HAL Id: jpa-00242046
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Submitted on 1 Jan 1913
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H. Vigneron, P. Croze
To cite this version:
H. Vigneron, P. Croze. Philosophical Magazine. T. XXV; avril 1913. J. Phys. Theor. Appl., 1913, 3
(1), pp.425-431. �10.1051/jphystap:019130030042500�. �jpa-00242046�
425
PHILOSOPHICAL MAGAZINE.
T. XXV; avril 1913.
~Ic. COY et H. VIOL. 2013 Les produits chimiques et l’activité relative des produits
radioacttfs du thorium. - P. 333-339.
Depuis le début des recherches en radioactivité, on sait que les pro- duits divers de l’uranium, du thorium et du radium ont des pro-
priétés chimiques différentes et caractéristiques. Comme c’est sur
elles que reposent les procédés de préparation et de purification, les
auteurs résument en quelques pages les réactions chimiques carac- téristiques de ces produits.
Ils étudient ensuite les rapports de l’activité du thorium B + C + D
à celle du thorium X + l’émanation + A, ainsi que le rapport de l’activité des produits du radiothorium à celle du radiothorium seul.
Ils ont trouvé 0,417 et 5,23 respectivement.
Ces deux nombres font intervenir les périodes de transformation des divers produits. Les auteurs les ont redéterrninées ; ils ont trouvé 3,64 jours et 10,6 heures pour le thorium X et le thorium B et
60,8 minutes pour le thorium C au lieu de 60,1 admis précédem-
ment.
’
Pour le thorium X le taux de pénétration est de 4,1 centimètres au
lieu de 5,7 donné par divers expérimentateurs.
MACDONALD. -Les vibrations électriques dans les conducteurs limites.
P. 421-428.
Dans un mémoire précédemment paru, lord Rayleigh arrivait à
la conclusion que la différence entre la demi-longueur d’onde de la
vibration et la longueur de l’antenne tendait vers zéro avec le rayon de celle-ci. Mac Donald fait à ce sujet quelques remarques sur le rôle de la radiation issue de l’extrémité même du conducteur et qui
semble avoir le rôle le plus important.
0. ALLEN. - Sur les mesures de l’inductance.
-P. 520-534.
Dans ce mémoire l’auteur passe en revue les diverses méthodes
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019130030042500
qui ont été proposées pour mesurer l’inductance et les comparer entre elles.
La théorie pulsatoire des rayons X, des rayons y et des rayons
photoélectriques et l’émission asymétrique des rayons ~.
-P. 534-557.
On sait que lorsqu’un faisceau de rayons X ou de rayons ultra-vio- lets tombe sur une lame métallique mince, le nombre des rayons 6 pro- duits et leur vitesse sont plus grands pour les rayons émergents que pour les rayons incidents. L’explication de ce fait dans la théorie ondulatoire est si difficile que l’on a été conduit à reprendre la
théorie corpusculaire. Les arguments qui militent en faveur de la
théorie corpusculaire pour les rayons X se retrouvent dans l’inter-
prétation des propriétés des rayons ultra-violets, de sorte que leur réfutation dans un cas entraîne leur réfutation dans l’autre cas. Dans le présent mémoire, l’auteur cherche à montrer jusqu’à quelle limite
l’émission des rayons ~ peut être interprétée par la théorie ondula- toire et il discute certaines propriétés des rayons X.
Il y a deux points de vue auxquels on peut se placer pourexpliquer l’origine des rayons 8 que met en liberté un train électromagnétique.
Ils peuvent provenir soit des électrons libres qui existent entre les
molécules du métal, soit d’une rupture des atomes. Ces deux façons de voir sonttrês différentes. La seconde conduit à l’explication la plus
satisfaisante des phénomènes observés ; mais, comme la première
conduit à quelques résultats intéressants, l’auteur commence par en faire un rapide exposé. Il arrive aux conclusions suivantes :
Si les électrons sont rejetés par les pulsations avec les vitesses de l’ordre de 6 X 10~, leur distribution sera dissymétrique et le calcul
s’accorde avec l’expérience.
L’énergie nécessaire pour expulser l’électron avec la vitesse néces- saire semble à première vue considérable, ou plutôt la densité de l’énergie semble devoir être énorme, de sorte qu’on est forcé d’ad-
mettre la concentration de l’énergie suivant les filaments, ce qui per- met d’avoir une grande densité en certains points sans que l’énergie
totale soit disproportionnée. En examinant la question de plus près,
Swann montre que cette concentration particulière de l’énergie n’est
pas nécessaire si l’on imagine que la radiation se produit sous forme
d’une seconde pulsation.
427 Dans ces conditions, même dans l’hypothèse de pulsations sphé- riques, les vitesses produites dans les électrons sont de l’ordre de
grandeur requis ; mais les difficultés surgissent quand on cherche le
mouvement de l’électron pendant le temps relativement long pendant lequel il reçoit sa vitesse.
Comme autres difficultés, la théorie ne donne qu’une très faible
.
valeur à l’émission dans le cas de l’effet photoélectrique, dans celui
des rayons ~ produits par les rayons X, et elle ne rend pas compte de la relation entre la vitesse des électrons photoélectriques et la fré-
quence de la lumière.
Swann considère ensuite le cas oû les électrons sont arrachés aux
atomes. Il établit une formule valable dans le cas où l’émission a lieu uniquement dans la direction de propagation des ondes; for-
mule qui concorde avec les résultats observés avec les rayons X, la propagation de rayons ~ à l’extérieur du train d’onde étant attribuée à un scintillement. Bien que la formule donne la proportionnalité de
la vitesse à la fréquence, des raisons particulières font qu’on ne peut
l’appliquer dans le cas des effets photoélectriques.
Une formule modifiée est alors proposée par Swann, qui est va-
lable dans tous les cas. Elle est établie en se servant de l’hypothèse
des quccnta de Planck ; Swann montre d’ailleurs qu’on peut y arriver
sans faire appel à cette notion.
~
H. VIGlXERON.
R.-W. WOOD. --- La dispersion sélective de la vapeur du mercure au voisinage,
de la raie d’absorption 2536.
-P. 433-~39.
L’auteur a étudié au moyen de l’interféromètre de Michelson la dis-
persion de la vapeur de mercure au voisinage de la raie d’absorp-
tion 2536. La vapeur de mercure était contenue dans un tube cylin- drique en quartz fermé aux deux bouts par deux lames de quartz planes et parallèles.
L’interféromètre était monté avec deux miroirs de métal et une
plaque plane et parallèle de fluorine. La source lumineuse était un arc au fer, qui donne au voisinage de la raie 2536,5, les raies ~~36,6,.
2536,9 et 2539,0. La température de la vapeur de mercure ayant
varié de 32° à 58°, les déplacements des franges obtenus sont les
suivants :
On voit que l’augmentation du déplacement des franges n’est pas
proportionnelle à la pression, et par suite que la raie d’absorption
2536 n’est pas due à la molécule normale de mercure .
R.-V’. WOOD. 2013 Expériences de résonance sur les ondes calorifiques
~