HAL Id: jpa-00241779
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Submitted on 1 Jan 1912
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Philosophical magazine ; t.XXIII; mai 1912
F. Croze, A. Grumbach, Aubert, H. Vigneron
To cite this version:
F. Croze, A. Grumbach, Aubert, H. Vigneron. Philosophical magazine ; t.XXIII; mai 1912. J. Phys.
Theor. Appl., 1912, 2 (1), pp.578-584. �10.1051/jphystap:019120020057801�. �jpa-00241779�
578
on a des cristau~baignant dans une partie liquide. Par centrifugation
ou tout autre procédé, si on élimine la partie liquide, on a des .
métaux poreux. Application au plomb, pour la formation des accu-
_ mulateurs.
t ,
DANIEL BERTHELOT et HEXRY GAUDECHON (i). - Sur le rôle de la longueur
d’onde dans les réactions photochimiques. Analogie de la photochimie des hautes fréquences vibratoires avec la chimie des hautes températures. - P. 1597.
J. La grêle et le givre au mont Blanc. - P. 1650.
Les chutes de grêle ne sont pas rares pendant les tempêtes :
le calme de vent règne pendant la chute. ;
Le givre qui se produit très fréquemment pendant les tempêtes
est un grêlon en lame qui s’accroît en s’avançant vers le vent violent.
Outre ce givre de vent, on observe du givre en trémies formé dans
un air absolument tranquille.
A. CHAUVEaU. - Sur l’éclipse du 17 avril 1912. - P. 1652.
DE BROGLIE. 2013 P. 1654.
Il semble s’être produit, au voisinage du maximum de l’éclipse,
un accroissement de la déperdition négative et une diminution de la
déperdition positive.
Il n’y a pas eu d’indication nette de la variation du champ élec- trique terrestre ; il n’y a pas eu une inil uence appréciable sur
l’intensité de la radiation pénétrante.
PHILOSOPHICAL MAGAZINE ; T.XXIII; mai 1912.
R.- BV. lN°00D. - Réflexion, diffusion et absorption sélective par les molécules
des gaz en résonance. - P. 689-714.
L’auteur décrit une série d’expériences extrêmement remarquables
sur l’émission lumineuse par résonance de la vapeur de mercure.
(1) Voir Société de Physique. Résumé des communications. Séance du 1. er mars
1912.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019120020057801
579 Il a trouvé : 1° que la vapeur de mercure, à la température ordinaire,
émet par résonance un rayonnement intense, quand elle est excitée
par la lumière ultra-violette de longueur d’onde 2536 émise par une
lampe à mercure; 2° que, quand la vapeur se trouve dans une enceinte où le vide a été poussé très loin, 1"énergie lumineuse prise au faisceau
de la lumière excitatrice est entièrement diffusée, conformément aux
idées développées par Planck dans sa théorie de l’absorption ; 3° que la présence d’une petite quantité d’air ou d’un autre gaz a pour effet
de provoquer un phénomène d’absorption véritable et que le rapport
de la quantité d’énergie absorbée à celle de l’énergie diffusée est une
fonction croissante de la pression du gaz mélangé à la vapeur de mercure; 3° que la lumière qui vient des molécules soumises à l’ac- tion directe de la lumière excitatrice peut exciter d’autres molécules
et que l’on obtient ainsi un rayonnement de résonance secondaire.
Il a pu passer progressivement des conditions dans lesquelles la
radiation de résonance est entièrement diffuisée à celles dans les-
quelles, grâce à la proximité de plus en plus grande des molécules,
elle subit la réflexion régulière.
Enfin la lumière émise ainsi par résonance ne présente pas de
trace de polarisation.
V.-E. POUND. - Sur les rayons secondaires émis par les rayons x du polonium. I. - P. 813-836.
L’auteur, étudiant l’action des rayons ce du polonium, a obtenu les
résultats suivants :
Il Si l’on fait tomber des rayons v: sur une plaque de laiton ou de charbon, il se produit des rayons secondaires;
2° Ces rayons secondaires sont dus en partie à la présence des
gaz occlus dans le charbon et le laiton ou à leur surface. Si on enlève
ces gaz, le rayonnement secondaire décroît et il se manifeste une
sorte de « fatigue » des rayons secondaires, qui est plus grande pour le charbon que pour le laiton, l’occlusion des gaz par le charbon se faisant plus facilement que par le laiton ;
3° L’existence des rayons secondaires, émis par le charbon sous
l’influence des rayons 0153, fournit une méthode d’étude du phénomène
de l’occlusion des gaz.
F. CiRozF..
’
.
580
H.-C. JOBES. - Les spectres d’absorption et la théorie des solvates.
P. 730-742.
Le but des recherches menées par l’auteur en collaboration avec
MM. Uhler(1), Anderson et Strong, était de mettre en évidence les combinaisons des sels dissous avec le solvant au moyen de spectres d’absorption obtenus avec un réseau concave de Rowland ; plus de
six mille spectres ont été photcgraphiés.
Parmi ces spectres, les uns sont fournis par un sel dissous dans
un dissolvant pur ou dans un mélange de deux dissolvants ou dans
un dissolvant auquel on ajoute un corps capable de se combiner avec
lui (chlorure de calcium ou d’aluminium dans le cas de l’eau). On peut, de plus, faire varier la température, la concentration et l’épais-
seur de solution.
Les sels de néodyme présentent notamment des spectres distincts
en solution aqueuse alcoolique, etc.
L’exposé contient aussi le tableau des longueurs d’onde de bandes des sels d’uranium. Les résultats s’accordent avec la théorie des solvates (2).
R.-G. LUNNON. - Conductibilité unilatérale des plaques sulfatées d’accumulateur. - P. 742-746.
La couche de sulfate présente, comme les anodes d’aluminium, une résistance qui dépend de la direction du courant ; il semble qu’il n’y
a qu’un effet de résistance proportionnel à la quantité de sulfate.
L’effet persiste quand la cathode sèche est pressée contre une plaque
de métal. L’auteur attribue l’effet non à une couche gazeuse comme
celle de la théorie de Sclmlze, mais à une perforation produite par les électrons.
E.-B. Action de la lumière ultra-violette sur le chlore. - P. 75 i-’i’~2.
La source lumineuse est une étincelle éclatant entre électrodes (1) Phil. XIX, p. 566 (1910). - Tous ces travaux ont été exécutés avec
l’aide de l’Institut Carnegie de Washington et publiés in extenso dans ses comptes rendus.
(2) Z.phys. che,,i., LXXIV, p. 311 (~9i0) ; J. de chimie phys., IX, p. 2i’T (1911) ;
Am. cA. J., XLY, p. 146 (1911).
"
581
d’aluminium. Le premier condensateur employé était en laiton doré, le second en charbon isolé par du quartz fondu. Les expériences
ont porté sur de l’air où on introduisait des quantités croissantes de chlore.
Une très faible ionisation est produite, même dans l’air, par l’ultra-
violet, de longueur d’onde inférieure à 200 1-L1-L. L’air pur et sec est ionisé fortement par les longueurs d’onde inférieures à 180; il l’est
peu par les longueurs d’onde supérieures.
L’addition d’une trace de vapeur d’eau à l’air augmente l’ionisa- tion ; des traces de chlore ont le même effet ; mais, quand on aug- mente la proportion de ce gaz, l’inverse se produit.
Le chlore pur n’est pas ionisé et ne forme pas de noyaux de conden-
sation ; on voit que l’atome de chlore, très électronégatif, laisse échapper difficilement les électrons.
L’auteur explique la réaction photochimique : H2 + C12 _ 911CI@
en admettant qu’un atome d’hydrogène, sous l’influence de la lumière
ultraviolette, émet un électron qui se porte immédiatement sur un
atome de chlore provenant de la dissociation admise par Lenard et
Ramsauer; la réaction chimique se produirait alors immédiatement.
_ ~
~ . GRUMBACH.
WELLISCH et BRONSON. - Sur la distribution du dépôt actif du radium dans un champ électrique. - P. 71fi-729.
Ce mémoire contient le résultat d’une série d’expériences sur la
transmission du dépôt actif du radium aux électrodes dans un champ électrique. L’auteur examine spécialement comment la distribution de l’activité est affectée en présence d’une source ionisante intense.
Les expériences sont faites dans des conditions très variées de
volta ge (85 à ~.~?~0 volts) et de pression (260 millimètres à 3 atmos-
phères).
Il résulte de ce travail que :
~ L’effet de rayons Rôntgen, passant à travers le gaz durant l’expo- sition, n’est appréciable que lorsque l’activité et l’ionisation sont très loin de la saturation.
582
J.-P. RUENEN. - Sur la manière d’établir des relations thermodynamiques.
P. 752-737. _
L’auteur critique la manière dont Houston (1) a établi par la ther-
modynamique une relation entre l’extension et la torsion subies par
un fil. Il indique la manière correcte de procéder et l’applique à
divers cas simples.
HILDA-P. HUDSON. - Sur la trisection de l’angle. - P. 860.
L’auteur établit analytiquement que la construction graphique indiquée par Maskeline est inexacte.
T. J. I’ A. BROiVtWtCH. - Sur la trisection de l’angle. - P. 860-861.
La construction graphique donnée par Maskeline est exacte à 1° près
pour un angle de 90° et à ~° 1 ~2 pour un angle de
J.-R. COTTER. - Note sur la trisection de l’angle. - P. 861.
#
L’auteur donne le schéma d’un appareil mécanique permettant de diviser un angle en trois parties égales.
_
AUBERT.
HENRY-A. TRIKSON. - La recombinaison des ions dans l’anhydride carbonique
et l’hydrogène à différentes températures. - P. 747-749.
Dans un mémoire précédent, l’auteur avait montré que le taux de
recombinaison des ions dans l’air augmente quand la température
diminue. Il étend, dans le travail actuel, ces résultats à l’anhydride carbonique et à l’hydrogène.
.
ANDERSON et MORRISON. 2013 Sur les courants électriques dans l’air à la pression atmosphérique. Remarques sur les forces électromotrices de contact. - P. 750-752.
Il semble résulter de la théorie de l’ionisation par choc des gaz { 1 ) Voir J. 5° série, t. 1, p. 1026 ; 1911.
1
583
due à Townsend, qu’un courant électrique ne peut traverser une lame d’air à la pression atmosphérique quand la différence de potentiel
entre les bornes est inférieure à 30 volts, même si les électrodes sont à une distance inférieure à la longueur d’onde du sodium.
Si l’on observe des courants pour des différences de poten- tiel inférieures à 30 volts et des distances supérieures à la longueur
d’onde des radiations du sodium, ils seront dus au mouveonent des électrons qui sortent de la surface d’une des électrodes et se déplacent
sous l’influence du champ.
Les courants peuvent se produire sous l’action de la différence de
potentiel qui existe entre deux lames de métaux différents. Si un
plateau A en zinc relié à une des paires de quadrants d’un élec- tromètre est en regard d’un plateau B de cuivre relié à la terre,
quand la paire de quadrants en relation avec A est isolée, il n’y a pas de charge observable sur A, même pour de très petites distances
entre A et B. De même, si les lames sont au contact. Au contraire,
si A et B étant en contact, on soulève A, on trouve une position par
laquelle A se charge très rapidement, la déviation à l’électromètre
atteignant dans certains cas jusqu’à 37 centimètres correspondant à
1 a totalité de la différence de potentiel au contact entre les deux lames.
Un léger écartement
supplémentaire, 1
400de millimètre, par exemple,suffit pour que l’effet disparaisse..
Les auteurs cherchent à obtenir des résultats quantitatifs pouvant
servir de base à une théorie du phénomène.
H.-C. SEARLE. - Le problème des barrages. - P. ~72-î90.
La détermination du mouvement d’une masse d’eau se déplaçant
dans un canal horizontal dont le fond présente des petites inégalités
de relief, a été étudié par lord Kelvin, qui obtint une solution approximative du problème en supposant que le flux est irrotationneI . La solution n’est valable que si la hauteur de la nappe qui s’écoule
est faible par rapport aux inégalités du fond. Dans le cas contraire, qui correspond à la pratique, la solution est plus compliquée.
L’auteur traite le cas du régime permanent et n’étudie le mouvement que dans l’espace à deux dimensions.
584
B. GILL et F.-B.-I. PIDDUCK. - Ionisation par choc clans l’hélium. - P. 837-849
La théorie de l’ionisation par choc de Townsend a été confirmée
expérimentalement pour un grand nombre de gaz, en particulier
l’hélium.
Le pouvoir ionisant des ions est fortement modifié par la présence
des impuretés. C’est ainsi que 1- 100 d’air dans l’hélium, réduit de 8 0/0
le nombre d’ions produits par centimètre par un ion négatif, et de
40 0/0 celui des ions produits par les ions positifs. On peut inter- préter cette différence en disant que les impuretés s’attachent plus
facilement aux particules les moins rapides.
H. VIGNERON.
H. ViGNERON.
ANNALEN DER PHYSIK ;
T. XXXVII, n° 5, et t. XXXVIII, n°s 6 et 7 ; 1912.
W. von IGNATOWSKY. 2013 Sur la réflexion totale, t. P. 90i-9IOs W. von IGNATOBVSKY et E. OETTIKGER. - Recherches expérimentales
sur la réflexion totale. - P. 9t~.-922.
L’énergie d’un rayon lumineux est-elle représentée par le vecteur de Poynting ou par la valeur moyenne de l’énergie électrique par unité de volume ou par la valeur moyenne de l’énergie totale par unité de volume ?
Dans le premier travail, l’auteur soumettant à l’étude théorique l’expérience de Voigt (où la pénétration de la lumière dans le second milieu, lors de la réflexion totale, se manifeste par la lumière
qu’émet l’arête d’un prisme très obtus, sur les faces duquel il y a réflexion totale) montre que, suivant qu’on adopte l’un des trois
points de vue, on arrive à des expressions différentes pour le rapport des intensités de la lumière polarisée dans le plan de section princi- pale et perpendiculairement.
Les auteurs dh second travail cherchent une réponse expéri-
mentale à la question posée, en recevant dans un photomètre à pola-
risation la lumière émanée de l’arête du prisme.