à l’origine qui diffus

mne quantité de chaleur- Q au temps t ^ o, à travers iin solide

homogène indéfini, la solution de l’équation fondamental :

est données par’

(1) Compendiurn o f FOlll’ie," (Eiie. BJ’it., t880 j ; Collecled II, p. ~4..

J. de 5e série, t. 1. (Octobre 191 L) 58

(11)

842

Lord Rayleigh passe au problème d’une source linéaire confondue

avec l’axe des z. Par sirnple intégration.

On passe facilement à la source cylindrique superficielle de den-

sité c (a, rayon du cylindre) :

L’auteur étudie ensuite le problème de sources instantanées ini- tiales distribuées dans un plan s = o.

La quantité de chaleur par unité de surface sera :

d’où 1"équation :

En particulier, la température due à une source circulaire est :

Lord Rayleigh résout le problème de la distribution sphérique et cylindrique non uniforme, instantanée constante ou périodique simple.

CH.-G. BARKLA. - Les spectres des rayons fluorescents de Rônigen.

-

P. 396-412.

Résumé des résultats obtenus par l’auteur et ses collaborateurs dans une série de travaux publiés dans le Philosophical Magazine.

M. Barkla donne, par analogie, le nom de radiation fluorescente à

la radiation secondaire proprement dite pour la différencier de la ra-

diation « diffusée », qui a le même pouvoir pénétrant et les mêmes

(12)

843 caractères généraux que la radiation primaire excitatrice; les rayons diffusés sont de plus polarisés dans une direction perpendiculaire à

celle du faisceau primaire.

La radiation fluorescente est facile à obtenir en employant des

éléments de poids atomique supérieur à celui du soufre; l’étude à l’électroscope avec intercalation d’une série d’écrans d’aluminium permet de constater son homogénéité définie par l’existence de la loi exponentielle d’absorption.

Les éléments clu groupe Fe, Cu, Zn, ..., donnent unie radiation très homogène. Ceux du groupe Ag, Sn, Sb, ..., Ce, fournissent deux radiations hofnogènes superposées au faisceau diffusé. Le groupe Tu, Pt, Au, Pb, l~i donne des rayons bien moins homogènes, ce qui

tient à une grande proportion de rayons diffusés.

Uti fait important a élè iiiis en évidence pour la première fois par Barkla et Sadier : la radiation fluorescente n’est jamais excitée par

une radiation primaire de pouvoir pénétrant inférieur (analogie avec

la loi de StokcsB L’émission de l’une est liée à l’absorbabilité de l’autre et ’inversement.

Cette loi a une grande importance pratique. Par exemple, pour isoler les rayons iluorescents peu pénétrants, on prendra un tube à

rayons X assez doux (les mêmes ca ractères se présentent dans le cas

d’ionisation de substances gazeuses qui se trouve reliée à l’absorba-

bilité du faisceau primaire).

Les corps étudiés fournissent deux séries K et L de rayons fluo- rescents ; certains d’entre eux font partie des deux séries à la fois.

En portant en abscisses les poids atomiques et en ordonnées l’absor- babilité par l’aluminium, on obtient deux courbes distinctes K et L;

chacune d’elles diffère peu d’une exponentielle.

E.- BV.-B. GILL. - intensité de la luinière ultra-violette émise par la décharge électrique à basse pression.

-

P. 412-419.

Le sujet de cette étude est la distribution de l’intensité le long

d’un tube de quartz cylindrique à électrodes d’aluminium, parcouru par un courant d’environ 0,004 ampère. L’intensité est définie par l’effet Hertz produit sur une plaque de zinc, l’une étant proportion-

nelle à l’autre d’après Griffiths. On déplaçait le tube de centimètre

en centimètre devant une fente d’un écran de plomb derrière laquelle

se trouvait une toile métallique à 40 volts, puis le plateau de zinc

(13)

844

relié à l’électromètre. La déviation de l’aig uille donnait l’intensité

en unités arbitraires.

En portant la position de l’écran en abscisses et l’intensité en or-

données, on obtient une courbe à deux maxima. Quand la pression diminue, le maximum voisin de l’anode s’atténue tandis que le maxi-

inum voisin de la cathode s’élève.

Pour interpréter complètement les résultats, il faudrait connaître exactement la relation existant entre la pression dans le tube, le vol- tage et l’intensité du courant. L’intensité du rayonnement est en effet une fonction de deux de ces quantités, et la loi d’Ohm ne s’ap- plique que dans un domaine restreint.

G.-N. ANTONOFF. - Les produits de désintégration de l’uranium . - P. 419-433.

En ajoutant un sel de fer à une solution de nitrate d’uranium et en le précipitant ensuite par ébullition, on obtient une préparation

d’uranium X ; en opérant par addition préalable de carbonate d’am-

moniaque on peut obtenir des couches minces qu’on étudie avec un électroscope à rayons ~. On trouve toujours un produit distinct de l’Ur X; sa v ie moyenne est 1 ,5 jour ; l’Ur 1 émet des rayons p peu pé-

nétrants et probablement aussi quelques rayons a.

On ne peut le séparer chimiquement de l’Ur X qui, d’ailleurs, est

en quantité bien plus grande. L’Ur Y serait un produit latéral de dé-

sintégration de l’uranium.

A. GRUMBACH.

THE ASTROPHYSICAL JOURN AL ;

Vol. XXXIV nos 1 et 2 ; juillet-septembre 1911.

H.-)1. RANDÀLL. - Quelques spectres infra-rouges.

-

P. 1-21.

Spectres iiiira-rouges de onze éléments : cuivre, argent, césium, rubidium, strontium, baryum, étain, plomb, arsenic, antimoine et

bismutli dans la région 750 à 3.000 ~t~t.

-

A l’exception de quelques raies du baryum et d’une raie du strontium, toutes les

raies des six premiers éléments, ont pu trouver place dans les séries

régulières, ou dans les séries de Riz.

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