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W.-E. SUMPNER.- The variation of the coefficients (Sur la variation des coefficients d'induction); Philosophical Magazine, t. XXV, p. 453; 1888

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HAL Id: jpa-00238935

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00238935

Submitted on 1 Jan 1889

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W.-E. SUMPNER.- The variation of the coefficients (Sur la variation des coefficients d’induction);

Philosophical Magazine, t. XXV, p. 453; 1888

P. Ledeboer

To cite this version:

P. Ledeboer. W.-E. SUMPNER.- The variation of the coefficients (Sur la variation des coefficients

d’induction); Philosophical Magazine, t. XXV, p. 453; 1888. J. Phys. Theor. Appl., 1889, 8 (1),

pp.137-142. �10.1051/jphystap:018890080013701�. �jpa-00238935�

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I37

nante et des mouvements électrodynamiques. Je crois que l’idée

de cette identité conduira à des conséquences aussi profitables pour la théorie de 1’Jptique que pour celle de l’électricité.

~Y.-E. SUMPNEI~. - Thé variation of the coefficients of induction (Sur la va- riation des cjefiicicnts d’i~iduction); l’lziloso~l2icaZ ~~~a~a~ine, t. 1WT, p. 453;

1888.

D’après l’auteu~~, on peut définir le coefficient de self-induction

d’après l’une des équations suivantes :

Dans ces équations, L est le coefficient de self-induction, e la

force électromourice duc à la self-induction, Ni~ l’énergie électrique

de la bobine parcourue par le courant 1.

On voit immédiatement qu’on a la relation

ce qui inoiitre que L, est plus grand que I~2’ lorsque L~ augmente

avec I.

Le flux de force est (D = L~ I; la force magnétisante ~I est pro-

portionnelle à l’intensité de courant 1 et l’induction magnétique I3

est proportionnelle au flux de force ~. Comme on a d’ailleurs

B - u,~I, on voit que le coefficient de self-tnducdon I.J2 est propor-

tionnel à la valeur de la perméabilité magnétique ii. qui corres- pond à la force magnétisante provenant de l’intensité de courant I.

Lorsqu’on connait la relation qui existe entre l’induction ma-

gnétique B et la force magnétisante H ou, ce qui revient au même,

entre le flux de force (D et l’intensi té de couran t l, on peut en dé- duire les valeurs des coefficients d’induction l.q, L2 et L3.

Si l’on représente cette relation par une courbe 4h, on aura, pour le point P, ,

P, Q, étant la tanbente au point Pi à la courbe O ~~ . Quant à LI

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018890080013701

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et L,, l’auteur indique pour les déterminer au moyen de la même courbe des constructions graphiques que le lecteur suppléera

facilement.

On trouve le coefficient L2 en déterminant le coefficient de self- induction d’après la méthode de Maxwell puisque la quantité

d’électricité déchargée à travers le galvanomètre est proportion-

nelle au nombre de lignes de force dues au courant 1; tandis que la déviation permanente due au petit dérangement de l’équi-

libre de force est proportionnel an courant I. La méthode donne le rapport de W à I, c’est-à-dire L,. M. Ayrton a généralisé cette

méthode en opérant entre des intensités assez rapprochées I, et 12 :

il est évident qu’à la limite on obtiendrait le coefficient I, . Pour mesurer lc coefficient de self-induction relatif à de faibles courants, 31. Sumpner s’est servi de la méthode de Maxwell : il a

trouvé ainsi qu’entre les limites d’intensité de ,;~ et -L 1 0 d’ampère,

la courbe d’aimantation affecte sensiblement la forme d’une para- bole pour la bobine et le noyau qu’il a employés. Pour des forces magnétisantes, encore plus faibles, l’auteur s’est servi d’une mo-

dification de la méthode proposée par Maxwell; elle consiste à comparer la capacité électromagnétique de la bobine à la capa- cité électrostatique d’un condensateur; mains, au lieu de la lnéthode de réduction à zéro employée par Maxwell, l’auteur fait deux lec-

tures successives, la deuxième en détachant le condensateur, ce

qui ne nécessite pas les réglages successifs de la méthode absolue.

Il a trouvé, par cette dernière méuliode, des valeurs un peu plus

faibles (L2 == o, o63fi pour 1 == oamp, 107 par la première méthode

et L2 == 0,0577 pour 1= oamp, I o par la seconde lmétl~ode ); l’au-

teur attribue cette différence à une évaluation un peu erronée de la force électron10trice des piles employées, ou à une altération de l’état du fer.

L’auteur a fait en outre quelques déterminations, l’armature

étant attachée à l’électro-aimant : le circuit magnétique se trouve

ainsi fermé et l’on peut faire des évaluations de valeur absolue. Il

a constaté que l’état de magnétisme dépend en majeure partie de

l’état par lequel le fer a passé.

Une autre partie du travaiL est consacrée à la mesure des coeffi- cients de self-induction lorsque le courant excitateur est intense.

1B1. Sumpner a mesuré, en collaboration avec M. Waliiey, le coeffi-

(4)

I39 cient de self-induction de l’anneau d’une machine Gramme type A;

la méthode employée était celle de Maxwell; les résultats sont con- signés dans le tableau suivant :

Pour ce qui concerne la mesure du coefficient de self-induction des électro-aimants d’une dynamo, elle présente, d’après M. Sumpner, plusieurs difficultés. Sil s’agi t de forts courants, les résistances doivent être faibles; autrement t on perdra une grande parti e de l’énergie, à moins que l’on n’ait à sa disposition des forces électro- motrices très élevées. D’un autre côté, la self-induction qu’on me-

sure est très considérable : le temps que le magnétisme met à

atteindre sa valeur définitive sera assez long; donc, si l’on n’a pas à sa disposition un galvanomètre balistique suffisant, il ne sera pas facile d’obtenir L en valeur absolue.

Quelques expériences furent entreprises pour détcrminer la va- riation du coefficient de self-induction des électro-aimants d’ un e

dynamo I~ erranli, La méthode employée était une modification de celle de Maxwell. Avec un courant de forte intensité, le coefficient était supérieur à o, 6. La constante L R était donc généralement n su-

périeure à r1’~ de seconde et la décharge ne pouvait pas être consi- dérée comme étant effectuée complètemen t en moins d’’ une seconde.

Dans ces circonstances il est probable qu’aucun galvanomètre ba- listique n’aurait pu donner des résultats assez exacts pour des me-

sures en valeurs absolues. Gomme cependant le seul galvanomètre qu’on puisse employer avec des dynamos est celui du genre d*Ai--

sonval, ayant une courte période d’oscillation et un grand décré-

ment logarithmique, même à circuit ouverte il a fallu abandonner

l’espoir d’effectuer d’dutrcs mesures que les mesures compara-

tives. Quant à la graduation du galvanomètre balistique, on peut

(5)

toujours y arriver par les décharges d’un condensateur chargé à

un potentiel connu.

Dans les expériences effectuées sur les inducteurs d’une dvnamo,

on s’est servi d’une batterie d’accumulateurs fournissant une force électromotrice de 100 volts; le pont était équilibré pour le cou-

rant continu. On faisait varier le courant entre les limites It et 1,

par la suppression et l’introduction brusque de résistances dans le circuit des accumulateurs. On a ainsi

Q étant la quantité d’électricité produite par la décharge, K une

constante dépendant des résistances, q l’élongation du galvano-

mètre et h~ un facteur qui ne dépend pas seulement du galvano-

mètre, mais encore de la self-induction et de la résistance des branches du pont.

On a constaté ainsi que le coefficient de self-induction passe par

un maximum, qui est bien accusé pour des courants allant en aug- mentant, mais moins net pour des courants diminuant. La forme de la courbe représentant l’induction magnétique en fonction de la force magnétisante faisait prévoir ce résultat.

L’auteur a effectué en outre un certain nombre d’expériences

pour constater de quelle façon le coefficient de self-induction varie

avec les différents cycles qu’on fait parcourir à la force magnéti-

sante. Les recherches de M. Ewing, relatives à ce sujet, faisaient prévoir la plupart des résultats obtenus.

Dans la dernière partie de son travail, ~1. Sumpner indique une

méthode graphique pour construire la forme des courants varia- bles. Le problème dépend de l’équation connue

N étant le nombre de lignes de force enfermées par le circuit. En

,

négligeant les courants de Foucault ou d’alitres causes qui feraient

dépendre N directement du temps, on peut écrire

(6)

I4I Si l’on fait 0 =-- TI. ’ P - L ~ il vient

L’auteur a construi t les courbes provenant des courants alter- natifs fournis par une machine de Ferranti et avant traverse un transformateur. Ces courbes n’affectaient pas rigoureusement la

forme sinusoïdale; mais elles ne s’en écartaient cependant pas

antan qu’on aurait pu le supposer; cela tient principalement à ce

que le fer dans un transformateur est toujours loin d u point de

saturation.

A la fin de son travail, M. Sumpner fait une remarque relative a la décharge d’un condensateur à travers un conducteur affecté de

self inducl.ion ; r effet de la self-induction est de diminuer la durée de la décharge. Comme l’effet de la foudre résulte de la décharge

d’un condensateur, l’emploi d’un paratonnerre affecté de self- induction paraît donc devoir être plutôt favorable, ce qui coïncide

avec les conclusions de ~1. Lodge, qui a trouvé expérimentalement quBin conducteur en fer convient mieux cju’un conducteur en

cuivre, lorscju’il s’agit de décharge électrique à très hautes ten-

sions.

Comme on a pu le voir, ce travail est en grande partie, nous

avons la satisfaction de le constater, la reproduction des mesures

que nous avons effectuées sur le coefficient de self-induction.

Nous avons publié ici même 1 ’ ) les valeurs des coefficients de self-induction de l’anneau de la machine Gramme type d’atelier,

pour différentes valeurs du courant circulant dans l’anneau .

Quant à la mesure des coefficients de self-induction de forts

électro-aimants, 31. Sumpner dit du’on ne peut obtenir que des valeurs relatives. Nous croyons au contraire qu’on arrive parfaite-

ment avec un galvanomètre balistique ordinaire à mesurer exacte-

ment le coefficient de self-induction de très forts électro-aimants ;

mais il faut opérer par l’extra-courant de rupture, et la méthode

employée par NI. SU111pner, laquelle consiste à faire varier l’inten- sité du courant par l’introduction ou la suppression cle résistances

(1) Tloir ae série, t. VI, p. 32j.

(7)

dans Je circuit de ta pile, nous paraît défectueuse, car, dans ces

d.. L ,J

,

1

conditions, le rapport R est toujours trop grand par rapport à la

période d’oscillation du galvanomètre. P. LEDEBOER.

THE AMERICAN JOURNAL OF SCIENCE.

3e série, t. XXXV, Ier semestre I888.

C.-S. HASTINGS. 2013 Loi de la double réfraction dans le spath d’Islande, p. 6o-73.

Par des expériences très soignées, l’auteur, confirlnant les résultats antérieurs de MM. Abria, Glazebrook et Kohlrausch,

démontre que la construction d’Iduygens, appliquée au spath d’Is-

lande pour le rayon extraordinaire, donne des résultats parfaite-

ment conformes à Inexpérience. L’erreur relative n’atteint pas 0~ 00002.

,l.-~I. PRATT. 2013 Expériences avec l’électromctre capillaire de Lippmann,

p. 1~3-15I.

1f. Pratt emploie un électr0111ètre à tige horizontale et à section

assez large, dont la lecture peut s’effectuer à l’oeil nu, et dont la sensibilité atteint Odll,0004, vers Odll,2 ou Odll,3. L’auteur constate q11~0I1 peut remplacer le deuxième mercure par une électrode de

~ Latine de très large surface ; en ce cas, la déflexion maximums

correspond à 1 5 environ.

L’électromètre construit par ~.~. Pratt ne laisse passer de courant

appréciable au galvanomètre que quand la force électromotrice introduite dans le circuit dépasse 1 dll, 2~. La capacité de cet in-

strument varie avec la force électromotrice employée; M. Pratt a

trouvé 3 r / microfarads pour Odll, 2 ; ££5 microfarads pour odll 4

et ~3o microfarads pour daniell; la surface du ménisque mercu-

riel était de a~~i, 3~2.

II. CRE’~~1. - Période de la rotation solaire, déterminée au moyen du spectroscope, p. I-jI-I5g.

De la mesure du déplacement des raies du spectre, quand on

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