HAL Id: jpa-00242062
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Submitted on 1 Jan 1913
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Philosophical Magazine. T. XXV: mai 1913
F. Croze
To cite this version:
F. Croze. Philosophical Magazine. T. XXV: mai 1913. J. Phys. Theor. Appl., 1913, 3 (1), pp.600-602.
�10.1051/jphystap:019130030060000�. �jpa-00242062�
600
PHILOSOPHICAL MAGAZINE T. XXV: mai 1913.
LvNDE-P. WHEELER. - La dispersion des métaux. - P. 661-619.
De la discussion des résultats expérimentaux relatifs à la disper-
sion des métaux et connus jusqu’ici, l’auteur tire les conclusions suivantes :
1° Le nombre des électrons libres n’est pas une constante; il croît
avec la fréquence de vibrations °d e la radiation considérée ;
2° La dispersion de ce qu’on appelle la constante diélectrique K
dans les métaux peut être déterminée et est conforme à la théorie.
L’expression de K contient deux termes, dont le plus important,
surtout dans les courtes longueurs d’onde, dépend de la présence
des électrons libres, et l’autre est un terme purement diélectrique.
R.-A. HOUNSTOUN. - La visibilité relative des difl’érentes couleurs du spectre.
P. 15-122.
L’auteur appelle visibilité relative d’une région du spectre le rap- port de l’éclat évalué en bougies par centimètre carré à l’énergie rayonnée évaluée en ergs par centimètre carré et par seconde. Pour déterminer la courbe de visibilité, il faut ainsi déterminer la courbe de luminosité du spectre pour un oeil moyen et ensuite la distribu- tion de l’énergie dans ce spectre.
L’auteur a obtenu deux courbes de visibilité dont l’une correspond
à un éclairement de bougie-mètre, l’autre à un éclairement de de bougie-mètre. Le maximum de la première se trouve à A 502 pp, et celui de la seconde à ), 466 py..
F. CnozE.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019130030060000
601
A.-LL. H GGHES. - Sur les vitesses des photoélectrons
au moment où ils sont émis par la matière. - P. 683-686.
MM. Richardson et Compton (1), d’une part, 1’1. Hughes (2), de l’autre, ont trouvé que l’énergie maxima des photoélectrons est une
fonction linéaire de la fréquence de la lumière ultraviolette. Si V est le potentiel nécessaire pour arrêter les électrons les plus rapides, e
la charge, n la fréquence, on a :
Cette formule est du type prévu par la théorie des quanta, mais
h’ diffère de 10 à 23 0/0 de la constante h de Planck. Pour expliquer
cette divergence, l’auteur rappelle que Robinson a trouvé que les électrons émergeant d’une couche de platine très mince sont plus rapides que ceux qui sortent du côté de l’incidence de la lumière. En portant en abscisses les épaisseurs et en ordonnées le rapport des
énergies des électrons sortant des deux côtés de la lame, on obtient
une courbe dont le prolongement coupe l’axe des ordonnées au
point 1,12 ; un photoélectron perdrait donc 12 0;’0 de son énergie en
tournant de 1800 par rapport à sa direction d’émission primitive.
chardson et Compton ont trouvé pour h’ 5,85 X 10-2ï et ~, f 0 ~ 10-‘-’’ ;
en majorant ces nombres de 12 0~‘0, on trouve 6,55 et 6,27 X 10-’7,
nombres peu différents de la constante de Planck 6,50 X 10-’’
erg.-sec.
L’auteur remarque ensuite que Vo est le potentiel d’ionisation ; il
se propose alors de le calculer dans le cas de l’ionisation des gaz, en posant h’ = h dans l’équation (1) ; la longueur d’onde critique étant
1350 U. A., on a:
Franck et Hertz ont trouvé directement pour l’oxygène 9 volts.
L’auteur termine en annonçant des recherches sur l’influence de l’état physique d’un corps sur le potentiel d’ionisation ; celui-ci est plus grand pour un gaz que pour un liquide et un solide.
(1) Phil. lVng., p. 5~6; 1912 ;
-J. de 5e série t. II, p. 48J ~ 1912.
(2) Phil. T,-ans., t. CCXII (A), p. 20~ . 1912.
602
IYES. - Sur l’absorption des ondes électriques courtes par l’air et la vapeur d’eau.
-P. 702-710.
Les ondes produites par un oscillateur linéaire (1) à huile de kéro- sène, placé au foyer d’un miroir parabolique en zinc, traversent l’un des deux tubes de verre couvert de papier d’étain parallèles qu’on peut remplir d’air sec ou humide à telle pression qu’on voudra. Les détecteurs thermoélectriques sont reliés chacun à l’une des bobines d’un galvanomètre différentiel. Ils sont placés chacun au foyer d’un
miroir parabolique dont l’axe coïncide avec celui d’un .des tubes.
L’auteur a trouvé que, pour des ondes de 10 centimètres traver- sant l’air à des pressions variant de 76 centimètres à ocm,001 et la vapeur d’eau de lcm,50 à 5, l’absorption d’énergie est inférieure
à 0,1 0,’0 par centimètre.
L’ionisation de l’air par le bromure de radium n’a aucune influence.
Gw. O WEN et R. HALSALL. - Sur les corpuscules négatifs
du courant thermoionique dans le vide.
-P. 735-739.
’
Les auteurs ont étudié, au moyen d’un champ électrique et d’un champ magnétique perpendiculaire, la nature des corpuscules émis
par le palladium, l’iridium et le, platine. Le champ magnétique employé était uniforme et relativement intense (de 800 à 2000gauss).
Ils n’ont trouvé que des électrons ; les résultats différents trouvés antérieurement par M. Owen étaient dus à la non-uniformité des
champs.
A. GRUMBACH.
A. GRUMBACH.
ANNALEN DER PHYSIK;
T. XL, nos 2 et 5 ; et T. XLI, n° 6, 1913.
G. TAMMANN. 2013 Équilibre thermodynamique d’un système formé
d’une seule substance. - P. 297 à 326.
Ce travail, qui fait suite à un mémoire antérieurement publié sous
le même titre, est consacré au
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