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Philosophical magazine ; T. XXIII ; janvier, février, avril, mai 1912. T. XXIV; juillet, août, septembre et octobre 1912

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(1)

HAL Id: jpa-00241814

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241814

Submitted on 1 Jan 1912

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Philosophical magazine ; T. XXIII ; janvier, février, avril, mai 1912. T. XXIV; juillet, août, septembre et octobre

1912

H. Vigneron

To cite this version:

H. Vigneron. Philosophical magazine ; T. XXIII ; janvier, février, avril, mai 1912. T. XXIV;

juillet, août, septembre et octobre 1912. J. Phys. Theor. Appl., 1912, 2 (1), pp.915-937.

�10.1051/jphystap:019120020091501�. �jpa-00241814�

(2)

915

séparés par les diagonales de la face g, (010). Cette division est aussi présentée par les cristaux colorés avec le rouge ponceau. Sui-

vant les secteurs, l’orientation optique peut être la même ou diffé-

rente. En sorte que, pour les cristaux colorés par des particules cris- tallines, le maximum d’absorption de la lumière peut se produire

dans une direction quelconque.

PHILOSOPHICAL MAGAZINE ;

T. XXIII ; janvier, février, avril, mai 1912.

T. XXIV; juillet, août, septembre et octobre 1912.

J.-R. ASHWOR1’H. - Les coefficients magnétiques de température des éléments ferro-magnétiques dans des états correspondants. - P. 36-45.

On sait que l’aimantation des corps ferro-mag nétiques varie avec

la température et qiie cette variation peut être représentée par un coefficient caractérislique, c’est-à-dire qui ne dépend que de la nature du métal dont l’aimant est constitué.

Une première approximation montre que les coefficients de tem-

pérature des diverses substances ferro-magnétiques doivent être

fonction de leurs températures critiques.

L’auteur établit par une série de mesures que les coefficients

caractéristiques des métaux ferro-magnétiques purs et recuits,

dans des états correspondants, sont inversement proportionnels à

leurs températures critiques (températures absolues).

F.-G. SWANN. - La loi de contraction de Fitz Gerald-Lorenz; examen de la méthode de détermination des mouvements des électrons quand on les consi-

dère simplement comme de singularités du milieu qui se meuvent de manière

à satisfaire aux équations électromaînétiques. - P. 86-94.

L’auteur examine la conception de Larmor, qui considère la matière comme un ensemble d’électrons en équilibre sous l’influence

de leurs champs mutuels.

En considérant les lois qui doivent déterminer les mouvements des électrons, Larmor a fait remarquer que toute idée de forces dis-

paraissant, le problème peut être forinulé comme celui de la déter- mination de la suite naturelle des changements de configuration du système. Le point essentiel, qui sert alors de base à l’explication de

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019120020091501

(3)

916

tous les phénomènes, doit être tr ouvé uniquement dans les équations électro-magnétiques.

En examinant cette conception, l’auteur montre que l’on ne sau- rait échapper à une indéte rmination qui tient aux conditions mêmes.

du problème.

J. J0Li". - La radio-activité des roches du tunnel du Saint-Gothard. - P. 201-211..

Le tunnel du Saint-Gothard comprend une portion purement gra-

nitique, celle qui avoisine le massif du Finsteraarhorn, et une por-- tion schisteuse.

Il y a environ deux fois plus d’éléments radio-actifs dans les roches

granitiques que dans les roches schisteuses.

Le granit du massif du Finsteraarhorn contient en moyenne par- gramme 6,’l 10-’2 de radium et 2,1.5 .10-5 de thorium, tandis que le- schiste du massif du Saint-Gothard contient 3,5 . 10-12 de radium.

et l,i6 . ~.0-~ de thorium.

L. VEGARD. 2013 Sur les propriétés des rayons qui produisent l’aurore boréale-

P. 211-237.

L’auteur tire de son étude la conclusion que les radiations qui

donnent naissance aux formes rayonnées de l’aurore boréale ont ur~

grand nombre de propriétés caractéristiques analogues à celle des

rayons ex.

En se plaçant dans cette hypothèse de la radiation, les bandes.

très minces de la draperie seraient dues à des rayons rigoureuse-

ment homogènes, et les bandes parallèles à des groupes de rayons-

homogènes provenant de la même source.

1.1a présente explication donne une base sérieuse à l’hypothèse que- la radiation solaire est non seulement de la même nature que les rayons x, mais est identique aux rayons émis par les substances ra-

dio-actives.

Les propriétés connues des rayons a suffisent à rendre compte des.

diverses particularités que présentent la plupart des aurores qui ont

été observées. Toutefois, pour certaines formes moins fréquentes, il

serait nécessaire de supposer qu’il existe dans la radiation solaire

des rayons beaucoiip plus pénétrants que les rayons «. Ce serait un

(4)

917 gaz plus léger que l’hélium, l’hydrogène ou peut-être le coronium, qui servirait de véhicule aux rayons solaires les plus pénétrants.

EUMORFOPOULOS. 2013 La dilatation du mercure et du quartz.

-

P. 653-655.

L’auteur confirme le résultat obtenu par Scheel et Hens pour la dilatation du mercure, dont le coefficient aurait pour valeur 0,000182a

de 0° à 100°.

°

Il montre que, dans les recherches de précision, il n’est pas correct de déduire la valeur de la dilatation cubique de l’enveloppe de quartz

de la valeur de la dilatation linéaire.

H. DAVIES. - Relation entre les coefficients de dilatation des liquides et leurs températures critiques.

-

P. 657-660.

Mathias a montré que l’on a la relation :

entre les densités respectives Dl du liquide et D~ de sa vapeur saturée à la température absolue T (loi du diamètre rectiligne).

L’auteur en déduit très simplement une relation :

entre le coefficient de dilatation « du liquide et sa température cri- tique T,.

Cette relation permet, soit de calculer le coefficient de dilatation

en fonction de la température critique, soit de déduire la température- critique des valeurs expérimentales connues du coefficient de dila- tation.

En développant en série selon les puissances croissantes de T, on

a la variation du coefficient de dilatation avec la température sous la

forme :

qui se prête à des vérifications faciles.

Appliquée à une douzaine de liquides (hydrocarbures gras et aro-

matiques, phénols, amines, ...), la relation donne des résultats satis-

faisants.

(5)

Les effets du mouvement diurne sur la haute atmosphère,

P. 666-668.

Mémoire mathématique. La conclusion principale est qu’il ne

saurait se produire aucun traînage sur les molécules de l’atmosphère

à une distance du centre de la Terre inférieure à quatre fois le rayon terrestre.

CARL BANISAUER. - Remarques sur la production de noyaux de condensation dans l’air et les vapeurs par un refroidissement intense et par l’action des rayons ultra-violets.

-

P. 849-852.

Observations au sujet d’un mémoire de G. Owen. Les noyaux neutres dont Owen a constaté la formation dans de l’air refroidi à

une température très basse seraient constitués par des agrégats,

non de molécules d’air, mais de gaz condensés (C02, NH3, vapeurs de composés organiques, traces de vapeur d’eau).

Quand on prend en effet les précautions voulues pour éliminer de l’air sur lequel on opère toute trace d’impureté, on n’observe jamais

que la présence de noyaux de grandeur moléculaire. C’est le résultat que l’on obtient en se servait d’air provenant d’air liquide et en ne

le faisant circuler que dans des appareils de verre préalablement portés au rouge.

DOuGLAS RLDGE. - Note sur l’électrisation de l’atmosphére et de la surface de la terre. - P. 852-855.

,

Les observations ont été faites dans le climat très sec de l’Afrique

du Sud. L’électrisation du sol, décelée à l’aide d’un plan d’épreuve

de grande dimension (500 centimètres carrés de surface), s’est tou- jours montrée positive.

Dans les mêmes conditions, un nuage de poussière, nuage que l’on peut produire artificiellement par divers procédés, communique

à un électroscope une charge négative.

On constate d’ailleurs que cette charge négative provient unique-

ment de l’air qui entraîne les poussières minérales arrachées du sol.

La charge de ces poussières mêmes est toujours positive. Un effet

inverse se produit lors de la condensation dans l’air d’un jet de

(6)

919 vapeur. L’air prend alors une charge positive qui persiste après la disparition du brouillard de vapeur.

3.-S. T0iV°NSEND. - Théorie de l’ionisationpar collision.

-

P. 856-859.

Observations au sujet de critiques formulées par Campbell sur un précédent mémoire de l’auteur.

T. XXIV ; juillet, août, septembre et octobre 1912.

Il. POOLE. - Sur la conductibilité thermique de quelques roches

aux températures élevées.

-

P. 45-62.

La roche à étudier est taillée en tronçon cylindrique.

Le cylindre est percé, selon l’axe, d’un canal par lequel passe un fil de platine échauffé par un courant électrique. Il s’établit un ré- gime permanent, et l’on observe, à l’aide de couples thermo-élec-

triques (platine, platine-iridium), les températures en deux points

situés à différentes distances de l’axe, r1 et r2.

On en déduit la conductibilité K par la relation :

à désignant la différence des températures observées aux points considérés, et Q le nombre de calories dépensées par seconde sur

une longueur de 1 centimètre le long de l’axe.

Les mesures ont été exécutées principalement sur le calcaire et le

granit. La variation de la conductibilité avec la température suit

une loi exponentielle.

Pour le calcaire, on a par exemple, dans une série d’expériences,

et pour le granit :

W. BRIDGNIAN. - Rupture d’éprouvettes par pression hydrostatique

~

et conditions de la rupture. - P. 63-80.

On admet généralement que le cisaillement joue le rôle principal

(7)

dans la rupture des matériaux ductiles, tandis que c’est la compres- sion seule qui intervient dans la rupture des matériaux cassants.

L’auteur a exécuté une série d’expériences pour vérifier ces asser-

tions et a opéré avec des pressions hydrostatiques plus considérables que celles dont il a été fait communément usage jusqu’ici. Les pres- sions atteintes dans ces essais se chiffrent en effet par 20.000 et même 30.000 atmosphères.

Trois genres d’éprouvettes étaient utilisées : des éprouvettes cylin- driques pleines sur lesquelles on faisait agir la pression uniquement

sur la surface convexe; des éprouvettes cylindriques creuses sur lesquelles on faisait agir la pression sur toute la surface, soit exté- rieurement, soit intérieurement. Le résultat général des essais est

qu’aucun des critériums admis pour fixer les conditions de la rup- ture ou pour établir une distinction tranchée entre les matériaux -ductiles ou cassants ne demeure valide aux pressions élevées.

C.-V. Sur l’entretien d’oscillations forcées d’un type nouveau.

P. 5I3-520.

L’auteur donne une série de photographies qui reproduisent diffé-

rents cas d’oscillations mécaniques entretenues appartenant à une

classe remarquable de vibrations qu’il a précédemment étudiées théoriquement dans une série de mémoires publiés dans le journal

1a Nature.

Ces photographies, qui sont obtenues par une méthode strobosco-

pique, mettent en évidence l’importance physique du petit terme de

>basse fréquence qui apparaît dans l’expression analytique du mou-

vement entretenu.

.J.-C. MAC LENNAN. - Sur les intensités relatives que présente la radiation pénétrante sur la terre et sur la mer. - P. 520-~2 i .

Les mesures obtenues semblent indiquer très nettement que l’io-

nisation a une valeur plus faible sur unevaste étendue d’eau, comme 1"océan Atlantique ou les grands lacs de l’Amérique du Nord, que sur la terre ferme.

L’ensemble des observations conduit d’ailleurs l’auteur à conclure

que la source de la radiation pénétrante doit être recherchée dans le

(8)

921 sol même, et non dans l’atmosphère terrestre ou dans un corps cé- leste extérieur.

NoRMAN CA:BlPBELL. - Récentes expériences sur les rayons 1. - P. 5-2 î-540.

Pour un courant qui provient des rayons ô émis par les métaux, la

relation entre le courant et la d ifférence de potentiel est indépendante

due la température des électrodes. Ce courant se trouve déterminé d’ailleurs plutôt par la différence de potentiel entre les électrodes que par le champ électrique existant.

On doit en conclure que les rayons 1 sont émis avec une vitesse

finie et que leur vitesse ne saurait être attribuée aux causes secon-

daires signalées précédemment.

Les expériences montrent qu’il n y a aucune différence de vitesse entre les rayons ô émis par les diverses substances et apportent une confirmation au fait déjà énoncé que ces vitesses sont indépendantes

de la vitesse des rayons excitateurs.

Les mêmes expériences indiquent que les rayons 1 sont hétéro-

ënes et possèdent des vitesses différentes.

Si les rayons ~ sont émis avec des vitesses qui ne dépendent ni de

1 a nature de la substance dont ils proviennent, ni de la vitesse des rayons excitateurs, on doit rechercher ailleurs la cause qui influe sur

leur vitesse.

Des expériences récentes et que l’auteur se propose de décrire ultérieurement jetteront un certain jour sur la question. Ces expé-

riences montrent en effet que les rayons de Rontgen donnent nais-

sance à des rayons ~ identiques à ceux qui sont produits par l’exci- tation des rayons oc.

,

.-E. SMITH. 2013 Méthodes basées sur remploi du pont, destinées à effectuer

avec une haute précision la mesure des résistances de platine utilisées en

thermométrie. - P. 541-569.

,

Description de plusieurs procédés (quatre procédés différents) permettant d’obtenir avec une grande précision la résistance d’un fil de platine employé comme thermomètre, en utilisant des variantes de la méthode générale du pont de BVheatstone.

C. TISSOT.

(9)

-

SWANN. - Le champ magnétique terrestre.

-

P. 80-100.

Ce mémoire a pour but de montrer que le champ magnétique

terrestre peut ètre considéré comme produit par le mouvement de rotation de la Terre.

Dès le début, l’auteur a soin de faire remarquer que toute théorie

qui voudra expliquer le champ magnétique terrestre par le mouve-

ment de rotation de la Terre devra satisfaire aux conditions sui- vantes : 1 ° elle ne devra indiquer la production d’aucune composante magnétique appréciable par le mouvement de translation de la Terre sur son orbite : une telle composante serait différente pour deux points situés, l’un dans la direction du mouvement de la Terre et l’autre dans la direction perpendiculaire, d’où il devrait résulter

une variation diurne importante dans les éléments magnétiques,

variation qui n’existe pas ; elle devra indiquer qu’une sphère de

dimensions moyennes tournant avec les vitesses angulaires qu’on peut atteindre dans les laboratoires ne produit aucun champ magné- tique appréciable; elle devra tenir compte du fait que le Soleil ne

produit, par son mouvement, aucun champ appréciable sur la Terre :

un tel champ, à cause de l’obliquité de l’écliptique donnerait, en effet, naissance à une grande variation diurne dans les éléments

magnétiques ; enfin elle ne devra pas indiquer qne le mouvement du Soleil produit, à sa surface, un champ magnétique considérable;

il est, en effet, certain qu’un champ, par exemple, de l’ordre de 2.000 unités C. G. S. aurait été décelé dans le Soleil par l’effet Zeeman (un tel effet serait différent de l’effet observé dans les taches du Soleil en ce qu’il devrait suivre une variation régulière sur

la surface du disque solaire).

La première idée qui se présente consiste à admettre que la Terre

possède une charge électrique superficielle, ; cette charge, entraînée par le mouvement de la Terre, produirait le champ. Mais un calcul simple montre que le champ magnétique à l’équateur d’une sphère de

rayon a, portée au potentiel V et tournant avec une vitesse angu-

gulaire « est V w ; cette valeur dépend seulement de la vitesse angu-

laire ; elle est indépendante des dimensions de la sphère pour un

potentiel donné.

Il est plus probable que chaque élément de volume de la Terre

(10)

923 contribue à la production du champ magnétique. Ces éléments de volume peuvent agir de trois manières différentes. que l’auteur examine successivement :

1° La rotation de la Terre peut donner naissance à un courant

électrique ordinaire, lequel produit un champ magnétique;

2° Chaque élément de volume peut se comporter comme s’il était

chargé électriquement, ou bien on peut imaginer que la rotation de la ’rerre produit une polarisation électrostatique dans un sens per-

pendiculaire à l’axe de rotation;

3° Chaque molécule peut être regardée comme équivalente à un

très petit aimant, à ce que les champs magnétiques produits par les mouvements des électrons ne se neutralisent pas complètement;

la rotation de la Terre orienterait ces aimants moléculaires. Le seul avantage d’une telle théorie sur l’hypothèse d’une aimantation per- manente serait qu’elle trouve dans la rotation elle-même la cause

de l’orientation requise.

I,a première théorie explique le champ magnétique terrestre par l’existence de courants électriques ordinaires que produirait la rota-

tion de la Terre. Le mouvement d’un élément est caractérisé par une vitesse linéaire et une accélération centripète ; et c’est en fonction de

ces quantités que la densité du courant doit être exprimée. Des cal-

culs effectués par l’auteur, il résulte qu’un courant ayant à l’équateur

une intensité de 7 X 10-’° unités E. M. suffirait à rendre compte du champ magnétique terrestre. Quoiqu’une telle densité de courant soit d’un ordre de grandeur suffisant pour agir sur un galvanomètre,

.on ne peut espérer mettre en évidence un tel courant à l’aide du galvanomètre, car, même si le courant existait dans la croûte ter- restre, il ne serait pas possible d’en vérifier la direction exacte pour le faire passer autour des bobines d’un galvanomètre.

D’ailleurs l’auteur n’affirme ni ne nie l’existence de tels courants;

il montre simplement qu’il est possible qu’ils existent et que, s’ils existent, ils sont vraisemblablement de l’ordre de grandeur requis

pour rendre compte du champ terrestre.

°

D’après lui, et c’est la conclusion de son mémoire, les difficultés relatives à l’explication du champ magnétique terrestre par l’exis-

tence de courants produits par la rotation de la Terre sont moindres que celles relatives aux autres hypothèses envisagées. Il est vrai,

par exemple, que la non-coïncidence de l’axe magnétique et de l’axe

géographique n’apparaît pas comme une conséquence nécessaire,

(11)

mais la difficulté est encore plus facile à résoudre que dans les

autres hypothèses.

Si, en particulier, par l’étude complète des causes de ces courants, il était prouvé que l’effet résultant du mouvement de translation et du mouvement de rotation de la Terre est de produire des courants qui circulent non pas autour de l’axe géographique, mais plutôt

autour d’un axe qui tournerait autour de l’axe géographique avec

une période d’un jour, nous aurions une explication de la non-

coïncidence entre les deux axes, explication d’accord avec la position permanente de l’axe magnétique par rapport à la Terre. Une légère

différence entre les périodes entraînant la perte d’une révolution

complète en 400 années expliquerai t la variation séculaire, etc...

A. BOUTARIC.

R.-D. IILEEàIAN. - Les propriétés cinétiques d’une molécule dans une substance. - P. 101-118.

L’auteur a déjà montré dans un précédent mémoire (’ ) que l’éner-

gie cinétique d’une molécule peut être, à la même température, beau-

coup plus grande à l’état liquide qu’à l’état gazeux ; c’est la vitesse minima des molécules à l’état liquide (vitesse de celles qui ne sont

pas soumises à l’action d’une force extérieure), qui est égale à celle

des molécules à l’état gazeux, et qui par suite détermine la tempéra-

ture du liquide. Le calcul du changement de vitesse d’une molécule qui traverse la surface de séparation liquide-vapeur, dans la vapo-

risation, donne une valeur supérieure à la vitesse minima, ce qui

montre bien que la vitesse moyenne est aussi plus grande que celle-ci.

La pression exercée par une molécule sur les parois d’un vase ne dépend que de sa vitesse minima et du nombre de fois qu’elle vient

heurter la paroi par seconde; si no molécules viennent frapper nor-

malement par seconde 1 centimètre carré de la surface, la pression qu’elles produisent est :

.

iioa.

A peut se calculer à l’aide de la théorie cinétique des gaz :

où T représente la température absolue et 771 la masse de la molécule

relativement à l’hydrogène.

,

(1) Pi,oc. Canaô, Phil. Soc.. vol. XVI, p. 340-559.

(12)

925 Si les chocs se font dans toutes les directions, n étant leurnombre,

la pression est :

-

et cette pression fait équilibre à la pression extérieure et à la pression négative Pn résultant de l’attraction mutuelle des molé- cules. L’évaluation de ces deux dernières quantités permet donc de calculer n; on trouve ainsi des valeurs un peu inférieures à celles obtenues en assimilant le fluide à un gaz parfait.

L’auteur donne ensuite des expressions du coefficient de viscosité,

coefficient de conduction de la chaleur, coefficient de diffusion, et le

mémoire se termine par une évaluation de la limite supérieure V~ de

la vitesse moyenne d’une molécule, valeur que l’on trouve égale à

environ 10 fois sa vitesse minima. Cette quantité peut servir à cal-

culer la vitesse du son Vs à l’aide de la formule :

dans laquelle le coefficient S~ t est le même pour tous les corps à des

états correspondants. L. LEiELLiEn.

J.-J. THOMSON. 2013 Expériences sur les rayons positifs.

-

P. 207-253.

Ce mémoire estle plus intéressant publié sur cette question depuis

le mémoire de J.-J. Thomson sur Une nouvelle nîéthode d’analyse

.

chi1n£que, qui date de 1911.

Fic.. 1.

Le dispositif expérimental est le suivant. La cathode 1 a la forme in-

diquée sur la les tubes utilisés pour la décharge ont une lon-

gueur de 30 centimètres environ. Pour produire la déviation des

rayons, on utilise un électro-aimant CD terminé par des pièces polaires

(13)

plates AB qui servent à produire le champ électrostatique et sont

enfermées en partie dans une boîte d’ébonite. Une cuve à circulation d’eau J est placée autour du tube d’observation en cuivre de 8 centi- mètres de long et de à Omli’,01 de diamètre. Les photographies prises sur des plaques ultra-sensibles nécessitaient des durées

d’exposition de deux à trois heures.

Les photographies obtenues montrent l’existence de deux sortes de

lignes : les unes forment une série d’arcs de paraboles souvent très longs qui, lorsque la déviation due au champ électrostatique est horizontale, partent de point situés sur une ligne verticale. Quand

la pression du gaz n’est pas trop faible, on aperçoit sur la plaque

une seconde série de lignes n’ayant plus les mêmes caractéristiques

que les précédentes : elles forment des courbes d’intensité uniforme

ne se terminant pas brusquement, venant aboutir sur l’axe, passant

parfois par l’origine et se trouvant aussi bien du côté de la plaque correspondant aux charges négatives que du côté correspondant

aux charges positives. Leur disposition par rapport à la première

série de lignes dépend des valeurs du champ électrostatique et du champ magnétique.

Si ces deux champs sont uniformes, ces courbes deviennent des droites.

Ces lignes sont probablement dues à des particules qui traversent

le tube fin sans être arrêtées mais qui, rencontrant un corpus-

cule, perdent elles-mêmes un corpuscule et sont alors chargées

avant de sortir de la zone d’action des champs électrique et magné- tique.

En mesurant la vitesse des particules constituant les rayons secon- daires, on peut déterminer la vitesse V minimum que doit avoir un

corpuscule pour ioniser un atome. Pour l’hydrogène, cette vitesse

est voisine de 2 X 108 centimètres par seconde, et correspond à la

vitesse qu’aurait un corpuscule soumis à une différence de potentiel

de 1 i volts.

Pour communiquer à l’atome d’hydrogène la vitesse de 2 X 108 cen-

timètres par seconde, la différence de potentiel doit être de

Il 1,78 X 103 (en prenant e rn = 1, î8 103) ou d’environ

20.000 volts; pour l’atome d’oxygène, la différence de potentiel calcu-

de la même manière est de 320.000 volts, supérieure à ces diffé-

rences de potentiel établies aux extrémités des tubes en expérience,

(14)

927 ce qui explique que les rayons secondaires n’ont été trouvés qu’avec

les éléments les plus légers tels que l’hydrogène et l’hélium.

Sir J.-J. Thomson étudie en détail les différents cas qui peuvent se présenter et interprète les apparences relevées sur les photographies.

On relève aussi sur les plaques des courbes dont le sens de déviation indique qu’elles sont dues à des particules chargées nég a-

tivement. Un examen attentif montre qu’on peut les classer en deux séries comme pour les particules chargées positivement.

J.-J. Thomson discute leur origine possible et arrive à la conclu-

sion que les particules négatives sont dues à des systèmes qui, à l’in-

térieur du tube de décharge, sont chargés positivement et qui après

leur passage à travers la cathode, sont nemtralisés par combinaison

avec un corpuscule; dans cet état neutre, ils ont cependant une telle

affinité pour un corpuscule négatif qu’en dépit de la vitesse considé-

rable dont ils sont animés, ils le captent et se chargent ainsi négativement. Cette attraction dépend de la nature chimique de

l’atome. C’est ainsi que I’llélium, l’argon, l’azote, le mercure ne se

combinent jamais de cette manière, tandis qu’au contraire les atomes

d’hydrogène, de carbone, d’oxygène, de soufre, de chlore se

chargent négativement avec une grande facilité.

J.-J. Thomson donne quelques indications sur le cas où l’on opère

dans un mélange gazeux et sur les diverses valeurs du rapport e 7>ce que

l’on trouve. Il examine ensuite les hypothèses que l’on peut faire quant à l’origine des rayons positifs d’après les déviations des courbes obtenues et les renseignements que donne l’éclat des lignes

sur le nombre des particules émises.

Il étudie ensuite la différence d’ionisation produite soit par les par- ticules cathodiques, soit par les rayons positifs.

L’étude des rayons positifs révèle l’existence de composés chimiques

que l’analyse ordinaire ne peut mettre en évidence, puisque l’on peut déduire de la valeur de e ln le poids moléculaire du corps produi-

sant les lignes observées. Dans certains cas l’identification est facile;

dans d’autres, au contr aire, il peut y avoir hésitation ; c’est ainsi par

exemple que, lorsque l’on trouve un poids moléculaire de ~8, on peut supposer que le corps est soit l’azote, soit l’oxyde de carbone,

.

soit l’éthylène, et des expériences supplémentaires sont nécessaires

pour décider. J .-.I. Thomson en particulier est arrivé à la conclusion

(15)

928

que, dans certains cas, il se formait les corps H3, Az3, AzH3, H~03, etc.

Enfin J.-J. Thomson examine la question de savoir, si dans la mo-

lécule de gaz, les atomes sont chargés l’un positivement, l’autre négativement.

G.-H. Analyse mathématique de quelques expériences

de physiologie climatérique. - P. 325-351.

Le professeur Osborne a donné pour différentes températures et degrés d’humidité le résultat d’un nombre considérable d’observations

sur le taux d’évaporation du corps humain. Une inspection minu-

tieuse des résultats met en lumière des divergences qui montrent que les formules empiriques sont de peu de valeur dans ce cas particulier.

M. Knibbs a essayé de constituer une théorie mathématique du phénomène, et il est amené à étudier Févaporation de l’eau dans une cuve circulaire de dimensions restreintes, l’action du vent et à établir une théorie thermodynamique approchée.

V.-E. POUND. - Sur les rayons secondaires excités par les rayons a du polonium. - P. 401-414.

Dans un mémoire antérieur, l’auteur a montré que, lorsque les

rayons x du polonium frappent une plaque de charbon ou de laiton,

il se produit des rayons secondaires semblables aux rayons oc du

polonium. Cette radiation est due en grande partie à la présence de

gaz occlus ou disposés sur les lames. Le mémoire actuel décrit

quelques expériences sur l’influence de cette couche gazeuse sur l’émission des radiations secondaires excitées dans diverses sub- stances quand on les bombarde par les rayons du polonium.

Il arrive aux conclusions suivantes : les radiations secondaires du carbone augmentent d’intensité quand la température s’abaisse de la

température ordinaire à celle de l’air liquide. Cet effet est à l’aug-

mentation de quantité des gaz occlus dans le carbone. Il résulte de ces

conclusions que l’on a un procédé d’étude de l’occlusion des gaz. Les résultats trouvés pour le laiton sont les nlêmes que pour le carbone.

i%~.-F.-G. Sur le mouvement de l’aiguille d’un électromètre à cadran.

P. 445-451.

On mesure fréquemment les courants de faible intensité en obser-

(16)

929 vant la loi de déplacement de l’aiguille d’un électromètre à cadran

quand on réunit à la source l’une des paires de cadran. On opère

souvent en réunissant les cadrans à la terre par l’intermédiaire d’une

grande résistance et en notant la déviation constante de l’aiguille.

Mais, quand l’électricité passe d’une façon continue dans le cadran, l’aiguille ne se meut pas d’un mouvement uniforme par suite de son

inertie. L’auteur étudie mathématiquement la question et en tire une

méthode de correction des indications.

H. ViGNERON.

IIUBEEiT E. IVES. - J, Recherches sur laphotométrie des lumières de couleurs dif- férentes. Il, Courbes de luminosité spectrale obtenues par la méthode de la fré- quence critique.

-

P. 352-3 î 0.

L’auteur a cherché à lever les contradictions apparentes des résul-

tats obtenus en photométrie hétérochrome par la méthode de l’éga-

lité d’éclairement et par celle du photomètre à éclipses, en les rap- portant à la méthode de la fréquence critique.

Les courbes de luminosité spectrale obtenues par la méthode de la

fréquence critique mettent en évidence l’effet de Purkinje lorsque

l’éclairement est très faible et l’effet inverse quand l’éclairement est

plus grand. Si l’on construit la courbe des fréquences critiques rap-

portées aux logarithmes des éclairements, on obtient pour la lumière blanche deux droites qui se coupent en un point dont l’abscisse cor-

respond à 2,5 unités d’éclairement. Pour les valeurs de l’éclairement

plus petites que 2,5, on a l’effet Purkinje ordinaire ; pour les valeurs

plus grandes, on a l’effet inverse.

F. (.R07E.

Mc. LENNAN. - Sur la diffusion de l’émanation de l’actinium et sur le dépôt actif qu’elle produit.

-

P. 370-379.

Rappel des expériences dues à Kennedy(’) sur le dépôt produit

sur deux plateaux parallèles chargés de signe contraire, par l’éma- nation de l’actinium, celui-ci étant placé à la partie inférieure de

l’espace compris entre les deux plateaux. Kennedy trouve que le

dépôt diminue à mesure qu’on s’éloigne du sel, et qu’à distance

constante il dépend de la pression, en passant par un maximum pour

.~1) Phil. IlIag., novembre 1909.

(17)

une certaine valeur de la pression. En particulier, pour la plaque chargée négativement, il existe entre la pression du maximum ~~~ , la- distance d’observation a~~ , la relation :

L’auteur interprète ces résultats en se basant sur ce fait que l’éma- nation de l’actinium a une vie très courte. En cherchant à retrouver

théoriquement la loi de Kennedy, l’auteur est amené à supposer que le coefficient de diffusion de l’émanation est inversement proportion-

nel au carré de la pression, hypothèse peu vraisemblable. Mais il a

admis dans son calcul que la quantité d’émanation qui se dégage

du sel par centimètre carré est indépendante de la pression, et que la concentration D des particules positives est proportionnelle à la

concentration P de l’émanation pour toutes les pressions.

En posant :

l’auteur calcule quelle devrait être la forme de a, fonction de la pres-

sion, pour que la loi de Kennedy scit satisfaite. Il termine en indi-

quant que des expériences sont en cours à l’aide de l’émanation du radium pour l’étude séparée de « et q en fonction de la pression.

A. LL. HUCHES. - L’effet photoélectrique de quelques composés. - P. 380-390.

Etude de l’effet photoélectrique de quelques composés métalliques

binaires et de l’anthracène. On obtient en général un effet bien net, effet qui, d’abord très petit, croît avec la durée d’exposition (sauf

pour l’iodure d’antimoine). Ceci s’explique en admettant que ces sels

ne sont pas sensibles physiquement aux radiations de longueur d’onde supérieure à 1849, mais qu’il y a décomposition chimique du sel, et

que la lumière agit ensuite sur le métal : plus le sel est stable, moins

en effet l’action est grande.

A signaler comme particularité que ZnC12 et desséchés ne

donnent rien, mais montrent un effet appréciable après contact avec

l’air humide, tandis que l’effet photoélectrique de l’eau paraît presque nul.

Enfin l’anthracène obéit, au point de vue de l’activité en fonction de la fréquence, à la même loi que les métaux.

L.

L. LFSTELLIER.

(1) Trans. BrÍt. Assoc., 1910, p. 543.

(18)

931

A.-S. EYE. - Comparaison de l’ionisation en vase clos produite

par les rayons de Rôntgen et y. - P. 432.

L’auteur a employée trois méthodes : 10 les rayons frappent un cy- lindre du métal étudié couvrant la partie supérieure d’un électros-

cope ; 2° le cylindre renferme une tige métallique isolée en commu-

nication avec les feuilles d’or de l’électroscope; le cylindre renferme

la tige axiale d’un électromètre de Wulf chargé à ~00 volts; on

observe la chute de potentiel due au rayonnement.

On absorbe les rayons 8 du radium au moyen d’un fort électro- aimant. Les intensités croissantes d ionisation à l’intérieur des corps se classent dans l’ordre suivant :

Pour expliquer cette contradiction apparente, M. Eve fait remar-

quer que l’ionisation par les rayons de Rôntgen est due à la mise en

liberté d’électrons et à la formation d’agrégats d’électrons dans l’aii.

Au contraire, l’ionisation par les rayons y serait due aux rayons

secondaires 5 engendrés par réflexion multiple.

TYNDALL. - Sur la décharge émanant d’mne pointe électrisée.

-

P. 42’~.

Au moyen de la décharge entre une pointe et une plaque, l’auteur

compare la mobilité des ions positifs et négatifs. La plaque employée

est entourée de trois anneaux de garde concentriques. Au moyen de

galvanomètres reliés à ceux-ci d’un côté, mis à la terre de l’autre, on

connaît la distribution du courant. Les valeurs des mobilités trou- vées concordent avec celles que fournissent les autres méthodes de mesure, de sorte qu’il est encore impossible de décider s’il y a tou-

jours une décharge inverse allant du plateau à la pointe (~ ).

Le même appareil a servi à M. Tyndall pour étudier la distribution du courant dans le cas où on observe près de la plaque une lueur

provenant d’une décharge inverse.

(1) V. TYNDALL, Phil. Mag., XXI, p. 585 (t911) ; J. de Ph!Js.,5e série, t. l,

p. 489 (1911).

(19)

A.-§NDERSON et T. KEANE. - Sur la théorie et la mesure des charges

résiduelles.

-

P. ~.37.

D’après Maxwell, la quantité d’électricité contenue dans un diélec-

trique limité par deux électrodes planes et de surface A est :

(KI, K., constantes diélectriques ; T 0’ résistances spécifiques aux

deux surfaces).

Le rapport de la charge résiduelle q, après mise à la terre, à la

charge initiale Q,, sera :

.

Si on admet que K,, on a :

Les auteurs interprètent cette formule en admettant l’existence d’une atmosphère d’électrons dans le diélectrique, raréfiée du côté

négatif.

L’expérience donne, dans le cas du soufre :

(V, différence de potentiel des plateaux en volts).

Discussion mathématique; la théorie de Maxwell est insuffisante.

A. GRUMBACH.

H.-A. BUINISTEAD et A.-G. Me GOUGAN. - Sur l’émission d’électrons par les métaux sous l’influence des rayons a.

-

P. 462-483.

Le nombre de rayons 8 émis par un métal, lorsqu’il est frappé par des rayons 0153, dépend de la vitesse de ces rayons, de la même ma- nière que pour l’ionisation des gaz. Des courbes ont été tracées pour

1"aluminium, le cuivre, l’or, le plomb et le platine; ces courbes sont

semblables et analogues à celles de Bragg.

(20)

933

Quand le vide a été fait, la grandeur du phénomène et la valeur

du champ nécessaire à la saturation décroissent progressivement; il

est probable que cela est dû à la disparition d’une couche de gaz .absorbé.

Le polonium et le dépôt actif du thorium émettent une radiation .absorbable par 0,64 m 10>" centÏtnètres d’aluminium ; cette radiation

provoque l’émission d’électrons par les métaux qu’elle rencontre ; elle .consiste en un rayonnement primaire et un rayonnement secondaire formé d’électrons dont les vitesses sont comprises entre

La radiation secondaire est émise non seulement par la source, mais aussi par les corps que les rayons « rencontrent; elle provoque rémission d’une partie au moins des rayons ~, et peut-être de tous.

J. CHADW’ICH. - Rayon y émis par les rayons ~ du radium. - P. 594-600.

Un champ magnétique concentre sur une surface métallique le rayonnement émis par une ampoule contenant de l’émanation du

radium, les rayons y ainsi formés sont envoyés dans une chambre d’ionisation, protégée du rayonnement y primaire. Les métaux sui-

vants ont été étudiés : uranium, plomb, étain, zinc, aluminium.

La quantité de radiation excitée décroît avec le poids atomique du

corps ; elle est d’autant moins pénétrante que le poids atomique est plus faible. Pour étudier l’absorption, une et deux plaques de fer de

i cm,3 ont été intercalées sur le parcours des rayons secondaires ; ces

derniers ont des pouvoirs pénétrants très différents; ils sont en géné-

ral moins pénétrants que les rayons y , primaires. Des expériences

-avec l’aluminium ont donné les mêmes résultats.

Le rayonnement y secondaire émis par l’uranium n’est que les

i0 du rayonnement primaire. La plaque métallique était frappée par tous les rayons 3 ayant des vitesses allant jusqu’à 29 . 10 o cm .

scc

Avec une ampoule dont les parois étaient suffisamment minces pour laisser passer les rayons x, on a également observé la formation de rayons y par ceux-ci.

ED. SALLES.

ED. SALLES.

(21)

Louis B. Sur les quantités d’émanation du radium diffusée du sol dans l’atinosphère. - P. 63?-63 i.

Dans un travail antérieur en collaboration avec le professeur Joly,

l’auteur avait recherché la quantité d’émanation du radium diffusée à travers le sol, pour diverses profondeurs et dans diverses circons- tances atmosphériques. Il avait constaté que les résultats s’accor- daient bien avec les teneurs constatées dans l’atmosphère et que la chaleur tendait à diminuer la richesse des gaz contenus dans le sol.

Dans une nouvelle série d’expériences, il reprend cette question et précise ses conclusions.

11i. LESLIE. - Comparaison des coefficients de diffusion de l’émanation du tho- rium et de l’émanation de l’actinium et note sur leurs périodes de transforma- tion.

-

P. 637-647.

Les valeurs trouvées pour les coefficients de diffusion des éma- nations du thorium et de l’actinium diffèrent notablement et sont toutes deux supérieures à celles que l’on calcule d’après le poids

moléculaire de l’élément en se servant de la théorie de la désintégra-

tion. L’auteur a cherché à mettre en évidence la cause d’erreur alté- rant le résultat.

Il a trouvé que les valeurs expérimentales dépendent de l’ionisa- tion de l’appareil de diffusion et du mode de captation du dépôt

actif. En opérant correctement, on trouve que les poids moléculaires des deux gaz sont sensiblement égaux et que les coefficients de dif- fusion des émanations du thorium et de l’actinium sont respective-

ment 0,085 et 0,098,

Quant aux périodes de transformation, elles ont été trouvées égales à 3,92 secondes pour l’actinium et 54,3 secondes pour le tho- rium.

H. GREIGER et NUTTALL. - Les particules a émises par le thorium et l’actinium. - P. 6~’i.

Les auteurs ont montré dans des mémoires précédents qu’il existe

une relation quantitative entre le taux des particules « émises et la

constante de transformation du produit dont elles émanent.

(22)

935 Ils ont cherché à déterminer le taux des particules x émises par

les produits de la série de l’actinium et du thorium en employant le

même appareil que pour les particules x de l’uranium.

Les résultats trouvés sont les suivants :

Si l’on trace une courbe dont les points ont pour coordonnées les

logarithmes des constantes de transformation et les logarithmes des

taux d’émission de particules u, on trouve, comme pour les produits

de la série du radium et de l’actinium, une droite qui est comprise

entre les droites des deux séries précédemment étudiées et leur est parallèle.

NIARY TAYLOR. - Sur l’émission du son par une source située sur l’axe d’un cylindre.

-

P. 655-664.

C:e problème a été proposé par Rayleigh dans son ouvrage sur la théorie du son. Il est intéressant par ce fait que l’émission d’énergie

est une fonction discontinue de la fréquence. Quand la fréquence augmente, l’émission devient intinie pour une série de valeurs de la

fréquence et redevient finie immédiatement après. Ceci dans le cas

(23)

de forces non dissipatrices. L’auteur examine ensuite ce qui se passe dans le cas contraire.

BORTHWICK. - Mesure du potentiel de décharge dans le voisinage

d’une électrode à n pointes.

-

P. 608-(118.

Dans un mémoire sur la décharge d’une pointe dans l’air, Chattock

et Tyndall ont montré que la valeur du champ à la surface d’une

pointe pouvait être obtenue en mesurant le rapprochement des lignes

de forces à son extrémité, rendue hémisphérique pour la commodité des calculs. Ils avaient trouvé que le champ à la surface de la pointe-

était indépendant de la distance des électrodes et, lorsque la pointe

était positive, indépendant aussi du courant. Lorsque la pointe est négative, il semble que le champ diminue quand l’intensité du cou- rant augmente. Des ions négatifs extérieurs diminuent le champ de décharge à la surface d’une pointe positive, tandis que des ions posi-

tifs n’ont pas d’et’fet sur une pointe négative, sauf lorsque leur source

en est très rapprochée.

L’auteur montre que la chute de potentiel au voisinage immédiat

d’une pointe se déchargeant sur un plan est indépendante du courant

et de la distance entre les électrodes. La différence de potentiel

nécessaire pour amener la décharge est légèrement supérieure quand

la pointe est négative à la valeur qu’elle a lorsque la poiute est posi--

tive.

H. GEIGER et RUTHERFORD Enregistrement photographique des particules 0:...

P. 618-623.

Les auteurs ont décrit en 1908 une méthode électrique permettant

de compter par la déviation de l’aiguille d’un électromètre le nombre de particules i émises par les substances radioactives. Mais ils ne

pouvaient compter plus de 10 particules oc par minute. Grâce à l’em-

ploi d’électromètres plus sensibles, à celui de l’hélium comme gaz inerte dans l’appareil, et à l’enregistrement photographique, ils ont

pu non seulement arriver à compter jusqu’à 900 particules ce par minute, mais encore à reconnaître si une ou plusieurs particules ren-

contrent l’électrode au même instant. Les nombreuses expériences

faites permettront sans doute de déterminer le nombre de particules or-

émises par seconde par 1 gramme de radium.

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