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Philosophical magazine - T. XXI ; avril-mai 1911

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Philosophical magazine - T. XXI ; avril-mai 1911

H. Vigneron, A. Grumbach, F. Croze, Ed. Salles

To cite this version:

H. Vigneron, A. Grumbach, F. Croze, Ed. Salles. Philosophical magazine - T. XXI ; avril-mai 1911.

J. Phys. Theor. Appl., 1911, 1 (1), pp.482-494. �10.1051/jphystap:0191100106048201�. �jpa-00241694�

(2)

482

puisse se servir de la mesure des résistances pour mettre en évidence des composés définis.

A. ROSENSTIEHL. -Données historiques relatives à la force osmotique.

Rectification de noms d’auteurs.

-

P. 1305.

MARC LANDAU. 2013 Action des rayons ultra-violets sur l’acide lactique. - P. 1308.

Dégagement de C02, CO; formation d’alcool éthylique, de traces

d’acide pyruvique et autres corps non encore définis.

G. BnIZARD.

G. BOIZARD.

PHILOSOPHICAL MAGAZINE ;

T. XXI ; avril-mai 1911.

T.-S. TAYLOR. 2013 Sur l’ionisation de différents gaz par les particules a, du polonium et sur l’énergie nécessaire pour produire un ion (Mars).

-

P. 371.-519.

L’auteur a établi précédemment octobre 1909) que les équivalents d’air des lames métalliques (c’est-à-dire le taux de

la diminution du nombre des particules (x après leur passage à tra-

vers la lame) diminuent quand la vitesse de ces particules diminue.

Pour des lames de différents métaux équivalents, le taux de variation est approximativement proportionnel à la racine carrée des poids ato- miques. Il y a exception pour l’hydrogène. L’auteur a cherché s’il en

était de même pour les autres gaz. Il a trouvé les résultats suivants : La courbe d’ionisation relative aux divers gaz et vapeurs, la source

.

de rayons étant le polonium, est de la forme :

1 étant l’ionisation ; c, une constante pour chaque gaz, dépendant de

l’ionisation totale et par suite de l’énergie nécessaire pour produire

un ion dans le gaz considéré; r, le taux moyen des particules ce dans

le cône des rayons considérés ; r, la distance des particules à la

source.

L’accord entre la théorie et l’expérience montre que, comme

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:0191100106048201

(3)

483 l’avaient supposé Geiger et l’auteur, l’ionisation produite est pro-

portionnelle à l’énergie.

L’énergie consommée pour la production d’un ion dépend de la na-

ture de la molécule ionisée. Elle est d’autant plus faible que cette mo- lécule est plus compliquée, ce qui est probablement à ce que les

électrons y sont dans une disposition moins stable que dans les mo-

lécules simples.

GWILYlB1 OVVEN et H. PEALIVTG. - Sur les centres de condensation produits

par l’action de la lumière sur la vapeur d’iode (Avril).

-

P. 465-4~9.

D’après des expériences de G. Owen et Hughes (~), le gaz produit

par évaporation d’une masse solidifié d’acide carbonique contient

un grand nombre de centres pouvant agir comme centres de con-

densation pour la vapeur d’eau sursaturée. Ce fait semble indi- quer que la sublimation de C02 solide consiste non seulement en la libération de molécules gazeuses, mais aussi en l’émission d’un

grand nombre d’agrégats moléculaires de dimensions notables.

Les auteurs ont cherché si le cas était général et si le même phé-

nomène se reproduisait dans les autres sublimations (camphre, naphtaline, acide benzoïque, iode...). C’est au cours de ces expé-

riences qu’ils ont observé les phénomènes qui font l’objet du pré-

sent mémoire.

Contrairement à ce qui se passe pour C02, les matières présen-

tant le phénomène de la sublimation qui furent étudiées ne donnent pas naissance à des particules de dimensions suffisantes pour fonc- tionner comme centre de condensation pour la vapeur d’eau ; mais, quand on éclaire de l’oxygène contenant de la vapeur d’iode, il se

forme des centres qui jouissent des propriétés suivantes. Ils sont très instables et disparaissent dans l’obscurité au bout de quelques se-

condes. Ils ne portent pas de charges électriques. On ne les obtient

qu’en présence d’oxygène et de vapeur d’eau. Sous l’influence de la

lumière, ils augmentent de dimensions, mais sans jamais dépasser

la grosseur correspondant à une chute de pression de néces-

saire pour les mettre en évidence. La lumière employée pour leur

production n’a besoin d’être ni très intense ni très réfrangible.

Les centres ne se produisent plus quand l’iode a séjourné quelques

(1) octobre 190-i-juiii 1908.

(4)

484

jours dans l’appareil. L’inactivité est alors due sans doute à un état

d’équilibre chimique que l’on peut détruire en rinçant les parois de l’appareil à l’eau pure.

Le coton de verre possède la propriété d’augmenter le nombre des

centres de condensation formés, son activité diminue d’ailleurs au

fur et à mesure qu’il se sature d’iode. Ce rôle du coton de verre est

encore mal connu ; on peut en particulier admettre soit qu’il se com- porte comme un catalyseur, soit qu’il renferme une impureté non soupçonnée, qui, par réaction sur l’iode, provoque la formation des centres. C’est vers cette dernière interprétation que penchent les

auteurs.

C. BÀRUS. - Interférométrie par les réseaux (Avril).

-

P. 411-434.

L’auteur étudie très en détail les multiples systèmes de franges

que l’on obtient quand on remplace dans l’expérience de Michelson le miroir incliné par un réseau sur verre.

.

SCHARPE et LOTHLL - Le problème de la distribution des âges (Avril).

.

P. 435.

La distribution des âges dans une population donnée est plus ou

moins variable ; mais ses fluctuations ne sont cependant pas illimi-

tées ; certaines distributions d’âges ne se produiront pratiquement jamais; même si la répartition est perturbée momentanément, elle reviendra, au bout d’un certain temps, à une configuration voisine

d’une distribution fixe que les auteurs ont déterminée précédemment.

Dans le présent mémoire, ils montrent que cette distribution fxe est aussi la distribution stable, c’est-à-dire la distribution vers laquelle

une population isolée retourne spontanément lorsqu’elle s’en sera

écartée légèrement.

R.-D. KLEEMAN. - La chaleur des mélanges des substances et la distribution relative des molécules dans le mélange (Avril).

-

P. 53~-~~3.

L’auteur suppose que, lorsque deux quantités de matières de nature différente s’ont mélangées et qu’il n’y a pas formation de nouvelles

molécules, la chaleur de mélange est mesuré par la variation de

l’énergie potentielle de la matière due aux attractions « chimiques »

(5)

485 entre les molécules. Cette hypothèse est analogue à celle qu’il

avait faite dans l’étude de la chaleur interne d’évaporation d’un liquide pur (Phil. mai 1910). L’auteur déduit de cette hypo-

thèse et de la loi d’attraction ~2 entre les molécules établie dans

un mémoire précédent(’) diverses formules relatives au mélange de

deux ou plusieurs substances. Dans plusieurs cas, des résultats intéressants peuvent être déduits des formules établies, bien qu’il

y entre toujours la fonction $2 arbitraire.

,

Kleeman suppose que la distribution relative dans l’espace des

molécules d’une solution est obtenue quand :

1° Les forces exercées par l’ensemble des molécules sur l’une d’elles se font équilibre;

~° La distribution est telle que la densité de la matière soit cons-

tante et l’énergie potentielle due aux attractions moléculaires un

minimum ;

30 Dans le cas des mélanges, les conditions de symétrie sont remplies.

L’auteur calcule ensuite la chaleur de deux ou plusieurs liquides, le

volume occupé par une molécule dans un mélange, et essaie d’étendre

ses hypothèses et ses calculs au cas dé nouvelles molécules se forment par suite du mélange.

C.-V. La mesure photométrique du facteur d’obliquité dans la

diffraction. - P. 618-626.

L’auteur a établi précédemment que les images de diffraction ob- tenues sous une incidence oblique présentent un intérêt primordial

pour l’étude du principe de Huygens et la théorie des ondes secon-

daires. Le mémoire actuel est relatif aux mesures photométriques entreprises par l’auteur pour vérifier sa théorie ; en se servant d’une

ouverture rectangulaire, il est arrivé à observer et mesurer la varia-

tion de l’amplitude de vibration d’une onde secondaire de Huygens.

Les faits principaux observés par l’auteur sont les suivants : l’image

de diffraction n’est pas symétrique : la largeur des bandes augmente

d’une façon continue d’un côté de l’image à l’autre; le nombre d’images d’un côté de l’image centrale est limité ; les bandes les plus

(1) Voir Journal de 4e série, t. IX, p. 14i ; 1910.

(6)

486

larges d’un côté de l’image sont considérablement moins intenses que les bandes correspondantes de l’autre côté, tandis que la théorie or- dinaire conduit à la conclusion qu’elles sont de même intensité ; les

différences observées sont d’autant plus grandes que l’on est plus près de l’incidence rasante. La seule explication était que ces phéno-

mènes sont dus à l’obliquité variable aux différents points de l’image de diffraction.

Les mesures et les expériences de l’auteur ont confirmé cette hy- pothèse et ont montré que le facteur d’obliquité obéit à la loi du

cosinus que l’on peut énoncer : Dans les ondes hémisphériques

émises par chaque élément d’une surface réfléchissante ou d’une ouverture transparente rencontrée par des ondes sous un angle quelconque, l’amplitude des secteurs lumineux est, en chaque point

du plan d’incidence, proportionnelle au cosinus de l’angle formé par la normale à l’élément avec la droite joignant cet élément au point

considéré.

E. RUTIIERFORÙ. - La dispersion des particules « et p par la matière et la structure de l’atome.

-

P. 669-688.

On sait que les particules a et (x sont déviées de leur trajectoire rectiligne par leur choc contre les atomes matériels. La déviation est

plus marquée pour les rayons ~ que pour les rayons «. Ces particules,

par suite de leur grande vitesse, traversent très probablement les

atomes qu’elles rencontrent, et les déviations observées sont dues à l’action du champ électrique existant à l’intérieur du système ato- mique. On admet généralement que la dispersion éprouvée par les rayons passant à travers une lame mince matérielle est due aux

déviations successives causées par les atomes.

Cependant Geiger a montré que pour les rayons « une certaine fraction du nombre total des particules subissent une déviation de

plus d’un angle droit pour un choc unique. Par exemple

nombre des particules « est dévié de plus de 90°, par le passage à

travers une feuille d’or de 0~~,000~ d’après Geiger, et l’angle de

déviation le plus probable est 0° ,87. Pourtant l’application du calcul

des probabilités montre que la probabilité pour qu’une particule soit

déviée de 90a est infiniment petite, par suite la distribution des par-

ticules x pour une grande déviation ne suivra pas la loi de probabilité,

(7)

487 établie en considérant cette déviation comme la somme d’un grand

nombre de petites déviations. J.-J. Thomson a établi récemment une

théorie de la dispersion des particules électrisées par leur passage à travers une faible épaisseur de matière en supposant l’atome cons-

titué d’un nombre N de corpuscules négatifs entourés par un nombre

égal de charges positives réparties uniformément sur une sphère. Il

y montre que le nombre N pouvait être déduit de l’observation de la déviation des particules ce et ~, et Crowther, vérifiant cette théorie,

trouva que N est égal à environ trois fois le poids atomique en sup- posant que l’électricité positive est distribuée de manière continue.

La théorie de J.-J. Thomson est basée sur l’hypothèse d’une faible

dispersion par une rencontre unique, et la structure particulière

admise pour l’atome ne permet pas une déviation notable d’une par- ticule oc qui le traverse, à moins de supposer que le diamètre de la sphère d’électricité positive ne soit petit vis-à-vis de la sphère d’ac-

tion de l’atome.

L’auteur étudie d’abord théoriquement la rencontre d’un atome

de structure simple, et pouvant produire de grandes déviations, avec

une particule a, et compare ensuite ses conclusions avec les résultats

expérimentaux.

L’angle de déviation 4> est donné par :

b étant la distance du centre à laquelle s’arrête une masse 1n possé-

dant une charge E, lancée avec une vitesse u, vers le centre d’un

atome constitué par une charg e -!~ Ne au centre (e - unité fonda- mentale de charge : ~,6~ 10-IOF,-S.) entourée par une sphère de

rayon R.

b est donné par l’équation :

p étant la distance du centre de l’atome à la droite suivant laquelle

se dirige la masse électrisée en mouvement. Il établit ensuite que

le nombre de particules ce (scintillation) par centimètre carré d’un

écran au sulfure de zinc, à une distance )- du point d’incidence des

rayons, est proportionnel à ~ , ~ , si (D est petit, , à Ne, , à l’é p aisseur de

(8)

488

la plaque; enfin ce nombre est inversement proportionnel à (~~2z~~~~.

Rutherford calcule la variation de vitesse consécutive d’un chocs

unique et trouve que le rapport p des deux vitesses, avant et après

le choc, est donné par :

m

avec K= 2013? 1n M étant la masse de l’atome et 1n celle de la particule. p Il compare les résultats déduits de sa théorie avec les résultats

expérimentaux de Geiger et Marsden et montre comment on pourra

en tirer des renseignements sur la distribution de la charge centrale, lorsque les expériences en cours seront terminées.

W.-M. TFIORNTON. - Sur la foudre globulaire.

-

P. 630-634.

Ce qui caractérise la foudre globulaire est l’isolement complet

d’une sphère gazeuse sans enveloppe et renfermant cependant une énergie d’origine électrique libérée avec explosion au bout d’un cer-

tain temps.

On peut, d’après les observations faites, considérer comme établis les faits suivants.

La foudre globulaire affecte la forme d’une sphère bleue descen- dant lentement du nuage vers le cône ou se mouvant lenterrent à

quelques mètres du sol, dans une direction horizontale. On l’observe

plus souvent en mer que sur terre. Elle semble se déplacer soit sous

l’action d’une force de pesanteur appliquée à un corps légèrement plus dense que l’air, soit sous l’action d’un faible champ électrique.

Après sa disparition toujours accompagnée d’une onde explosive, on

sent une odeur caractéristique d’ozone.’L’énergie considérablequi est

alors libérée ne semble pas se trouver sous forme de charges élec- triques superficielles, étant donnée lia façon dont se comporte la foudre globulaire vis-à-vis des corps conducteurs.

Les faits suivants militent en faveur de l’hypothèse proposée par

l’anteur, qui suppose la foudre globulaire due à une masse d’ozone en

état d’équilibre chimique instable produite dans un nuage électrisé

négativement et projetée vers la terre par une onde électrique après

une décharge lumineuse intense. On observe toujours la présence de

l’ozone après sa disparition ; l’ozone est le seul gaz plus dense que

(9)

489 l’air qui se forme par action de la décharge électrique dans l’air (la décharge isolée ne produisant pas d’oxydes d’azote) ; la boule lumi-

neuse semble être repoussée par la terre : l’ozone et la surface du sol sont généralement chargés négativement; l’énergie libérée par la transformation brusque d’ozone en oxygène est suffisante pour rendre compte des phénomènes observés; la coloration est la même que celle qu’on observe dans la formation d’ozone par les machines sta-

tiques.

,

C.-G. BARKLA. - Sur l’énergie des rayons X dispersés.

-

P. 648-652.

L’auteur discute les résultats d’une étude de Crowther en désac- cord avec les siens relativement à l’énergie des radiations dispersées

par une lame d’aluminium. H. VIGNERON.

TYNDALL. 2013 Sur la décharge d’une pointe électrisée.

-

P. 585-603.

Ce travail est la suite des recherches de MM. Chattock et Tyn-

dall (1) sur le vent électrique et sur le champ au voisinage d’une pointe.

Les expériences ont été faites dans l’oxygène et dans l’hydrogène.

L’auteur attribue une part importante dans le phénomène ou à des

centres neutres émis pendant l’ionisation positive, ce qui est une

modification de la théorie de Chattock. Les mobilités apparentes des

ions dans l’air mesurées par la méthode de la réaction du vent élec-

trique croissent avec le courant entre la pointe et la plaque. Cet effet

est dû à une décharge de sens inverse provenant de la plaque qui

enlève toute précision à la méthode, dès que le courant est un peu intense. Les ions négatifs dans l’hydrogène sont de nature corpuscu- laire et les ions positifs des molécules chargées.

c.- V. Photographies de courbes vibratoires.

-

P. 615-618.

L’auteur a remarctué que le chevalet d’un violon tend à vibrer avec une fréquence double de celle de la corde. Pour mettre ce phénomène

en évidence, il a employé un sononiètre dont latable d’harmonie est

(1) Phil. Mag., 6e série, XIX, p. 449; XX, p. 27 î ; 1910.

(10)

490

normale au fil au lieu de lui être parallèle comme à l’ordinaire, ce qui équivaut à un énorme chevalet.

Au voisinage de la table, la corde est animée d’une vibration, l’une

transversale ayant la fréquence du son propre de la corde, l’autre

normale à la table, c’est-à-dire parallèle au fil d’une fréquence

double. La courbe de Lissajous sera ainsi une parabole, ce qui a été

vérifié par l’expérience. Pour photographier les courbes vibratoires de la corde et de la table, M. Raman emploie un levier optique. Un

de ses pieds repose sur le bord de la table, les deux autres restant

fixés au ras de celle-ci. Une des sources lumineuses est une fente

horizontale, l’autre une fente verticale placée derrière la corde.

Dans le plan focal de la chambre photographique se trouve un diaphragme à fente verticale. La plaque était mise en mouvement dans un plan horizontal. Les résultats concordent avec l’idée de l’auteur.

CH.-A. SADLER et A.-I. STEVEN. -Amollissement apparent desrayons de Rcintgen par leur passage à travers la matière.

-

P. 659-668.

Le tube de Crookes employé est de forme sphérique; la cathode et

l’anticathode sont en aluminium ; les rayons de Rôntgen sortent du

tube par une fenêtre également en aluminium de 0,00367 centimètre

d’épaisseur et arrivent dans deux électroscopes Wilson dont l’un sert

de témoin quand on interpose des feuilles métalliques devant l’autre.

Le tube était vidé au moyen d’un appareil à charbon de bois refroidi dans l’air liquide, dispositif qui, au bout de quelque temps, permet d’obtenir une émission régulière.

Quand on interpose un des écrans d’aluminium et qu’on étudie l’ho- mogénéité du faisceau au moyen d’une feuille d’aluminium, on

constate que le faisceau est devenu hétérogène. Au contraire, avec

un écran de cuivre, le faisceau est homogène; il en est de même

avec le nickel, le fer et toutes les substances qui sont capables

d’émettre une radiation secondaire caractéristique plus abondante

que la radiation diffusée.

Un troisième électroscope a servi à étudier précisément la radiation

diffusée par diverses substances interposées devant le premier élec-

troscope. Les résultats s’accordent avec l’idée de l’absorption par

chaque substance des rayons capables d’exciter sa radiation propre.

(11)

491 Les expériences ont porté sur le chrome, le fer, le cobalt, le nickel, le cuivre, le zinc, l’arsenic, le sélénium et l’argent.

A. GRUMBACH.

FRAXCK Méthode nouvelle pour mesurer la luminosité du spectre.

P. 6(~~-ô0 i.

1° Lorsqu’un faisceau de lumière est périodiquement arrêté par

une roue dentée en rotation, l’impression reçue par l’oeil ne devient continue qu’à partir d’une vitesse de rotation critique. Ferry, puis

Porter ont démontré : 1° que dans ces conditions, la durée de l’im-

pression lumineuse dépend seulement de l’intensité du faisceau et

non pas de sa couleur ; 21 qu’elle est inversement proportionnelle

au logarithme de l’intensité de la lumière reçue.

F. Allen a appliqué ces résultats à la mesure de la luminosité du

spectre. Le champ de l’oculaire d’un spectroscope est divisé en deux plages étroites superposées. L’une est éclairée par de la lumière blanche réfléchie, de l’extérieur, par un système de miroirs; l’autre

par la lumière qui a traversé le spectroscope et dont l’intensité peut

être réglée au moyen d’un système de deux nicols placés devant la

fente. Les intensités des lumières éclairant respectivement les deux plages sont considérées comme égales, lorsqu’elles correspondent

à une même vitesse de rotation critique de la roùe dentée qui coupe

périodiquement les deux faisceaux. L’intensité de la lumière blanche restant fixe et égale à celle de la lumière violette de longueur d’onde

414 ., l’intensité correspondant à chaque longueur d’onde est

déterminée par l’angle des sections principales des deux nicols, au- quel il faut arriver pour rétablir l’égalité.

Cette méthode a été appliquée à la mesure de la luminosité du spectre donné par une lampe à acétylène.

NORMANN CAMPBELL. - La principe de relativité et la conservation du mouvement. - P. 626-630.

I.

-

Lewis et Tolman (1) ont démontré, à partir du principe de

relativité et de la loi de la conservation de la quantité du mouvement, que la variation de la masse d’un corps avec sa vitesse est donnée par

(1) Phil. Moq., 6e série, X Y Il l, J 1 0: ’1 DO 9 .

(12)

492

la formule :

Norman Campbell fait remarquer que cette démonstration ne s’ap- plique qu’au cas la vitesse v est petite.

II.

-

Tolman (1) a cru établir, à partir de ce résultat, que la cin-

quième équation fondamentale de la théorie de Maxwell-Lorerztz :

où F est la force électrique, E le déplacement électrique, v H le produit vectoriel du champ mag nétique par la vitesse de déplace-

ment de la charge et c la vitesse de la lumière, peut-être déduite des

quatre équations du champ.

N. Canlpbell conteste la légitimité de cette déduction : 1 ° parce que la formule donnée plus haut pour la variation de la masse avec la vitesse ne s’applique qu’aux vitesses petites; parce que, dans le

cours de la démonstration, les axes de référence sont attachés à l’un

des systèmes réagissants, qui ne peut être sans accélération absolue,

et par conséquent ne remplit pas la condition nécessaire à l’applica-

tion du principe de relativité.

H. RUBENS et 0. VON BAEYER. - Radiations de longueur d’onde extrê- mement grandes émises par la trompe à mercure en quartz.

-

P. 689-695.

Utilisant le dispositif déjà employé par Rubens et Wood, Rubens

et Bayer ont cherché les radiations de très grande longueur d’onde, qui pourraient être émises par certaines substances illuminées élec-

triquement. Après avoir essayé sans succès l’étincelle fortement condensée éclatant entre des électrodes de zinc, de cadmium, de fer,

de platine et de bismuth, ils ont d’abord obtenu avec l’arc au charbon

quelques résultats encore tropincertains pour être poursuivis. Mais,

en opérant avec une lampe au mercure en quartz, alimentée par un courant de 4 ampères sur 100 volts et fournissant un arc de 8 milli- mètres, ils sont arrivés aux intéressants résultats que voici :

10 La lumière émise par la lampe donne une déflexion de plus de

50 mètres sur le radiomicromètre. La longueur d’onde moyenne des

.

(1) l’hil. l1Iag., 6~ série, XXI, 296-301; 1911.

(13)

493

radiations reçues par l’appareil est plus g rande que celle des radiations émises par le manchon Auer; elle varie également suivant que la lumière de l’arc tombe directement sur les lentilles de quartz ou

qu’elle est filtrée à travers du quartz amorphe ou du carton noir,

ces substances ayant pour effet d’arrêter les radiations de longueur

d’onde moins grande. La détermination de la courbe d’énergie en

fonction des longueurs d’onde, faite à l’aide d’un interféromètre à lames de quartz, a mis en évidence l’existence d’un minimum à 78,4 pL

et d’un maximum correspondant à X 314 ;~ .

Le domaine des radiations infra-rouges connues s’étend donc désor- mais jusqu’à 0’nln,3 et s’est ainsi augmenté d’une octave et demie;

2° L’absorption de ces radiations par diverses substances a pu être étudiée, et cette étude a permis de constater que les corps isolants,

tels que la paraffine, l’ambre, etc., sont très transparents;

3° Ces radiations ne sont pas émises par les parois du tube en quartz; en effet, d’une part, une lame de quartz chauffée n’a rien donné de correspondant, d’autre part, aussitôt après la rupture du courant, l’intensité tombe au tiers de sa valeur.

-

Mais on ne sait pas encore si ces radiations sont d’origine thermique ou sont pro- duites par la luminescence électrique de la vapeur de mercure.

F. CROZE.

I~. BUDGE. - Note sur l’électrisation de l’air au voisinage

des chutes du Zambèze. - P. 611-615.

Les chutes du Zambèze étant les plus considérables du globe,

il était intéressant de faire des mesures du champ électrique à

son voisinage. Les observations ont été faites à une station fixe et

en différents points, mais toujours en ayant soin que le nuage de vapeur d’eau, extrêmement élevé et dense, qui s’élève du lit du

fleuve au pied des chutes, se trouve entre l’observateur et le soleil levant; au moment ce dernier occupait, dans le ciel, une position

suffisamment élevée pour darder ses rayons au-dessus du nuage on observait un maximum.

De grand matin à un mille des chutes, l’air était chargé négative-

ment. On obtenait un minimum de 8 heures du matin à 101,30; de

~0~’30 à 2 heures de l’après-midi, l’électromètre ne donnait aucune

déviation; mais, à partir de 2 heures, l’appareil indiquait une dévia-

tion positive. Des mesures ont été effectuées à diverses distances des

(14)

494

chutes, pour déterminer dans quelles zones l’électrisation négative prévalait, et fixer la variation du gradient potentiel. L’auteur a

obtenu pour cette variation des valeurs énormes.

W . WILSON. - Emission de charges positives par les corps chauds.

P. 634-640.

La diminution de l’émission des charges positives par un fil de pla-

tine porté à température élevée, n’est pas due à un effet de fatigue du métal, elle semble plutôt due à un décroissement de la matière qui

sort du métal sous forme d’ions positifs. L’émission augmente consi-

dérablement si le fil de platine a été chauffé préalablement dans un

milieu saturé de vapeur d’eau; ce phénomène semble dû à la pro- duction d’oxyde de carbone et d’hydrogène à la surface du platine ou

dans le métal. L’activité décroît très rapidement dans ce cas, ce qui

semble indiquer un phénomène purement superficiel.

Quand le phosphate d’aluminium est chauffé sur le filament d’une

lampe Nernst, il n’y a pas d’émission de charges positives; en con-

.

séquence, si ce sel est chauffé sur une lame de platine, l’émission

observée doit être due totalement ou en grande partie au platine.

R. PIRRET et F. SODDY. - Rapport entre l’uranium et le radium

dans les minéraux. - P. 652-658.

Les recherches ont porté sur un certain nombre d’échantillons de

pechblende, de thorianite de Ceyian et d’autunite du Portugal. Le

radium a été dosé en envoyant l’émanation dans un électroscope, et

trois séries de mesures ont été faites, les deux dernières séparées par

un intervalle de trois mois. Les mesures consignées dans plusieurs

tableaux indiquent le nombre de divisions du micromètre parcourues par minute par la feuille de l’électroscope pour 1 milligramme

d’uranium. Bien que les valeurs oscillent, elles indiquent pour les

mesures qui peuvent être considérées comme étant à retenir un

accord assez grand dans le cas des pechblendes et des thorianites.

Dans le cas des autunites, les nombres trouvés sont décidément trop faibles; les auteurs pensent que cela peut être dû à la période de

l’ionium.

Ed. SALLES.

Références

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