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Philosophical magazine; T. XXVII ; janvier et février 1914

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(1)

HAL Id: jpa-00241910

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241910

Submitted on 1 Jan 1914

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1914

A. Grumbach, F. Croze

To cite this version:

A. Grumbach, F. Croze. Philosophical magazine; T. XXVII ; janvier et février 1914. J. Phys. Theor.

Appl., 1914, 4 (1), pp.409-417. �10.1051/jphystap:019140040040900�. �jpa-00241910�

(2)

PHILOSOPHICAL MAGAZINE;

T. XXVII ; janvier et février 1914.

J.-H. JEANS. - Sur l’action mutuelle entre la radiation et les électrons libres.

P. 14-22.

La formule de Planck n’est incompatible ni avec les lois classiques

de la propagation de la lumière dans l’éther libre, ni avec les lois de la

thermodynamique classique, tant qu’on les applique à des réflexions, compressions, etc., de la radiation par des parois idéales. C’est

quand on cherche à introduire la matière réelle que la rupture avec les lois classiques apparaît.

L’auteur considère l’électron comme la portion la plus simple de

matière réelle. Le problème est donc le suivant : quelle sera la loi

finale de répartition de l’énergie radiante dans un système la ra-

diation est traversée par un seul électron, l’action mutuelle obéis- sant aux lois classiques ?

Le problème se simplifie aux basses températures le terme représentant, dans les équations du mouvement de l’électron, le

retard dû à sa propre émission de radiation, devient négligeable. La loi à laquelle on arrive dv, avec P (v) = Cvn (v, fréquence),

elle ne peut contenir la formule de Planck. Il est difficile de voir

quelle est l’origine de cette contradiction; toutefois M. Jeans in-

dique que le système matériel le plus simple possible n’est pas un

électron, mais qu’il faudrait peut-être considérer un tube de force ayant un électron à une extrémité et une charge positive à l’autre.

FREDERICK SIMEON. - Sur la viscosité des solutions de chlorure de calcium.

P. 95-100.

L’auteur a employé l’appareil à tube capillaire horizontal de

Thorpe et Rodger (1 ) ; le coefficient de viscosité est rapporté aux

valeurs trouvées pour l’eau par les mêmes auteurs.

M. Simeon donne les courbes trouvées à 15° en fonction de la con-

(1) Phil. Trans., 1894, A, p. i.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019140040040900

(3)

centration; il a déterminé le coefficient de température entre ~~°

et ~0° ; il y a une légère divergence entre ces nombres et les résul- tats publiés antérieurement par M. Tucker (’ ) ; elle provient proba-

blement de la grande longueur du tube de M. Simeon, qui le dispense

de la correction des bouts.

W.-N. FENNINGER. - Note sur l’effet Hall dans le mercure solide et liquide.

P. 109-112.

Le mercure remplit entièrement une boîte d’ébonite soudée au

silicate de soude (dimensions 5m 2m0,09 centimètres), toutes les

électrodes sont en platine ; l’appareil de mesure est un galvano-

mètre Broca. La marche à suivre a été indiquée par Amerio (2).

Le mercure liquide donne des résultats négatifs dans des champs

variant de 10 000 à 22 400 gauss, le courant primaire variant de 0,14 à 3,07 ampères. Le coefficient de Hall ne peut dépasser

0,00002 U. E . M .

Dans le mercure solide, il n’atteint pas 0,000011.

H. Sur l’ionisation produite par les rayons X homogènes

dans divers composés de l’hydrogène, du carbone et de l’oxygène.

-

P. 177-188.

M. Moore a employé la radiation secondaire du cuivre.

La chambre d’ionisation cylindrique est doublée de papier-filtre,

l’aluminium donnant une ionisation trop intense.

Un électroscope relié à une électrode axiale mesure le courant d’ionisation. On opère par comparaison avec un électroscope étalon.

On fait passer dans la chambre un mélange de la vapeur saturante

étudiée et d’hydrogène, la pression totale étant 1 atmosphére ; une

étude préliminaire de l’hydrogène permet de faire la correction

correspondante.

Les expériences ont porté sur les vapeurs suivantes : formiate de méthyle, oxyde d’éthyle, formiate d’éthyle, acétate de méthyle benzine, acétate d’éthyle, alcool éthylique.

On peut, d’après Kleeman (3), calculer la part de radiation corpus- culaire absorbée par chacun des constituants d’un mélange. Pour

(1) Proc. Ph. Soc., XXV, p. 111.

_

(2) N. Cimento (5), 1, p. 342; 1901.

°

(3) Roy. Soc. mars 1910.

(4)

°

appliquer cette méthode, M. Moore emploie une chambre d’ionisa- tion courte et large.

D’après ces expériences, il semble bien que le phénomène soit de

nature atomique et qu’il ait pour origine la radiation corpusculaire

libérée par les rayons X (1).

A. GRUM13ACH.

A. GRUMBACH.

RAYLEIGH. - Nouve lles applications des fonctions de Bessel d’ordre

supérieur au problème de l’écho et aux questions connexes. - P. 100-109.

En se servant des fonctions de Bessel d’ordre supérieur, l’auteur

,démontre que l’effet d’écho n’exige pas une paroi parfaitement réflé-

chissante. Dans les milieux transparents, on retrouve les caractères du phénomène, pourvu que la vitesse des ondes soit un peu plus grande à l’extérieur qu’à l’intérieur de la surface de passage. Plus la courbure de cette surface est petite, moins l’indice de réfraction nécessaire et suffisant doit être élevé, tout en restant supérieur à

(’unité.

H. NAGAOKA et T. TAkAMINE. - Spectres croisés obtenus par des combinai-

sons diverses d’interféromètres g leur application à la mesure des différences de longueur d’onde. - P. 126-136.

Les auteurs appliquent les méthodes des spectres croisés pour la recherche de la structure des raies et la mesure des faibles diffé-

rences de longueurs d’onde en combinant ensemble des interféro- mètres de types différents. Ils étudient ainsi les combinaisons sui- vantes : échelon et lame de Lummer-Gehrcke, interféromètre de

Fabry et Pérot et lame de Lummer-Gehrcke, échelon et interféro- mètre de Fabry et Pérot. L’avantage de cette méthode d’emploi des interféromètres, inaugurée par Gehrcke pour une combinaison de deux lames, est de permettre l’élimination des raies parasites ou

« ghosts » et une mesure plus précise des longueurs d’onde.

B. HODGSON. - Sur l’échauffement de l’anode dans les tubes à vide.

-

P. 189-202.

L’auteur a refait dans un domaine plus étendu de pressions et de

(1) BARKLA et SIMONS, Phil. Mag., fév. 1912; BARKLA. et PHILPOT, Phil.

juin 1913.

(5)

densités de courant les expériences déjàeffectuées sur réchauffement de l’anode dans les tubes à vide (4), les tubes étant cette fois remplis d’oxygène au lieu d’air. A partir d’une valeur de la pression voisine

de 1 millimètre, l’échauffement est une fonction linéaire de l’inten- sité du courant; pour les pressions plus faibles, on retrouve d’abord

la même loi dans les très faibles courants; pour une certaine valeur du courant d’autant plus faible que la pression est moindre, la

courbe qui représente la relation entre l’échauffement de l’anode et

le courant passe par un maximum, puis par un minimum pour re- monter ensuite rapidement. L’échauffement de l’anode croît d’une

façon continue quand augmente la distance entre les électrodes,

tandis que l’échauffement de la cathode est indépendant de la dis- tance, pourvu que celle-ci ne soit pas trop petite.

CECIL H. LANDER. - Sur l’application des méthodes graphiques à la solution des problèmes sur les étais et les tirants soumis à des charges latérales et non

axiales.

-

P. 203-213.

L’auteur montre que les méthodes graphiques permettent de

résoudre les problèmes de distribution des tensions dans des cas où les méthodes analytiques seraient impuissantes. Il donne quelques exemples.

G.-iV.-0. 1]ORVE. - L’effet de l’ionisation de l’air sur les oscillations électriques

et son influence sur la télégraphie sans fil à grande distance.

-

P. 213-215.

La théorie de Eccle de la réfraction des ondes électromagnétiques

dans la haute atmosphère, basée sur l’hypothèse que l’atmosphère

est rendue conductrice par ionisation, conduit à cette conclusion que, si l’on suppose le mouvement des ions sans frottement, la vitesse de propagation doit être augmentée. Les expériences de

Bàrton et Kilby (1), dont les résultats ne s’accordent pas avec cette

conclusion, ne peuvent donc pas être considérées comme la con-

firmation de la théorie de Eccle.

(1) J. cle Phys., 5e sél°ie, t. III, p. J06-507 ; 1913.

(6)

F RÉDÉRICK SODDY. - L’existence de l’uranium Y. - P. 215-221.

L’auteur confirme l’existence de l’uranium Y découvert par Anto- noff (2). L’uranium Y semble d’ailleurs chimiquement indiscer-

nable de l’uranium X, .

W. PEDDIE. - Sur la structure de l’atome.

-

P. 257-268.

L’auteur développe les propriétés d’une structure de l’atome en

vue d’expliquer les séries spectrales et l’émission par quanta, sans donner à ces quanta le caractère d’un élément physique d’énergie.

H. NAGAOKA et TAKAMINE. - Effet Zeeman anormal dans les satellites des raies du mercure. - P. 333-343.

Les auteurs ont étudié, au moyen d’un spectroscope à échelons,

l’effet Zeeman présenté par les satellites des raies du mercure ~ 4047 et 5461 A. I1. dans des champs magnétiques croissant progressi-

vement jusqu’à 32 000 gauss. Dans les champs faibles, les écarts des

composantes magnétiques croissent proportionnellement au champ.

Dans le domaine des champs plus élevés, certaines composantes dis-

, paraissent, les autres tendent à se comporter dès lors comme la composante correspondante de la raie principale. Pour les compo- santes de vibrations perpendiculaires au champ, on atteint plus vite

ce domaine que pour les vibrations parallèles au champ.

GEtivAISE LE BAS. - La théorie des volumes moléculaires. I.

-

P. 344-356.

L’auteur montre l’existence de relatio ns additives entre les volumes moléculaires.

F. CROzE.

D. C. H. FLORANCE. - Sur la radiation y secondaire.

-

P. 225-243.

Les rayons primaires proviennent de l’émanation du radium ; ils

(2) Phil. Mag., octobre 1913, p. 567.

6e série, t. XXVI, p. ~10~~ ; 1913.

(7)

rencontrent une lame de métal ou de charbon qui émet alors des

rayons secondaires ; en les dissociant au moyen d’un champ magné- tique, l’auteur a trouvé que le plomb renvoie vers le radiateur pri-

maire des rayons très mous (coefficient d’absorption : 40 cm-1 en- viron) ; le mercure et le platine émettent des rayons analogues.

En général, la radiation secondaire y devient moins pénétrante quand l’angle fait par sa direction avec celle du faisceau primaire croît; elle est toujours hétérogène et sa composition diffère de celle des rayons primaires.

M. Florance a étudié la distribution des rayons secondaires en variant la position de l’électroscope et en employant des écrans de

diverses épaisseurs ; le plomb, l’aluminium et le zinc renvoient le

plus de rayons dans la direction normale à la plaque ; le carbone fait exception ; il produit une diffusion importante dans la direction

normale au faisceau primaire. La distribution des rayons n’est pas la même dans l’air et dans un mélange d’hydrogène et d’iodure de

méthyle.

L’auteur pense que les rayons secondaires y sont produits par diffusion des rayons primaires ; la perte d’énergie expliquerait la

modification de leur constitution.

E. P. ADAMS. - Sur quelques effets électromagnétiques en relation

avec le phénomène de Hall.

-

P. 244-252.

Le but de ce mémoire est d’instituer une théorie électronique des phénomènes découverts par Corbino qui en avait donné une explica-

tion où il introduisait des centres des deux signes (~).

Un disque métallique circulaire parcouru par un courant radial uniforme est placé dans un champ magnétique normal à son plan ; il

naît alors un courant circulaire de densité inversement propor- tionnelle au rayon.

La force radiale agissant sur un électron est de la forme a; r les

équations du mouvement sont :

(1) Pliys. Z., XII, pp. 561 et 842 ; 1911.

(8)

d’où en intégrant,

Dans le champ magnétique H, il faut ajouter au second membre de la première équation le terme Her et dans celui do de la deuxième

dt

TT .

- e dt; ou :

-- - - -

(T, durée du libre parcours d’un électron; d, épaisseur de la plaque.) D’où le courant circulaire total, déduit de la vitesse tan-

entielle ... dt 1

,

En appliquant cette formule aux expériences de 31. Corbino, on

trouve pour le nombre d’électrons contenus par cm3 dans le bis- muth :

s

1 = 5 . 102°.

M. Adams pense que ce phénomène n’est qu’une forme particulière

de l’effet Hall, les lignes équipotentielles étant ici des cercles con-

centriques, qu’un champ magnétique existe ou non ; il applique en-

suite la même théorie aux autres phénomènes de Corbino; on

trouve ainsi T ^ 3. 10-l- au lieu de 2. 10-12 donné par la formule écrite plus haut.

W. J. WALtiER. ® Sur les relations entre la viscosité, la densité et la température des solutions salines.

-

P. 288-297.

Mesure de la viscosité des solutions de chlorure de sodium et de chlorure de calcium à ~. ~° par,la méthode de Poiseuille.

Porter a montré que la loi de Ramsay et Young (~ ) est vraie si la

(1) RAMSAY et YOC:’iG, Phil. l11ag., janv. 1886 ; PoRTEH, ibid., juin 1907 et

juin 1912.

(9)

relation entre la tension de vapeur p d’une solution et la ternpéra-

ture est de la forme:

on aurait de même, entre la viscosité u. et la température une rela-

tion :

M. Walker obtient une ligne droite en portant 1:., rapport des vis- Po

cosités de solutions d’égale densité, en ordonnées et p en abscisses;

d’oû :

ou

(p est la densité par rapport à l’eau de viscosité p à la température

de l’expérience). *

.

Pour les deux sels étudiés, la relation est de la forme : 1

(m = 1, 4, n = O,004pour Nacl j Jn = 0,95, n = pourCaCl2). -

Le type de formule doit être modifié pour le nitrate d’ammonium;

on prend, au lieu de l’eau pure, la solution de viscosité minima pour

liqueur étalon.

H. A. lBIAC-TAGGART. - Electrisation des surfaces liquide-gaz. P. 297-31-.

La méthode employée pour observer le déplacement de bulles à

travers un liquide dans un champ électrique est un perfectionne-

ment de celle de Quincke (1) ; on ernpêche les bulles de se coller aux

parois du récipient en faisant tourner celui-ci autour d’un axe coïnci-

dant avec la direction du champ électrique.

Entre 0",06 et de diamètre, la vitesse des bulles est à peu

) QUIXCKE, Pogg. Ann., CXIII, p. 513; 6i .

(10)

près indépendante de leur grandeur et proportionnelle au champ, sa

valeur est d’environ ~.. 10-~ cm-sec-volt-cm pour des sphères d’air, d’oxygène et d’liydrogène.

L’étude du déplacement des bulles dans les solutions salines montre que les règles de Hardy-Perrin s’étendent à la surface

gaz-liquide ; l’auteur a observé notamment l’inversion par acidifi- cation.

La vitesse u est liée au champ H, à la densité électrique superfi-

cielle p et à la densité p. par la relation :

(~, épaisseur de la couche).

D’après les expériences de M.Mac-Tagglart, p = 4 . ~.0-~ environ ;

les expériences de chute d’eau et de barbotage donnent des nombres de l’ordre de 10-12, on voit donc que les procédés dynamiques ne

permettent de recueillir qu’une faible portion de la charge.

La différence de potentiel dans la couche double est ici :

(K = 81).

Il faut noter que les expériences statiques mettent en évidence

le rôle de l’ionisation de la solution, tandis que le gaz lui-même joue

un rôle important dans les chutes d’eau. Ces idées concordent avec

les résultats négatifs de Metcalf (1), qui cherchait l’influence de

l’atmosphère sur l’absorption de diverses substances organiques à la

surface de l’eau.

L’auteur pense que le gaz dissous peut avoir une action non sur

la couche double elle-même, mais sur l’ionisation de la solution; une sphère de gaz changerait de signe pendant sa dissolution.

A. GRUMBACH.

(1) Z. Ph. Ch., LII, p. 1 ; 1905.

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