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Philosophical Magazine ;T. XXV; avril 1913

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(1)

HAL Id: jpa-00242057

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00242057

Submitted on 1 Jan 1913

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Philosophical Magazine ;T. XXV; avril 1913

A. Grumbach, Ch. Leendhardt, A. Boutaric

To cite this version:

A. Grumbach, Ch. Leendhardt, A. Boutaric. Philosophical Magazine ;T. XXV; avril 1913. J. Phys.

Theor. Appl., 1913, 3 (1), pp.506-513. �10.1051/jphystap:019130030050601�. �jpa-00242057�

(2)

506

ramène par des ions appropriés la charge à sa valeur primitive, le gonflement osmotique rétrograde. Ces faits décèlent à travers la

paroi globulaire des phénomènes d’osmose électrique et le rôle de

_

l’état électrique de la paroi.

G. MALFITANO et NI", A. QIOSCHKOFF. - Pseudo-cristaux d’amidon et cristaux de glucose.

-

P. 1412.

L’amidon en toutes ses formes ne peut être assimilé à des micro- cristaux, et il n’y a pas à le comparer au glucose cristallisé qui n’a jamais de structure apparente.

J. BOSLER. - Orages magnétiques et phénomènes d’hystérésis.

-

P. 1419.

Les courants telluriques, agissant sur l’aiguille aimantée, doivent

être la cause directe des perturbations magnétiques, et comme ces

courants embrassent de vastes régions, la matière interne du globe jouera, par ses propriétés magnétiques, un rôle dans les variations du champ terrestre. Il doit donc y avoir, sur les courbes magnétiques publiées, des phénomènes d’hystérésis : l’auteur montre qu’il semble

en être ainsi.

PHILOSOPHICAL MAGAZINE ;

T. XXV; avril 1913.

B. HODGSON. - Température de la cathode et de l’anode dans un tube de Geissler.

-

P. 453-461.

L’appareil employé consiste en un tube muni d’une électrode A

constituée par un disque d’aluminium ; la seconde électrode B, en cuivre, est fixée dans un deuxième tube scellé dans le premier ; elle

est creusée de manière à ce qu’on puisse y introduire un thermo- mètre.

Le courant est fourni par une batterie de 3.200 volts en série avec une résistance liquide et un galvanomètre shunté ; quand l’électrode B est cathade, elle prend une température fixe quand l’énergie calo-

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019130030050601

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rifique due au bombardement par les ions positifs est égale aux pertes

par rayonnement, conduction et convection.

D’après les expériences faites dans l’air, l’oxygène et le gaz car-

bonique, la température de la cathode est une fonction linéaire de l’intensité du courant; pour un courant constant, il existerait une

pression pour laquelle l’effet thermique serait minimum.

Si B est anode, on obtient les résultats analogues, la température

étant environ - de sa valeur dans le premier cas.

Si on essaie de calculer l’énergie thermique apportée à la cathode B, on trouve que tous les ions positifs n’ont pas d’effet ionisant; ils

auraient perdu de l’énergie par collision dans l’espace obscur catho-

dique.

La chute anodique n’explique pas à elle seule les faits observés

quand B est anode.

L’auteur indique en note qu’il a appris que la loi linéaire a déjà

été indiquée par Granqvist (’ ).

DAVID-LEONARD CHAPMAN. - Contribution à la théorie de l’électrocapillarité.

P. 415-48i.

L’auteur part de l’équation donnant la variation d’énergie potentielle

P d’un corps obéissant aux lois des gaz parfaits :

Si V est la force électromotrice intégrale et q la charge d’une mo- lécule-gramme, on peut écrire, si l’énergie potentielle est de nature électrique :

La formule de Nernst donne la différence de potentiel entre un

métal et une solution d’un de ses sels :

en admettant que la charge du métal se trouve exactement à la sur-

face de contact; en comparant cette équation à la précédente, on

(1) C-RA,,NQVIST, Kon. Veto AK. Stockhobn, 10. p. 726.

(4)

obtient la valeur des densités positives et négatives dans le liquide

en un point d’abscisse x :

En transportant dans l’équation de Poisson et en intégrant, on cal-

cule la charge par unité de surface.

M. Chapman réalise ensuite un cycle au moyen d’un voltamètre muni d’une électrode de mercure et de deux autres constituées par

« ° des alliages de potassium et de chlore insolubles dans l’eau ».

L’électrolyte est une solution de chlorure de potassium. Il parvient

ainsi à l’expression de la variation de tension superficielle :

Toutes ces considérations n’étant légitimes que si les lois des gaz

s’appliquent aux ions, les vérifications expérimentales n’ont pas de

précision, et l’auteur admet lui-même que la variation d’énergie de

surface s’explique par la théurie de la couche double sous sa forme

primitive.

~

ALLAN FERGVSON. - Figure théorique des larges gouttes et larges bulles.

-

P. 507-520.

Suite des recherches de l’auteur (’ ). Si p est la courbure de la large goutte au point elle repose sur un plan, on a, au point de cote y :

En partant de cette équation, on arrive à une expression dont les

termes correctifs diffèrent légèrement de ceux que donne la méthode de Poisson.

V. ce volume, p. i57.

(5)

L’auteur applique ces résultats à l’étude des bulles qu’il a photo- graphiées ; les clichés mesurés au microscope donnent pour la tension superficielle de l’eau des nombres qui concordent bien avec ceux que l’auteur a obtenus par la méthode des gouttes pendantes (1) et ceux

de Bohr qui a opéré par ondes stationnaires (2).

W.-H. B RAGG. - Sur la production de la radiation fluorescente de Rùntgen.

P. 657-659.

Réponse à Crosby Chapman ; l’auteur indique les résultats

qu’il a obtenus avec Porter en recherchant si les rayons catlo-

diques peuvent donner naissance à une radiation homogène ; les expé-

riences en cours ont porté sur les rayons X du molybdène et du sélé- nium ; les gaz iunisés sont du bromure d’éthyle et de l’anhydride

sulfureux. Dans le premier de ces gaz, il semble y avoir production

de rayons X du brome. En outre, la règle de Lenard suivant laquelle

la pénétration des rayons cathodiques dépendrait de la densité du

milieu, ne semble pas avoir un caractère général.

A. GRumBàcH.

H. GEIGER et E. àIARSDEN. - Les lois de la dispersion des particules a

suivant de grands angles.

-

P. 604-623.

Les expériences décrites dans ce mémoire ont été entreprises en

vue de contrôler une théorie de la constitution de l’atome proposée

par Rutherford, et dont la base est qu’il existe, concentrée au centre de l’atome, une charge électrique considérable.

La vérification repose sur les lois de la dispersion des particules x qui traversent des lames métalliques minces et qui sont ainsi déviées par les atomes du métal, ces lois ayant été déduites par voie mathé-

matiques de l’hypothèse fondamentale : leur vérification expérimen-

tale constitue ainsi un contrôle de la justesse de cette hypothèse,

C’est ainsi que les relations suivantes ont pu être vérifiées :

1° Le nombre des particules x qui, après avoir traversé une feuille (1) Voir J. de l’hys., 51 série, t. 11, p. 400 ; i912.

(2) BOHR. Phil. A, 209; 1909.

(6)

métallique, sont déviées d’un angle m, varie comme 1 quand on

sin4 ï

compte les particules ce sur une surface définie et à une distance

constante de la feuille. On a appliqué cette relation à des angles

variantde 51 à 150°, et dans cet intervalle, le nombre des particules l’

varie de 1 à 250.000, en bon accord avec la théorie ;

2° Le nombre des particules a déviées dans une direction définie est proportionnel à l’épaisseur de la lame déviante pour de faibles

épaisseurs.

Pour de grandes épaisseurs, la diminution de vitesse des parti-

cules « résultant de la traversée de la lame produit une augmentation

un peu plus rapide du total dispersé ;

3° La déviation par atome de lames de divers constituants varie

approximativement comme le carré du poids atomique. On a opéré

sur des lames de poids atomique variant depuis le carbone jusqu’à l’or ; >

~° L,a valeur de la déviation par une lame donnée est inversement

proportionnelle à la quatrième puissance de la vitesse des parti-

cules z incidentes. On a opéré, pour vérifier cette relation, avec des

vitesses variant de telle sorte que le nombre des particules déviées

varie du simple au décuple ;

5° Des expériences quantitatives ont montré que la fraction des

particules oc de RaC, qui est déviée sous un angle de 45° par une

feuille d’or équivalente à 1 millimètre d’air (épaisseur 2,1 X cen- timètres) est de 3,7 X 10-7 quand,les particules déviées sont comptées

sur un écran de 1 millimètre carré placé à une distance de 1 centi- mètre de la feuille.

L’ensemble de ces résultats permet d’établir par le calcul que le nombre des charges élémentaires composant le centre de l’atome est

égal à la moitié du poids atomique.

CUfItBERTSON. - Sur la réfraction et la dispersion des composés gazeux, et la cause de la divergence des relations additives.

-

P. 592-604.

Lés résultats expérimentaux de l’auteur montrent que la réfracti- vité moléculaire des gaz composés est tantôt inférieure, tantôt supé-

rieure à la somme des réfractivités atomiques des composants : le

(7)

composé donne des bandes d’absorption dans le violet et l’ultraviolet que n’ont pas les composants, et inversement.

L’auteur propose, pour expliquer ces faits, les hypothèses sui-

vantes : la réfractivité d’un élément ou composé gazeux (sauf les élé-

ments monoatomiques) se compose de deux parties qu’on peut appe- ler cctomique et ’interato1nique. La première est due aux vibrations

propres de l’atome ou d’une partie de l’atome, en dehors de toutes

forces extérieures à celui-ci : la fréquence libre ainsi définie existe seule dans l’extrême ultra-violet. La seconde partie est due à des

vibrations se produisant sous l’influence de forces ayant leur siège

dans plus d’un atome. La partie atomique est nécessairement cons-

tante, et ce sont les modifications de la partie interatornique lors de

la combinaison qui expliquent la divergence constatée d’avec les lois d’additivité. Les vérifications numériques tentées par l’auteur pa- raissent concorder très suffisamment avec ces hypothèses, qui auront

naturellement besoin d’être précisées.

CH. LEENHARDT.

G. JOLY et RUTHERFORD. - L’âge des halos pléochroïques.

-

P. 644-657.

Les petites taches circulaires (halos), que l’on aperçoit dans cer-

tains micas sont dues à l’action de rayons oc émis par une particule

centrale radioactive.

Les auteurs se sont proposé d’évaluer le temps qui peut avoir été nécessaire à la formation de ces halos.

Ils ont déterminé d’abord le nombre de rayons u requis pour pro- duire artificiellement une tache analogue aux halos naturels. Le mica étudié est placé au-dessous d’une petite lame de plomb dans laquelle on a pratiqué une ouverture de de diamètre. Au centre de l’ouverture et à une distance de 1,5 centimètre, on dispose

verticalement un tube capillaire à rayon x contenant 2Õ millicuries d’émanation du radium. Le tout est placé sous une cloche dans

laquelle on fait le vide. Dans ces conditions on observe la formation d’un halo. La quantité d’émanation dépensée permet d’évaluer le nombre de rayons « qui ont été nécessaires.

Dans les halos étudiés, le noyau était constitué par du zircon rendu radioactif par l’uranium. La mesure des dimensions du noyau, faite

au microscope, par un procédé très précis, permettait de connaître

(8)

la masse de ce noyau. D’autre part l’analyse des zircons montre

qu’on peut, en gros, évaluer à 10 0/0 de leur masse la quantité

d’uranium qu’ils renferment.

Le nombre des rayons x nécessaires à la formation du halo, et

déterminé par le procédé direct indiqué, permet de calculer la masse

d’uranium qui a été désintégrée depuis l’origine du minéral. L’éva- luation de la masse du noyau donne la quantité d’uranium présente

au bout du temps t. Si donc M est la masse qui s’est désintégrée

et W la masse actuellement existante, W est la fraction res-

M --l- W.

tante. On a donc :

L désignant la constante de vie de l’uranium. Cette équation donne

~, àge du minéral.

Les nombres déterminés pour 30 halos trouvés sur des micas ap- partenant au dévonien oscillent entre 20 . 10 ~ eut 70 .106 années. Ces résultats sont grossièrement d’accord avec ceux qu’a obtenus Ru- therford (’ ) par le dosage des produits radioactifs de désintégration.

présents dans les roches. Cet accord entre deux méthodes différente est intéressant à noter. Il se pourrait cependant que des erreurs de nature encore inconnue affectent les deux déterminations. La diver- gence notable qui existe entre les résultats de ces méthodes radioac- tives et ceux que fournit l’évaluation de la salure des océans est actuellement inexplicable.

COOKE et RICHAIIDSON. - Absorption de chaleur produite par l’émission d’ions des corps chauds. - P. 624-643.

L’un des auteur8a montré, en i~)03, que Itëmission d’ions ou d’élec- trons par les corps chauds nécessite une dépense d’énergie égale

i étant le courant thermoionique total, 1) une grandeur de la nature

(1) Philos. Ilag., oct. 1906, p. 368.

(9)

d’un potentiel, R la constante moléculaire des gaz, e la charge des

ions, 0 la température. Comme le courant i augmente rapidement

avec la température, il en est de même de la perte d’énergie.

La formule (1), établie pour le cas particulier d’une émission

d’électrons, est d’une portée plus générale; elle s’applique, d’après

les auteurs, dans chaque cas où il est possible d’observer l’équilibre

entre une atmosphère externe d’ions et la source d’émission.

Divers auteurs (Wehneit et Jeutzsch, Schneider) ont tenté des

essais pour déceler et mesurer la perte d’énergie indiquée par la formule (1.) et qui doit se traduire par un refroidissement. L’accord

avec la formule n’a pas été satisfaisant.

Cooke et Richardson ont effectué de nouvelles expériences sur les

filaments d’osmium. Ils ont obtenu une évaluation de l’effet ther-

mique, produit par les variations d’énergie qu’indique la formule (1 ),

en mesurant le changement de résistance électrique dont le fil est le siège, suivant que le courant thermoionique est émis ou absorbé par lui.

La théorie de l’expérience est assez complexe. Les résultats semblent en assez bon accord avec les conséquences qu’on peut

tirer de la formule (i).

A. BOUTARIC.

ANNALEN DER PHYSIK;

T. XL, nos 4 et 5 et T. XLI, 6 ; 1913.

L. JANICKI. - Sur les interférences dans les lames en forme de coin. - P. ! 93-498.

Vérification expérimentale de la théorie mathématique des inter-

férences dans les lames en forme de coin semi-argentées, donnée par E. von der Pahlen (,Ann. d. Physik, t. p. 1567-1589 (1).

>

1

(1) Voir J. de Phys., ce vol., p. i6’I,I69.

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