HAL Id: jpa-00241836
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Submitted on 1 Jan 1913
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Philosophical magazine - T. XXV ; janvier et février 1913
A. Grumbach
To cite this version:
A. Grumbach. Philosophical magazine - T. XXV ; janvier et février 1913. J. Phys. Theor. Appl.,
1913, 3 (1), pp.242-248. �10.1051/jphystap:019130030024201�. �jpa-00241836�
242
froid en présence de noir de platine, et est monoclinique si on le pré-
pare par l’action du chlorure de benzoyle sur l’alcool vanillique
:sodé.
PHILOSOPHICAL MAGAZINE ;
T. XXV ; janvier et février 1913.
G. Sur les orbites d’un électron.
-P. 201-210.
Pour étudier complètement l’absorption par la matière des
’rayons ou des rayons cathodiques, il est nécessaire de connaître les orbites que suivront les électrons lorsqu’ils passeront au voisi-
nage des corps chargés contenus dans la matière. Suivant les con-
ceptions de Rutherford, un atome est formé d’électrons et d’un noyau positif qui constitue presque toute la masse et a sa charge
concentrée dans une petite région. L’auteur cherche dans le présent
mémoire à déterminer l’orbite d’un rayon ~ quand il rencontre le
noyau d’un atome.
H. Quelques propriétés des fibres vulcanisées. - P. 210-214.
L’auteur étudie le changement de vitesse dîi à l’absorption de
l’eau par les fibres vulcanisés qui sont employés pour confectionner les pistons des compresseurs dans les usines d’air liquide.
JOLY. - L’apophoromètre. - P. 30~i-31~..
C’est un appareil servant à mesurer la sublimation des substances à haute température et permettant de recueillir et de peser les diffé- rents produits qui ont pu se former. L’appareil très simple est repré-
senté sur la figure. Un ruban de platine de 6 centimètres de long
sur 4 à 5 millimètres de large est ajusté entre deux pinces reliées
aux bornes d’un circuit électrique. L’une des pinces est mobile parallèlement à elle-même de façon à ce que le ruban de platine puisse toujours être tendu quand passe le courant. La substance à volatiliser est placée sur le ruban après pulvérisation. Au-dessous
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019130030024201
une coupelle en verre est montée sur un support mobile qui per- met de l’amener en contact avec le ruban. Dans cette position, une
seconde coupelle peut être disposée pour enfermer complètement la partie contenant le corps en expérience. Tout l’appareil est disposé
dans le vide ou dans un gaz inerte. La température peut être réglée
et élevée progressivement en agissant sur un rhéostat inséré dans le circuit. En général, on opère dans une atmosphère d’oxygène. On peut ainsi arriver à fractionner les produits des sublimations.
FIG. 1.
Joly donne quelques exemples d’analyses de minerais (proustite, -sylvanites, réalgar, molybdénite, argentite, etc.) par ce procédé très
simple, très rapide et suffisamment précis.
L’appareil permet aussi de réaliser la sublimation avec beaucoup plus de facilité et une plus grande pureté des apparences observées que par les procédés ordinaire.
RUTHERFORD et ROB11’SOU. - Les effets calorifi(lues du radium
et de
sonémanation. - P. 3i 2-330.
Depuis la découverte, par Curie et Laborde en 1903, de l’émission continue de chaleur par le ’radium, un grand nombre d’expérimen-
tateurs ont cherché, par diverses méthodes, à calculer le taux de cette émission. On peut mentionner à ce sujet les expériences de
Curie et Dewar. A l’aide d’un calorimètre à air liquide, d’iNngstrôm,
de Hess et Schweidel, ils compensaient par un courant électrique la
chaleur dégagée par le radium, etc. Mais les nombres trouvés sont
difficilement comparables par suite de la pureté plus ou moins
grande des produits radioactifs. Les meilleures expériences deiBle-B-er
244
et Hess conduisent au résultat suivant : 1 gramme de radium en
équilibre avec les produits de sa désintégration dégage par heure 132,3 calories-grammes..
Rutherford et Barnes, en 1904, montrèrent que un quart à peine
de la chaleur totale dégagée était dû au radium lui-même et que
l’émanation, les radiums A, B et C en fournissaient la majeure partie. L’action calorifique de l’émanation décroît exponentiellement
avec la même période que son activité, tandis que celle du dépôt
actif varie à peu près de la même manière que son activité mesurée par les rayons
oc.La chaleur émise est donc une conséquence néces-
saire de la production des rayons
«et fournit approximativement
une mesure de leur énergie cinétique. Si telle est la vérité, toutes
les substances radioactives doivent émettre de la chaleur. C’est ce
que montrèrent Duane, ivebb et Poole.
La preuve expérimentale récemment donnée par Geiger et Nuttall qu’il existe une relation définie entre la période de transformation d’une substance et la vitesse d’émission des particules
«suggère la possibilité que l’effet calorifique ne soit pas une mesure de l’énergie
des particules
(x.S’il en est ainsi, on doit s’attendre à ce que l’effet
calorifique total d’un rayon
ocsoit notablement supérieur à l’énergie
de la particule
«émise.
Les auteurs ont, en vue de solutionner ces questions, déterminé
la répartition de la chaleur entre les trois produits : radium 1~
pradium B, radium C. Ils ont cherché à mesurer l’effet calorifique de
l’émanation du radium, celui des raj-ons p et
Le dispositif expérimental est analogme à celui employé en 1904
par Rutherford et Barnes : c’est un pont de Wheatstone sur l’une des.
branches duquel on fait s’exercer l’action calorifique des produits.
Pour la répartition de la chaleur totale émise entre les trois pro- duits radioactifs, les auteurs ont trouvé :
Mais il n’est pas tenu compte de l’effet des rayions 9 émis par les.
radiums B et C et qui est voisin de 4 0/0.
Quant à l’émanation, une quantité donnant les mêmes effets de rayons y qu’un gramme de radium (étalon Rutherford-Boltwood)
émet 95,95 :.fi 0,05 calories-gramme par heure. Si l’on fait les cor-
rections nécessaires, pour ramener à un curie d’émanation, on
trouve 98,~ petites calories, nombre très voisin de celui ordinairement
adopté.
Les résultats obtenus par un curie d’émanation dans diverses
conditions sont les suivants :
,Enfin la distribution de la chaleur émise entre le radium, ses pro- duits de transformations et les radiations est la suivante :
HOGLEY. - Solubilité du dépôt actif du thorium dans différentes solvants.
P. 330-332.
L’auteur cherche à classer les produits de transformation du thorium en un système périodique au moyen de leur solubilité
dans divers solvants.
HUGHES. - Sur l’effet photoélectrique dans quelques composés. - P. 332.
Lettre dans laquelle l’auteur précise quelques détails d’une de ses
expériences signalée récemment par yVilloyvs.
H. VtGNERON.
246
E. JACOT. - Sur
unerelation entre l’ionisation par les rayons cathodiques
et certains effets chimiques. - P. 2I~.
’Il s’agit ici de l’action sur le phosphore blanc. Le faisceau catho-
dique passe dans un solénoïde, et on n’emploie qu’une très petite portion du spectre magnétique; les expériences préliminaires ont
montré que la transformation en phosphore rouge est due en partie
à un effet thermique, en partie à un phénomène où le gaz ambiant
joue un rôle; on s’en rend compte en mesurant l’énergie des rayons et en comparant celle-ci à la chaleur de transformation du phosphore.
Celui-ci n’est donc pas soumis directement à l’afflux cathodique, mais
il se trouve baigné dans le courant d’azote raréfié venant du tube
où se trouve la cage de Faraday servant à recueillir les charges négatives transportées.
L’effet est proportionnel à l’ionisation, mais il semble que les ions facilitent la réaction sans y prendre part directement; ce serait de
‘ l’azote monoatomique qui aurait un rôle analogue à celui que lui a
déjà attribué R.-J. on expliquerait ainsi la loi de propor- tionnalité.
L’ionisation dans l’azote est inversement proportionnelle à l’éner- gie des rayons cathodiques pour des vitesses de 2,92 X 109 à 4,76 X 109 cm-sec, et elle est proportionnelle à la pression, de 0,083
à 0,025 millimètre de mercure.
D.-L. WEBSTER. - La théorie de la diffusion des rayons de Rôntgen. - P. 234.
La formule d’après laquelle l’intensité des rayons diffusés sous un
angle e est proportionnelle à 1 + COS2 0 s’établit en admettant que
chaque électron de la substance radiante diffuse la même quantité d’énergie que s’il était seul. Crowther (2 ) a montré que les nombres calculées ne s’accordent avec l’expérience que si 0 > 60°.
L’auteur cherche à s’affranchir de l’hypothèse que nous venons
d’indiquer. Il rappelle d’abord les résultats de Crowther.
Pour un radiateur donné et pour des rayons primaires de dureté donnée, la radiation en excès dans une direction quelconque est pro- portionnelle à l’épaisseur du radiateur.
(1) Une modification aclive de l’azote Roy. Soc.,
mars1911 et
(?) PJ’oc. Roy. Soc., -4., LXXXVI, p. 472; Proc. Camb. 6, p. 534.
Dans les limites des erreurs expérimentales, la dureté des faisceaux -excédents est la même que celle du faisceau primaire.
Si E4dO est l’intensité de la radiation excédente entre les angles
E est l’intensité totale dans toutes les directions ; b diminue quand
le faisceau primaire durcit et croît avec le poids atomique du ra-
diateur.
M. Webster considère une impulsion primaire polarisée :
{en prenant la vitesse de la lumière égale à l’unité), avec f (s1
=o
f 1
1 1 d "1’
.,pour - s 2’ la valeur moyenne de son carré étant l’unité en 2
dehors de cet intervalle.
La condition de renforcement d’un électron par un autre est que les temps d’arrivée des ondes diffèrent de moins de T; une hypo-
thèse supplémentaire s’introduit par la nécessité de tenir compte des
irrégularités du faisceau primaire dues aux électrons voisins. La
probabilité pour qu’un seul électron soit un amas d’électrons con-
tenu dans un volume V étant e-nv, n étant le nombre d’électrons par unité de volume du radiateur, on en déduit l’énergie diffusée.
Une fonction inconnue s’introduit, de sorte qu’une théorie quantita-
tive est difficile à établir. Cependant les résultats concordent quali-
tativement avec les expériences de Ni. Kaye (1).
A. NORMAN SHAW. - Sur les couches électriques dans les difrérences de potentiel
de contact entre métaux. - P. 241.
L’auteur a commencé par comparer à la méthode de Kelvin les méthodes d’ionisation; les valeurs finales trouvées pour les diffé-
rences de potentiel de contact sont bien les mêmes. Il a ensuite recherché s’il s’écoule un temps appréciable entre la charge d’un
métal et la formation des couches électriques : une plaque de laiton
(1) KAYE, Proc. CCl1nb. Phil. Soc., Xi’, p. 269; 1909.
248
et la cage de Faraday entourant l’appareil étant au sol, on mesure
la différence de potentiel laiton-plomb en laissant la plaque de plomb prendre d’elle-même cette différence de potentiel V mesurée à l’élec- tromètre ; on a ainsi, en portant les différences de potentiel en ordon-
nées et les temps en abscisses, une courbe ~c~). On établit ensuite entre les plaques une différence de potentiel
-V; la région variable
de la courbe de retour (b) se trouve au-dessus de la région variable
de (a) . La courbe (e), obtenue par une brusque mise à la terre de
tout le système, se confond avec (l~).
M. Shaw a répété ensuite par la méthode d’ionisation les expé-
riences de Kelvin et d’Ersl;ine-3/Iurray ; il a ensuite constaté que les courbes de charge à une différence de potentiel donnée des plaques
zinc-laiton et laiton-laiton sont superposables si on retranche les valeurs des différences de potentiel de contact l’une de l’autre. Il a
tracé ensuite les courbes de charges dans l’air sec, l’air humide et l’hydrogène ; ce dernier gaz donne des résultats variables suivant
son mode de préparation. Il se formerait des couches électriques supplémentaires ; il n’y aurait donc pas de contradiction entre ce s
derniers faits et la théorie physique (électronique) des potentiels de
contact, en faveur de laquelle plaident les expériences décrites dans
les paragraphes précédents.
A. GRUMBACH.
ANNALEN DER PHYSIK ;
T. XXXIX, n° 16, 1912, et t. XL, nos 1 et 2, 1913.
H. WO.NIMELSDORF. - Perfectionnements
auxmachines électriques- condensateurs(1). - P. 1201-1206.
Dans ces nouvelles machines, l’ébonite est recouverte de bakelite
’