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E.-H. HALL. — On the « rotational Coefficient in nickel and cobalt » ( Coefficients de rotation du nickel et du cobalt); Philosophical Magazine, 5 e série, t. XII. p. 157; 1881. E.-H. HALL. — Rotational coefficients of various metals (Coefficients de rota

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HAL Id: jpa-00238158

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00238158

Submitted on 1 Jan 1883

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E.-H. HALL. - On the “ rotational Coefficient in nickel and cobalt ” ( Coefficients de rotation du nickel et du cobalt); Philosophical Magazine, 5 e série, t. XII. p. 157;

1881. E.-H. HALL. - Rotational coefficients of various metals (Coefficients de rotation de différents métaux);

Philosophical Magazine 5e série, t. XV, p. 341; 1883

A. Leduc

To cite this version:

A. Leduc. E.-H. HALL. - On the “ rotational Coefficient in nickel and cobalt ” ( Coefficients de rotation du nickel et du cobalt); Philosophical Magazine, 5 e série, t. XII. p. 157; 1881. E.-H.

HALL. - Rotational coefficients of various metals (Coefficients de rotation de différents métaux);

Philosophical Magazine 5e série, t. XV, p. 341; 1883. J. Phys. Theor. Appl., 1883, 2 (1), pp.509-512.

�10.1051/jphystap:018830020050900�. �jpa-00238158�

(2)

509

E.-H. HALL. 2014 On the « rotational Coefficient in nickel and cobalt » ( Coefficients de rotation du nickel et du cobalt); Philosophical Magazine, 5e série, t. XII.

p. 157; 1881.

E.-H. HALL. 2014 Rotational coefficients of various metals (Coefficients de rotation de différents métaux); Philosophical Magazine 5e série, t. XV, p. 341; 1883.

:1B1. Hall a fait connaître en 1880

(’)

une modification très ren1ar-

quable

que subit un courant

électrique place

dans un

champ magnétique puissant.

Pour observer le nouveau

phénomène

on

prend

comme conduc- ~

teur une lame

métallique

très mince que l’on

place

entre les

pôles

d’un fort électro-aimant

[dont

le

pôle

austral se

projette

en

A (jig’ . 1) 1

perpendiculairement

aux

lignes

de force. Tout se passe comme s’il se

développai t

une nouvelle force électromotrice normale aux

lignes

de

force

et à la direction du courant dans la

lame,

tendant

à

produire

un courant transversal de sens contraire, pour la

plupart

des

métaux,

au

déplacement

que subirait un conducteur mobile

placé

dans les mêmes

conditions,

et de même sens pour

quelques

métaux fortement

magnétiques :

le

fer,

le cobalt et le zinc.

La feuille de

métal, quelquefois

assez mince pour être

transpa-

rente, et dont

l’épaisseur

ne

dépasse pas @

de millimètre pour l’or et pour

Fardent,

o pour le

fer,

est fixée sur une lame dc

verre

( f ~-. 1);

elle est

rectangulaire

et ses dimensions varient de

o~Bo6

à o III ) og en

longueur,

om, 01 i à 0~1, 03 en

largeur.

Les

pôles P,

P’ d’un élément l3unsen sont fixés sur deux

plaques

de laiton

(1) YOil’ Journal cde I’lysi~jtce, n’~ série, t. LB., p. et t. ’_~, p. 132.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018830020050900

(3)

appliquées

aux extrémités et maintenues par des écrous. Du mi- lieu de la feuille

partent

deux

appendices

on sont

attachés,

par l’in- terimédiaire de

pinces, les

fils

G,

C’~ d’un

galvanonlètre

de Tliomsoil à faible résistance. On enlève peu à peu une

partie

de ces appen-

dices, jusqu à

ce que le

galvanomètre

se tienne au ~éro ; -,

puis,

la

lame étant

placée

entre les

pôles

de

1"élecLro-ain>ant,

on fait passer dans celui-ci le courant d’une

pile comptant jusqu’à 48

éléments

Bunsen associés en batterie. On observe au

galvanomètre

une

dérivation

permanen te qui change

de sens

lorsqu’on

renverse le

courant dans l’électro-aimant.

Débignant

par M l’intensité du

champ magnétique, par E

la

différence de

potentiel,

par centimètre de

largeur

de la

feuille,

née

sous l’action de

l’électro-aimant,

par c l’intensité du courant lon-

gitudinal,

par S la section transversale de la feuille et par V le

c

-i

Lc ,

.. E E .

quotient S’

M. Hall trouve que la

foncLion à 1

est sensiblement

s INI B’

constante pour un même métal. Elle est la

plus grande

pour le

fer,

le

nickel, l’argent, l’or,

le

cobalt, l’aluminium,

le

magnésium;

l’effet est bien moindre pour le zinc et le

enivre,

presque nul pour le

platine,

l’étain

et le plomb.

Les déterminations

numéricrues présentent

de

grandes

difficul-

tés,

surtout à cause de l’incertitude de la mesure de

l’épaisseur

des feuilles

métalliques employées;

d’autres erreurs

peuvent

pro- venir de la variation de sensibilité du

galvanomètre

de Thomson.

Aussi les nombres trouvés par M. Hall diffèrent-ils souvent de 3 ii

10 pour 100,

quelquefois

même de 25 pour ioo.

Cependant

les

résultats sont assez constants pour

qu’on puisse

affirmer que le

sens du

phénomène

est différent pour le

fer,

le cobalt et le

zinc,

métaux

magnétiques

d’une

part,

et les métaux

diamagnétiques

d’autre

part. L’exception présentée

par le

nickel, qui, quoique

très

puissamment magnétique,

se

comporte

collme l’or et

l’argent,

et aussi par le

platiné, permxet

d’élever

quelques

doutes sur l’exis-

tence d’une relation intime entre le nouveau

phénomène

et la pro-

priété magnétique.

En vue d’éclaircir ce

point,

31. Flall fit une série

d’expériences

sur une

lame

de nickel très

mince,

traversée

par un courant sensiblement constant et

placée

dans lill

champ

,.. d F>,

cr’ S L f . E el,

magnétique

variant de 1600 à 10000 G.~.~.~. La fonction

-~3

dé-

ilia,,-t-iéuiqt-ie

variant de I{)OO à ioooo C.G.S. La foncuioii

V)

dé-

(4)

511

signée

sous le nom de

coe~f’ficiet2t

de

ootatLO~2,

s’est montrée pro-

portionnelle

à M

jusque

vers

iooo ;

mais elle augmente ensuite

bien moins

vite,

et tend à devenir constante vers 10000 C.G.S.

De la

compar aison

de ces résultats avec ceux des

expériences

de

E . 1

M. Rowland sur le

magnétisme,

il résulte

que ~

%’ varie à peu

près

comme l’intensité de l’aimantation.

Une semblable

expérience

fut faite sur le fer doux dans un

champ magné tiqu e

varian t de 100o

à 7500

environ . Le coefficien t de rotation fut trouvé

plus

faible dans le

premier

que dans le

second, quoique,

par

analogie

avec le

nickel,

on

puisse

s’attendre à le trou- ver

supérieur

d’au moins 20 pour 1 üü.

Opérant

ensuite sur l’acier fortement

trempé,

81. Hall a constaté

que les

lignes équipotentielles

sont modifiées d’une

façon

perma-

nente dans ce métal par l’aimantation. Un ressort de montre réduit à

l’épaisseur

de

omm ,06

et fixé sur verre fut

placé

comme de coutume

dans le

champ magnétique,

et le

galvanomètre

amené au zéro.

Après

avoir actionné l’électro-aimant et enlevé la lame du

champ

pour éviter l’effet du

magnétisme rémanent,

on constate un

déplace-

ment de

plusieurs

centimètres sur l’échelle du

galvanomètre ;

celui-ci

change

de sens en même

temps

que le courant dans lgélectro-ai~nant. La force électromotrice

permanente

observée

parait

être 2 pour 1 ao environ de celle

qui

se

développe

dans le

champ

de l’électro-aimant. D’ailleurs l’effet

dépend

de la

trempe :

il est environ

quatre

fois

plus grand

dans l’acier très fortement

trempé

que dans le fer doux.

Il est donc bien démontré que le

phénomène

observé est du à

l’aimantation et non à une

pression analogue

à celle

qui

détermine

le mouvement d’un conducteur mobile.

Dans toutes ces

expériences

il v a lieu de tenir

compte

de la tem-

pérature

et de la rendre sensiblement constante, afin d’obtènir des résultats

comparables.

On ne

peut cependant

pas évi ter

complè-

tement l’échauffement de la lame

métallique

par le passage du cou-

rant. Il serait donc nécessaire de savoir comment

varient,

aBec la

température,

la

perméabilité magnétique

et le coefficient de rota-

tion. M. Hall a

fait,

relativement à

celui-ci, quelques expériences

sur le

fer,

le nickel et l’or. Pour le

fer,

le coefficient de rotation varie

de §

pour oo pour

chaque degré

C. Pour

l’or,

au con-

(5)

contraire,

aucune variation n’a pu être constatée. La conductibi- lité

électrique a~ant cependant changé notablement,

il en résulte

que l’effet

dépend

de l’intensité du courant dans la feuille

plutôt

que de la chute de

potentiel

le

long

de celle-ci. C’est là une des raisons pour

lesquelles

M. Hall

adopte

la fonction

~;

de

préfé-

E ’°1’ d.. ci’ b d ¡B

rence à

lB1E’ ,

qu’il indiquait

d’abord comme

pouvant

être constante pour un même métal

( E’

est t la

d ifférence

de

po tentiel

par centi- mètre le

long

de la

feuille).

A. LEDUC.

SUR LE PHÉNOMÈNE DE HALL;

PAR M. AUG. RIGHI.

Des recherches sur cet

important phénomène

111’ont conduit a

deux

résultats,

dont

je

crois utile de

donner,

dès à

présent,

con-

naissance.

Le

premier

résultat se

rapporte

à la forme de la lame en

expé-

rience. Au lieu d’avoir la forme de croix avec quatre électrodes.

elle a une forme absolument

quelconque

et

porte

trois électrodes.

Le courant entre ou sort par l’une des

électrodes,

et sort ou entre

par les deux autres. Les deux courants

partiels

circulent en di-

rection

opposée

dans les dezz~ circuits de chacune cles bobines d’un

galvanomètre

de

"Tiedernann;

une résistance convenable in-

troduite,

ou deux au tr es bobines parcourues par le courant

total, permettent

de maintenir

l’aiguille

au zéro ou presque au zéro.

L’instrument accuse des variations

opposées

dans l’intensité des deux courants

partiels,

dès que l’on ferme le circuit de l’électro- aimant entre les

pôles duquel

la lame est

placée.

Le sens de la dé-

viation montre que les

lignes équipotentielles

sont tournées en

sens contraire du courant

magnétisant,

pour l’or et les autres mé-

taux où le

phénomène

de Hall a le même sens, et dans le même

sens que le courant

111abLWtlsant

pour le fer. En

changeant

la di-

rection du courant

qui parcourt

la

lame,

on obtient des déviations

galvanomélriq-uies qui

démontrent que l’effet ne peut pas

s’expli-

quer par une action directe du

magnétisme

sur le courant. Tout

cela sera

expliqué

dans un Mélnoire ultérieur.

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