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Philosophical Magazine; T. XXII ; octobre 1911

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(1)

HAL Id: jpa-00241624

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Submitted on 1 Jan 1911

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Philosophical Magazine; T. XXII ; octobre 1911

Aubert, F. Croze, A. Grumbach, H. Vigneron

To cite this version:

Aubert, F. Croze, A. Grumbach, H. Vigneron. Philosophical Magazine; T. XXII ; octobre 1911. J.

Phys. Theor. Appl., 1911, 1 (1), pp.926-937. �10.1051/jphystap:01911001011092601�. �jpa-00241624�

(2)

926

L. Sur la tension crexpansibi1ité d’un fluide normal (1 ;10

-

P. 722.

Theorie math6matique conduisant au facile calcul du covolume et.

de la pression interne des liquides normaux.

CH. MOUREU et ~. LE PAPE. -Dosage spectrophotométrique duxénon. Constance

des rapports xenon-argon et xenon-krypton dans les n1élanges gazeux natn- rels.

-

P. 740.

Mise 4 profit de 1’augmentation d’intensit6 que subit la raie bleu

indigo 4671,42 du xenon quand la proportion du xenon croit dans

un m6lanoe argon-x6non pour la comparaison avec des melanges

_ Xe

ar on-xenon de composition connue. Les rapports Xe ont

argon-xenon de composition connue. Les rapports Ar et Kr ont

comme valeur moyenne 1,6 et 1,2.

DE MONTESSUS DE BALLORE. - Sur 1’application de la suspension

a la Cardan aux sismographes.

-

P. ~43.

cette suspension parait applicable.

PHILOSOPHICAL MAGAZINE;

T. XXII ; octobre 1911.

i100D. - Les spectres resonance de la vapeur d’iode et leur destruction par les gaz du groupe dei’helium.

-

P. 469-482.

L’auteur rappelle les résultats obtenus précédemment (2).

Le pr6sent m6moire est divise en quatre parties :

10 f.louvelle des spectres cle de la z- cye2cr d’iode.

-

La source lumineuse est constituee par deux grandes lampes 4 arc

au mercure (Cooper Hewitt) enfermees dans des tubes de quartz.

Grace 4 ce dispositif on obtient une photographie du spectre en deux

(i) Voir aussi C. R., t. CLIII, p. 262.

(2) Voir ce v ol., p. 231 et 3~l5.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01911001011092601

(3)

927

heures, tandis que pr6c6demment dix-huit ou vingt lleures étaient

n6cessaires.

On utilise telle radiation excitatrice que l’on d6sire, en suppri-

mant les autres au moyen d’6crans appropri6s (solution d’6osine ou

de chlorure de n6odyme).

Des photographies jointes au m6moire donnent le spectre de reso-

nance excite :

a) Par la radiation totale de Fare ; b) Par la raie verte;

c) Par les deux raies jaunes.

LTn tableau donne les longueurs d’onde des raies du spectre.

Chacune des trois radiations excitatrices (raies vertes et jaunes)

donne naissance a une s6rie de raies a peu près equidistantes ; l’inter-

valle diminue quand la longueur d’onde augmente.

2° Transtornation des spectres de les gaJ du groupe

de

-

cz) H61ium (pression 10 millim6tres), le spectre des bandes est tr6s

intense, le spectre de r6sonance tr6s faible ;

b) Neon (pression 10 millim6tres), le spectre de r6sonance est plus

intense que pour 1’helium ;

c) Krypton de pression), l’intensit6 de la lumi6re 6mise est

réduite à la moiti6 de sa valeur initiale;

d) Xenon (1 mm ,£», la reduction est de 3/4.

3° Polarisation de la du spectre de

-

Le pour- centage de polarisation est déterminé dans le cas de la vapeur d’iode excit6e par de la lumi6re blanche polaris6e par la m6thode utilisée dans le cas de la vapeur de sodium

-1° echelons.

-

La largeur des raies augmente en memetemps que la largeurdes

raies du mercure. Lorsqu’on commence a les apercevoir, leur inter-

valle est de l’ordre du 1/20 de la distance des deux raies D.

J. PRESCOTT. - Sur la rigidite de la Terre. - P. 48 i-~06.

La masse d’un pendule simple poss6de un mouvement relatif par rapport a la crouteterrestre, dans Ie voisinage du lieu d’observation.

Ce mouvement est du a plusieurs causes dont detix sont les attrac-

tions du Soleil et de la Lune.

Si la Terre obéissait a ces attractions aussilibrement qu’un liquide,

(4)

928

il n’y aurait aucun mouvement relatif du pendule et de la Terre, car

le fil a plomb resterait toujours normal a la surface. Si la croute ter- restre 6tait parfaitement rigide, la direction du fil a plomb varierait, légèrement avec les positions du Soleil et de la Lune. L’extremite du

pendule tracerait sur la surface de la sphere une certaine courbe dont

on peut calculer les 616ments en partant des actions connues exercees par le Soleil et par la Lune. On conqoit que si l’on observe le mouve- ment relatif r6el, il est possible d’en d6duire la valeur de la rigidite

moyenne de la Terre.

Comme le calcul a déjà ete fait pour des sph6res de densite uni- forme, l’auteur suppose la deusité p en un point situe a la distance r

°

du centre, exprim6e par la relatiun :

ou encore par

ou %V est la densite de 1’eau et a le rayon terrestre.

Ces deux expressions donnent respectivement pour les densités moyenne et superficielle les valeurs 5,5W et 2,5W. Pour achever le

calcul, 1’auteur suppose de plus la sphere incompressible. 11 com-

pare ensuite les conclusions th6oriques avec les résultats experi-

mentaux : la rigidite moyenne de la Terre est environ la moiti6 de celle du fer forgé.

La fin du memoire est consaer6e a 1’etude de la variation de la

rigidité avec l a latitude.

JOHN R. AIREY. - Tables des fonctions (~,_ (x) et Y" (x) de P. Neun1ann. - P. 658-663.

L’auteur donne pour x compris entre 0 et 16 les valeurs des fonc- tions Go (~c.~), (~), Yo (x) et Y,

L’erreur est inf6rieure a i 0-7.

W. PEDDIER. - Sur le problème de la répartition de 1’energie specialement dans le cas des radiations.

-

P. 663-668.

Le principe de 1’equipartition de 1’energie ne conduit pas toujours

a des conclusions conf ormes aux resultats exp6rimentaux

(1) PLANCK, ÉneJ’gie et voir ce volume, p. ~.t5.

(5)

929

Pour faire disparaitre ce d6saccord, on peut supposer soit qu’un

certain nombre de degrés de liberté n’interviennent pas dans les plie-

nom6nes thermiques ordinaires, soit encore que 1’6tat stationnaire

ne peut 6tre atteint au bout d’un temps fini (Jeans). Un autre proc6d6 consiste a reprendre le probl6me et a faire de nouvelles hypotheses (Planck, Larmor) sur la nature intrins6que de 1’energie

ou de la mati6re.

L’auteur, dans son memoire, traite la question d’une autre faqon.

Grace a une relation qu’il suppose exister entre la temperature et deux

coefficients qui figurent dans ses formules, il parvient a une formule

qui ne diffère que 16g6rement de celle de Planck, mais qui peut 6tre identifiée avec elle pour les longueurs d’onde observ6es. Pour les

longueurs d’onde de grandeur convenable, elle se ram6ne à la formule

de Rayleigh .

L.-R. 1BiANLOVE. - Note complementaire sur la methode propos6e pour

une meilleure application pratique du théorellle de h,ourier. - P. 668.

L’auteur d6montre 1’exactitude d’une affirmation contenue dans

une note précédente (’) . AUBERT.

L.-A. THROW’BRIDGE et IRVING B. Relation entre la forme, des traits des réseaux et la distribution de Fenergie dans les spectres de diffrac- tion. - P. 534-547.

Les auteurs ont etudie la forme des traits sur trois r6seaux m6-

talliques, dont deux avaient ete construits par Wood et les autres par Brachett, de façon à concentrer 1’energ ie lumineusedans 1’m des

spectres diffract6s.

Ils sont arriv6s a cette conclusion importante que 1’energie dif-

fract6e apparait principalement dans la direction ou elle serait nor-

malement reflechie par la surface du trait grave en creux dans Ie

m6tal.

A.-S. Nombre des ions produits par les rayons et les rayons y du radium C.

-

P. 33i-562.

Si une quantite Q de radium est placee a une distance r d’un elec- troscope, le nombre N’ des ions produits par centimetre cube et par

(1) Voir ce vol., p. 834.

(6)

930

seconde par les rayons y d"un curie de radium C, c’est-a-dire de la

quantite de radium C qui fait 6quilibre 4 1 gramme de radium, est donnee par la formule :

;~’ 6tant Ie coefficient d’absorption des rayons y par 1’air. La cons- tante Ii’ a ete lrouvée 6gale a 3,7- . 109 a la pression atmosphérique,

de sorte que, dans ces conditions, le nombre total des ions que les

rayons y ont 6mis par seconde pour un curie de radium C est 6gal à

1’ _ 1,1 X 10’. Les nombres correspondants pour les rayons sont

11 _-__ 1,3 X ~0~~ et N

==

4,0 X 101 1. ll r6sulte de ces nombres que, pour une mol6cule qu’elle ionise, une particule p en rencontre 180,

si le rayon de la mol6cule est pris 6gal a 10-8 centimètres. Une par-

ticule p produit 48 ions par centim6tre de parcours, tandis qu’un

rayon y en produit seulement 1,2.

En admettant que l’ionisation mesure l’énergie d6pens6e, on peut calculer 1’effet calorifique des rayons ~ et y. Si 1 gramme de radium et ses quatre produits successifs ont un pouvoir calorifique de

110 calories par heure, la distribution de ces calories est a peu pr6s

la suivante :

Le calcul de 1’energie d6pens6e pour faire un ion donne ~~ . 10-t t ergs.

C. el E.-N. AIACALLUM. - Jntensitp des radiations pénétrantes

émises par la Tel’l’t’ et radiatiùns secondaires excit6es par elle.

-

P. 639-646.

,

1. A Toronto, rionisation obtenue dans de 1’air renferm6 dans un

r6cepteur de zinc 4 parois minces de 30 litres environ de capacite

sur la surface du sol du terrain de l’université est plus grande

d’environ 5,8 ions par centimetre cube et par seconde que celle que l’on obtient dans le meme air sur la glace dans la baie de Toronto.

La meme diff6rence semble s’Atre trouv6e a Livourne en Italie et

pr6s de Cap-Town dans l’Afrique du Sud entre les lectures prises

sur la mer et celles faites sur la terre avoisinante. Or Eve, Simpson

et Wright ont montré que la quantite de radiation p6n6trante 6mise

(7)

931 par le radium et le thorium de la mer est negligeable. 11 en r6sulte

que ces 5,8 ions repr6sentent la moyTenne de 1’efI’et produit par les radiations p6n6trantes emises par la Terre et par les rayons du

type B qui peuvent les accompagner. Cette quantité diminue rapide-

ment avec l’altitude.

2. Eve a montre que 1’effet produit directement par les radiations p6n6trantes du sol provenant de substances radioactives connues est

de 1,6 ions. 11 en r6sulte que 4,2 ions doivent etre attribués à d’autres radiations. Les observations faites a Toronto mettent en evidence 1’existence d’une radiation secondaire produite à la surface du sol

par les radiations p6n6trantes de la Terre et dont 1’ef’Fet s’eleve à

1,5 ion par centim6tre cube et par seconde. 11 reste donc 2,7 ions par centimetre cube et par seconde, qui doivent etre produits par des radiations secondaires émises par les parois du r6cepteur.

F. CROZE.

J. FRANCR et WESTPHAL. - Sur la question de la valence dans l’ionisation des gaz (lettre aux editeurs du Philosophical

-

P. 541-55l.

Millikan et Fletcher (~) ont conclu de leurs exp6riences que, dans

un gaz ionis6 par Ie radium ou les rayons de Rcmtgen, on ne trouve

que des ions portant une charge unique soit positive, soit n6gative.

Ce résuItat est contraire aux mesures de Toxx-nsend (2) et a celles des

auteurs, qui ont 6tudi6 la mobilite et la diffusion des ions.

MM. Franck et Westphal (3) ne se rallient pas à 1’explication pro-

posee par Millikan et Fletcher, qui admettent 1’existence des gros ions de Langevin dans les conditions de 1’experience ; dans les me-

sures par la m6thode des gouttes d’huile, le coefficient de diffusion in-

tervient, d’apres Ie travail même de lB1illikan. Ebert (4) a montré, d’ailleurs, que l’absorption des ions est proportionnelle a la diffusion

et a la mobilité. 11 faut d’autre part tenir compte de l’influence de la radiation secondaire; il faudrait probablement employer une radia-

tion homogene (Barkla et Sadler). Enfin, on sait que les particules «

portent une charge double, et J.-J. Thomson a trouv6 des atomes et des mol6cules a charge double et multiple.

(1) Phil..’Llfxg., 6, s6rie, XIX, p. 209 (1910). - IIII,Ll KA N et 6° série, XXI, p. 753 (1911) (ce volume, p. 595).

(2) TOWNSEND, B. _1., LXXX, p. 20j (1908).

(3) FIIA.NCKEL et WESTPHBL, tl. W. Ph. G., xl, p. 146 (1909).

(4)EBERT, d. Rad. ’U. El., Ill, p. 61 (1906).

(8)

931

G. OW’EN. - Note sur la production de noyaux de condensation dans Fair refroidi.

-

P. 563.

Owen et Hughes (’) ont obtenu des noyaux de condensation dans de 1’air sec refroidi a

-

130° ; en le faisant passer dans un ap-

pareil de Wilson, apres d6tente (1,15), on constate l’apparition

d’un nuage. L’auteur a employ6 cette fois de I’air maintenu plusieurs

semaines en contact avec de 1’anhydride pliosphorique. Le nouvel appareil permet de constater que l’air est parfaitement desseche au point de vue chimique ; de plus, si l’air n’est pas refroidi, il ne pro- voque aucune condensation dans la chambre de Wilson. Le pheno-

mene serait df t 1’agregation de molecules d’air.

B. BOLTWOOD et E. RUTHERFORD. - Sur la production d’helium

par le radium. - P. 586.

Après un historique complet de la question, les auteurs d6crivent

la m6thode qui leur a servi a d6terminer avec pr6cision la quantité

d’h6lium 6mise par le radium.

Le chlorure de baryum radif6re est d6barrass6 du radio-plomb et

du polonium par pr6cipitation par l’hydrogène sulfure en solution

acide en presence de trichlorure d’antimoine, de nitrate de plomb et

de nitrate de bismuth. Apr6s dessiccalion, le sel était place dans le

tube d’exp6rience. On 6value la teneur en radium au moyen d’un

6lectroseope a rayons y, par comparaison avec le bromure de radium 6talon du laboratoire de Manchester, avant et apr6s les exp6riences.

D’apres une premi6re determination, le volume d’h6lium produit

par jour par le radium contenu dans l’échantillon est

d’après une deuxi6me determination

La quantité de radium etant 192 milligrammes,la production d’h6-

lium par gramme de radium est donc par jour, ou 156 mil-

lim6tres cubes par an"pour la quantite d’heltum totale produit par le radium en presence de ses 616ments de désintégration A et C. Ce qui concorde avec le nombre 158 deduit par Rutherford et Geiger

de leurs exp6riences sur le nombre des particules x.

Les auteurs ont observe aussi la production d’h6litim par du polo-

nium et du radio-plomb.

(1) Vfag., octobre 1907, juin 1908.

B

(9)

933

J.-L. Variation du pouvoir ionisant avec la vitesse des rayons cathodiques. - P. G4 ~-656.

Pour obtenir un faisceau cathodique homogène de vitesse détermi- n6e, 1’auteur emploie un appareil semblable 4 celui de M. Whidding-

ton (1) : les rayons parviennent suivant une direction diam6trale

dans un sol6noide; la d6viation ayant lieu dans une section droite,

on peut laisser passer a travers une ouverture du solénoïde une

portion de rayons de vitesse connue d’apres sa position dans le spectre magnetique. Le faisceau isol6 parvient ensuite dans une cage de Faraday a faible ouverture; en changeant le signe de la charge de la cage, on mesure le nombre de paires d’ions produits

par l’ionisation de l’air (pression maxima omm, 21).

Pour des vitesses variant de 4,08 4 6,12.10 centimetres, le nombre

de paires d’ions produits par centim6tre cube a vari6 de ~,01 a 0,99

sous 1 millimetre de mercure.

La conductibilité des gaz.

-

P. 65 i-G8 (Lettre de J. TOWNSEND et réponse de Sm 0. LODGE).

M. Townsend objecte à la t.heorie de Sir O. Lodge (2 ) qu’on ne

rencontre de transport 6lectrique par les particules positives que dans le cas des rayons « du radium. Sir 0. Lodge maintient son

.

explication du fonctionnement des tubes-soupapes et rappelle les

travaux de J.-J. Thomson sur la longueur de la lun1inosité au voisi- nage de l’anode (3).

~

A. GRUMBACH.

R.-D. L’attraction moléculaire et les p.roprlétés de liquides.

P. 566-586.

Dans une etude pr6c6dente (4), 1’auteur a montre que l’on pouvait

obtenir une infinite d’equations reliant la chaleur interne d’6vaporation

ou la tension superficielle d’un liquide, avec sa temperature, sa den-

site et la densité de la vapeur satur6e. Ces 6quations sont établies à

1’aide de la loi d’attraction entre les mol6cules d6duite de la tension (1) Proc. R. S., juillet I91I.

(2) Voir ce volume, p. 665.

(3) J.-J. THOMSON, Recent Reseal’cltes, p. li8 R. S., XLIX, p. 84).

(4) Voir ce volume, p. 484.

(10)

934

superficielle des liquides, en donnant à la fonction arbitraire inter-

venant dans la loi diverses formes appropriées. En egalant les diverses

expressions obtenues pour la tension superficielle de la chaleur latente,

on obtient des relations interessantes reliant les autres quantités caractéristiques des liquides. Les exemples qui sont donn6s dans le memoire pr6cit6 sont étendus et d6velopp6s par 1’auteur dans Fetude actuelle.

H. GEIGERet A.-F. KAYARIK. 2013 Surle nombre relatif d’ions produits

par les particules 9 de diverses substances radioactives.

-

P. 604.

Les experiences entreprises dans ces derni£1-es ann£es ont surtout

eu pour but de determiner le nombre de rayons x produits dans les

diff6rentes series radioactives et de calculer le nombre de rayons « -6mis dans chaque transformation. Les résultats obtenus indiquent

que probablement dans toute transformation li6e a une emission de rayons «, une particule x de vitesse caractéristique est 6mise par 1’atome en desintegration.

Nos connaissances relatives aux transformations s’accompagnant

d’une emission de rayons a sont beaucoup moins pr6cises. On a sup-

pos6 que, dans ces transformations, les raj,ons p 6mis ont une vitesse caracteristique, mais de r6centes experiences rendent douteuse cette hypoth6se. 11 est plus probable que les particules p émises par la meme substance

-

au moins dans certains cas

-

ont des vitesses notablement differentes.

On connait a 1’heure actuelle sept transformations accompagnees

d’6mission de pardcules 6 de grande puissance de p6n6tration, dans

presque tous les cas la disintegration semble li6e a 1’6mission des

rayons ~ mous, dont la vitesse d6passe legerement celle des rayons

cathodiques durs.

On ne sait que peii de choses sur le nombre des particules 3 issues

de 1’atome en desintegration. Les déterminations de la charge qui renseigneraient a ce sujet n’ont ete faites que dans le cas du radium,

et il semble difficile, tout au moins a Fheure actuelle, de r6aliser des

exp6riences semblables avec les autres substances radioactives que l’on ne poss6de qu’en tr6s faible quantite.

Les auteurs ont essay6 de resoudre le problème par d’autres con- sid6rations. En supposant que l’ionisation produite par les rayons p

ne d6pende que tr6s peu de leur vitesse, on peut d6terminer le nombre

(11)

935 relatif de particules P émises par les diverses substances en mesu-

rant l’ionisation qu’elles produisent. Consid6rons une emission de

rayons ~ en 6quilibre radioactif avec une production de ray ons x.

Dans ce cas, le nombre de particules x émises est égal au nombre

d’atomes rompus dans la substance donnant les rayons . En mesu-

rant l’ionisation due aux rayons et en la divisant par Ie nombre de particules x émises par la substance en 6quilibre, on obtient l’io-

nisation due aux particules B émises par un atome en disintegration.

Les résultats peuvent se traduire en supposant que 1’actinium C,

le thorium C, le radium B et peut-6tre aussi le radium C, 6mettent

deux particules G ou sont constitués par deux produits successifs

6mettant des rayons analogues. Avec cette hypothese, le nombre

d’ions produits par une parlicule de grande vitesse, par centim6tre de parcours dans l’air, est de 67.

H. GEIGER et G .B1. La portée des particules x de diverses subs- tances radioactives, et la relation entre la portée et la pfriode de transforma- tion. - P. 613-621.

On sait que les particules x des différentes substances radioactives sont caract6ris6es par leur port6e, c’est-a-dire par la distance

qu’elles peuventtraverser, par exemple, dans l’air à I;Ipression atmos- pherique. Brahgs, le premier, signala cette particularite et la mesura.

Le dispositif employ6 consistait en une s6rie de tubes parall6les placés directement au-dessus de la substance active et delimitant ainsi des rayons « dont les chernins étaient sensiblement parall6les.

L’ionisation produite par ces rayons était mesuree a differentes dis- tances et la distance pour laquelle l’ionisation disparaissait était prise comme valeur de la port6o des particules ex.

Rutherford a montre qu’a la distance de la source pour laquelle les particules x n’ionisent plus Fair, elles ne produisent plus la scintilla- tion. On a donc par th un nouveau moyen de d6termirier la port6c,

et Hahn, en particulier, 1’a expérimenté. Mais les résultats obtenus

sont un peu plus faibles que par la methode precedente.

Les auteurs ont employ6 une m6thode qui s’applique particuli6-

rement bien aux substances de faible activite. L’appareil est consti-

tué par un grand ballon de verre argenté interieurement et relie à

une balterie de 700 volts environ. Au centre du ballon, on dispose la

substance a 6tudier sur une petite lame m6tallique reliee a 1’electro-

(12)

936

mètre. Si on diminue la pression a 1’interieur du ballon, l’ionisation

produite par les particules x restera constante tant que leur portee

ne sera pas egale au rayon du ballon. Aussitot que la pression tombe

au-dessous de la valeur correspondante, le courant d’ionisation d6croit. Connaissant cette pression critique et le rayon du ballon, on

deduit facilement la portee des particules «.

Les résultats obtenus sont rassembles dans le tableau qui accom-

pagne le memoire.

Rutherford a montre, en 1907, qu’il existe peut-etre une relation

entre la port6e des rayons x et la p6riode de transformation de la substance.

Les auteurs ont porte sur deux axes de coordonnees les loga-

rithmes des portees et les logarithmes des constantes de transfor- mation. Les courbes obtenues sont des droites, en particulier pour la s6rie uranium-radium, de sorte qu’il semble que l’on puisse espérer trouver une formule simple reliant ces deux quantités.

E. RUTHERFORD et H. GEIGER. - Transformation et. nomenclature des 6manations radioactives. - P. 621-629.

Dans un recert memoire (’), Geiger a montre que l’émanation de l’actinium contient un produit se transformant très rapidement, émet-

tant des rayons x dont le parcours est de 6cm ,[) tandis que celui des rayons a dus a 1’emanation meme n’est que de Ö(,ID, 7. De meme Geiger

et Marsden ont trouv6 que l’émanation du thorium 6mettait deux

particules a. Ces produits se transforment tres rapidement, ce qui

a necessite 1’emploi de m6thodes de mesures nouvelles, en particulier

celle de Moseley et Kajan (voir 1’analyse de leur mémoire plus loin).

Les dernières p6riodes de transformation sont pour le produit de

1’actinium de 0,002 seconde et de 0,i4 pour celui du thorium.

On peut mettre facilement en évidence la presence de ces 6ma-

nations dont 1’existence rend compte des plenomenes signal6s il y a

quelques années par Giesel.

L’existence de deux produits éphélnères de transformations de 1’emanation du thorium et de 1’actinium conduit a modifier la nomen-

clature adoptée pour leur donner un nom et specifier leur place dans

la serie radioactive. Ces produits semblent d’ailleurs ne pas exister a 1’etat gazeux, mais se coniportent comme des solides .

(~) Voir ce volume, p. 672.

(13)

937 Dans un tableau, qui figure dans le memoire, les auteurs indiquent

la nouvelle nomenclature qu’ils proposent.

G.-J. NIOSELEY et K. Produits radioactifs de courte vie.

P. 629-638.

Les méthodes ordinairement. employées pour déterminer les pro-

prietes des substances radioactives ne sont pas applicables aux pro-

duits de vie tr6s courte. La plus petite p6riode jusqu’a pr6sent me- sur6e, celle de 1’emanation de l’actinium, 6gale;h 3,9 secondes, 1’avait ete au moyen de la m6thode du flux constant.

L’6manation produite d’une faqon constante par I’actinium etait entrainée par un courant d’air dans un tube, et l’on déduisait la durée de transformation de la concentration de l’émanation en divers

points du tube.

Les auteurs ont utilise le fait que le résidu, apr6s expulsion d’une particule a,, est charge positivement et sera par suite attire par un

plateau charge n6gativement. En employant un disque en rotation

comme plateau négatif, le produit separe était rapidement amen6

dans 1’appareil servant a mesurer sa radiation.

La periode est deduite de la perte d’activiL6 du plateau pendant le temps mis pour passer de l’un à I’autre des deux appareils de mesure.

Le disque employ6 était celui qui servait a Schuster et Hemsabch

pour 1’etude de 1’6tincelle électrique, la vitesse prriphérique pouvait

atteindre 160 m6tres par seconde. Par ce dispositif les auteurs ont trouv6 que 1’emanation de 1’actinium donne un produit solide émet-

tant des particules «, la premi6re periode de transformation 6tant de 0,002 seconde; pour le thorium, le produit semblable 6mis a une

p6riode de 0,14 seconde. H. VIG-,,ERON.

ANNALEN DER PHYSIK;

T. XXXV, 10 : 1911.

CLEtlIENS SCHAEFER et FRITZ REICI1E. - Contribution a la théorie des reseaux de ditrraction.

-

P. 811-859.

La theorie des r6seaux de diffraction de Fraunhofer a ete jusqu’à

pr6sent traitee a partir du principe d’lluyg’ens-FresneL sous sa

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