HAL Id: jpa-00241673
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Submitted on 1 Jan 1911
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Philosophical magazine; T. XXI ; mars 1911
H. Vigneron, A. Grumbach, Aubert, F. Croze
To cite this version:
H. Vigneron, A. Grumbach, Aubert, F. Croze. Philosophical magazine; T. XXI ; mars 1911. J. Phys.
Theor. Appl., 1911, 1 (1), pp.311-318. �10.1051/jphystap:0191100104031101�. �jpa-00241673�
311
JEA:B" :BIECXIER. - Sur la modification du 111écanisme de la flamnie par la combustion convergente. - P. î06.
La flamme par cumhustion convergente (1) est constituée à l’in-
verse de la flamme ordinaire : le gaz combustible enveloppe le com-
burant au lieu d"être enveloppé par lui. Il tend à converger vers le comburant, et ceci explique pourquoi la ’flamme se maintient sur une pointe sans que les couches combustibles sous-jacentes s’embrasent.
àllle E. Magnétisme de quelques sels complexes.
-P. 708.
..
Tableau des susceptibilités moléculaires d’un grand nombre de
sels complexes solides. On trouve pour les sels solides de fer entre les propriétés magnétiques et les propriétés analytiques le même parallélisme que M. Pascal avait trouvé pour les solutions de ces
sels. Il peut donc préexister un commencement de dissociation dans le cristal. Ceci résulte aussi de la comparaison des magnétismes
moléculaires des sels cobaltiques lutéo, roséo, purpuréo et praséo :
la substitution d’un atome de Cl à une molécule de NH3 dans
Co(NH3)6 diminue le diamagnétisme ,; celle de deux atomes de Cl à deux molécules de NHI le diminue dans des proportions plus grandes
encore. G. BOIZARD.
PHILOSOPHICAL MAGAZINE ;
T. XXI ; mars 1911.
La cinquièlue é(luation fondanlentale de la théorie de MaxwelI-Lorentz déduite du principe de relativité.
-P. 296-301.
L’auteur établit dans cette note que la cinquième équation fonda-
mentale :
(F étant la force électrique, E le déplacement électrique, v X H le produit vectoriel du champ magnétique par la vitesse de déplace-
(i)C.R.,t.CL.p.;81.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:0191100104031101
ment de la charge, c la vitesse de la lumière) peut être déduite des quatre équations du champ :
en supposant seulement que, pour un corps en mouvement, la masse subit une variation définie par :
ce qui se déduit immédiatement de la théorie de la relativité, et en définissant, comme l’a fait Le,vis, la force comme l’accroissement de la quantité du mouvement par seconde. Il est inutile, en particulier,
de considérer la masse longitudinale et la masse transversale du corps mobile.
DONALDSON et G. STEAD. - l,eproblèii-ie de la rotation uniforme traité par le principe de relativité.
-P. 319.
t
Les auteurs ont montré précédemment que la contraction, néces- sitée par le principe de relativité, que subit un disque plan T en rota-
tion uniforme est réalisée quand le disque se transforme en une
coupe dont le méridien est une épicycloïde d’équation :
y étant la distance d’un point à l’axe de rotation, s la longueur de
l’arc d’épicycloïde comptée à partir du sonimet, 2 la vitesse linéaire d’un point du disque, c la vitesse de la lumière.
La vitesse angulaire du disque mesurée par un observateur fixe et par un observateur qui l’accompagne dans sa rotation est représentée
par le même nombre ; mais l’unité de temps pour le dernier obser- vateur est plus grande que pour l’observateur fixe dans le rap-
t i
313
L’énergie cinétique est donnée par l’expression :
qui se réduit à - lB1c2 pour co infini, tandis que l’on arrive à trouver que le volume du disque devient nul. On est aussi conduit au résultat qu’une dépense liYiie d’énergie peut réduire le volume à zéro.
Cette conclusion, évidemment absurde, ne peut être modifiée que si l’on suppose qu’il se produit une variation corrélative dans la masse
du disque, ou une variat,ion dans son énergie potentielle. C’est ce
que montrent les auteurs. ,
H. VIC.NERON.
H. ViGNERON.
O.-W. GRIFF1TH. 2013Note sur la mesure de l’indice de réfraction des liquides.
P. 301-309.
~L’auteur étudie la méthode qui consiste en l’emploi comme len-
tille d’un ballon sphérique rempli du liquide à étudier. Le problème théoriquement bien simple, puisque les points principaux coïncident
avec le centre de la sphère, est compliqué par l’influence de l’épais-
seur du verre du ballon et par l’aberration de splléricité.
Dans le cas d’un ballon plein d’eau, d’une épaisseur de 1/2 milli-
mètre et de 20 centimètres de rayon, M. Griffith montre par un cal- cul immédiat que l’erreur sur l’indice est de l’ordre de 0,003. C’est
un terme à ajouter à l’expression classique de la distance focale.
Au contraire, l’aberration de sphéricité introduit un terme sous- tractif ; on peut choisir l’ouverture du faisceau incident de façon à
ce qu’il y ait compensation. On peut employer des ballons de 6 cen-
timètres de diamètre et de 1/2 millimètre d’épaisseur qu’on noircit
sauf sur une ouverture de de diamètre. Les résultats sont satisfaisants si le ballon est suffisamment sphérique. Des courbes montrent que l’aberration varie peu avec l’indice.
Une seconde méthode consiste à fermer un tube plein du liquide
avec deux lentilles plan-convexes et à chercher la longueur à don-
aer au tube pour qu’un faisceau parallèle sorte parallèle du système
optique.
,J.-D. FRY et ~~.-1I. TYNDALI,. - Sur la valeur de la constante de Pitot.
P. 348-367.
Pour mesurer la vitesse d’un courant de gaz, on emploie un tube
dont une extrém ité s’ouvre dans la direction du courant, l’autre
communiquant avec une jauge à pression. La vitesse v du courant est reliée à la densité p et à l’excès de pression établi dans la jauge par la relation :
La constante de Pitot K est très voisine de l’unité. Les auteurs ont
employé deux méthodes distinctes pour la mesurer. Dans la pre-
mière, le tube de Pitot se meut dans l’air immobile; l’extrémité ouverte décrit un cercle horizontal au centre duquel se trouve la jauge (1), l’orifice faisant face à la direction du mouvement. Une série d’écrans empèche l’entraînement de l’air par la rotation du
système. A des vitesses comprises entre 600 et ~.400 centimètres
par seconde, K est à peu près constant ; sa valeur est i ,002. Les valeurs discordantes obtenues pour des vitessesplus faibles semblent dues à des erreurs expérimentales.
La seconde méthode consiste à introduire l’extrérnité du tube de Pitot dans un cylindre parcouru par un courant gazeux. Un micro- mètre permet de déplacer le tube dans le cylindre, des orifices laté-
raux pratiqués dans le cylindre donnent la pression à l’orifice du Pitot.
Cette méthode donne K = 1,00 pour des vitesses comprises entre
6 et 2.000 centimètres par seconde. Mais le diamètre et l’épaisseur
des parois du tube interviennent ; un Pitot étroit et mince donne une
valeur de K supérieure à l’unité de quelques centièmes.
TH.-R. NIERTON. - Méthode de calibrage des tubes capillaires fins.
-P. 386-390.
Ces expériences ont pour objet la détermination de la précision
avec laquelle on peut mesurer la résistance électrique d’un tube capillaire rempli de mercure; on en déduit une valeur moyenne du carré du rayon.
(1) Voir sur la jauge de Chattock : P~~oc. Inst. Civil t9û3, et Phil.
Mag. [6], XIX, p.
315 Le tube capillaire communiquait avec deux tubes larges où par-
venaient les électrodes. Le tout était placé dans un thermostat
1.
au 2013 Un pont sert à mesurer la résistance. Le rayon intérieur moyen est donné par la formule :
(1, longueur; li, conductibilité du mercure; f, résistance du tube ;
d _-__ 0,082, terme correctif pour les extrémités du tube).
Les tubes employés avaient tous 1 de millimètre de diamètre Io
environ. L’erreur est de l’ordre de
Les tubes doivent être propres et bien secs; c’est la seule difficulté de la méthode.
A. GRUMBACH.
R.-WT. W’OOD. - Sur la destruction de la fluorescence de l’iode et de la vapeur de brome par les autres gaz.
-P. 309-314.
L’auteur rappelle d’abord une théorie formulée par lui et qui explique à la fois la destruction de la fluorescence par les gaz inertes et pourquoi il n’apparaît aucune trace de fluorescence dans la vapeur de brome lorsqu’on se place dans les mêmes conditions
que pour la vapeur d’iode.
-
Par hy.pothèse, la molécule est capable d’emmagasiner une cer-
taine quantité d’énergie sans émettre de lumière, les radiations ne
commençant à être émises que lorsqu’un certain point de saturation
est atteint. Si l’on suppose de plus que, dans le choc de deux molé- cules, l’énergie absorbée se transforme en chaleur, l’énergie interne
revenant à sa valeur initiale, il est évident que, si le chemin moyen est parcouru avant que le point de saturation ne soit atteint, il ne se produira aucune fluorescence. Si l’on augmente suffisamment la
longueur de ce parcours moyen, on doit pouvoir observer la fluo-
rescence. C’est ce que l’expérience confirme.
Une petite quantité de vapeur de brome est enfermée dans un
ballon scellé où l’on a fait le vide préalablement. Si l’on concentre à
l’intérieur du ballon la lumière solaire et si l’on condense le brome
en mettant l’appareil en contact avec un mélange de neige carbo-
nique et d’éther, on voit à un moment donné apparaitre une faible
tluorescence verte qui s’évanouit presque immédiatement.
Le mémoire suivant montrera qu’en réalité un autre facteur inter-
vient.
L’auteur donne ensuite le dispositif qu’il emploie pour mesurer photométriquement l’action destructive des gaz inertes sur la fluo-
rescence de l’iode.
La source de comparaison est un bec Auer dont la lumière passe d’abord à travers une glace verte et une solution de bichromate de
potasse, puis à travers deux nicols, l’un fixe, l’autre porté par un cercle gradué. Par rotation de ce dernier nicol, on égalise les deux
intensités.
Les expériences ont porté sur le chlore, l’éther, l’hydrogène, l’argon et l’hélium. L’action destructive croît avec le poids atomique,
mais ne lui est pas proportionnelle. Des courbes sont jointes au
mémoire. L’auteur donne pour finir un tableau montrant comment varie la fluorescence sous l’action de la température.
J. FRANCK et R.-W. Influence sur la fluorescence de l’iode et du mer- cure des gaz d’affinités différentes pour les électrons.
-P. 3’14-318.
Warburg a montré que dans l’azote, l’hélium, l’argon et l’hydro- gène qui sont soigneusement débarrassés de toute trace d’oxygène,
le courant obtenu dans la décharge d’une pointe négative est beau-
coup plus grand que lorsque des traces d’oxygène sont présentes.
Pour expliquer ce fait, il émet l’hypothèse que dans les gaz purs les électrons chargés négativement se meuvent avec une plus grande
vitesse. De petites traces d’oxygène, par condensation sur les élec- trons, augmentent leurs masses et diminuent leurs vitesses. Les affi- nités pour les électrons, c’est-à-dire les forces agissant entre les
molécules neutres et les électrons, diminuent lorsqu’on passe des gaz les plus fortement électro-négatifs aux gaz inertes (argon, hé- lium), pour lesquels ces forces paraissent ne pas exister.
Ce sont ces idées qui ont conduit les auteurs à chercher l’exis- tence d’une relation entre l’affinité des gaz pour les électrons et leurs
effets sur l’émission des spectres de lignes.
La méthode utilisée pour étudier l’action des gaz sur la fluores-
cence des vapeurs d’iode et de mercure est la même que celle décrite
dans le précédent mémoire. Pour la vapeur de mercure sous une
317
pression de 30 centimètres de mercure, une pression de 3 millimètres
d’oxygène détruit la fluorescence, qui est à peine altérée par l’hé-
f
lium sous une pression de 1 atmosphère.
Ces expériences permettent de constater que les gaz électro-
négatifs qui gênent le mouvement des électrons libres gênent aussi
’
le mouvement des électrons liés dont les vibrations donnent les
spectres de lignes, et ensuite que la pression à laquelle le maximum
d’intensité de la fluorescence d un gaz est atteint dépend du carac-
tère électrique de la molécule.
AUBERT.
lt.-D. KLEEMANN. 2013 Relations entre la densité, la température et la pression
des corps. - P. 325-341.
,1. En combinant les deux expressions suivantes de la chaleur de
vaporisation :
dans lesquelles p ~ f et P2 désignent les densités respectives d’un liquide et de sa vapeur saturante, m le poids moléculaire, T la tem- pérature absolue, et D et R des constantes, on obtient la relation :
et, en introduisant la formule de Clapeyron, l’équation suivante
,