HAL Id: jpa-00241629
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Submitted on 1 Jan 1911
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A. Grumbach, F. Croze, Aubert, C. Tissot, H. Vigneron
To cite this version:
A. Grumbach, F. Croze, Aubert, C. Tissot, H. Vigneron. Philosophical magazine ;T. XXII ; novembre 1911. J. Phys. Theor. Appl., 1911, 1 (1), pp.1024-1032. �10.1051/jphystap:019110010120102400�.
�jpa-00241629�
1024
PHILOSOPHICAL MAGAZINE ;
T. XXII ; novembre 1911.
0.-W. R1CHÂRDSON et R.-C. DITTO. - Note sur la diffusion du néon à travers le quartz chaud. - P. i04-706.
Les auteurs ont observé ce phénomène au cours d’analyses des gaz
dégagés par de la ,vitherite; ce minéral ne contient pas de néon;
c’est après avoir chauffé le tube de quartz qui le contient pendant
une nuit que les raies du néon sont devenues visibles, après celles
d’e l’hélium (1). On pourra peut-être fonder sur cette observation
une méthode d’analyse des gaz inertes de l’atmosphère.
E.-T. JONES et D.-E. RUBERTS. - La bobine d’induction.
-P. 706-720.
La méthode de calcul employée est celle de M. Jones (2).
La formule qui donne la différence de potentiel aux bornes du
secondaire t secondes après l’interruption du courant io dans le pri-
maire est :
avec
Les des deux oscillations sont calculées par la formule :
(1) Sur la diffusion de l’hélium, voir JACQUEROD et PERROT, Comptes rendus, CXXXIX, p. 7â9 ; 1904.
(2) Phil. Mag., janvier 1909, vomir aussi : DRUDE, d. PfL., XIII, p. 512; i909.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019110010120102400
Ces expressions ne sont valables d’ailleurs que dans un domaine ,restreint pour une bobine à noyau de fer doux. On mesure les coeffi- cients d’induction par la méthode des oscillations électriques.
Les expériences ont porté sur deux bobines, l’une de 30, l’autre
de 45 centimètres d’étincelle. Les courbes de l’oscillographe élec- trostatique montrent que les formules précédentes donnent l’allure
générale de la courbe du potentiel et l’ordre de grandeur du poten- tiel secondaire maximum.
I.-S. TOWNSEND. - Le mode de conduction des gaz (Lettre aux éditeurs
du Philosophical Màgazine en réponse à SIR 0. LODGE) (1).
-P. 816-818.
Townsend déclare n’avoir jamais affirmé que la conduction dans les gaz est due aux seules particules négatives et rappelle qu’au contraire il a admis que des nombres égaux d’ions positifs et négatifs sont libérés par collision. Il rappelle l’important travail
de Giese (2), où le phénomène est discuté d’une manière générale.
A. GRTJ3IBACFI.
H. DON.ALDSON. - Sur les spectres de certains gaz donnés par
,
la décharge annulaire (ring discharge) dans des tubes sans électrodes. - P. ’720-727.
L’auteur a constaté que les spectres des gaz, donnés par la décharge
annulaire dans les tubes sans électrodes, présentent à peu près les
mêmes caractéristiques que ceux que l’on obtient dans les tubes à vide ordinaire.
Pour l’oxygène, le spectre élémentaire correspond aux décharges
les plus fortes, le spectre de bandes aux décharges moyennes et le spectre composé aux décharges plus faibles.
Dans le cas des gaz carbonés, on obtient le spectre de Swan seulement avec l’oxyde de carbone et avec des décharges fortes,
tandis que le spectre dit de l’oxyde de carbone apparaît dans tous
les gaz oxycarbonés, même avec des décharges faibles.
L’auteur pense que ces deux spectres appartiennent à la même
substance, carbone ou oxyde de carbone, mais correspondent l’un
aux décharges fortes, l’autre aux décharges faibles.
De même le spectre de bandes positif de l’azote serait le spectre
(1) Voir ce volume., p. 933.
(2) cl. Ph., XXXVII, p. 5°i6 ; 1889.
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correspondant aux décharges faibles, tandis que le spectre négatif correspondrait aux décharges moyennes et le spectre de lignes aux décharges intenses.
G. STEAD. - Sur la séparation des spectres dans les gaz composés. - P. ’7zi-733.
D’une série d’expériences sur divers gaz composés, l’auteur con-
clut que les spectres observés dans les tubes à vide au voisinage de
la cathode sont dus à des atomes auxquels, d’après des considérations d’ordre chimique, on doit attribuer une charge positive. Une remarque
analogue s’applique aux spectres observés au voisinage de l’anode.
Les facteurs principaux qui déterminent la différence des spectres
aux deux électrodes sont : 10 les différences de température et de
force électrique aux deux pôles; .20 le caractère électrochimique des
éléments qui entrent en jeu .
.
F. CROZE.
R.-A. HOUSTON. -- Relation entre la tension et la torsion.
-P. ’~~0-7~~1.
Un fil vertical AB de longueur x, dont l’une des extrémités A est
fixe, subit en B l’action d’une force F et d’un couple L. Soit 0 l’angle
dont a tourné B, si U désigne l’énergie interne du système :
on en déduit, puisque c’est une différentielle exacte :
Les tentatives faites pour vérifier expérimentalement cette relation
n’ont donné aucun résultat, les quantités à mesurer étant de l’ordre
des erreurs d’observation.
LORD RAYLEIGH. - Sur le problème général de la reproduction photographique
et sur quelques procédés de renforcement de différences primitivement invi-
sibles.
-P. 734-740.
Soit t, la transparence en un point quelconque d’une épreuve pho-
toâraphique, t est le rapport de la lumière transmise à la lumière
incidente, par suite 0 t 1, 0 représente l’opacité absolue et 1
la transparence complète.
Supposons que l’on veuille reproduire une photographie, soient
alors en des points correspondants, t, t’, t" les transparences respec- tives de l’épreuve initiale E, du négatif iv et du nouveau positif P.
On a :
Si l’on déduit P de N par le procédé employé pour obtenir N en partant de E :
.La reproduction sera exacte si t" = t, ce qui exige, si la relation
entre t et t’ est représentée par F (t, t’) = o, que F soit une fonction
symétrique des deux variables t, t’.
Lord Rayleigh examine les cas où F est de la forme :
L’auteur indique ensuite diverses méthodes pour mettre en évi- dence de très petites différences relatives existant dans un cliché.
Le procédé le plus simple consiste à superposer un certain nombre n de négatifs identiques, car de cette façon le contraste est multiplié
par n. Pour éviter de nombreuses réflexions, il est commode de
mettre de la benzine entre les plaques.
ALBERT.
H.-D. ARNOLD. - Limites imposées par les conditions de glissement et d’inertie à la loi de Stokes concernant le mouvement des sphères dans les liquides.
-P. i ~~.
De récentes recherches ont montré que la loi de Stokes, qui a
trait au mouvement d’une sphère dans un fluide, présente une gé-
néralité moins grande qu’on ne l’avait supposé. L’auteur s’est pro-
posé de déterminer expérimentalement les limites dans lesquelles on
peut la considérer comme correcte. La théorie de Stokes conduit à la
valeur de la vi tesse :
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pour une sphère de rayon î- et de densité ? tombant en chute libre
dans un liquide de densité p et de viscosité u.
Pour établir cette formule on suppose que la sphère se meut sans
frottement et que la vitesse est assez faible pour que les termes de l’ordre du carré de la vitesse (termes d’inertie) puissent être négli- gés.
Si l’on suppose qu’il y a frottement de glissement à la surface de la sphère mobile, il faut ajouter un terme de correction et introduire
un nouveau coefficient ~, de sorte que l’expression de la vitesse devient :
La correction peut atteindre une valeur notable si le rayon de la
sphère est faible et que le liquide présente une grande viscosité.
La méthode employée consiste à mesurer la durée de chute de sphères
de différents diamètres dans un liquide et à en déduire, par l’appli-
cation de la formule de Stokes, le coefficient de viscosité du liquide.
En comparant les valeurs obtenues à celles que fournit la mesure directe de la viscosité par la méthode du tube -capillaire, on déter-
mine le rayon de la sphère au-dessous duquel la loi ne s’applique pms.
Comme sphères, on s’est servi de sphères de différents métaux, -
mercure, platine, fer, métal de Rose (sorte d’alliage de d’Arcet),
-de gouttes d’huile dans l’eau et de gouttes d’eau dans l’huile. Les chutes étaient opérées dans des tubes de verre cylindriques de
70 centimètres de hauteur et de 3 centimètres à Ocm,5 de diamètre.
Les rayons des sphères étaient mesurés à l’aide d’un microscope
à micromètre, et on obtenait la valeur de la viscosité par la méthode de Poiseuille.
Des expériences se dégagent les conclusions suivantes :
Il est possible de réaliser des sphères assez petites et assez homo- gènes,
-tant au point de vue de la densité que de l’état de la sur- face,
-pour permettre de vérifier la loi de Stokes dans les huiles les moins visqueuses.
La correction donnée par Ladenberg pour l’effet des parois du
tube de chute est indépendante de la viscosité et, demeure applicable
autant que le rayon des sphères n’est pas supérieur au dixième du
rayon du tube.
Avec cette correction, la loi de Stokes est applicable même aux liquides les moins visqueux avec une approximation de 0,5 à 1 0,’0.
Les termes qui proviennent de l’inertie ne commencent à prendre d’importance appréciable que lorsque le rayon des sphères est
environ les 0,6 du rayon critique, le rayon critique étant défini comme
le rayon r pour lequel la vitesse r atteint la valeur :
Le coefficient de frottement de glissement à la surface des sphères
solides employées est certainement supérieur à ~ .000, et probable-
ment même supérieur à 50.000.
L’ascension de bulles de gaz dans un liquide ne présente pas la même régularité que la chute des sphères solides. Le fait parait
devoir être rattaché aux propriétés capillaires des liquides : pour
interpréter les expériences, on est conduit à attribuer au frottement
à la surface des bulles de gaz tantôt une valeur nulle, tantôt une
valeur très élevée.
S.-G. LUSBY. - La mobilité des ions positifs dans les flammes. - P. ’1’I5.
La détermination de la mobilité des ions qui prennent naissance lorsque les vapeurs de certains sels sont introduites dans la flamme d’un bec Bunsen a retenu l’attention des physiciens à la suite des
travaux d’Arrhénius. Ce n’est toutefois que depuis un laps de temps
relativement court que l’on s’est occupé des ions positif, la plupart
des recherches ayant été dirig ées vers l’étude des ions c’est-à-dire des électrons.
La divergence des valeurs obtenues pour la mobilité de ces ions
positifs par Wilson, Marx et Moreau, a engagé l’auteur à reprendre
les mesures en se mettant à l’abri de toute cause d’erreur.
La méthode expérimentale employée est celle qui a été déjà adop-
tée par Wilsonen 1899.
Deux électrodes sont disposées horizontalement l’une au-dessus de l’autre dans la flamme, et l’on mesure le courant qui se produit
entre elles pour des valeurs croissantes de la différence de potentiel,
-
la plaque supérieure recevant une charg~e positive. En modifiant les proportions d’air et de gaz dans le brûleur, on faisait varier la température de la flamme de 9 .1~0° à 1.950° absolus.
J. cle Pays., 5e série, t. 1. (Décembre 1911.) ?1
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On a utilisé pour les expériences des sels de métaux alcalins et
alcalino-terreux (métaux monovalents et bivalents). Il n’a pas été
possible de se servir de sels de métaux trivalents, car aucun de ces
sels ne présente une conductibilité et une volatilité suffisantes. A la température de 1.300° et au-dessus, tous les sels conducteurs étu- diés donnent naissance à des ions de même mobilité ; au-dessous de cette température, les ions qui proviennent de métaux monovalents
présentent une mobilité plus grande que ceux qui sont dus aux mé-
taux bivalents.
Entre 1.~00° et 1.9501, la mobilité varie comme la racine carrée de la température et correspond à celle que fournit le calcul pour l’atome
d’hydrogène. Au-dessous de 1.4001, la mobilité diminue très rapide-
ment, comme s’il se formait alors des groupements entre plusieurs
ions.
~