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1. Unicit´ e des coefficients de Fourier.

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

TD DU 31/01/2011 ET DU 7/02/2011

1. Unicit´ e des coefficients de Fourier.

On veut prouver que si c 0 , (a n ) n∈ N

et (b n ) n∈ N

sont des complexes tels que

(C) ∀x ∈ R , c 0 +

+∞

X

n=1

a n cos nx + b n sin nx = 0

alors c 0 = a n = b n = 0 pour tout n. On supposera la condition (C) r´ ealis´ ee pour toutes les questions qui suivent. On pose aussi u n (x) = a n cos nx + b n sin nx.

(1) Montrer que l’on peut d´ efinir F (x) = 1

2 c 0 x 2

+∞

P

n=1

u n (x)

n 2 fonction continue sur R . (2) Soit f une fonction d´ efinie sur R , on pose ∆ 2 f (x, h) = f (x + h) + f(x − h) − 2f(x).

Montrer que ∆ 2 F (x, 2h)

4h 2 = c 0 +

+∞

P

n=1

sin 2 nh n 2 h 2 u n (x).

(3) On pose ρ n (h) =

+∞

P

k=n

sin 2 kh

k 2 h 2 u k (x) et r n (x) =

+∞

P

k=n

u k (x).

Montrer que ρ N (h) = sin 2 N h N 2 h 2 r N

+∞

P

n=N

sin 2 nh

n 2 h 2 − sin 2 (n + 1)h (n + 1) 2 h 2

r n+1 . En d´ eduire que ∆ 2 F (x, 2h)

4h 2 → 0 quand h → 0.

(4) a) Soit Φ(t) = F (t) − F (0) − t

2π (F (2π) − F (0)) et ψ ε (t) = Φ(t) − ε

2 t(2π − t).

S’il existe t 0 ∈]0, 2π[ tel que Φ(t 0 ) > 0 montrer qu’il existe ε > 0 tel que Ψ ε (t 0 ) > 0.

b) Soit t 0 tel que Ψ ε (t 0 ) = max

t∈[0,2π] Ψ ε (t).

Montrer que ∆ 2 Ψ ε (t 0 , h) h 2 → ε.

c) D´ eduire du b une contradiction puis que F est affine.

d) Montrer alors que c 0 = 0 puis que F est constante.

(5) Conclure.

Solution 1

(1) Comme la s´ erie de la condition (C) converge alors u n (x) → 0, en particulier a n = u n (0) → 0 et b n sin nx = u n (x) − a n cos nx → 0.

Si b n ne tend pas vers 0 alors il existe (par exemple) α > 0 et ϕ telle que ∀n ∈ N , b ϕ(n) >

α. On a ainsi f n (x) = sin ϕ(n)x qui tend vers 0 (car b ϕ(n) f n (x) → 0), f n 2 est born´ ee (par 1), on utilise alors le th´ eor` eme de convergence domin´ ee d’o` u

Z 2π

0

| sin 2 (ϕ(n)x)| dx → 0 or

Z 2π

0

| sin 2 (ϕ(n)x)| dx = π d’o` u la contradiction.

On a ainsi |u n (x)| 6 |a n | + |b n | → 0 et la convergence de la s´ erie d´ efinissant F est normale ce qui assure ` a la fois l’existence de F ainsi que sa continuit´ e.

(2) Il suffit de faire les calculs !

(3) L’expression de ρ N (h) demand´ ee est une simple utilisation de la transformation d’Abel (on ´ ecrit que u k (x) = r k (x) − r k+1 (x)).

1

(2)

2 TD DU 31/01/2011 ET DU 7/02/2011

Comme r n → 0 alors pour tout ε > 0 il existe N ∈ N tel que ∀n > N , |r n | 6 ε. En outre

sin 2 nh

n 2 h 2 − sin 2 (n + 1)h (n + 1) 2 h 2

6

Z (n+1)h

nh

sin 2 t t 2

0

dt

et comme

sin 2 t t 2

0

= sin 2t

t 2 − 2 sin 2t t 3 alors

Z x

1

sin 2 t t 2

0

dt admet une limite quand x → +∞. sin 2 t

t 2 admet un d´ eveloppement en s´ erie enti` ere en 0 donc Z x

1

sin 2 t t 2

0

dt admet une limite quand x → 0.

Finalement |ρ N (h)| 6 ε + ε

+∞

P

k=N

Z (n+1)h

nh

sin 2 t t 2

0

dt 6 ε 1 + Z +∞

0

sin 2 t t 2

0

dt

! . On a ainsi

2 F (x, 2h)

4h 2 = c 0 +

+∞

X

n=1

sin 2 nh

n 2 h 2 u n (x) =

+∞

X

n=1

sin 2 nh n 2 h 2 − 1

u n (x) relation (C)

=

N−1

X

n=1

sin 2 nh n 2 h 2 − 1

u n (x) + ρ N (h) − r N .

Or pour ε > 0 on vient de voir qu’il existe N ∈ N tel que |ρ N (h)| 6 ε ind´ ependamment de h et

N −1

P

n=1

sin 2 nh n 2 h 2 − 1

u n (x) → 0, on peut conclure en cons´ equence que ∆ 2 F (x, 2h)

4h 2

0 quand h → 0.

(4) a) Pour t ∈ [0, 2π], 0 6 t(2π − t) 6 π 2 donc Ψ ε (t 0 ) > Φ(t 0 ) − επ 2

2 > 0 si on prend ε assez petit.

b) On a ∆ 2 Ψ ε (t 0 , h)

h 2 = ∆ 2 Φ(t 0 , h)

h 2 + ε = ∆ 2 F (t 0 , h)

h 2 + ε → ε.

c) Pour h assez petit on a Ψ ε (t 0 + h) + Ψ ε (t 0 − h) > 2Ψ ε (t 0 ) or cela entraˆıne que l’un des deux termes du membre de gauche est > ` a Ψ ε (t 0 ) ce qui est contradictoire (t 0 ∈]0, 2π[ donc on peut aussi s’arranger pour que t 0 ±h ∈ [0, 2π]).

On d´ emontre de mˆ eme que Ψ ε (t 0 ) < 0 est impossible donc Ψ ε = 0 et ceci pour tout ε donc Φ = 0 ce qui signifie que F est affine et on peut g´ en´ eraliser le r´ esultat ` a tout R .

d) On a alors F (t) = at + F (0) d’o` u F (2π) = a2π + F (0) = 2c 0 π 2

+∞

X

n=1

u n (2π)

n 2 = 2c 0 π 2 + F (0) F (4π) = a4π + F (0) = 8c 0 π 2

+∞

X

n=1

u n (4π)

n 2 = 8c 0 π 2 + F (0).

On d´ eduit de ces ´ egalit´ es que c 0 = 0 donc F (0) = F (2π) i.e. F est constante.

(5) Comme F est constante ses coefficients de Fourier sont nuls et comme la s´ erie d´ efinissant

F converge normalement on en d´ eduit que u n (x) = 0 soit a n = b n = 0 pour tout n.

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