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Philosophical magazine; T. XXIV; août, septembre, octobre et novembre 1912

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(1)

HAL Id: jpa-00241728

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Submitted on 1 Jan 1912

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Philosophical magazine; T. XXIV; août, septembre, octobre et novembre 1912

Aubert, A. Boutaric, A. Grumbach, F. Croze, C. Tissot

To cite this version:

Aubert, A. Boutaric, A. Grumbach, F. Croze, C. Tissot. Philosophical magazine; T. XXIV;

août, septembre, octobre et novembre 1912. J. Phys. Theor. Appl., 1912, 2 (1), pp.1019-1037.

�10.1051/jphystap:0191200200101901�. �jpa-00241728�

(2)

1019

HE.,NRI STASSA.N-0. - Des actions opposées du champ magnétique

sur

la conduc-

tibilité électrique des gaz raréfiés

en

fonction de la valeur du cliamp et du degré de vide.

-

P. 911.

Le champ magnétique facilite d’une façon indéniable la décharge électrique dans les gaz raréfiés, jusqu’à ce que sa valeur se main- tienne dans une certaine limite d’autant plus grande que la raréfac- tion du gaz est plus grande, et il l’empêche, au contraire, dès que cette limite est dépassée. Expériences.

LELARGE. - Sur

une cause

d’explosion de tubes contenant

un

mélange comprimé d’air et d’hydi-ogène. - P. 914.

L’explosion de tubes à hydrogène, qui eut lieu à Chalais au mois

d’août ~.9~.~, est due à la compression rapide (par le gaz comprimé)

de l’air enfermé dans le tube du manomètre, compression qui a

enflammé le mélange d’air et d’hydrogène.

Un dispositif de sûreté consistera à remplir avec des rondelles de toiles métalliques, qui ne s’échaufferont pas sensiblement, le tube interposé entre le manomètre et les tubes à gaz.

PHILOSOPHICAL MAGAZINE;

T. XXIV; août, septembre, octobre et novembre 1912.

BERiELEY. - Solubilité et sursaturation

au

point de

vue

osmotique.

P. 254-268.

.

A une température donnée T, on peut définir pour un mélange

binaire deux pressions osmotiques P, et P,. L’une P, s’obtient en

utilisant une membrane perméable au solvant, la seconde P,

«

pres- sion osmotique conjuguée », se réalise par l’intermédiaire d’une

paroi perméable au corps dissous.

Outre P~

4

et P2, il existe une infinité de pressions osmotiques P.,

,

P2, ..., Pn, P~

1

et 1)2 par exemple correspondent respectivement aux

cas où la pression sur le solvant ou sur la solution est constante.

Dans ce mémoire, la pression osmotique

x

est celle qui se rapporte

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:0191200200101901

(3)

1020

à la solution sous pression constante p.

r

est la différence algé- brique entre p et la pression q (positive ou négative), qui doit être appliquée au solvant pour qu’il soit en équilibre avec la solution de concentration c.

L’auteur se propose de déterminer la forme des courbes qui repré-

sentent la pression osmotique en fonction de la concentration dans le

cas de deux liquides miscibles partiellement.

Ces courbes partent de zéro. passent par un maximum, un mini-

mum, puis croissent indéfiniment.

Pour établir ces résultats, l’auteur utilise les formules données par Burton (~ ) et se base sur les deux propositions suivantes :

1° Il est impossible que l’équilibre osmotique existe pour dc 0 ;

2° Deux solutions qui sont en équilibre avec une même troisième

sont en équilibre l’une avec l’autre.

Dans la deuxième partie de ce travail, l’auteur étudie l’action d’un choc mécanique violent sur la cristallisation des solutions sur-

saturées.

Une petite enclume d’acier et une tige de même métal plongent

dans une solution de sucre maintenue à température constante.

On peut, par chocs brusques de l’extrémité de la tige contre l’en-

clume, amener par un dispositif spécial la pression à atteindre,

20.000 kilogrammes au point d’impact.

Il est alors possible de faire cristalliser une solution de sucre à 71 Oj 0, à une température inférieure au maximum de 3° de la tem-

pérature de saturation.

Si la pression au point d’impact diminue, l’écart peut atteindre 6° ,5.

BECKER Sur le complément guadermannien et la géométrie

"

des imaginaires. - P. 600-608.

gd(u) étant le guadermannien relatif à la variable u, le complé-

,ment guadermannien G (u) est défini par la relation :

avec

(1) Phil. série 6, 1909, p. 604.

(4)

1021 L’auteur montre le rôle que joue G dans certains problèmes

de physique, particulièrement en élasticité.

G (u) coïncide avec la fonction 7t de Lobachevsl,-Iv.

AUBERT..

R. D. KLEEàIAN. - Propriétés fondamentales de l’équation

d’état. - P. 391-401.

1. générale de l’équation d’état.

-

L’équation d’état d’une substance doit satisfaire aux lois de la Thermodynamique. L’auteur

montre qu’il est possible d’établir une forme de l’équation d’état qui tienne compte de ces lois. On sait que :

dQ désignant la quantité de chaleur absorbée quand le volume

de 1 gramme de la substance s’accroît de dv à la température cons-

tante T, et d,~ la variation de pression pour une variation de tempé-

rature dT, à volume constant.

Or, on peut écrire (~)

U désignant le travail fait par une molécule contre l’attraction moléculaire quand on l’amène à une distance infinie des autres mo-

lécules, 2~ l’énergie interne de la molécule, 1na sa masse absolue et le travail effectué contre les forces extérieures quand le volume augmente.

En portant cette expression de Q dans l’équation thermodynamique

et intégrant, on obtient :

z étant une fonction de v. Telle est la forme fondamentale de

l’équation d’état dont l’auteur étudie quelques propriétés :

(1) Proc. Camb. Phil. Soc., t. XVI, p. VI.

(5)

1022

i 0 Supposons que Fon ait dU - 0 et d’f = 0, c’est-à-dire

PP que

que la force d’attraction et l’énergie interne de la molécule à volume

constant soient indépendantes de la température. L’équation (1) se

réduit à :

D’après cette équation, la pression d’une substance à volume constant doit être une fonction linéaire de la température. Cette con-

clusion n’est pas vérifiée par l’expérience. L’une ou l’autre des hy- pothèses doit être inexacte.

.., ... , . ,

2013 ! dU - r est ce que l’auteur appelle pression intrinsèque de la

substance.

3° Si l’on suppose p dU ===0 et du 0, c’est-à-dire si les mole-

dv T d

cules n’exercent aucune attraction l’une sur l’autre à la distance qui

les sépare, et si l’énergie interne d’une molécule est indépendante

des autres molécules, l’équation (1) devient :

Cette formule est celle des gaz, ce qui montre qu’à la distance où sont les molécules, les conditions précédentes sont approximative-

ment vérifiées. Quand des écarts avec la formule se produisent, l’une

ou l’autre des conditions n’est pas remplie.

2° Conditions satisfaites par un liquide et sa vapeur sccturée.

-

Outre l’équation d’état, une autre relation doit être vérifiée. Si l’on

désigne par vq et v2 les volumes spécifiques du liquide et de la va-

peur, on a : -.

Les relations qui permettent de déterminer trois de ces variables T,

(6)

1023 P, V, et V2 en fonction de l’une d’entre elles sont alors :

Une autre relation est fournie par l’équation de Clapeyron .

3° Conditions qui doivent être satis(a£tes au point

4° Conditions qui doivent être satisfaites au 00 absolu.

5° La loi de,s états correspondants.

6° Fornles générales de R, tt et z.

’1° F’ormes de d’étcct.

-

L’équation d’état est

souvent écrite :

b (T, v) représente l’efffet du mouvement de translation des molé- cules qui balance la pression interne et la pression externe.

Van der Vaals pose

L’équation serait valable si la vitesse moyenne d’une molécule et

ses chances de collision avec une autre molécule n’étaient pas in- fluencées par l’attraction des molécules entre elles. Mais cela n’est pas le cas pour les gaz réels. Il est alors nécessaire de modifier l’ex-

pression de Van der Vaals de façon à tenir compte de ce fait. La pression exercée par les molécules est proportionnelle au nombre des

molécules traversant 1 centimètre carré par seconde dans une di- rection déterminée ; ce nombre est lui-même proportionnel à la vi-

tesse moyenne. Il faudra donc multiplier le second membre de l’ex-

.

Y

V d, . 1. d, 1

ression par Va, v Va désignant la vitesse moyenne d’urie molécule et

(7)

1024

V sa vitesse dans un gaz parfait à la même température. Mais même

alors l’expression ne représentera qu’approximativement les faits.

Si l’on désigne par cr le rayon de la sphère d’aciion d’une molécule,

par 17, le rayon de la molécule elle-même, l’anteur montre que le coefficient b doit être pris égal à

puisque

"

(théorie cinétique des gaz).

H. DAV1ES. - Quelques applications de la loi du diamètre rectiligne.

.

P. 4~.5-42~.

La loi du diamètre rectiligne peut s’écrire :

Dl désignant la densité du liquide, Dv celle de la vapeur à T° ;

3 la densité critique, 0 la température critique ;

1° Suffisammeni loin du point critique on a, approximativement :

Désignons par V le volume absolu des molécules, par Vo le volume

au zéro absolu, et par p le volume critique. Posons :

Guldbert a montré que l’on a :

d’où:

et, par suite,

(8)

1025

D’ t d" CI

.

1,

.

K - t

,

D’autre part, d’après Clausius, l’expression K - 1 K représente 1 le

+ 9-

rapport du volume réel des molécules d’une substance au volume actuellement occupé par la substance. On peut donc écrire :

Connaissant la valeur de K à la température T, on peut déduire k.

L’auteur a effectué le calcul par une série de liquides (au nombre de neuf), il trouve h - 2,5.

2 C .d’ l,

.

K 2013 f 1 0 2° Considérons l’expression p K - K -f - 1 .1. 2 na:

S. 1, d 1

..

d l, 1. K - f M

.1 d . Si 1 on prend le pouvoir inducteur moléculair K-1

·

il doit

être égal au dixième du volume moléculaire critique. Vérification

assez bonne pour quelques liquides (au nombre de six).

3° Young a montré que le volume critique était lié à la tempéra-

ture critique 0 et à la pression critique

7r

par la relation :

et non cr, ==3R 0)comme l’indiquerait la formule de Van der Vaals

8

7C

On a donc :

La moyenne de huit déterminations conduit au coefficient ~,43 au lieu de 2,3. Faisons remarquer que Guye avait vérifié, pour un

grand nombre de substances, la relation:

4.) Le covolume b de l’équation d’état est le volume au absolu.

D’après la relation de Guldberg déjà utilisée (le), on a :

(9)

1026

Or on a (1 °) :

d’où :

-

L’équation d’état, pour un liquide, peut être écrite:

où p est la pression externe et v la pression interne ou pression intrinsèque ; p peut être négligé vis-à-vis den, et l’on a :

formule qui permet de calculer la pression interne. L’auteur a effec-

tué ce calcul pour un certain nombre de substances. Il trouve des nombres de l’ordre de 1 .000 atmosphères, mais qui diffèrent nette-

ment entre eux (ils vont de 649 à 1683), ce qui est en désaccord avec

un résultat énoncé par Traube (1), que m est constant et égal à

970 atmosphères.

A. BOUTARIC.

E. RUTHERFORD. - Origine des rayons ~ et y des substances radioactives.

P. 453.

L’auteur rappelle d’abord la complexité de l’émission des rayons y

(V. Baeyer, Ilahn et Me Meitner; Danysz) ; cependant Moseley (2)

a montré que la désintégration d’un atome de radium B ou C pro- duit en moyenne une particule (3.

Chaque fois qu’il y a émission de rayons ~, on observe aussi des rayons y, mais il n’y a pas de relation simple entre l’intensité des deux espèces de rayonnements ; les rayons y sont particulièrement pénétrants quand l’émission p est composée de groupes hornogènes.

D’autre part, les résultats de Barkia (3) et de Whiddington 4) in-

für an01’g. Chefn., t. XXXIV, p. 4I6, I9U3.

(2) NIOSELEY, le NOlnbl’e de particules émises dans la lr’ans{01’lnation du Radiuin (Read. Roy. Soc., June 13, 1912).

(3) BARKLA, Phil. Mag., XYII, p. 396 I9t~ ; J. de Phys., 5e série, t. 1, p. 842.

) WHIDI)INGTON, P1’OC. Roy. Soy., série, A, LXXXV, p. J23 (1911).

(10)

1027

diquent que les radiations rayons y pénétrants du radium C ne sont autres que la radiation caractéristique de cet élément émise au mo-

ment du départ des particules ~.

M. Rutlierford montre que l’énergie des particules 3 des diffé-

rents groupes de Danysz peut se mettre sous la forme

où E ~ et E2 sont des constantes, p et q des nombres entiers positifs

ou nuls. Il discute ce résultat et insiste sur la difficulté provenant

de l’hétérogénéité des r-ayons ~ du radium E, qui émet des rayons y très mous.

Quand une particule ~ s’échappe d’un des anneaux électroniques

de l’atome, il perdrait une partie de son énergie en donnant nais-

sance à des rayons y. Ceux-ci pourraient peut-être donner naissance à de nouveaux corpuscules ~ dans le système atomique lui-même ;

les rayons

oc

provenant du noyau serait capables d’exciter des rayons

y et ~, généralement peu intenses.

E.-P. ADAMS et C.-W. HEAPS. - Variation de la constante diélectrique

1

produite par tension. - P. 507.

Expériences entreprises pour vérifier la théorie de M. l4dams (1) ;

les diélectriques employés sont l’ébonite et deux verres différents.

On a soumis le condensateur cylindrique à des tractions et à des

torsions ; on mesure sa capacité au moyen d’un pont à téléphone, la

source employée étant un générateur sinusoïdal de Vreeland (2).

Dans le verre à la soude soumis à une torsion, il semble bien,

comme l’a pensé More, que l’effet est d’origine calorifique. Il se pro- duit probablement, au contraire, une véritable électrostriction dans le verre d’Iéna.

Les variations par unité de tension de la constante diélectrique

.

mesurée parallèlement ou perpendiculairement aux lignes de forces,

sont peu différentes.

S. A. SHORTER. - Note

sur

l’élasticité des membranes liquides et la produc-

tion de la

mousse

dans les solutions.

-

P. 629.

Essai de théorie pour donner une expression mesurant l’aptitude

(1) P,hil. Mag., déc. 1911, et J. cle Yhys.,

ce

volume, p. 65.

Review, XXYII, p. 286 ; 1908,

(11)

1028

des solutions à mousser. On considère une membrane qui adhère à

un cadre rectangulaire dont les côtés horizontaux sont fixes et un

des côtés horizontaux mobile. En s’arrêtant aux termes du premier

ordre et en appliquant la formule de Gibbs-Thomson, on trouve

que l’allongement ~h de la membrane de longueur 7~, de largeur t,

est donné par

. " .fi

(r, quantité de corps dissous absorbée par unité de surface;

c, concentration ; ~, tension superficielle). Si h = 1 centimètre;

t

--

10-4 centimètre, on trouve pour l’acide valérique

t:,.h == 1,3 X 10-~ centimètres.

L’auteur poursuit la vérification expérimentale de cette théorie qui n’est, par sa nature statiqtee même, qu’une première approxima-

tion, d’après laquelle les solutions mousseraient d’autant plus que la quantité q r 3C , c serait plus grande. P

LE

COMTE DR

BEPIRELEY. - Note

sur une

règle à dessiner les courbes. - P. 664.

En courbant une règle d’acier de manière à couvrir cinq points

d’une courbe, on sait qu’on a une bonne approximation pour celle-

ci ; l’appareil décrit ici est constitué par deux T en métal munis chacun sur leur long bras d’un curseur réuni à l’autre par une _

..

corde de tension variable. Quatre autres curseurs, placés chacun sur

une branche courte d’un des deux T, maintiennent une réglette d’acier qu’on fait passer par cinq points de la courbe. Des expériences faites

sur des courbes d’équation connue montrent qu’on peut obtenir une

.

grande précision dans les problèmes d’interpolation.

J.-J. THONISON. - Atomes à charge multiple.

-

P. 668.

Quand le champ électrique atteint 5.000 à 10.000 volts par centi-

mètre, on constate un déplacement du sommet de la parabole du

mercure qui est 1 8 de celui des paraboles des autres éléments (1). Une

(1) V. Phil. Mag., août 1912 ; et J. de Phys.,

ce

volume, p. 925.

(12)

1029 étude approfondie des clichés obtenus montre qu’il existe non pas une, mais au moins sept paraboles, correspondant à des charges 1, ~, 3..., 7 (la huitième n’étant pas visible).

Le lieu des sommets est une ligne droite, ce qui indique que les vitesses des particules sont égales.

Les atomes de charge 1 seraient ceux qui auraient perdu 8, 7, 6 corspuscules et en auraient regagné 7, 6 ou 5. L’ionisation aurait

,

son origine dans deux processus distincts. Il peut y avoir choc entre

un atome et un corpuscule cathodique, d’où perte d’une charge;

dans l’autre mode d’ionisation, il y aurait choc entre deux atomes, la vitesse relative de l’atome et des corpuscules intérieurs interve- nant et tendant à produire un atome à charge multiple. La plupart

des éléments n’ont pas plus de deux charges, sauf le mercure qui en

a 8, comme on l’a vu plus haut, et l’argon qui peut en avoir 3.

J. JOLY. - Radioactivité des matériaux de la surface terrestre.

-

P. 694.

L’auteur emploie la méthode par voie sèche qu’il a décrite anté-

rieurement (1)

,

et opère par échantillonnement fractionné en partant

d’un mélange des diverses roches étudiées, ce qui abrège beaucoup

la recherche. En caractérisant les roches ignées par des teneurs en silice de 74, 60 et 48 0/0, la quantité de radium sera 3,24 et 1,9, D’autre part, Fletcher (2) a trouvé, pour les roches secondaires, une

moyenne de 1,5 ; cet écart a une importance évidente au point de

vue géologique.

La mesure de la teneur en radium dans les dépôts océaniques, jointe à l’évaluation d’après la teneur de la mer en sel de sodium, de

la quantité des roches primaires dénudées par les eaux (3), pré-

sente un accord satisfaisant avec les résultats précédents.

(1) juillet 19il ; J. de Phyî., 5e série, t. 1, p. 669.

Mag., février 1912 ; J. de Phys.,

ce

volume, p. 231.

Trans. R. D. S., VU, 2e série, 1899.

(13)

1030

A. BECKER. - Note

sur

la diffusion des vapeurs de sels alcalins et

sur

la mesure

de la mobilité dans les flammes. - P. 70’7.

A propos des expériences de M. Wilson (~), l’auteur rappelle les

recherches de Lenard et Jessel ainsi que les siennes exécutées en collaboration avec Laub (2) ; il fait des réserves sur la valeur élevée du coefficient de diffusion trouvée par Wilson, qui ne s’accorde

avec aucun des nombres trouvés par Lenard dans ses recherches les plus récentes et par da Andrade (3).

E. Becker réclame la priorité au sujet de la méthode du diapason

tout en la jugeant inférieure aux méthodes plus récentes (1907).

A. GRUMBACH.

0.-iVT. RICHARDSON. - La théorie de l’effet photoélectrique.

-

P. 570-~T~.

Dans un mémoire précédent, l’auteur a montré à partir des prin- cipes de la thermodynamique statistique que, si l’on désigne par

EF(v, 6) le nombre d’électrons émis en présence de l’unité d’énergie,

,

dont la fréquence est comprise entre

v

et

v

+ le problème de la

détermination de sF (’1,6) se ramène à la résolution de l’équation inté- grale :

dans laquelle c désigne la vitesse de la lumière, A une constànte caractéristique de la substance et indépendante de la température, 0, ot la proportion des électrons absorbés, w la chaleur latente d’éva-

poration d’un électron, R la constante des gaz pour une molécule et E (v, e) la fonction qui exprime la distribution de l’énergie dans le spectre, et dans laquelle on suppose que x~ w et E (v,6) sont des

fonctions connues de v et de 6.

,

L’auteur indique une nouvelle solution particulière de cette équa-

(1) Phil. Mag., juillet 19 t2, et J. de Phys.,

ce

volume, p. s! s.

(2) LENARD, Ann. cl. Ph., XV1L, p. 198 ; i905 ; 2013 B. BECKER, Ann. d. Ph., XXIV, p. 823 (1901 ; Ac. des Sciences de Heidelberg, 1911.

~3) LENARD, Ann. d. Pfi., XXXIX, p. 612, 1912 ;

- DA

A;DRADE, Phil. Ilaq., XXIII,

p. 865; XXIV. p. 15, 1912, et J. de Phys.,

ce

volume, p. -¡".3.

(14)

1031

tion, qui s’obtient en faisant les hypothèses suivantes, qui cor- respondent approximativement aux données des expériences.

La fonction sF(v,o) estpratiquement indépendante de 6, et on peut

la considérer comme fonction de v seulement ; d’autre part, on peut supposer

x =

1, et poser que

uja étant indépendant de 0. En admettant que l’on a :

l’équation intégrale devient :

Elle est satisfaite par:

et

L’auteur indiquera dans un autre mémoire la signification et la justification physiques de cette solution.

R.-W. iV00D . - Spectres de résonance de l’iode

sous

l’influence d’une excitation inultiple.

-

P. 6’~3-693.

L’auteur a repris l’étude des spectres de résonance de la vapeur d’iode avec des appareils d’une très haute dispersion, et dont le plus puissant est constitué par un réseau plan de 6 pouces de 5000 traits

au pouce, utilisé dans le 4e ordre et associé à un objectif de 19--,50

de distance focale.

11 a pu constater ainsi que le spectre d’absorption de la vapeur d’iode est beaucoup plus complexe qu’on ne le croy ait, qu’il contient

au moins 50000 raies. Il a pu en particulier en séparer 7 dans l’in-

tervalle de 0,4 A. U. couvert par la raie verte de l’arc à haute tem-

(15)

1032

pérature du mercure. Le spectre d’absorption de l’iode présente de

nombreuses raies qui coïncident avec celles du spectre d’absorption

du brome.

Le spectre de résonance de la vapeur d’iode corr, spondant à la raie

verte du mercure est composé d’une série de raies à peu près équidis-

tantes. Ces raies, examinées avec une dispersion plus grande, se

résolvent en doublets intenses accompagnés de raies plusfaibles. Lia

distance des composantes de ces doublets est à peu près constante

et égale à 2 A. U. environ, et la distance des doublets eux-mêmes,

exprimée à l’échelle des fréquences, est à peu près constante ; elle

croît cependant légèrement quand on avance vers les petites lon-

gueurs d’onde.

Les deux raies jaunes du mercure donnent aussi lieu à deux

séries de raies dans le spectre de résônance de la vapeur d’iode.

Mais leur régularité est beaucoup moins apparente.

La structure des groupes de raies qui forment la série des raies de résonance de la vapeur d’iode sous l’influence de la raie verte du mercure, n’est pas la même suivant que cette raie est donnée par l’arc à haute température ou par l’arc ordinaire. Quelques raies

faibles obtenues dans le premier cas sont absentes dans le second.

Les longueurs d’onde des raies communes sont les mêmes dans les deux cas ; mais, dans chacun de ces groupes, la composante la plus réfrangible du doublet intense correspondant au second cas (arc à

basse température), devient la composante la moins réfrangible du

doublet correspondant au premier cas.

La structure de ces groupes présente d’ailleurs une grande ana- logie avec celle du groupe de raies du spectre d’absorption de

l’iode compris dans le même intervalle que la raie du mercure. Il

importe donc de voir ce qui arrive si l’on supprime quelques-unes

de ces raies d’absorption au moyen d’un filtre approprié.

HUBERT E. YVES. - Études

sur

la photométrie des lumières de différentes

cou-

leurs : III. Distorsions dans les courbes de luminosité spectrale produites par des variations dans le caractère de l’étalon de comparaison et des bords du

champ photométrique. - P.

_

Avec la méthode photométrique d’égal éclat, le fait de changer la

couleur du champ de comparaison et de substituer un fond clair au

fond obscur du champ photométrique introduit .des déplacements

(16)

1033 irréguliers et non systématiques et des distorsions dans les courbes

de luminosité spectrale. Avec le photomètre à éclipses, les mêmes

modifications n’ont pas d’influence sur les courbes de luminosité,

la dernière méthode donne donc la vraie intensité lumineuse.

LORD RAYLEIGH. - Sur quelques films donnant des irisations.

-

P. 151-155.

L’auteur décrit quelques observations sur de vieux films de géla-

tine qui, placés dans de l’acide azotique étendu, donnent de bril- lantes irisations, il a pu les reproduire en étendant sur verre une

solution de 1 partie d’albumine dans 20 parties d’eau, avec 1 partie

de silicate de soude en solution de consistance sirupeuse.

NORMAN CAMPBELL. - Rayons a produits par les rayons ~3. - P. 783-’188.

L’auteur, continuant ses recherches sur les rayons ô, montre que les rayons o excités par des rayons ~ sont exactement semblables à

ceux qui sont excités par les rayons

oc.

Les propriétés des rayons ~

ne sont fonctions ni des propriétés des rayons ionisants ni de la matière ionisée, mais seulement des propriétés d’un mécanisme

impliqué dans tout phénomène d’ionisation.

F. CROZE.

S.-R. àIILNER. - Les courbes de courant et de potentiel dans l’étincelle oscillante et le mécanisme de la conduction de l’étincelle.

-

P. 709-72~1.

La méthode employée pour obtenir ces courbes consiste à uti- liser les déviations à angles droits d’un faisceau de rayons catho-

diques déviations produites par un champ électrique à la différence de potentiel de l’étincelle et par un champ magnétique au courant

de l’étincelle. Le dispositif expérimental est celui de la fig. ~.

Les primaires de deux bobines d’induction A et B et un interrup-

teur à mercure C sont placés en série. A chaque interruption du

courant, la bobine A produit un faisceau de rayons cathodiques issus

de la cathode D du tube à vide V. Un petit pinceau de ces rayons est

isolé par deux écrans métalliques E, formant l’anode, ét percés de

..

trous de 1 millimètre de diamètre environ. Ces faisceaux tombent sur

-

l’-écran phosphorescent F. La bobine B charge simultanément une

(17)

1034

batterie de bouteilles de Leyde qui se déchargent à travers la cou-

pure GH dans les deux bob ines L1, L2; L1 est disposée de façon à produire un champ magnétique déviant les rayons cathodiques dans

un plan vertical, et les deux lames métalliques X et Y produisent un champ électrique déviant horizontalement les rayons cathodiques.

X, G et E sont reliés à la terre ; X peut être mis en communication

avec H, 1 ou J.

Les courbes obtenues, lorsque Y est relié à l’armature interne J de la batterie, sont des spirales que l’on peut photographier en plaçant

directement la plaque sensible en contact avec l’écran phosphores-

cent F.

Quand Y est relié à H, on obtient la courbe de la différencie du potentiel et de l’intensité. La figure obtenue sur l’écran a la forme schématique de la fig. 2 rappelant une croix.

Fm. 2.

On peut. obtenir des figures intermédiaires entre les spirales et la

croix en reliant Y à I, par exemple, entre les deux bobines L~ et L2.

,

En diminuant L., la courbe se transforme en une croix.

L’auteur en conclut que l’effet observé est dîi

au

champ magnétique

des auti es parties du circuit de l’étincelle qui devient comparable à

(18)

1035 celui dû à la bobine L, . Quand cette influence est éliminée, aucune

différence dans le caractère des courbes n’est constatée jusqu’à des périodes due 5 10-7 seconde.

Une transformation remarquable a lieu lorsque les étincelles, au lieu d’éclater dans l’air libre, se produisent dans un tube capillaire.

Elle tient sans doute à la diminution du nombre des ions transpor-

tant l’électricité.

L’auteur expose ensuite la théorie du mécanisme de l’étincelle de conduction à laquelle conduisent ses expériences. Il y a trois diffé-

rences de potentiel caractéristiques dans l’étincelle : la différence initiale de plusieurs milliers de volts, celle existant entre les oscilla- tions (500 volts environ) et la différence de potentiel de l’arc (35 volts), qui existe pendant la plus grande partie de chaque décharge oscil-

lante.

Chacune de ces différences de potentiel correspond à des appa-

rences observées. 1

Avant que l’étincelle n’éclate, un courant ne peut s’établir entre

les électrodes que lorsque le champ a atteint une valeur suffisante pour que les ions ionisent par collision les molécules d’air. Ce champ

détermine la différence de potentiel explosive ; elle diminue sitôt que l’ionisation atteint une valeur notable.

L’auteur explique alors un certain nombre de phénomènes que l’on observe dans l’étincelle, la nature des spectres, les apparences de la cathode et de l’anode, etc., grâce à sa théorie dans laquelle il

fait jouer un rôle important à la température des électrodes.

~

F. KOVARIK. 2013 La captation des atomes dans l’air ionisé.

-

P. ’i22-72ï.

Le mémoire a pour but de vérifier si les atomes peuvent être

recueillis sur une électrode chargée négativement lorsque l’air com- pris entre les plateaux est fortement ionisé. D’après un certain nombre d’expériences, le nombre d’atomes diminue par suite de la neutrali- sation de la charge des atomes par les ions négatifs de l’air. Cepen-

dant Willisch et Browson, dans un travail ré,cent, ont conclu que l’effet des rayons Rôntgen passant à travers un gaz l’on recueille des atomes de radium A n’était appréciable que quand l’activité et l’ionisation étaient loin de la saturation.

Kovarik a aussi montré que le nombre d’atomes recueillis aug-

(19)

1036

mente avec la différence de potentiel entre les lames, la distance

restant constante, et que le nombre augmente aussi; la différence du

potentiel restant constante, lorsque les lames sont rapprochées l’une

de l’autre.

_

BARTON et KILBY. - Les figures de poussières produites

par les étincelles électriques.

-

P. 728-’~36.

Les auteurs ont cherché à réaliser les figures de poussières dues

.

à des ondes ayant subi la réflexion, la réfraction, l’interférence ou la diffraction.

Les f°igqures étaient produites sur une lame de verre placée horizon-

talement et saupoudrée de poudre de lycopode; les étincelles produi-

sant les figures éclataient entre deux boules, ou une boule et une pointe; leur longueur était de 2 centimètres environ. Le nombre d’étincelles nécessaires pour produire les figures variait suivant les circonstances. Les reproductions étaient préparées en plaçant sur la

lame de verre, la gélatine au-dessus, une plaque photographique sé- parée des poussières par quelques lamelles de préparations micros- copiqués et en éclairant l’ensemble pendant quelques secondes par

une lampe électrique placée à 2 mètres.

Les résultats obtenus donnent bien des apparences auxquelles on pouvait s’attendre. Ils mettent particulièrement bien en évidence la

propagation des ondes sans réflexion entre deux murs parallèles.

RICIIARDSON. - La théorie électronique de l’eifet thermoélectrique

et de l’effet thermoionique. - P.

Discussion des critiques de Bohr et Wilson faites aux récente s communications de Richardson.

MCHOLSON. 2013 Sur l’incurvation des ondes électriques

autour d’une grande sphère.

-

P. î55-~65.

Mémoire mathématique constituant une approximation plus serrée

des résultats précédemment obtenus par l’auteur.

H. ViGNERON.

(20)

1037

ALLAN FERC-USSON. - La construction et les constantes d’un galvanomètres rectangulaire.

-

P. 788-804.

Le champ magnétique à l’intérieur d’un circuit rectangulaire

parcouru par un courant d’intensité i a pour valeur :

si l’on désigne par Pi, ~ro~, P3’ P4’ les longueurs des perpendicu-

laires abaissées de P sur les côtés du quadrilatère que l’on obtient

en joignant les points des parallèles aux côtés du circuit rectan-

gulaire menées par le point P rencontrent les côtés du rectangle.

L’auteur décrit un dispositif expérimental qu’il a construit pour permettre de vérifier cette formule.

L’étude de ce dispositif conduit à des relations intéressantes et d’une grande simplicité en ce qui concerne l’action des bobines rec-

tangulaires (principalement des bobines à section carrée) sur un point intérieur.

L’auteur montre que l’on peut avantageusement se servir de pa- reilles bobines pour réaliser un instrument absolu en plaçant l’ai- guille au centre de symétrie. En faisant le calcul des corrections qui peuvent résulter soit, d’une inégalité de longueur des côtés du carré,

soit de la courbure aux angles, on voit en effet qu’elles sont en gé-

néral négligeables.

C. TISSOT.

C.

ANNALEN DER PHYSIK ;

T. XXXVIII, 10, et t. XXXIX, nos 11, 12, 13 et 14.

J. STARK et G. WEVDT. - I. Sur la pénétration des rayons-canau

x

dans les corps solides.

-

P. 921-940.

II. Le choc des rayons-canaux

se

propage-t-il dans

un

corps solide ? P.

I. On admet généralement aujourd’hui que les rayons

«

peuvent pénétrer à l’intérieur d’un atome et le traverser, ce qui entraîne une

diminution de leur vitesse. Si leur énergie cinétique est inférieure à

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