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Philosophical magazine ; t. XLIX; Janvier 1900

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HAL Id: jpa-00240439

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240439

Submitted on 1 Jan 1900

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Philosophical magazine ; t. XLIX; Janvier 1900

Perreau

To cite this version:

Perreau. Philosophical magazine ; t. XLIX; Janvier 1900. J. Phys. Theor. Appl., 1900, 9 (1),

pp.213-219. �10.1051/jphystap:019000090021300�. �jpa-00240439�

(2)

213

PHILOSOPHICAL MAGAZINE ;

T. XLIX; Janvier 1900.

RUTIIERFOIRD. - A radioactive Substance en1itted from Thorium Compounds (Substance radioactive émise par les composés du thorium).

-

P. 1.

L’oxyde de thorium en couche très mince est radioactif, avec une

intensité qui décroît en progression géométrique, quand l’épaisseur

d’une feuille de papier qui le recouvre croit en progression arithmé- tique. En couche épaisse (i gramme par 25 centimètres carrés) l’inten-

sité est la méme, quel que soit le nombre de feuilles de papier après

a

la première, et indépendante du champ électrique. Elle est très

diminuée par un courant d’air, même faible. M. Rutherford, pour

expliquer ces faits, émet l’hypothèse que l’oxyde de thorium émet

une substance traversant le papier et rendant le gaz conducteur dans

son voisinage. Pour mesurer la durée de la radioactivité de cette

«

émanation », il fait passer un courant d’air privé de poussières

au-dessus d’oxyde de thorium enveloppé dans du papier. Cet air vient

ensuite dans un cylindre métallique C au potentiel de 100 volts, conte- nant, à son intérieur, une plaque D. C et D communiquent avec les deux paires de quadrants d’un électromètre. On a un courant de décharge qui va décroissant, quand on arrête le courant d’air, mais qui est appréciable pendant dix minutes encore, tandis qu’avec l’uranium il

n’aurait duré qu’une fraction de seconde. On obtient aussi la même durée en déterminant la vitesse du courant d’air, qui donne un cou-

rant permanent.

On voit aussi, par d’autres expériences, que cette

«

émanation » ne

possède aucune charge électrique et qu’elle n’est pas modifiée par le

champ électrique.

Cette

«

émanation

»

traverse le coton de verre, l’eau, l’acide sul-

furique ; elle a des actions photographiques et électriclues semblables

à celles de l’uranium. Elle traverse les métaux en feuilles très minces.

On explique la variation du courant au début, quand on apporte la

source d’émanation, et à la fin, quand on l’enlève, par ce fait que les

particules ne sont radioactives que pendant un certain temps.

La nature du gaz, la pression, la vapeur d’eau ne modifient pas la

quantité d’émanation.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019000090021300

(3)

Les faits ci-dessus, ainsi que la non-formation de nuages au-dessus d’une surface d’eau, quand on produit de faibles expansions de l’air

en présence d’oxyde de thorium, ne sont pas favorables à cette idée que cette

«

émanation

»

serait une poussière.

Serait-ce une vapeur? Le vide d’un tube de Geissler n’est pas modifié quand on le fait communiquer avec un ballon à la même pression contenant de l’oxyde de thorium.

En outre, 1VI. Rutherford signale que l’ion positif produit dans un

gaz par cette « émanation » rend radioactifs les corps sur lesquels il tombe, cela pendant plusieurs jours.

Lie nitrate, l’oxalate, le sulfate possèdent la même propriété que

.

l’oxyde.

PERREAU.

OsGOOO PEIRCE. - On the thermal Conductivity of Vulcanite (Conductibilité thermique du caoutchouc). - P. 15.

Emploi de la méthode du mur. La lame étudiée sépare une chamb re

de vapeur à ~.00°, d’un vase dont elle forme le fond, et qu’on remplit

de glace. On mesure directement le nombre de calories qui ont

traversé la lame par le poids de glace fondu.

On a trouvé, suivant les échantillons, des valeurs variant de 0,000200 à 0,000317.

B. B.

SPIERS. - On Contact Electricity (Sur l’électr icité de contact).

-

P. 70.

La différence de potentiel au contact de deux métaux est-elle due

en tout ou en partie à la couche gazeuse qui se trouve à la surface

des métaux? 1B1. Spiers a essayé de résoudre ce problème. Il a employé plusieurs dispositifs. Voici le dernier : Dans l’intérieur d’un tube de verre de 4 centimètres de diamètre se trouve une plaque de platine isolée A (18 millimètres sur 143 millimètres), suspendue à un

tube de verre B. Une seconde plaque C (d’abord en Al, ensuite en acier) est suspendue à deux fils d’aluminium, D et E, soudés en haut

du tube de verre, de sorte que la plaque C pend librement; elle est parallèle et très rapprochée de A. Elle porte trois taquets qui viennent

heurter à ce moment un tube L en aluminium relié à la terre en

(4)

215

portant une feuille d’alumirxiurn entourant à mditié la plaque A, q ui

se trouve ainsi entourée par un écran communiquant avec le sol.

La mesure se fait par la méthode de compensation bien connue.

Pour cela, la plaque C pouvait être écartée de A au moyen d’un électro-aimant placé en dehors du tube. Si C était en aluminium , elle portait, pour cela, une plaque en fer par derrière.

,

Pour pouvoir porter les plaques à une température élevée, le tube

de verre est, en réalité, formé de deux parties dont l’inférieure est un

tube à combustion en verre dur. Elles sont reliées au moyen d’u n

rodage très soigné plongeant dans du mercure contenu dans un tube concentrique.

On peut faire le vide dans le tube et y laisser rentrer le gaz désiré.

Donnons simplement les résultats obtenus avec une plaque C en

aluminium : -.

Dans une seconde expérience on fit le vide sous l’hydrogène. Au début, on avait D = 0,98 volt. On obtient des valeurs voisines pour des vides divers d’H, même en chauffant. Mais, en chauffant plus fort

avec un vide due 1 de millimètre, on obtient D

=

0,09 volt,

10.000

puis, après rentrée d’air sec, D .- - 0,1~ volt.

La plaque d’aluminium présentait alors une légère coloration ,

Polie, elle redonnait D =1,~0 volt.

(5)

Ceci semble donner comme conclusion que, même dans un vide

d’hydrogène de 1 10.0U)0 de millimètre, il y aura encore, après quatre

-

lavages avec ce gaz, assez d’oxygène pour oxyder la surface de la

plaque d’aluminium portée à une assez haute température.

1VI. Spiers conclut en disant que ces faits plaident plutôt pour la théorie que l’ef’fet Volta est dû à quelque action électrolytique du

milieu ou des milieux qui entourent les deux métaux.

PERREAU.

T.-G. BEDFOIID. - Expansion of Porcelain with Rise of temperature (Dilatation

de la porcelaine~. - P. 90.

Méthode du comparateur à dilatation, appliquée à un tube de

1 mètre en porcelaine de Bayeux. On a trouvé :

LORD RA~’LEIGH. - La loi de répartition de l’énergie cinétique.

-

P. 98-118.

’1. L’auteur revient sur la célèbre objection de lord Kelvin à la loi de répartition de Maxwell 1’) . Il donne une réponse un peu différente de celle de M. Poincaré.

Supposons que la force répulsive F à laquelle est soumise la boule A soit limitée à une couche très mince en H, de telle sorte que, quand A

a traversé cette couche, il n’est plus soumis à aucune nouvelle force, jusqu’à ce qu’il ait atteint la borne K. Comparons les deux cas

suivants :

.

1° F est assez fort pour que, quelle que soit pratiquement la vitesse

de A, A soit réfléchi sur H, qui agit comme une barrière rigide;

2° F est juste assez fort pour produire ce résultat, sauf quand A

arrive avec une énergie cinétique à peu près égale à l’énergie totale

du système. A pénètre alors dans H, se meut lentement de H en K,

revient de K en H, étant ainsi restée un temps relativement long

entre H et K. Le raisonnement de lord Kelvin suppose que l’énergie

totale moyenne de A serait la méme dans les deux cas ; il n’en est

(I) KELVIN, Con fP~°ences scientifiques el J~oc~~o~.9; trad. française, p. 354.

-

POIXCARÉ, Rev. gén. des Sc., 18H4, p. 513 (Voyez la figure dans lord Kelvin, p. 355).

(6)

217

rien. Car, durant les pénétrations occasionnelles au-delà de H, dans

le second cas, A possède à peu près l’énergie totale du système, et

il la conserve durant une période prolongée par la pénétration. Donc,

dans le cas 2~, ii possède une énergie totale moyenne supérieure à

celle qu’il possède dans le cas 10; rien n’empêche les énergies ciné- tiques d’être les mêmes dans les deux cas. -

2. Lord Rayleigh étudie un système particulier : Un point mobile

dans un espace à deux dimensions (telle une bille de billard) a deux coordonnées x, y, et deux vitesses u, v. Il cherche la condition pour la loi de distribution stationnairé, et l’égale répartition de l’énergie qui en est une conséquence. On trouve, conformément à la pensée

de Maxwell,

«

que la seule supposition nécessaire pour la preuve directe est que le système abandonné à lui-même dans son état actuel de mouvement doive passer tôt ou tard par toute phase com- patible avec l’équation de l’énergie

».

Lia loi de l’égale répartition,

dont il est ici question, s’applique à un grand nombre de particules

à un moment donné, non à la moyenne des valeurs de 1"énergie pour

une même particule prise à une série de moments.

La loi de la moyenne dans le temps apparait à l’auteur ne rien impliquer de plus que le postulat de Maxwell, sans lequel la loi de

distribution elle-même n’est qu’un arrangement artificiel, suffisant,

mais non nécessaire, pour l’état stationnaire.

3. L’auteur termine par quelques considérations sur la théorie

cinétique en général et sur la seconde loi de la thermodynamique. Il

considère les conséquences qu’on en tire quelquefois comme seule-

ment probables.

«

De petites valeurs de l’énergie utilisable sont à coup sûr plus probables que de grandes ; mais il y a un degré de petitesse au-dessous duquel il est improbable que la valeur tombe.

»

La difficulté fondamentale que rencontrera, non seulement toute théorie cinétique des gaz, mais toute dynamique générale, est la sui-

vante : Toute condition dont la violation entraînerait une large dépense d’énergie potentielle peut être traitée comme une contrainte. C’est ainsi que des solides sont regardés comme rigides, des fils comme inextensibles, etc. C’est sur la reconnaissance de telles contraintes

qu’est fondée la méthode de Lagrange. Mais la loi de l’égale réparti-

tion ignore l’énergie potentielle. Quelque grande que soit l’éneugie requise pour altérer la distance de deux atomes dans une molécule

diatomique, pratiquement la rigidité n’est pas assurée, et l’énergie

cinétique du mouvement relatif sur la li g ne de jonc,tion est la même

(7)

que si l’attraction était très faible. 2 atomes restent un système ayant de liberté.

Ce qui semblerait nécessaire, ce serait de trouver quelque moyen

d’échapper à la simplicité inexorable de la loi générale de répartition

de l’énergie cinétique, par lequel l’énergie des mouvements qui

mettent en jeu une quantité énorme d’énergie potentielle pourrait

être diminuée en importance. Si l’argument, tel que nous l’avons donné d’après Maxwell, est valide, un tel moyen d’y échapper devrait impliquer le rejet du postulat fondamental de Maxwell, en tant que

pratiquement applicable aux systèmes qui ont un nombre immense

de degrés de liberté. B. B.

RICHARDSON. 2013 The magnetic Properties of the Alloys of Iron and Aluminium (Propriétés magnétiques des alliages de fer et d’aluminium). - P. 121.

On constata d’abord que des alliages contenant plus de 30 0/0 d’Al se désagrègent facilement en poussière fine avec production d’acétylène. On a étudié les alliages contenant 3,64, 5,44, 9,87

et 18,47 0/0 d’Al. Le premier était relativement doux, les autres très

durs. On construisit des anneaux en fondant un disque et forant un

trou central avec un tube en cuivre tournant rempli de poudre d’émeri

et d’huile.

Chaque anneau est recouvert d’une bobine primaire P 2 et d’une

bobine secondaire S2. P 2 est en série avec une batterie d’accumula- teurs, un commutateur, un ampèremètre Weston, un rhéostat R et la bobine primaire P, d’un étalon d’inductance mutuelle y. S, est en

série avec la bobine secondaire S, de l’étalon d’inductance et deux rhéostats sans induction, R~

1

et R~. Le galvanomètre G est relié au point

a

compris entre R, et ~i~,, et au point ~ opposé du pont. On règle R, et R2 jusqu’à ce qu’aucune quantité d’électricité ne passe dans le galvanomètre, quand on renverse le courant. On voit facile- ment qu’on a alors pour l’induction B de l’anneau :

pour le champ :

(8)

219

Dans la pratique, pour augmenter la sensibilité, un secohmètre

. était intercalé dans le circuit primaire.

Le galvanomètre avait 7 (J) de résistance. On avait trois étalons

d’inductance, égaux à 9,04x10~, 7,014 X 1>~~ , .~, ~36 X 107. Cette méthode donne, d’ailleurs, les mêmes résultats que la méthode

balistique.

On a opéré à des températures variant de - 83° à 900°. La tempéra-

ture était donnée par la résistance de la bobine secondaire, qui était

en fil de platine et enroulée près de l’anneau.

L’isolement des bobines était fait avec du papier d’amiante Bell and

Sons, avec lequel on entourait également le fil pendant l’enrou-

lement.

L’anneau était placé dans une boîte en cuivre munie d’un tube en

cuivre. Pour les hautes températures, la boîte était placée dans un

fourneau à moufle muni d’un régulateur pour l’arrivée du gaz ; de

0 à ~0°, dans un bain d’eau; et pour les températures inférieures, dans

un bain d’éther dont l’évaporation était activée au moyen d’une

trompe à eau et qui était entouré par un mélange réfrigérant (glace

et sel ou acide carbonique solide).

Voici les résultats obtenus :

1. ° Les alliages se comportent comme s’ils étaient formés de deux milieux distincts superposés ;

2° L’allure’ générale des courbes et l’absence de point anguleux près du point critique semble indiquer qu’ils sont hétérogènes (Hopkinson a vu la même chose pour les alliages de fer et de nickel) ;

3° La perméabilité décroît quand la température s’élève, vers le point critique, jusqu’à une valeur minimurn. Une élévation ultérieure de température produit une faible diminution, s’il y en a une ;

4° La valeur maximum de la perméabilité pour l’alliage à 10 0/0 d’Al semble avoir lieu à - 90° ;

5° L’alliage à 18,47 0/0 d’aluminium a un point critique à 25° et

ne donne pas d’hystérésis de température. La perméabilité semble

être maximum à une température bien inférieure à - 90°.

PERREAU.

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