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Philosophical Magazine; T. XLIC; mars 1900

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HAL Id: jpa-00240467

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240467

Submitted on 1 Jan 1900

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Philosophical Magazine; T. XLIC; mars 1900

B. Brunhes

To cite this version:

B. Brunhes. Philosophical Magazine; T. XLIC; mars 1900. J. Phys. Theor. Appl., 1900, 9 (1),

pp.507-512. �10.1051/jphystap:019000090050700�. �jpa-00240467�

(2)

507

PHILOSOPHICAL MAGAZINE;

T. XLIV; mars 1900.

ccimuctiou 1,1C 1 ClE~’(:t~I’1(:ll,C a lub - a 1 dtl~l~ II ioub ~l1arg’e~ »,

,

due à 1B’1..J .-J. l’ho111son, peut expliquer les phénomènes des .11>.io,N.

dans les tubes de C eissler, à condition de la compléter sur un point.

Considérons une décharge efiectllée entre deux plans parallèles

indéfinis : il n y a qu’une dimension à considérer, la distance x, du

point de l’espace à l’un des plans qui est, par exemple, l’anode.

J.-J. Thon1son a étudié l’équation diffërentielle qui donne J, le carré d8 la force électrique X en cliaque point, en fonction de ~, d~~n~·~ l~

cas r~i~ le ~°é~~zu2e per’1uanenf est établi (’;.

En discutant cette équation, on peut étudier toutes les courbes

possibles représentant y en fonction de =/r. De cette dimension,

J.-J . Thomson concluait que la seule forme de courbe satisfaisant à

l’équaiion différentielle et aux conditi>ns physiques du problème était

(1) En introduisant la dérivée p de !I

_-__

Ni par rapport à J. p

=

~~~~ cette

éqnation est la suivante :

Les vitesses de translation des ions positifs et négatifs le long de deys .r.

sont respectivement IL 1X et À’2X, Le nombre des ions positifs, par nni té de

volume au voisinage du point considéré étant 2c1 et celui des iols négatifs 1l.!., on adnlet qu"un certain nombre se reco1l1binent dans l’unité de temps ; ce nombre~

proportionnel à ujiiz, sera aulic.~. Pendant le Inêlne temps et dans le même

volulne, on a une dissociation de molécules mettant en liberté un nombre d’ions

égal à y. e est la charge de chaque ion, et i le courant traversant une section

perpendiculaire à l’axe des x. U1 et 2c., s’expriLnent à l’aide de ces données et s’éliminent de l’équation finale. Comme conditions aux limites, on doit avoir ul

=

o à l’anode, et u’!. = o à la cathode. q et x sont des quantités essentiellement

positives, qu’on peut supposer, dans une première approximation., ne dépendre

.

que de la force électrique X au point considéré. Il est aisé, plus tard, de s’~,ft’r~.n- chir de cette restriction. L’équation s’obtient en écrivant que le nombre d’ions

positifs et d’ions négatifs reste le même en chaque élément de volumes, et en écrivant l’équation de Poisson : entre ces trois équations on élimine ensuite

2G1 et ?(_> ..

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019000090050700

(3)

nne courbe de la forme ~~, tournant constamment sa convexité vers

l’axe des x (Ai est lavaleur de X2 Ù l’anode, E(3 à la cathode) (~~. 1).

FIG. 1.

Or cette courbe convexe ne correspond certainement pas u la dits- tribution réelle du carré de la force X2 le long d’un tube. On en peut donner tout de suite une preuve. Thomson a montré que la luminosité du gaz doit accompagner la concavité de la courbe clonnant l’2 en fonction de x (~) ; aux points pour lesquels la courbe

est convexe, le gaz reste obscur. Or on a, dans la réalité, des régions

lumineuses dans les tubes ; on a souvent des stries, c’est-à-dire des alternatives cle régions lumineuses et obscures. Une courbe cons- tamment convexe ne peut donc représenter le phénomène.

L’auteur montre qu’il existe un autre type de courbe satisfaisant à l’équation différentielle. C’est la courbe x’BCD~’. Une simple

(j~ J.-J. Tiiomsnx, ~/u7..Ur~., XLYII, p. ?6’1; 1899.

-

J.-J. ’l’homson arrive en

efI et à l’équation:

On voit que le signe de la dérivée seconde, qui détermine la concavité ou la convexité de la courbe vers l’axe des a;, dépend du signe de q - « lllU2’ Si cette ùifférence est positive, c’est que l’ionisation dépasse la recolnbinaison des ions;

quand elle est positive, c’est que la recombinaison dépasse l’ionisation : c’est

alors que le gaz est lumineux.

(4)

509 discussion analytique montre qu’une solution de cette forme est également possible. Seulement J.-J. Thomson ne s’y était pas arrêté, parce que cette solution comporte des points B, C, D, qui corres- pondent à un état physiquement impossible. En ces points, J est nul, d’x infini, et l’on a une de~2ai~o’ en ions par unité de volume infinie’

7x ~

de plus, les ions en ces points restent immobile. Ce sont des cond i- tions visiblement irréalisables.

Mais il suffit d’admettre, pour rendre compte des faits, que certaines forces interviennent, dont on n’a pas tenu compte quand

on a écrit l’équation, et qui empêchent y de tomber à une valeur

nulle ; par exemple, on pourrait suppose1- que, les ions ayant des dimensions finies, leur densité ne peut jamais être infinie. Quelle

que soit la supposition particulière faite, on aura, en somme, ce

-

résultat essentiel, que l’équation différentielle fondamentale reste vraie sans modification, tant que y reste supérieur à une valeur très petite égdle à r,, et qu’au contraire elle devrait être complétée par d’autres termes pour des valeurs de y inférieures à ’l’ ces terme5

ayant pour effet d’empêcher J de tomber à zéro.

FU;1. ~.

La courbe représentative de ~~ en fonction de ;c prend alors la forme

a’~~Zn~c~rs~~’ (Py. ~~). Il est aisé de voir que cette forme représente

très bien les phénomènes. La courbe présente deux points d’inflexion

en v et z.c et plusieurs autres intermédiaires, deux à chaque boucle

telle que fy2n. L’arc us, concave, correspond à la lumière issue de la

(5)

;ath>de ; l’arc tp, à l’espace .al,liodijii,

,

>bx.iii~ ; .liacun 1>x arcs /»,

cathode; Farc ~f;~, a l’espace t atllod1cj11E obscur chacun des arcs (jr,

y~~~, ~ une .s~rze lumineuse.

L’bypotlièse qui consiste à faire intervenir ces forces perturbatrices,

sans être exactement fixé sur leur nature, est tout a fait conforme u

ce qm’on fait dans toutes les branclles de la physique. Considérons

ion cours d’eau qui coule le long d’un lit parsema d’obstacles. Et traçons la courbe qui donne 1 inverse de la vitesse du tinidc aux

divers points du fil de l’eau, en detel°111111~111t la vitesse par les éc~rla-

tions de 1 hydrodynamique, ut supposant le liquide incon1pressih1c

et dénué de viscosité. Nous aurons une courbe ou, pour chaque aspérité du lit, on aura un point de rebroussement avec pointe

tournée vers l’axe, exactement semblable aux points B~ C, D, de la

courbe précédente; en ces points, la vitesse est théoriquement innnie.

Mais dans le courant réel la vitesse it’est pas in finie à cause de la viscosité du fluide, et 1·effet de cette viscosité est d’~r~’n~~~zclz~’ les

angles de la courbe an voisinage des aspérités.

L’auteur se réserve d’étudier, dans un second mémoire, les parti-

cularités de la décharge striée, en Introduisant l’hypothèse que les ions négatifs ont une vitesse supérieure à celle des ions positifs.

IL HOSTIXG. 2013 Yiscosth’ of solutions (Viscosité de solutions).

-

P. 2î i-286.

I’Ïtticle, par la méthode de Poiseuille, de la viscosité de l’eau, de

solutions de sel marin et de solutions de sucre. Voici quelques

valeurs de la viscosité à diverses températures : *.

CIIAP-LE,-,-11. LEES. 2013 On the thermal conductivite of Qlixtures and of theer constituents (Conductibilités thermiques des mélanges et de leurs consti-

tuants).

-

P. ?~6-293.

On discute les mesures de Wiedemann relatives aux alliages étain-bisn>uth j celles d’Hennel~er~ relatives aux mélanges d’eau, et

d’alcool et d’eau, et de glycérine.

°

(6)

511 On essaie de représenter ces mesures par trois types de formules :

1’tine, par laquelle la conductivité du mélange se déduit des conduc--

tivités des composants par la règle des 111oyennps; une autre, pour

laquelle c’est l’inverse de la cot~~l~l~r~vzté ou et une troi-

5iëme, pour laquelle c’est le logarithme de la conductivité. La formule des conductivités est manifestement mauvaise; les deux

autres sont pliis satisfaisantes, sans qu’aucune soit parfaite.

1(, ~I()lillls-~11IE~’. - On an Expcnnient bearing oo tlce IIypothesis oi’ Eleufro-

lytic convection in ~eissler-tuhes (SUr une expérience à l’appui de l’hypothèse

de la convection électrolytique dans les tubes de Geissier).

-

P. 307-309.

.I.-J. THOjlS0~. - On lIoz°ris-l~irey’s Pape!’ on Electrolytic conduction in Gases

(Sur le mémoire de :B1. Morris-Airey tir la conduction ders gaz).

-

P. 104.

J.-J. Thomson a prétendu établir le fait de la convection du chlore à travers l’hydrogène sous 1innuencc de la décharge. Une petite quantité de chlore est introduite dans un tube capillaire contenant

de l’hydrogène à basse pression, et on lance dans le tube la décharge

cl’une bobine d induction.

-

Au spectroscope, on a les raies du chlore à l’anode, et, ein renversant le courant, on les trouve à la nouvelle anode ; et de mème après chaque renversement du courant.

Thomson en a conclu à un transport du chlore à travers l’hydro- gène ; l’auteur attribue le fait a la différence de température existant

entre les deux électrodes,. Pour le montrer, il se sert d’un tube deux fois recourbé A~1’~3B’ ayant quatre électrodes, A et 13 aux extré- mités, ~1’ et l3’ en doux reniflements voisins des deux coudes. Si 1~’ et B’ servent d’électrodes, on trouve du chlore non seulement au voisi- nage immédiat de ~1’, mais dans toute la partie 1B..:-B’ qui n’est pas traversée par la décharge ~ il estime que ce résultat est incompatible

avec l’explication de J.-J. rhl~omson.

Dans le numéro d’avril du I’Izi~. J.V1ag., 1I. ~.-.l. Tliomsoii répond

que l’effet signalé par 3101>ris--lkirey est simplement à la diffusion causée par l’excès de pression qui tient a la présence du chlore a l’anode. Il rappelle qiie dans ses propres expériences ~~i) on introdui-

sait beaucoup moins de chlore que dans les expériences de ~lorl’1~-

,~irey Oll il y enajusqu à 6 et 7 0/0 : et qu’au moment du renversement du courant les raies du chlore persistaient un instant à la nouvelle

(1) l’roc.~. ~c~?~. S’oc.. LYHh p. 2Í:.L

(7)

cathode et n’apparaissaientpas il l’anode; qu’ensuite, pendant un court espace de temps, elles n’apparaissaient à aucune des deux électrodes;

et qu’enfin on les apercevait brillant à l’anode seule: cela suffit ~z~~~ro~-

z~er la réalité de la conrection.

V1~.-F. BARRETT. - C)n some Novel Thermo-electric Phenomena (Sur quelques

nouveaux phénomènes thermoélectriques).

-

P. 309-316.

L’auteur a étudié les propriétés thermoélectriques d’un acier au

nickel dont voici la composition :

Cet acier forme avec le cuivre un couple thermoélectrique, dont

le point neulT.e n*a 1~a5 la même température, suivant tlne l’on ~=Ilauife

ou que l’on refroidit. Il y a une véritable hystérésis. Voici quelques

nombres :

SIL~’:1~C’S-P. THO.~IPSON. - nn oblique13. crossed cylindrical Lense (Sur les lentilles cylindriques croisées obliquement). - P. 316.

En superposant deux lentilles cylindriques dont les axes font un angle variable à volonté, on peut réaliser diverses combinaisons et avoir soit une lentille cylindrique d’axe fixe et de convergence

variable, soit une lentille c~-lindrospllérique dont un des éléments est variable à volonté.

B. BRUNHES.

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