• Aucun résultat trouvé

Méthode de mesure des faibles courants

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Méthode de mesure des faibles courants"

Copied!
3
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00242337

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00242337

Submitted on 1 Jan 1909

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Méthode de mesure des faibles courants

Ch. Lattès

To cite this version:

Ch. Lattès. Méthode de mesure des faibles courants. Radium (Paris), 1909, 6 (3), pp.73-74.

�10.1051/radium:019090060307301�. �jpa-00242337�

(2)

73

M. Russ. Il

ne

donne pas la longueur du cylindre de

diflusion employé

aux

basses pressions;

nous savons

seulement qu’elle est

au

plus égale II 12

cm.

Prenons, par exemple, l’expérience où M. Russ

a

mesuré le coefficient de diffusion dans l’air à la pression de 1 cm,4; vuici pour différentes valeurs de la distance

x

les valeurs des deux exponentielles,

en

attribuant

à D la valeur 6,08 qui résulte de la loi de varia- tion

en

raison inverse de la pression, et II la valeur

de 12

cm :

On voit qu’à 5

cm.

le deuxième terme est déjà le 1/10 du premier. Or M. Russ

a

fait des

mesures

jus-

qu’a 4cm, 5; si l’on cherche à tracer

une

droite reprp-

sentant log c entre 0 et 4cm, 5, et si de

son

coeffi-

cient angulaire

on

déduit D

en

négligeant par suite le second terme,

on

trouve D = 7,19 ;

on a

donc

une

différence considérable de 1/6 ;

on

s’explique ainsi que les nombres donnés par M. Russ pour le produit p D aillent

en

augmentant à

mesure

que la pression di-

minue.

J’ajouterai

un

mot relativement

aux

expériences de

M. Russ

sur

l’émanation du thorium; dans

ce

cas), est beaucoup plus petit que pour l’actiniun1, la seconde

exponentielle est beaucoup plus importante par rap- port â la première ; à la pression ordinaire

sa

valeur

relative est déjà de 1/100 dans les

mesures

de M. Russ (en supposant toujours l’appareil long de 12 cm),

ce

qui correspond à

une erreur

de plus de 1/100

sur

le

coefficient de diffusion; elle atteint 1/2 dans l’expé-

rience à

une

pression de 8em, 25 pour la

mesure

faite à 8cm,8 du début. Dans

ces

conditions, il est éton-

nant que les points obtenus par M. Russ

se

placent

bien

sur

des droites.

[-No(e ajoulée le 15 Mars 1909.1

Méthode de mesure des faibles courants

Par Ch. LATTÈS

[Faculté des Sciences de Paris.

2014

Laboratoire de Mme CURIE].

La méthode dont il

va

être question est

une

modifi-

cation de celle imaginée par M. Moulin et décrite par lui dans

ce

journal 1. Le principe consiste à compen- serle courant à

mesurer

par le courant de charge d’un

condensateur de capacité connue, entre les armatures

duquel

on

établit

une

différence de potentiel connue,

et à

mesurer

le temps que dure la compensation.

C étant la capacité, V le voltage, ct t le temps, le

courant i à

mesurer

est donné par la formule :

1== - t (les unités étant convenablement clioisics) .

Comme 1B1. Moulin j’emploie, pour constater la

com-

pensation,

un

électromètre à quadrants dont

une

paire

de quadrants reçoit simultanément le courant à

mesu- rer

et la charge compensatrice, alors que l’autre paire

de quadrants est reliée à la cage. En procédant

comme

ce

physicien, j’ai constaté que la fuite del’électromètre loin du zéro pouvait altérer très sensiblement les mesures, et qu’en particulier, pour

un

même courant i, le temps t n’est pas rigoureusement proportionnel

1.

M.

MOULIN.

Le

Radium, 5 190-136-141.

au

voltage V, lorsqu’on fait varier celui-ci,

comme

cela devrait être, si 1"électromètre avait

une

fuite nulle ;

t augmente moins vite que Y, et les écarts par rap- port à la proportionnalité atteignent 10 pour 100 et

plus. Étant donnée la difficulté qu’on éprouve, dans les

laboratoires de radioactivité, à obtenir des isolements très parfaits, j’ai introduit dans le montage

une

modi-

fication qui permet d’utiliser l’électromètre

comme

appareil de zéro,

comme

dans

une mesure

faite

au

quartz piézo-électrique. A cet effet,

au

lieu d’établir

brusquement, par la

manoeuvre

d’un commutateur, la différence de potentielV entre les armaturesducon- densateur,

ce

qui fait dévier l’aiguille d’un angle

sen-

siblement égal, quoique

un

peu inférieur, à celui qui

mesure

la diff’érence de potentiel V à l’état statique, je produis cette différence de potentiel progressivement

en

surveillant le spot de l’électromètre, qui doit rester

au

zéro pour que la compensation soit continue. Ce résultat s’obtient facilement

en

dérivant le condensa-

teur

sur un

rhéostat traversé par le courant de la pile

de charge, l’exlréinilé de la dérivation étant mobile à volonté. J’employais â cet effet

un

rhéostat a variation

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/radium:019090060307301

(3)

74

continue de Gaine de 800 ohnls, monté

en

réducteur de potentiel (fig. 1).

Le montage complet est représenté

sur

la figure 2 :

E est l’électromètre; C’ le condensateur où l’on établit

Fib. 1.

le courant d’ionisation i à mesurer, la saturation étant assurée par la batterie d’accumulateurs P’; C est

un

condensateur étalon lloulin de 500 U.E.S., dont l’ar-

mature intérieure A est reliée a l’électromètre, alors

que l’armature extérieure B peut être portée à

un

potentiel v ariable à l’aide de la pile P dont

un

pôle est

aux

écrans et

au

réducteur de potentiel R ; W est

un

voltmètre servant a

mesurer ce

potentiel. Pour faire

une

mesure,

on

enlève l’interrupteur I ; le spot

com-

mence

à dévier,

on

note l’instant de

son

passage à une division voisine du zéro, puis, les connections étant établies dans le

sens

convenable, il suffit d’agir

sur

la

manette du réducteur n pour la

ramener au

zéro :

en

continuant progressivement cette action,

on

l’y main-

tient jusqu’à

ce

que la manette soit à bout de course ;

le spot repart :

on

note

son

second passage à la même division. L’intervalle des deux passages donne ietemps

t; l’indication linale du voltmètre donne V. 1)’oit i en valeur relative, si C est

une

capacité quelconque,

en

valeur absolue, si C est étalonnée.

Cette marche est entièrement analogue à celle d’une

mesurc au

yuartr; le tour de main qui consiste à agir

Fig. 2.

progressivement

sur

la manette, pour maintenir la

compensation, s’acquiert très facilement.

On peut faire varier la sensihilité

en

modifiant soit C, soit V qui peut être augmente

sans

inconvénient, l’électromètre n’ayant jamais à supporter

ce

voltage.

En employant

comme

pile P,

une

batterie de petits

accumulateurs dont

on

surveille attentivement la dé-

charge

avec

le voltmètre, il est facile de faire varier la sensibilité de 1 à 100. Des

mesures

faites

avec

soin

sur

des courants d’ionisation fournis par dcs lames de

polonium, m’ont donné des nombres coiicordant a luu

2 pour 100 près, V variant.

[Reçu le 1J janvier 1909.]

Rôle des impuretés dans l’effet photo-électrique

sur l’eau et les solutions salines Application à l’électricité atmosphérique.

Par E. BLOCH

[Laboratoire de Physique de l’École Normale Supérieure de Paris].

Introduction.

On sait que la lumière ultraviolette a la propriété

de décharger les métaux chargés négativement, mais qu’elle est

sans

action

sur

les charges positives. Ce

1. M. MOULIN

et

Ch. BAUDOIN, Id., 5-1908-143.

phénomène,

connu

depuis longtemps

sous

l0

non1

d’effet Hertz-Hallwachs,

se

présente aussi

avec

les oxydes métalliques, les solutions de certaines couleurs

d’aniline, la glace, etc. Beaucoup d’expérimentateurs

ont cherché a le mettre

en

évidence pour l’eau

oii

les

solutions salines dans l’eau. Les résultats ont toujours

Références

Documents relatifs

• Bien surveiller et quand la lie de noix commence à mousser, retirer la tartine, y ajouter un peu de fleur de sel et la déguster ainsi avec une belle salade verte assaisonnée

Nous mangeons du pain le matin.. Mes mains sont tâchées

Tout d’abord, le mouvement se faisant sur le cercle, la tangente au mouvement est la tan- gente au cercle, donc dans la direction (1, θ + π/2).. En notant ω l’amplitude de la

Espèces concernées : Truite fario Date de l’arrêté de classement : 01/08/2002 Franchissabilité : Infranchissable Dispositif de franchissement : /. Fonctionnalité du

design0770189237 Ne pas jeter sur la voie publique Photos non contractuelles.

 d’utiliser les technologies pour manifester leur compréhension de la chanson. a) Établissez les critères pour le projet et la forme d’évaluation avec les élèves. Vous

Suggestion : photocopier en A3, consolider sur du carton et découper les ailes (en laissant un peu d’espace entre chaque pale). Fixer les ailes du moulin sur le toit à l’aide

Malgré une rentrée particulière, avec un protocole assoupli mais toujours en cours, nous souhaitons une très belle année scolaire à Madame Kermanac’h, directrice de l’école et à