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Électromètre à lectures et à indications directes destiné à la mesure de très faibles courants

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00241888

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241888

Submitted on 1 Jan 1914

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à la mesure de très faibles courants

B. Szilard

To cite this version:

B. Szilard. Électromètre à lectures et à indications directes destiné à la mesure de très faibles courants.

J. Phys. Theor. Appl., 1914, 4 (1), pp.222-225. �10.1051/jphystap:019140040022200�. �jpa-00241888�

(2)

222

ÉLECTROMÈTRE A LECTURES ET A INDICATIONS DIRECTES

DESTINÉ A LA MESURE DE TRÈS FAIBLES COURANTS (1) ;

Par M. B. SZILARD.

Il y a déjà plusieurs années que je cherche à construire un élec- tromètre (1) destiné à la mesure de courants très faibles, électromètre

qui puisse servir à l’iniproviste et sans système de lecture à miroir

ou à microscope à n’importe quelle mesure, sans réglages, calculs

ou étalonnage préalables, de la même façon qu’un ampèremètre sert

par exemple avec son aiguille rigide et son cadran fixe gravé à la

mesure de l’intensité d’un courant.

La grande difficulté de réalisation d’un tel appareil réside évidem-

ment dans le fait que les forces en jeu sont excessivenient faibles (au

moins 106 fois plus faibles que celles employées dans les plus sen-

sibles des instruments à aiguille indicatrice) pour faire déplacer une aiguille rigide d’une certaine longueur.

Pour arriver au but, il’importait surtout : ° d’obtenir une force

antagoniste constante ; de réduire à presque rien la capacité élec- trique ; d’obtenir des déplacements d’aiguille aussi grands que

possible sous une inlluence statique faible ; de diminuer à l’ex- trême le poids dos organes mobiles ; de permettre à l’aiguille de

se déplacer dans le voisinage direct d’une échelle fixe.

Comme système de mesure, je me suis arrêté à un système de

rotation autour d’un axe. Ce système est de ceux qui donnent la plus grande sensibilité. Pour avoir une capacité aussi faible que pos-

sible, je n’ai employé qu’une seule pièce circulaire fixe (un seul élé-

ment du cadran, un monans) destinée à porter la charge électrique,

toute la partie mobile étant reliée constamment au sol.

Comme force antagoniste, j’emploie la flexion d’un spiral très fin ;

celui-ci constitue un couple antagoniste, beaucoup plus constant et sûr que la torsion d’un fil, et est en tout cas, comme organe, d’un

emploi plus pratique que ce dernier, car il est bien moins encom-

b rant.

,

Par réduction successive du poids des organes, j’ai pu réaliser un mouvement avec axe (celui-ci ne pèse que 0~002) et pivots.

(1) Communication faite à la Société française de Physique : Séance du ‘~0

juin 1913.

(2) C. R., novembre 1909, mars 1913, novembre 19i3.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019140040022200

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Description. L’appareil (1) ne porte qu’un seul « cadran » (fig. 1 et 2) constitué par une paire de secteurs et soigneusement

isolés. Un pont PP maintient le petit axe X entre deux rubis. Cet

axe porte en son milieu une aiguille 1 d’une longueur totale de

55 millimètres environ et dont l’une des ailes a la forme circulaire,

l’autre étant droite et pointue. Un spiral plat fixé sur l’axe X sert de

FIG. 2.

couple antagoniste. Dans la position de repos, l’aiguille n’est que très légèrement engagée entre les deux secteurs du cadran. Ces sec-

teurs sont en acier trempé et aimanté, et constituent le système,

d’amortissement. Par contre, à part ces secteurs, il n’y a aucun or-

gane de l’appareil qui soit construit en matière magnétique.

Montage. - L’ensemble de l’aiguille, du système chargé et de l’isolant, est enfermé dans une cage métallique très plate, et il ne

sort de la cage (par une petite ouverture pratiquée sur la paroi de

(1) Construit par la Société d’Appareils de Mesures.

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224

l’appareil) qu’une tige reliée électriquement au secteur; l’isolant A est monté de telle façon qu’il est impossible de le toucher ; il n’est

même pas visible de l’extérieur, de sorte qu’il est protégé contre

toutes les détériorations pouvant provenir de l’humidité, de la pous- sière ou de là lumière. La tige B reliée au secteur S et sortant de

la cage porte un petit chapeau métallique coulissant qui permet d e

fermer l’appareil lorsqu’on ne s’en sert pas et de protéger ainsi par- faitement l’intérieur en/même temps qu’il relie le secteur à la cage.

La tige B porte en outre à son extrémité une petite borne permettant de fixer le fil conducteur venant de la source électrique.

La plaque métallique qui couvre par en haut le mécanisme offre la protection électrostatique nécessaire. Une petite borne fixée sur

la cage permet de relier celle-ci au sol. L’aiguille se déplace le long

et dans le voisinage direct d’une échelle circulaire fixe E, offrant

comme système de lecture exactement le même aspect qu’un volt-

mètre ordinaire. Les dimensions de l’appareil sont réduites à un dia-

mètre de 10 centimètres et à une hauteur de 2cm ,5.

L’appareil ainsi monté est aussi robuste qu’un voltmètre ordinaire ;

son aiguille étant excessivement légère ne nécessite même pas de calage et, comme elle ne porte pas de charge, elle ne peut pas être

déréglée par une fausse manoeuvre .

Sensibilité.

---

Tout en conservant le même montage, l’appareil

peut être construit pour différentes sensibilités. Le modèle courant

a une capacité moyenne de 6 U. E. S. et une étendue d’échelle de 100 à 300 volts (gravés de 2 volts en 2 volts directement sur son cadran) correspond à 90° ; en intercalant entre la borne B et la source élec- trique à mesurer un condensateur à air, on peut mesurer des poten-

tiels absolument quelconques jusqu’à 1 000, 10 000, 50 000 volts ou plus.

L’intensité du courant utile pour les mesures est de l’ordre de

~C~-~ ~ ampère.

Dans le modèle destiné à la mesure de faibles voltages (jusqu’à

300 volts), l’aiguille est complètement aînortie. L’appareil permet des

observations de voltage avec une précision de un pour cent.

L’équilibrage de l’aiguille est si parfait que le même appareil peut

fonctionner dans toutes les positions, horizontalement ou verticale- ment, sans que ses indications changent.

1° Une démonstration curieuse de ce fait consiste à charger l’appa-

reil avec un morceau de cire à cacheter et de le tourner ensuite

(5)

autour de son axe horizontal, puis autour de son axe vertical;

guille garde sa place quelle que soit l’inclinccison de

La courbe 3) donne l’allure des déviations en volts en fonction des degrés d’arc.

FrG. 3.

L’échelle étant fixe et la capacité de l’instrument étant connue, il est très facile de transformer les indications de voltage en indications de quantités d’électricité, s’il y a lieu.

Emploi. - C:et appareil remplace très avantageusement à la fois

les électroscopes et les voltmètres statiques dans toutes leurs appli-

cations ainsi que les électromètres dans beaucoup de cas et peut servir, gràce à sa sensibilité, à toutes observations d’électricité

atmosphérique ou de courants d’ionisation et à tontes mesures de faible conductibilité, de capacité, etc., à la mesure d’intensité de faibles courants en général, de même qu’à toutes mesures de poten- tiel d’un courant quelconque. Il m’a permis, entre autres, la déter- mination de la charge due au frottement des isolants.

Sa commodité de lecture et sa robustesse permettent de l’em-

ployer dans des conditions défavorables où la mesure à l’aide

d’autres appareils serait impossible.

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