HAL Id: jpa-00241624
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Submitted on 1 Jan 1911
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Philosophical Magazine; T. XXII ; octobre 1911
Aubert, F. Croze, A. Grumbach, H. Vigneron
To cite this version:
Aubert, F. Croze, A. Grumbach, H. Vigneron. Philosophical Magazine; T. XXII ; octobre 1911. J.
Phys. Theor. Appl., 1911, 1 (1), pp.926-937. �10.1051/jphystap:01911001011092601�. �jpa-00241624�
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L. Sur la tension crexpansibi1ité d’un fluide normal (1 ;10
-P. 722.
Theorie math6matique conduisant au facile calcul du covolume et.
de la pression interne des liquides normaux.
CH. MOUREU et ~. LE PAPE. -Dosage spectrophotométrique duxénon. Constance
des rapports xenon-argon et xenon-krypton dans les n1élanges gazeux natn- rels.
-P. 740.
Mise 4 profit de 1’augmentation d’intensit6 que subit la raie bleu
indigo 4671,42 du xenon quand la proportion du xenon croit dans
un m6lanoe argon-x6non pour la comparaison avec des melanges
_ Xe
ar on-xenon de composition connue. Les rapports Xe ont
argon-xenon de composition connue. Les rapports Ar et Kr ont
comme valeur moyenne 1,6 et 1,2.
DE MONTESSUS DE BALLORE. - Sur 1’application de la suspension
a la Cardan aux sismographes.
-P. ~43.
cette suspension parait applicable.
PHILOSOPHICAL MAGAZINE;
T. XXII ; octobre 1911.
i100D. - Les spectres resonance de la vapeur d’iode et leur destruction par les gaz du groupe dei’helium.
-P. 469-482.
L’auteur rappelle les résultats obtenus précédemment (2).
Le pr6sent m6moire est divise en quatre parties :
10 f.louvelle des spectres cle de la z- cye2cr d’iode.
-La source lumineuse est constituee par deux grandes lampes 4 arc
au mercure (Cooper Hewitt) enfermees dans des tubes de quartz.
Grace 4 ce dispositif on obtient une photographie du spectre en deux
(i) Voir aussi C. R., t. CLIII, p. 262.
(2) Voir ce v ol., p. 231 et 3~l5.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01911001011092601
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heures, tandis que pr6c6demment dix-huit ou vingt lleures étaient
n6cessaires.
On utilise telle radiation excitatrice que l’on d6sire, en suppri-
mant les autres au moyen d’6crans appropri6s (solution d’6osine ou
de chlorure de n6odyme).
Des photographies jointes au m6moire donnent le spectre de reso-
nance excite :
a) Par la radiation totale de Fare ; b) Par la raie verte;
c) Par les deux raies jaunes.
LTn tableau donne les longueurs d’onde des raies du spectre.
Chacune des trois radiations excitatrices (raies vertes et jaunes)
donne naissance a une s6rie de raies a peu près equidistantes ; l’inter-
valle diminue quand la longueur d’onde augmente.
2° Transtornation des spectres de les gaJ du groupe
de
-cz) H61ium (pression 10 millim6tres), le spectre des bandes est tr6s
intense, le spectre de r6sonance tr6s faible ;
b) Neon (pression 10 millim6tres), le spectre de r6sonance est plus
intense que pour 1’helium ;
c) Krypton de pression), l’intensit6 de la lumi6re 6mise est
réduite à la moiti6 de sa valeur initiale;
d) Xenon (1 mm ,£», la reduction est de 3/4.
3° Polarisation de la du spectre de
-Le pour- centage de polarisation est déterminé dans le cas de la vapeur d’iode excit6e par de la lumi6re blanche polaris6e par la m6thode utilisée dans le cas de la vapeur de sodium
-1° echelons.
-
La largeur des raies augmente en memetemps que la largeurdes
raies du mercure. Lorsqu’on commence a les apercevoir, leur inter-
valle est de l’ordre du 1/20 de la distance des deux raies D.
J. PRESCOTT. - Sur la rigidite de la Terre. - P. 48 i-~06.
La masse d’un pendule simple poss6de un mouvement relatif par rapport a la crouteterrestre, dans Ie voisinage du lieu d’observation.
Ce mouvement est du a plusieurs causes dont detix sont les attrac-
tions du Soleil et de la Lune.
Si la Terre obéissait a ces attractions aussilibrement qu’un liquide,
928
il n’y aurait aucun mouvement relatif du pendule et de la Terre, car
le fil a plomb resterait toujours normal a la surface. Si la croute ter- restre 6tait parfaitement rigide, la direction du fil a plomb varierait, légèrement avec les positions du Soleil et de la Lune. L’extremite du
pendule tracerait sur la surface de la sphere une certaine courbe dont
on peut calculer les 616ments en partant des actions connues exercees par le Soleil et par la Lune. On conqoit que si l’on observe le mouve- ment relatif r6el, il est possible d’en d6duire la valeur de la rigidite
moyenne de la Terre.
Comme le calcul a déjà ete fait pour des sph6res de densite uni- forme, l’auteur suppose la deusité p en un point situe a la distance r
°
du centre, exprim6e par la relatiun :
ou encore par
ou %V est la densite de 1’eau et a le rayon terrestre.
Ces deux expressions donnent respectivement pour les densités moyenne et superficielle les valeurs 5,5W et 2,5W. Pour achever le
calcul, 1’auteur suppose de plus la sphere incompressible. 11 com-
pare ensuite les conclusions th6oriques avec les résultats experi-
mentaux : la rigidite moyenne de la Terre est environ la moiti6 de celle du fer forgé.
La fin du memoire est consaer6e a 1’etude de la variation de la
rigidité avec l a latitude.
JOHN R. AIREY. - Tables des fonctions (~,_ (x) et Y" (x) de P. Neun1ann. - P. 658-663.
L’auteur donne pour x compris entre 0 et 16 les valeurs des fonc- tions Go (~c.~), (~), Yo (x) et Y,
L’erreur est inf6rieure a i 0-7.
W. PEDDIER. - Sur le problème de la répartition de 1’energie specialement dans le cas des radiations.
-P. 663-668.
Le principe de 1’equipartition de 1’energie ne conduit pas toujours
a des conclusions conf ormes aux resultats exp6rimentaux
(1) PLANCK, ÉneJ’gie et voir ce volume, p. ~.t5.
929
Pour faire disparaitre ce d6saccord, on peut supposer soit qu’un
certain nombre de degrés de liberté n’interviennent pas dans les plie-
nom6nes thermiques ordinaires, soit encore que 1’6tat stationnaire
ne peut 6tre atteint au bout d’un temps fini (Jeans). Un autre proc6d6 consiste a reprendre le probl6me et a faire de nouvelles hypotheses (Planck, Larmor) sur la nature intrins6que de 1’energie
ou de la mati6re.
L’auteur, dans son memoire, traite la question d’une autre faqon.
Grace a une relation qu’il suppose exister entre la temperature et deux
coefficients qui figurent dans ses formules, il parvient a une formule
qui ne diffère que 16g6rement de celle de Planck, mais qui peut 6tre identifiée avec elle pour les longueurs d’onde observ6es. Pour les
longueurs d’onde de grandeur convenable, elle se ram6ne à la formule
de Rayleigh .
L.-R. 1BiANLOVE. - Note complementaire sur la methode propos6e pour
une meilleure application pratique du théorellle de h,ourier. - P. 668.
L’auteur d6montre 1’exactitude d’une affirmation contenue dans
une note précédente (’) . AUBERT.
L.-A. THROW’BRIDGE et IRVING B. Relation entre la forme, des traits des réseaux et la distribution de Fenergie dans les spectres de diffrac- tion. - P. 534-547.
Les auteurs ont etudie la forme des traits sur trois r6seaux m6-
talliques, dont deux avaient ete construits par Wood et les autres par Brachett, de façon à concentrer 1’energ ie lumineusedans 1’m des
spectres diffract6s.
Ils sont arriv6s a cette conclusion importante que 1’energie dif-
fract6e apparait principalement dans la direction ou elle serait nor-
malement reflechie par la surface du trait grave en creux dans Ie
m6tal.
A.-S. Nombre des ions produits par les rayons et les rayons y du radium C.
-P. 33i-562.
Si une quantite Q de radium est placee a une distance r d’un elec- troscope, le nombre N’ des ions produits par centimetre cube et par
(1) Voir ce vol., p. 834.
930
seconde par les rayons y d"un curie de radium C, c’est-a-dire de la
quantite de radium C qui fait 6quilibre 4 1 gramme de radium, est donnee par la formule :
;~’ 6tant Ie coefficient d’absorption des rayons y par 1’air. La cons- tante Ii’ a ete lrouvée 6gale a 3,7- . 109 a la pression atmosphérique,
de sorte que, dans ces conditions, le nombre total des ions que les
rayons y ont 6mis par seconde pour un curie de radium C est 6gal à
1’ _ 1,1 X 10’. Les nombres correspondants pour les rayons sont
11 _-__ 1,3 X ~0~~ et N
==4,0 X 101 1. ll r6sulte de ces nombres que, pour une mol6cule qu’elle ionise, une particule p en rencontre 180,
si le rayon de la mol6cule est pris 6gal a 10-8 centimètres. Une par-
ticule p produit 48 ions par centim6tre de parcours, tandis qu’un
rayon y en produit seulement 1,2.
En admettant que l’ionisation mesure l’énergie d6pens6e, on peut calculer 1’effet calorifique des rayons ~ et y. Si 1 gramme de radium et ses quatre produits successifs ont un pouvoir calorifique de
110 calories par heure, la distribution de ces calories est a peu pr6s
la suivante :
Le calcul de 1’energie d6pens6e pour faire un ion donne ~~ . 10-t t ergs.
C. el E.-N. AIACALLUM. - Jntensitp des radiations pénétrantes
émises par la Tel’l’t’ et radiatiùns secondaires excit6es par elle.
-P. 639-646.
,
1. A Toronto, rionisation obtenue dans de 1’air renferm6 dans un
r6cepteur de zinc 4 parois minces de 30 litres environ de capacite
sur la surface du sol du terrain de l’université est plus grande
d’environ 5,8 ions par centimetre cube et par seconde que celle que l’on obtient dans le meme air sur la glace dans la baie de Toronto.
La meme diff6rence semble s’Atre trouv6e a Livourne en Italie et
pr6s de Cap-Town dans l’Afrique du Sud entre les lectures prises
sur la mer et celles faites sur la terre avoisinante. Or Eve, Simpson
et Wright ont montré que la quantite de radiation p6n6trante 6mise
931 par le radium et le thorium de la mer est negligeable. 11 en r6sulte
que ces 5,8 ions repr6sentent la moyTenne de 1’efI’et produit par les radiations p6n6trantes emises par la Terre et par les rayons du
type B qui peuvent les accompagner. Cette quantité diminue rapide-
ment avec l’altitude.
2. Eve a montre que 1’effet produit directement par les radiations p6n6trantes du sol provenant de substances radioactives connues est
de 1,6 ions. 11 en r6sulte que 4,2 ions doivent etre attribués à d’autres radiations. Les observations faites a Toronto mettent en evidence 1’existence d’une radiation secondaire produite à la surface du sol
par les radiations p6n6trantes de la Terre et dont 1’ef’Fet s’eleve à
1,5 ion par centim6tre cube et par seconde. 11 reste donc 2,7 ions par centimetre cube et par seconde, qui doivent etre produits par des radiations secondaires émises par les parois du r6cepteur.
F. CROZE.
J. FRANCR et WESTPHAL. - Sur la question de la valence dans l’ionisation des gaz (lettre aux editeurs du Philosophical
-P. 541-55l.
Millikan et Fletcher (~) ont conclu de leurs exp6riences que, dans
un gaz ionis6 par Ie radium ou les rayons de Rcmtgen, on ne trouve
que des ions portant une charge unique soit positive, soit n6gative.
Ce résuItat est contraire aux mesures de Toxx-nsend (2) et a celles des
auteurs, qui ont 6tudi6 la mobilite et la diffusion des ions.
MM. Franck et Westphal (3) ne se rallient pas à 1’explication pro-
posee par Millikan et Fletcher, qui admettent 1’existence des gros ions de Langevin dans les conditions de 1’experience ; dans les me-
sures par la m6thode des gouttes d’huile, le coefficient de diffusion in-
tervient, d’apres Ie travail même de lB1illikan. Ebert (4) a montré, d’ailleurs, que l’absorption des ions est proportionnelle a la diffusion
et a la mobilité. 11 faut d’autre part tenir compte de l’influence de la radiation secondaire; il faudrait probablement employer une radia-
tion homogene (Barkla et Sadler). Enfin, on sait que les particules «
portent une charge double, et J.-J. Thomson a trouv6 des atomes et des mol6cules a charge double et multiple.
(1) Phil..’Llfxg., 6, s6rie, XIX, p. 209 (1910). - IIII,Ll KA N et 6° série, XXI, p. 753 (1911) (ce volume, p. 595).
(2) TOWNSEND, B. _1., LXXX, p. 20j (1908).
(3) FIIA.NCKEL et WESTPHBL, tl. W. Ph. G., xl, p. 146 (1909).
(4)EBERT, d. Rad. ’U. El., Ill, p. 61 (1906).
931
G. OW’EN. - Note sur la production de noyaux de condensation dans Fair refroidi.
-P. 563.
Owen et Hughes (’) ont obtenu des noyaux de condensation dans de 1’air sec refroidi a
-130° ; en le faisant passer dans un ap-
pareil de Wilson, apres d6tente (1,15), on constate l’apparition
d’un nuage. L’auteur a employ6 cette fois de I’air maintenu plusieurs
semaines en contact avec de 1’anhydride pliosphorique. Le nouvel appareil permet de constater que l’air est parfaitement desseche au point de vue chimique ; de plus, si l’air n’est pas refroidi, il ne pro- voque aucune condensation dans la chambre de Wilson. Le pheno-
mene serait df t 1’agregation de molecules d’air.
B. BOLTWOOD et E. RUTHERFORD. - Sur la production d’helium
par le radium. - P. 586.
Après un historique complet de la question, les auteurs d6crivent
la m6thode qui leur a servi a d6terminer avec pr6cision la quantité
d’h6lium 6mise par le radium.
Le chlorure de baryum radif6re est d6barrass6 du radio-plomb et
du polonium par pr6cipitation par l’hydrogène sulfure en solution
acide en presence de trichlorure d’antimoine, de nitrate de plomb et
de nitrate de bismuth. Apr6s dessiccalion, le sel était place dans le
tube d’exp6rience. On 6value la teneur en radium au moyen d’un
6lectroseope a rayons y, par comparaison avec le bromure de radium 6talon du laboratoire de Manchester, avant et apr6s les exp6riences.
D’apres une premi6re determination, le volume d’h6lium produit
par jour par le radium contenu dans l’échantillon est
d’après une deuxi6me determination
La quantité de radium etant 192 milligrammes,la production d’h6-
lium par gramme de radium est donc par jour, ou 156 mil-
lim6tres cubes par an"pour la quantite d’heltum totale produit par le radium en presence de ses 616ments de désintégration A et C. Ce qui concorde avec le nombre 158 deduit par Rutherford et Geiger
de leurs exp6riences sur le nombre des particules x.
Les auteurs ont observe aussi la production d’h6litim par du polo-
nium et du radio-plomb.
(1) Vfag., octobre 1907, juin 1908.
B
933
J.-L. Variation du pouvoir ionisant avec la vitesse des rayons cathodiques. - P. G4 ~-656.
Pour obtenir un faisceau cathodique homogène de vitesse détermi- n6e, 1’auteur emploie un appareil semblable 4 celui de M. Whidding-
ton (1) : les rayons parviennent suivant une direction diam6trale
dans un sol6noide; la d6viation ayant lieu dans une section droite,
on peut laisser passer a travers une ouverture du solénoïde une
portion de rayons de vitesse connue d’apres sa position dans le spectre magnetique. Le faisceau isol6 parvient ensuite dans une cage de Faraday a faible ouverture; en changeant le signe de la charge de la cage, on mesure le nombre de paires d’ions produits
par l’ionisation de l’air (pression maxima omm, 21).
Pour des vitesses variant de 4,08 4 6,12.10 centimetres, le nombre
de paires d’ions produits par centim6tre cube a vari6 de ~,01 a 0,99
sous 1 millimetre de mercure.
La conductibilité des gaz.
-P. 65 i-G8 (Lettre de J. TOWNSEND et réponse de Sm 0. LODGE).
M. Townsend objecte à la t.heorie de Sir O. Lodge (2 ) qu’on ne
rencontre de transport 6lectrique par les particules positives que dans le cas des rayons « du radium. Sir 0. Lodge maintient son
.
explication du fonctionnement des tubes-soupapes et rappelle les
travaux de J.-J. Thomson sur la longueur de la lun1inosité au voisi- nage de l’anode (3).
~
A. GRUMBACH.
R.-D. L’attraction moléculaire et les p.roprlétés de liquides.
P. 566-586.
Dans une etude pr6c6dente (4), 1’auteur a montre que l’on pouvait
obtenir une infinite d’equations reliant la chaleur interne d’6vaporation
ou la tension superficielle d’un liquide, avec sa temperature, sa den-
site et la densité de la vapeur satur6e. Ces 6quations sont établies à
1’aide de la loi d’attraction entre les mol6cules d6duite de la tension (1) Proc. R. S., juillet I91I.
’