HAL Id: jpa-00241870
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Submitted on 1 Jan 1913
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Philosophical Magazine ; - T. XXV; juin 1913. T. XXVI;
juillet 1913
A. Grumbach
To cite this version:
A. Grumbach. Philosophical Magazine ; - T. XXV; juin 1913. T. XXVI; juillet 1913. J. Phys. Theor.
Appl., 1913, 3 (1), pp.837-851. �10.1051/jphystap:019130030083701�. �jpa-00241870�
837 est plus anormal (eau, alcools, acides. etc); il décroit (comme l’apti-
tude d’association du reste) dans les séries homologues quand on
s’élève vers les termes supérieurs ; il dépend de la surface du solide rapportée à sa masse. Il semble donc que c’est à I’association,
agrégation ou polymérisation des molécules au contact de la surface
des solides qu’il faut attribuer en grande partie l’effet calorifique.
JACQUES BARDET. - Étude spectrophotographique des eaux minérales françaises.
P. 225.
Outre les alcalins et alcalino-terreux, les métaux magnésiens, l’Al,
on trouve Pb, Ag, Sn ; viennent ensuite le germanium et le gallium, le molybdène, Cu; puis de moins et moins, Bi, Zn, le glucinium, enfin
rarement Sb, Co, Cr, Hg, Ni, Au, Tl, le titane, le vanadium, le tungstène.
PHILOSOPHICAL MAGAZINE ;
T. XXV; juin 1913. T. XXVI; juillet 1913.
H.-G.-J. àIOSELEY et C.-G. DARWIN. 2013 La réflexion des rayons . - T. XXVI, p. 2iO-232.
Il ne s’agit pas ici d’une réflexion proprement dite, mais, d’après
la théorie de Bragg, d’une dispersion ou diffraction de la radiation incidente par un réseau cristallin. Les plans contenant un grand
nombre de molécules cristallins plans de clivage par exemple) sont l’analogue d’une surface rétléchissante et donnent un faisceau ré-
fléchi de rayons X, symétrique du I‘aisceau incident par rapport à
ce plan.
Ce faisceau réfléchi a toutes les propriétés générales des rayons X
ordinaires.
La radiation d’un tube à rayons X à focus de platine e~t de deux espèces: (A), radiation de longueur d’onde indéfinie, analogue à la
lumière blanclie; (~B~, cinq types de radiation monochromatique, pro- bablement caractéristiques du platine. La radiation (A) est réfléchie
à tous les angles d’incidence : l’intensité du faisceau réfléchi est maxima pour des angles d’incidence voisins de 90° et même dans ce
cas, elle n’est que les 4 de celle du faisceau incident.
1000
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019130030083701
838
Chacune des radiations ~B) n’est réfléchie que pour des angles
déterminés, qui ont été mesurés. Les longueurs d’onde calculées
A
sont i .6f~~~, t.397,1.375, 1.194, 1.157X K3 X 10-8 centimètres, où le coefficient inconnu K est fonction de l’arrangement des atomes, de valeur probable
, 1
2 ou S8 8· ’On a examiné l’homogénéité de ces rayons et on a essayé d’estimer
le mode de distribution de l’énergie avec la longueur d’onde dans le faisceau général.
J. CROSBY CHAPMA N. - Quelques expériences sur la polarisation des rayons de Rontgen. - T. XXV, p. 792-803.
Il semble que les rayons de Rôntgen doivent être considérés
comme des radiations de très courtes longueurs d’onde. Barkla a
montré qu’un faisceau secondaire de rayons X, dans des conditions
convenables, pouvait être entièrement polarisé. Il était naturel de recliercher si un. tel faisceau pouvait donner lieu à des phénomènes
de polarisation rotatoire; et, comme, dans le cas du spectre visible, l’amplitude de la rotation est inversement proportionnelle à une puis-
sance de la longueur d’onde, on devait s’attendre à une rotation considérable. Or le présent travail montre qu’il n’en est rien, et que les corps examinés (fer dans un champ magnétique, quartz, solution de saccharose) ne produisent aucune rotation du plan de polarisation
de rayons X.
L’absorption à travers le fer s’est trouvée la même, que le fer fût aimanté ou non. L’absorption d’un faisceau de rayons X polarisés
dans un plan par une tourmaline parallèle à l’axe est indépendante
de l’orientation de cet axe par rapport au plan de polarisation.
CH. LEENHARDT.
Sir OLIVIER LODGE. - Sur une dynamo propre à maintenir des vibrations élec-
triques de haute fréquence. Quelques remarques sur la transmission des ondes
en télégraphie sans fil. - P.
L’auteur donne la théorie de la dynamo du Dr Goldschmidt, qui
peut atteindre une fréquence de l’ordre de 50000. Il fait ensuite
839
quelques remarques sur la transmission des ondes hertziennes dans l’air en mettant surtout en évidence l’influence de la couche de haute conductibilité électrique, qui se trouve à un certain niveau dans l’at-
mosphère.
NORMAL CAMPBELL. 2013 L’ionisation par les particules chargés. - P. 803-817.
L’auteur résume les résultats acquis sur les rayons 1 et montre que la théorie de J.-J. Thomson sur l’ionisation par les particules chargées s’accorde au moins qualitativement avec les résultats des
expériences.
G.-H. LIVENS. - Le pouvoir rotatoire naturel des solutions. - P. 8il-826.
L’auteur modifie la théorie de Drude en introduisant l’expression :
donnée par Lorentz du terme f (P) qui, dans l’action du champ élec- trique sur l’électron considéré, représente la polarisation du milieu.
En faisant ensuite les approximations nécessaires, il obtient pour la rotation spécifique d’un mélange de substances actives de densités
partielles respectives ,j , p2~-" et de substances inactives de densités
partielles ~~, (12, ..., l’expression :
où n désigne la fréquence de la lumière considérée et V’1’ v’,,... V4’
V21 ..., Sp 82’ ... sont des constantes physiques des substances respec- tives dépendant de la nature de ces substances et de la fréquence de
la lumière. Cette formule, qui montre l’influence des substances
inactives, se trouve vérifiée par l’expérience dans la plupart des cas
par une solution d’une substance active dans un solvant inactif.
E. PERCIVAL LEWIS. - L’origine des bandes dans le spectre de l’azote actif.
P. 826-8?2.
L’auteur a repris l’étude du spectre observé par Shutt et Fowler dans l’azote actif. Il fait observer que le troisième groupe des bandes
840
positives de l’azote et les bandes B de Shutt et Fow!er apparaissent
seulement quand l’azote contient un peu d’oxygène. Il pense qu’il en
est de même pour les bandes dites du quatrième groupe positif de
Fowler et Shutt, dont la structure est d’ailleurs très différente des bandes ordinairement attribuées à l’azote pur.
F. CROZE.
JULi. - La température de sublimation. - P. 856-869.
Mémoire mathématique.
Jolj- a décrit dans un mémoire récent (1) l’apophoromètre qui per-
met d’étudier la sublimation d’une façon très simple et très pratique.
Dans le présent mémoire, il publie -les résultats qu’il a obtenus
concernant les qnatre corps : antimoine, arsenic, soufre et tellure.
La température de sublimation n’est pas un point fixe et défini.
Des substances comme l’arsenic ou le soufre sont plus on moins vola- tiles, même à la température ordinaire, et le taux de vaporisation
augmente quand la température s’élève. Quand l’élément libre est en présence d’oxygène, il l’aut tenir compte à la fois de l’action chi-
mique de l’oxygène et de la pression de vapenr qni intervient. En gé- néral, la température de sublimation n’est pas celle de l’oxyde formé,
mais semble dépendre surtout de la pression de vapeur de l’élément volatil à la température considérée. Dans le cas d’un composé, la sta-
bilité du composé en présence de l’oxygène est le facteur principal
influençant la température de sublimation. De plus il faut procéder
par approximation, pourrait-on dire, pour arriver à déterminer exac-
tement cette température, et Joly donne toute une série de précau-
tions indispensables pour obtenir de bons résultats.
Joly discute ensuite les résultats de 38 expériences sur les compo- sés d’arsenic, 16 de soufre et i? de tellure.
Sur la production de la radiation fluorescente de Rontgen.
P. 870.
Réponse de 1B1. Crosby Chapman aux ob,jections de 1B1. Bragg (2).
(1) Voir J. de Plzys., p. 242.
(2) Voir J. de Phys., p. 509.
841
Tome XXVI.
R.-1Bf. DEELEY et P.-H. PARR. 2013La viscosité de la glace du glacier. - P.
En 1888, Or. Main publia les résultats d’expériences relatives à la
tension de barres de glaces à des températures inférieures à 0°, et lord Kelvin en déduisit la viscosité de cette matière.
En 1891, Mc Connell trouva qu’on peut aisément couper un cris- tal de glace suivant des plans perpendiculaires à l’atrophique, mais
, qu’il est impossible de faire, sans fractures, la même opération dans
aucune autre direction.
En 1895, M. Deely montra que l’écoulement d’un glacier est en tous points comparable à celui des liquides à travers les tubes capillaires
étudiés en détail par Poiseuille.
MM. Deely et Parer, interprétant les résultats expérimentaux
trouvés par MM. Bliimeke et Hess sur le glacier Heutereis (Alpes autrichiennes), en déduisent la viscosité de la glace qu’ils proposent d’exprimer en poises (unités C. G. S.), en mémoire de
Poiseuille.
Les résultats des divers observateurs sont résumés dans le tableau suivant:
E.-H. B ÀRTON. - Taux et force de la résonance par vibrations forcées et leur variation avec la fréquence,. - P. il 1-143.
Important mémoire dans lequel l’auteur étudie les vibrations for- cées et compare les expériences de Helmholtz, Bjerknes, Zenneck,
etc., sur la résonance.
Il décrit aussi quelques expériences nouvelles permettant de
mettre en évidence les particularités du phénomène.
842
H.-A. BUNISTEAD. - Sur la vitesse des rayons a. - P. 233-251.
Le nom de rayon $ a été donné par J.-J. Thomson en 1905 aux
électrons lents émis par le polonium et qui avaient préalablement inasqué la charge positive des rayons x. Peu après, Rutherfurd décon- vrit une émission semblable pour le radium et montra qu’elle n’était
pas exclusive à la source des rayons cx, mais avait lieu par tous les corps frappés par ces rayons. La question de la vitesse des rayons 0
a été beaucoup étudiée et les résultats obtenus très variables. ,
Récemment Gargan et Bumstead ont montré que certains rayons d’un faisceau de rayons 0 avaient des vitesses plus considérables que celles mesurées jusqu’alors : une différence de potentiel retardatrice de 1.700 volts ne les arrête pas et beaucoup de rayons ont des vitesses
correspondant à des chutes de potentiel de plusieurs centaines de
volts. Ce sont ces rayons rapides que Bumstead a étudiés dans le pré-
sent mémoire. Il formule les conclusions suivantes :
Quand les rayons oc frappent un métal, ils ,déterminent l’émission
d’électrons dont les vitesses varient de 0 à plus de 2,7 . 10 centi-
mètres par seconde correspondant à des différences de potentiel de
2.000 volts. Il propose d’appeler rayons 8 tous ces rayons.
En même temps que les rayons ~, il y a aussi émission d’ions posi-
tifs par un métal placé dans un vide élevé et frappé par des rayons « ;
ces ions semblent provenir de la couche des gaz absorbés par la su- ,
perficie du métal. En maintenant le vide pendant plusieurs jours, le
courant porté par ces ions diminue. Les expériences n’ont pas per- mis de calculer la vitesse d’émission de ces ions; en tous les cas, elle
est très faible.
Quand ces rayons rapides rencontrent un solide, il se produit une
émission d’électrons lents que l’auteur appelle électrons tertiaires.
Leur nombre est beaucoup plus élevé que celui des rayons 3 qui les produisent, et ils compliquent l’étude de la distribution des vitesses des rayons ~.
La distribution en vitesse des rayons ~ entre 20 et 1.200 volts a été
soigneusement étudiée. Le nombre des électrons ayant une énergie cinétique donnée n’est une fonction ni de la vitesse ni de l’énergie.
Entre 30 et 500 volts, le résultat est représenté approximativement
par une équation de la forme xny = c, y étant le nombre d’élec-
843 trons dont l’énergie cinétique est égale ou supérieure à x et tr°nS dont CillétlqU est egale °U superieure à r et n =0,75.
La loi ne s’applique plus au-dessus de 500 volts et au-dessous de 20.
L.-T. MORÉ et S.-J. 1BIAUCHLY. - L’action du champ magnétique
sur les décharges électriques dans les gaz. - P. 252-267.
L’action du champ magnétique sur la décharge électrique à tra-
vers les gaz raréfiés a été étudiée particulièrement par Righi, qui ad-
met que, sous l’action du champ, les ions positifs et les électrons négatifs forment des doublets qui se déplacent le long des lignes de
force magnétiques, les effets secondaires observés étant dus à la dis- sociation de ces doublets lorsqu’ils sortent du champ.
Les expériences entreprises avaient pour but de vérifier la théorie de Righi et d’étendre ses résultatsà d’autres gaz que l’air. Les résul- tats des expériences sont les suivants: le champ magnétique modi-
fie la décharge mais ne crée pas, comme Righi et Villard l’ont pensé,
un nouveau type de rayons. La principale action est de réduire considérablement la chute de potentiel à la cathode et de faire se
déplacer suivant des chemins hélicoïdaux les particules chargées présentes dans le tube. Par suite de leur plus grande mobilité et de
leur plus grand libre parcours, l’action est plus énergique sur les
électrons que sur les ions positifs.
Quant aux effets secondaires, les auteurs ont pu obtenir avec une
cathode de Wehnelt chaude, en l’absence de champ magnétique, les
mémes apparences qu’avec une cathode froide et un champ magné- tique. Ils en déduisent qu’avec la cathode Wehnelt l’action du champ
est non de changer la nature de la décharge mais de l’éloigner de la
cathode et de l’amplifier de telle sorte que les différentes parties
semblent être chargées.
E. RUTHERFORD et H. RICHÀRDSON. - Analyse des rayons y du radium D et du radium E. - P. 324-331.
Les auteurs ont récemment publié leurs résultats relatifs au ra- dium B et au radium C. Ils ont examiné par les mêmes méthodes les rayons y du radium D et du radium E.
844
Ils ont trouvé que le radium D émet deux radiations y pour les-
quelles ~., coefficient d’absorption, a les valeurs 45 et 0,99 centimètres relativement à l’aluminium.
Par" rapport au radium D, le radium E émet un très faible rayon- nement 0; pas plus de 2 0,/0 du rayonnement total des radiums D + E n’est attribuable au radium E. En d’autres termes, la trans- formation de chaque atome de radium D est accompagnée, en
moyenne, par 50 fois plus de radiations y que l’atome de radium E.
Les valeurs des coefficients d’absorption pour les quatre radiums B, C, D, E sont respectivement 230, 40, 0,51 ; pour le radium B, pour le radium C, et 0,99 pour le radium D ; pour le radium E, ,u. a
sensiblement la rnême valeur que pour D.
G.-N. AUTONOFF. - L’existence de l’uranium ,1. - P. 332-333.
Lettre dans laquelle l’auteur combat les conclusions de Fleck, qui
n’a pu déceler l’uranium,
W.-G. DUFFIELD. - Les dépôts sur les pôles des arcs rnétalliques. - P. 333-344.
Mémoire dans lequel l’auteur décrit en détail les apparences di-
verses des arborescences que l’on voit se former sur les électrodes
métalliques des arcs au fer, au cuivre, à l’argent, etc., et cherche à expliquer leur formation.
II.-P. WTALMSLEY. - La distribution du dépôt actif de l’actinium dans les champs électriques. - P. 381-401.
On admet généralement que les dépôts actifs du thorium et du radium portent des charges positives et sont, par suite, concentrés à la cathode dans des champs électriques. Quelques difficultés se pré-
sentent dans le cas de l’actinium, qui se comporte d’une manière moins simple, et on peut hésiter sur l’origine et le signe des charges transportées par les atomes dans le dépôt actif.
Russ a trouvé que, dans certains cas, l’activité de l’anode était environ la moitié de celle de la cathode à la pression atmosphérique,
tandis que, dans le cas du radium et du thorium, elle ne dépasse pas 5 0110. Le rapport entre les deux activités varie beaucoup, pour l’ac-
845
tinium, avec la pression. Kennedy a trouvé des résultats un peu dif-
férents, ainsi que Geiger.
L’auteur reprend l’étude de la question et montre que la distribu- tion du dépôt actif entre les deux électrodes, dans un champ élec- trique, est indépendante de la concentration de l’émanation.
L’actinium A acquiert sa charge positive par sa création même. il
en est de même pour l’actinium B.
En ce qui regarde leurs propriétés électriques, les deux acliniums
se comportent comme les ions positifs produits par leurs émana- tions. Ils se recombinent de la même manière, et l’activité recueil- lie à l’anode est due uniquement aux dépôts d’atomes recombinés.
Dans des conditions favorables, la recombinaison peut être com- plète. Les anomalies constatées s’expliqnent par l’emploi d’émana-
tions contenant un dépôt actif et des gaz chargés de poussières.
T.-S. TAYLOR. - Taux de l’ionisation des particules 0: dans les gaz simples.
l’. ’~02-~r~U.
Le problème de l’absorption des particules x par la matière a été
étudiée théoriquement par J.-J. Thomson, Darwin et Bohr. Dans toutes les théories, le taux exact des particules x dans les substances
considérées est une constante importante.
La forme de la courbe d’ionisation pour différentes substances est utile pour déterminer les lois d’absorption des particules 7. Jusqu’à présent l’absorption des particules 2 par le plus simple des gaz, l’lzé-
lium, n’a été que peu étudiée. C’est ce problème que traite l’auteur du présent mémoire.
Il calcule par la méthode de scintillation le taux suivant lequel di-
minue le nombre des particules émises par le radium G dans l’air, l’oxygène, l’hydrogène et l’hélium.
La couche d’ionisation de Bragg a été déterminée pour l’hélium et comparée avec les courbes pour l’air et l’hydrogène quand la por- tée des particules étaient la même que pour l’hélium. La couche d’io- nisation a la furme :
I étant l’ionisation, C une constante dépendant de l’énergie néces-
saire pour produire un ion, r le parcours la distance à la
846
source. Le rapport de l’ionisation totale dans l’hélium à l’ionisation totale dans l’air ou l’hydrogène est 1,05.
P.-A. MAINSTOXE. 2013 Les effets calorifiques â la cathode des tubes à vide.
P. 411-422.
On sait depuis longtemps que dans les tubes à vide les électrodes s’échauffent, la cathode devient plus chaude que l’anode, d’où le nom
de pôle calorifique que lui a donné Plûcker. Les premières mesures calorimétriques sont dues à Naccari et Bellati en 1878. Ils ont ob-
servé la proportionnalité du courant et de l’éneroie calorifique et
montré que la catliode reçoit de 8 à 23 fois plus de chaleur que l’anode.
L’auteur a vérifié ces conclusions et montré qu’à la surface de la cathode il n’y a que peu de corpuscules qui transportent le cou-
rant.
P.-G. NUTTING. Sur l’absorption de la lumière dans un milieu hétérogène.
P. 423-426.
La densité photographique dépend de la taille et du nombre des
grains d’argent emprisonnés dans la masse, de leur forme et de leur
distribution. L’auteur applique le calcul des probabilités à la déter-
mination de cette densités.
0.-~~’. RIGHARDSON. - Les ions des sels chauds. - P. 452-412.
Les expériences ont eu pour but de mesurer les charges spéci- fiques ou le poids moléculaire électrique des ions émis par les sels chauffés. Les sels examinés sont les iodures de zinc, de cadmium, de calcium, de strontium, de baryum, les chlorures de fer et de man-
ganèse, le fluorure de calcium.
II.-L. COOKE et 0.-VG-. RICHÀRDSON. - L’absorption de chaleur produite
par l’émission des ions des corps chauds. - P. 472-476.
Les auteurs ont répété, sur les fils de tungstène et de platine
recouverts de chaux, les expériences qu’ils avaient effectuées avec les filaments d’osmium.
847 Ceux-ci émettent lorsqu’on les chauffe un courant d’électrons né-
gatifs consécutif d’une absorption de chaleur correspondant à une énergie mesurée par une différence de potentiel de 4,7 volts. Ils ont
trouvé dans le cas présent 4,24 volts.
H. ViGNERON.
R.-W. VVOOD. --- Emploi de l’interféromètre dans l’étude des spectres de bandes. - P.
L’auteur décrit une méthode ingénieuse qui permet d’étudier au moyen de l’interféromètre, la structure des spectres des bandes.
Si l’on emploie comme source lumineuse le cratère de l’arc au
charbon et qu’on projette l’image du système des anneaux formés
par le passage de la lumière à travers un interféromètre de Fabry et
Pérot sur la fente d’un spectroscope, le spectre continu est traversé
par une série d’arcs sombres verticaux, dont la convexité est tournée
vers le rouge et qui sont les lieux des longueurs d’onde non trans-
mises. Si on a dans le même champ un spectre formé de raies bril- lantes, ces raies croiseront les arcs, et aux points d’intersection on
n’aura pas de lumière. Si l’espace entre les raies du spectre ne suit
aucune régularité, l’ensemble de ces points sombres ne présentera
aucune symétrie. Mais, si les raies sont distribuées suivant une loi
définie, on verra l’ensemble des points sombres former des courbes
régulières.
Opérant dans ces conditions, Wood a photographié les deux
bandes verte et vert bleu de l’aluminium dont la tête est du côté des courtes longueurs d’onde et la bande ~~6~ du carbone dégradée vers
le rouge. Dans le premier cas, on a une famille de courbes de forme
elliptique ou circulaire. Dans le second cas, les courbes ont la forme
d’hyperboles, et l’on peut distinguer deux familles d’hyperboles indiquant l’existence de deux séries de raies dans cette bande.
"B100d a d’ailleurs pu reproduire artificiellement ces apparences.
H.-C. STEVENS. - Le photomètre à éclipses et l’iris. - P. 180-183.
Lord Rayleigh avait émis l’hypothèse que c’était la contraction de l’iris qui intervenait dans la mesure des intensités lumineuses au
moyen du photomètre à éclipses. En paralysant le muscle contrac-