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Philosophical magazine; T. XXVI ; septembre et novembre 1913

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(1)

HAL Id: jpa-00241937

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241937

Submitted on 1 Jan 1914

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novembre 1913

H. Vigneron

To cite this version:

H. Vigneron. Philosophical magazine; T. XXVI ; septembre et novembre 1913. J. Phys. Theor. Appl.,

1914, 4 (1), pp.66-72. �10.1051/jphystap:01914004006601�. �jpa-00241937�

(2)

Sur la combustion des mélanges gazeux et les vitesses, de réaction.

-

P. 714.

Des températures et des limites d’inflammation, des retards à

rinûammation, des vitesses de propagation, on peut déduire les vitesses de réaction. C’est ce que montre l’auteur; graphique.

Pour la chaleur en calories dégagée par seconde et par une masse de gaz de 1 centimètre cube à (0°, 76), on trouve des nombres com- pris entre 103 et ~0’~ pour les mélanges de formène et d’air et allant.

jusqu’à 106 pour le mélange d’H et d’air.

G. BOIZARD.

PHILOSOPHICAL MAGAZINE;

T. XXVI ; septembre et novembre 1913.

R.-V. SOUTHWELL. 2013 Sur l’écrasement des tubes soumis à une pression

.

extérieure : II. - P. 502-511.

Suite d’un mémoire où l’auteur compare avec les résultats des

expériences la théorie qu’il a déjà donnée de la résistance à l’écrase- ment des tubes soumis à une pression extérieure.

E.-M. W ILLISCH et J.-W. WOODROW. - Expériences sur l’ionisation en colonne.

P.511-528.

Les auteurs comparent les ionisations produites par une particule x quand on les mesure dans un champ transversal ou dans un champ parallèle. Les résultats obtenus confirment l’opinion de Moulin et Langevin, d’après qui le relèvement caractéristique de la courbe

d’ionisation par les particules o~ correspondant au cas l’on em- ploie un champ longitudinal, est dû entièrement à la recoulbinaison des ions dans la colonne. L’idée’mise en avant par Willisch et Bron- son, qui l’attribuaient en partie à l’ionisation par chocs, ne peut

plus être maintenue. La théorie donnée par Langevin de la recom-

binaison semble applicable à l’ionisation produite par une particule «..

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01914004006601

(3)

ALEXANDRE FLECK. - La désintégration de l’uranium X.

-

P. 528-535.

L’auteur confirme l’existence d’un nouveau produit de désintégra-

tion radioactif, l’uranium X., découvert par Fajans et Gôhring. La

durée de vie moyenne de ce nouveau produit est 1,6 minute. Les

rayons ~ durs de l’uranium X proviennent de l’uranium X2, comme

l’ont trouvé Fajans et Gôhring, et les rayons mous de 1’uraniumX,.

Il résulte de là que l’uranium X2 ne peut être parent de l’actinium.

G.-H. LIVENS. - Sur le pouvoir rotatoire intrinsèque des solutions.

P. 535-539.

L’auteur critique les explications des anomalies dans le pouvoir

rotatoire des solutions fondées sur la dissociation électrolytique et

la formation d’agrégats moléculaires.

J.-A. G11AY. - Notes sur les rayons ~ et y.

-

P. 540-544.

L’auteur montre que le fait que la courbe d’ionisation par les

rayons p ou y soit représentée par une exponentielle ne suffit pas

pour que l’on puisse dire que le caractère des rayons n’a pas été altéré en traversant la substance absorbante.

R.-W. WOOD. - La polarisation de la lumière des spectres de résonance.

P. 8!~6-8~8.

Wood a étudié la polarisation de la lumière du spectre de réso-

nance de la vapeur d’iode. La lumière excitatrice étant celle de la raie verte du mercure, il a trouvé que la polarisation est la même pour toutes les raies du spectre de résonance. La proportion de lu-

mière polarisée est de 11 0/0 quand la lumière incidente est elle-

même polarisée et de 6,4 0/0 quand elle ne l’est pas. Dans ce dernier cas, si la vapeur d’iode est mêlée à de l’hélium à la pression de

la proportion est seulement de .~ 0/0.

(4)

n.- W. WUOD. - Spectre de résonance de l’iode

°

avec une forte dispersion. - P. 828-846.

L’auteur ayant pu photographier le spectre de résonance de la vapeur d’iode avec la grande dispersion d’un réseau associé à un

objectif de 3 mètres et utilisé dans le quatrième ordre, précise et complète les résultats décrits dans les mémoires précédents.

1 ° Il a étudié les conditions d’apparition du spectre de bandes qui

est produit lorsque la vapeur d’iode est mêlée avec de l’hélium ou un gaz de ce groupe à la pression de quelques millimètres. Ce spectre se produit également t bien lorsque le tube contenant seule-

ment de la vapeur d’iode est refroidi à l’une de ses extrémités dans

un bain de glace.

Wood montre expérimentalement que le spectre de bande est plus

fortement absorbé par la vapeur d’iode que les raies de résonance,

ce qui explique que dans les conditions ordinaires ces raies appa- raissent seules ;

2° La fluorescence de la vapeur d’iode, de même d’ailleurs que celle des vapeurs de sodium et de potassium, n’est pas accompagnée

de phosphorescence, contrairement à ce qui se passe dans le cas de la vapeur de mercure;

3° La plus importante partie du mémoire est consacrée à l’étude

des relations entre le spectre de résonance, le spectre d’absorption et

la longueur d’onde de la lumière excitatrice.

On pouvait penser que chacune des raies de résonance occupait

la mème position que l’une des nombreuses raies du spectre d’ab-

sorption. En fait, il n’en est pas ainsi.

Lorsque la longueur d’onde de la radiation excitatrice coïncide

avec celle d’une raie d’absorption, on obtient par résonance d’abord

une radiation de mème longueur d’onde que Wood appelle raie R.R.

(radiation de résonance), qui fait partie d’une série de raies distri- buées de part et d’autre à des intervalles à peu près égaux dans nn spectre normal. La série présente d’ailleurs souvent des lacunes.

Mais la raie R.R., de même d’ailleurs que les autres raies de la

série, est accompagnée de satellites. Si la raie excitatrice est assez

large pour que, dans l’intervalle des longueurs d’onde auquel sa lar-

geur correspond, il y ait dans le spectre d’absorption plusieurs raies,

chacune de ces raies d’absorption est excitée et donne une série de

(5)

raies ac(,,ompao-nées de satellites. On obtient dans ce cas, comme dans l’autre, une série de groupes de raies à peu près équidistants. Le largeur de ces groupes est à peu près la même pour tous ; et, pour chacun d’eux, elle est plus de 10 fois plus grande que la largeur du

groupe des raies d’absorption excitées, ce qui prouve bien que

chaque raie d’absorption donne naissance à plus d’une raie dans

chaque groupe. Le nombre des raies satellites, de même que la

.

largeur des groupes, croit avec le nombre des raies d’absorption

excitées. Avec les dispersions employées, les raies principales de chaque groupe ne sont pas toujours séparées; elles forment comme le noyau du groupe. Dans chacun de ces groupes, la position de chaque

raie satellite par rapport à celle du noyau dépend de la raie d’ab- sorption qui lui a donné naissance, et elle est la même dans toute

l’étendue de la série.

Wood a fait une étude détaillée des groupes de résonance excités par la raie verte du rnercure dont la largeur peut varier de façon à

couvrir de deux jusqu’à sept raies du spectre de l’absorption de

l’iode.

Il numérote les groupes de part et d’autre de la raie R. Il. comme

le spectres des différents ordres des réseaux. Tous ces groupes ne

présentent pas exactement la même apparence. On peut les diviser

en deux catégories. Les uns sont formés de composantes relativement fines dont le nombre maximum, correspondant au cas la raie

excitatrice couvre les 8 raies d’absorptions numérotées par Wood de 0 à 7, est 9 : un triplet faible du côté violet, un triplet intelse au

centre, un triplet faible du côté rouge;

Les autres sont formés de composantes moins bien définies et devenant moins nombreuses. Si on désigne par S les premiers,

d’ailleurs quelques composantes peuvent manquer parfois, et par H les autres, on a pour l’ensemble du spectre de résonance la suc-

cession suivante :

où l’on remarque une perturbation corrélative de l’absence du groupe 9.

Le groupe d’ordre 1 se prête particulièrement bien à une analyse

approfondie. En faisant varier la largeur de la raie excitatrice et en

(6)

éliminant certaines des raies d’absorption intéressées de l’iode au

moyen de l’absorption du brome, Wood est arrivé à établir à

laquelle des raies d’absorption excitées est due chacune des 9 com-

posantes de ce groupe.

Dans l’ensemble, les raies de résonance excitées par les deux raies jaunes du mercure présentent les mêmes caractères que celles qui

dérivent de la raie verte. Wood donne le relevé des longueurs d’onde

de toutes ces raies.

F. CRozE.

F. HORTON. - Décharges à bas potentiel dans les tubes à vide élevé.

P. 902-905.

Le professeur Strutt a récemment décrit une forme particulière de décharge dans les tubes le vide est très poussé. Dans un appareil

où les deux électrodes étaient deux cylindres coaxiaux, une diffé-

rence de potentiel de plusieurs milliers de volts pouvait être appli- quée sans que la décharge se produise, tandis que, sous l’action d’un

champ magnétique parallèle à l’axe des cylindres, la décharge lumi-

neuse se produit pour une différence de potentiel de 300 à 400 volts.

L’auteur, en étudiant l’ionisation produite par les substances

chauffées, a été amené à examiner les effets d’un champ magnétique

sur l’émission négative lorsqu’on fait varier la pression dans l’appa-

reil. Il constata que les -effets dépendent non seulement de la gran- deur du champ magnétique exercée, mais aussi de la pression du

gaz et de la différence de potentiel appliquée. Pour certaines pres-

sions, une grande différence de potentiel, un champ magnétique

faible accroît l’intensité du courant, Gardant la pression constante, si on diminue le voltage, on arrive à une valeur pour laquelle le champ magnétique n’a plus d’action ; pour une valeur inférieure du voltage,

l’action du champ magnétique change de sens et diminue l’intensité du courant.

L’auteur explique ces faits à l’aide de la théorie de l’ionisation par

collision, d’accord en cela avec le professeur Townsend et en opposi--

tion avec le professeur Strutt.

(7)

C.-D. CHILD. - Les lignes spectrales des molécules non chargées.

P. 906-912.

On a souvent discuté pour savoir si les lignes spectrales sont produites par des ions positifs ou par les molécules résultant de la recombinaison des ions positifs et négatifs. L’auteur, d’après ses expériences, pense que c’est cette dernière hypothèse qu’il faut ad-

mette. Il a constaté en effet que la vapeur produite par un arc au

mercure dans le vide et se condensant dans une partie spéciale de l’appareil est lumineuse et donne un spectre semblable à celui de l’arc. Cette luminosité peut être altérée par un champ électrique. On

ne peut la concentrer en un point, et elle n’est pas due à des radia- tions provenant de l’arc. Ces faits ne peuvent être expliqués en sup-

posant que la lumière est due à une action chimique ou à l’ionisation

~.e la vapeur.

N. CAMPBELL. - Un cas spécial de conduction gazeuse.

-

P. 912-924.

L’auteur esquisse une théorie de la conduction dans un gaz ionisé

applicable dans le cas où les effets de la recombinaison des ions sont

inappréciables comparés à ceux dus à leur diffusion. Dans ces con-

ditions, la forme de la courbe de saturation du gaz ionisé ne dépend

,que de la température du gaz.

Le mémoire reproduit ensuite les résultats obtenus pour la courbe de saturation de l’air, de l’hydrogène et de l’anhydride carbonique

pour des pressions inférieures à la pression atmosphérique. Les gaz étaient placés entre deux plateaux séparés par une distance de 3 mil- limètres et ionisés par des rayons « ou des rayons X. N. Campbell

a constaté incidemment que tous les ions ne sont pas forcément ab- sorbés par les surfaces métalliques sur lesquelles ils tombent.

La forme des courbes de saturation trouvées est inexplicable dans

la théorie de la conduction, qui s’applique aux cas où la recombinai-

son est notable. D’un autre côté, le cas réalisé est à peu près celui envisagé théoriquement, et les résultats expérimentaux confirment

les conclusions formulées d’après l’étude mathématique, bien que -certaines anomalies inexpliquées aient été observées quand l’ionisa-

tion a lieu par les rayons ~ ou ,, durs.

(8)

A. FERGUSON. - Sur les forces agissant sur une sphère solide en contact

avec une surface liquide.

-

P. 925-934.

L’auteur étudie théoriquement ce problème et vérifie expérimenta-

lement avec Ja benzine, l’alcool et l’eau, la formule qu’il déduit des

calculs.

Il. VIGNERON.

ANNALEN DER PHYSIK ;

T. XLII, nos 11 et 12 ; 1913.

K.-F. LINDMANX. 2013 Sur l’absorption des oscillations hertziennes dans le fer.

P. 30-44.

Des recherches antérieures ont montré que l’absorption des ondes électriques dans les masses métalliques dépend de la nature du mé-

tal et en particulier de sa conductivité et de ses propriétés magné- tiques. C’est ce dernier point que l’auteur s’est attaché à étudier et à vérifier. Il se servait d’un réseau de résonateurs circulaires cons-

titués soit par des fils de cuivre, soit par des fils de fer, et il mesu-

rait l’intensité du rayonnement passant à travers le réseau et réfléchi par lui. La longueur d’onde des oscillations utilisées était de 26 cen-

timètres. Les résultats des expériences mirent en évidence que l’in- tensité de rayonnement à travers le réseau de résonateurs est plus

faible quand ceux-ci sont en fer que lorsqu’ils sont en cuivre. Il en

est de même du rayonnement réfléchi par le réseau. On peut déduire

des chiffres trouvés que l’absorption d’énergie rayonnée est d’au

moins ’l 0/0 plus grande dans le fer que dans le cuivre. Cette diffé-

rence tient principalement aux propriétés magnétiques du fer sans

que la résistance du résonateur intervienne d’une manière notable.

En effet des mesures réalisées avec des fils de fer de différents dia- mètres conduisirent à des résultats très voisins.

L’auteur a complété son étude en comparant le pouvoir réfléchis-

sant pour les ondes électriques de deux miroirs plans identiques, l’un

en fer, l’autre en cuivre. Il trouva que l’intensité de rayonnement

était un peu plus faible dans le cas du fer. Mais la différence (1 à 2 0/0)

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