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Philosophical magazine ; T. XXII; décembre 1911

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(1)

HAL Id: jpa-00241782

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241782

Submitted on 1 Jan 1912

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F. Croze

To cite this version:

F. Croze. Philosophical magazine ; T. XXII; décembre 1911. J. Phys. Theor. Appl., 1912, 2 (1),

pp.59-66. �10.1051/jphystap:01912002005900�. �jpa-00241782�

(2)

PHILOSOPHICAL MAGAZINE ;

T. XXII; décembre 1911.

H. WILDE. 2013 Sur l’origine des comètes et des anneaux de Saturne,. - P. 74f-155.

Les comètes, d’après l’auteur, ne seraient pas étrangères au sys- tème solaire ; on a d’ailleurs trouvé pour certaines d’entre elles les mêmes orbites que pour certains courants de météores. Les comètes seraient produites par des projections issues des planètes; leur

mouvement serait direct quand la direction de la projection coïncid e

avec le mouvement orbitaire, rétrograde dans le cas contraire; l’in-

clinaison sur le plan de l’écliptique provient de ce que la projection

a lieu plus ou moins à angle droit avec l’orbite planétaire.

La tache rouge de Jupiter, si persistante, est sans doute une source

de projections ; la vitesse orbitaire de Jupiter est de 8 milles, toute projection se faisant avec une vitesse supérieure donnera un satellite

animé d’un mouvement rétrograde. Jupiter est probablement le siège de puissantes éruptions volcaniques, les taches brillantes que l’on aperçoit sur la planète en soncla preuve. Quant aux ceintures

gazeuses que l’on voit, elles proviennent d’éruptions ; le caractère de

ces couches, leur couleur rappellent la fameuse éruption du Krakatoa .

En ce qui concerne Saturne, ses anneaux sont vraisemblablemen t de même provenance; lorsque l’activité de la planète n’a pas été suffi- sante pour lancer des masses pouvant donner naissance à des satel- lites ou à des matières, les éruptions n’ont pu projeter que des parti-

cules plus petites, et, si l’éruption dure pendant plusieurs rotations de

la planète, un anneau pourra prendre naissance. On sait, d’autre part,

que les anneaux de Saturne sont constitués par des particules très petites, diminuant de nombre du premier anneau au troisième. L’au- teur calcule les éléments de ces anneaux.

La lumière zodiacale serait due à des projections de particules très

fines émises par le Soleil.

H. WILDE. - Sur la durée de rotation des anneaux de Saturne. - P. 9~9-9ai0.

Calcul de la durée de rotation des anneaux de Saturne.

ED. SALLES.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01912002005900

(3)

KINOSIIITA, NISHISKAWA et S. Sur la proportion des produits radio-

actifs présents dans l’atmosphère. - P. 821-840.

En 19t11, Geriel et Ester ont montré l’existence des produits radio-

actifs dans l’atmosphère en les recueillant sur un fil chargé négati-

ve.,nent. Les auteurs ont repris ces expériences en cherchant à déter-

miner non seulement le pourcentage et la nature des produits radio-

actifs présents dans l’air de Tokio, mais aussi le mécanisme du dépôt

de ces produits.

Ils ont trouvé qu’il ne se dépose que du radium A et du thorium A.

Le nombre de particules de radium A déposées par seconde, par unité de longueur de fil, dépend de la mobilité des particules, de la

hauteur du fil au-dessus du sol et de sa charge, mais est indépendant

de l’agitation de l’atmosphère et de la vitesse du vent au-dessus d’une certaine limite.

Les variations de la pression atmosphérique semblent n’avoir

aucune influence sur la quantité d’émanation contenue dans l’air, qui

est égale, à Tokio, à 5 X ~.0-’~ curie par mètre cube (1 curie = quan- tité d’émanation en équilibre radioactif avec 1 gramme de radium).

La solubilité de l’émanaiion du radium. Application de la loi

de Henry aux basses pressions partielles.

-

P. 840-854.

Von Traubenberg, le premier, constata que l’émanation du radium

se partage d’une façon définie entre l’eau et l’air en contact. Il supposa que la loi de Henry s’appliquait, et il en déduisit le coefficient d’ab-

sorption, ou la solubilité, définie comme le rapport des émanations dans le gaz et le liquide.

Dans le cas de l’émanation du radium, il est préférable de définir

comme suit la solubilité : Soit il un volume de liquide en contact

avec un volurne v2 de gaz; après l’établissement de l’équilibre, une partie e, de l’émanation est dissoute dans le liquide, et e2 reste dans le gaz. Le coefficient de solubilité est alors : 1

D’après la loi de Henry, ce coefficient, à une température donnée,

doit être indépendant de la concentration de l’émanation, de la nature

et de la pression du gaz existant. Il ne doit dépendre que de la nature

(4)

des liquides absorbants. Le rapport, d’autre part, doit diminuer quand

la température s’élève. On sait que la loi de Henry n’est vraie que

pour les solutions diluées et pour les corps ne réagissant pas l’un

sur l’autre : c’est le cas de l’émanation.

L’auteur a vérifié que ces conclusions sont exactes et que la loi

de Henry s’applique.

-

Si l’on compare la solubilité dans l’eau de l’émanation avec celle de divers gaz, en adoptant la définition précédente du coefficient d’ab-

sorption, on trouve, pour la température de 14° :

L’émanation est insoluble dans le mercure, très soluble dans les

liquides organiques (alcool éthylique absolu, 24 fois ; alcool amy-

lique, 31 fois; toluène, 4~ fois plus que dans l’eau.)

H. LIVENS. - Quelques problèmes sur le mouvement des sphères chargées.

P. 943-948.

Mémoire mathématique dans lequel l’auteur retrouve, par une méthode plus simple, les résultats d’un travail de ivalker sur la vibration et la rotation des sphères chargées.

H. VIGNEHON.

0. STUHLàIANN. - Différence entre les effets photoélectriques en lum iie

incidente et émergente. - P. 854-864.

,

L’auteur a montré antérieurement 1’) que, si un faisceau ultra- violet provenant d’un arc au fer traverse une pellicule de platine assez

mince pour qu’on puisse négliger l’absorption, l’effet photoélec- trique au faisceau qui a traversé la pellicule est plus intense

que celui que peut produire le faisceau incident.

Dans ce nouveau travail, Stuhlmann étend à différents métaux

(1) Voir Phil. Jlag., XX, p. 333. août 1910 ; Sature, 12 mai 1910.

(5)

ces résulats qui ont été confirmés par M. Kleeman (4). La méthode électrométrique consiste à mesurer le courant de saturation entre deux lames minces de quartz métallisées dont l’une est toujours tour-

née face à la lumière ; l’autre pouvant être retournée. Les métaux

essayés sont Mg, Cu, Zn, Ag, Sn, Pt, Pb, Fe. Si on les range sui- vant les poids atomiques croissants, une certaine périodicité appa- raît dans le rapport de l’intensité des effets photoélectriques en

lumière émergente et incidente. L’auteur se propose d’étudier l’in- fluence de lalongueur d’onde sur le phénomène.

C.-W. HE APS. - Action du champ magnétique sur les résistances métalliques.

P. 900-906.

Expériences dans un champ longitudinal et transversal. Une grosse difficulté est la constance nécessaire de la température.

Dans un champ longitudinal, la résistance du fer et du nickel croît

jusqu’à une valeur limite. Dans un champ transversal, Grunmach a

montré qu’il existe un maximum suivi d’une diminution notable de la résistance.

Pour le cadmium, l’accroissement relatif est proportionnel au carré

du champ dans les deux cas, ce qui est conforme à la théorie de Drude.

La résistance de l’alliage de Heusler diminue toujours (les expé-

riences n’ont été faites ici que jusqu’à 10000 gauss).

Ces résultats sont en désaccord partiel avec la théorie des électrons, qui, d’après Adams (2), prévoit un effet longitudinal plus grand que l’effet transversal.

CH.-T. KNIPP. - Rayons positifs provenant d’une cathode de V’ehnelt

(note préliminaire). - P. 926-933.

L’auteur est parvenu à faire des mesures sur ces rayons en augmen- tant 1 eur vitesse au moyen d’un condensateur auxiliaire placé derrière

la cathode incandescente qui est percée de trous. Ensuite viennent les champs électrostatique et électromagnétique, puis une plaque photographique ; à côté de la radiation primaire, on trouve une radia-

(1) Nature. 19 mai 1910: Proc. R. S. A., LXXXIY, 1910.

Rel.’., XXIV, p. ~28 ; 1907.

(6)

tion secondaire ; on en voit les deux traces paraboliques sur quelques photographies.

La valeur de e concorde avec celle trouvée par J.-J. rihomson,

1n ~

dans le cas des rayons positifs ordinaires, produits à haute diffé-

rence de potentiel.

. Gnu:BlBAcH.

S.-A. sHOrTER. - Sur l’application de la théorie du potentiel chimique

à la théorie thermodynamique des solutions.

-

P. 933-942.

Ce mémoire, qui est une application de la théorie du potentiel chimique de Gibbs, est purement mathématique.

L’auteur y expose :

f La théorie du potentiel chimique d’un système binaire ;

2° La théorie thermodynamique de la pression osmotique ;

3° La relation entre la pression osmotique et la tension de vapeur;

4~ Comment on pourrait expérimentalement déterminer certaines fonctions qui figurent dans les formules.

J.-W. NIC HOLSON. - Sur une théorie relative à la structure des éléments

chimiques. - P. 864-889.

L’auteur suppose que tous les éléments chimiques sont formés par quatre substances primaires: le coronium, l’hydrogène H, le nébu-

lium Nu et le protofluor Pf.

Le coronium présent dans la couronne solaire est un atome qui

ne contient que deux électrons décrivant la même trajectoire autour

du noyau positif. Pour l’hydrogène, le nébulium et le protofluor, le

nombre respectif des électrons est 3, 4 et 5.

L’hydrogène des chimistes est un polymère du corps à 3 électrons,

le nébulium est l’élément source des principales lignes du spectre des nébuleuses et le protofluor se trouverait, comme le coronium,

dans la couronne solaire.

lB10yennant certaines hypothèses, il se trouve que l’inertie électro-

z

magnétique est étant le nombre d’électrons contenus dans l’atome et K une constante.

Pour l’auteur, cette inertie représente le poids atomique et, en

(7)

choisissant convenablement K, on trouve pour poids atomiques des quatre substances primaires :

Nicholson indique ensuite la structure, a partir de ces quatre

éléments fondamentaux, des corps simples des chimistes.

Ainsi :

Cette étude s’étend aux gaz inertes, argon, krypton, xénon et

niton (émanation), ainsi qu’aux métaux.

AUBERT.

IL-A. BUMSTEAD. - Sur l’émission d’électrons par les métaux sous l’influence

,

des rayons a.

-

P. 907-922.

L’auteur a étudié l’émission des électrons émis par des feuilles d’or ou d’aluminium sous l’influence des rayons « émis par du polo-

nium. Les conclusions de cette étude sont les suivantes:

10 L’émission des électrons ou rayons a secondaires varie avec la vitesse des rayons « excitateurs d’une façon tout à fait analogue à la façon dont varie l’ionisation des gaz produits par les mêmes rayons ce.

Cette émission croît d’abord rapidement, puis décroît de la même

façon quand les rayons a arrivent à la fin de leur course, et les courbes obtenues présentent toutes les caractéristiques des courbes d’ioni- sation obtenues dans les gaz par Bragg;

2° Les courbes d’émission sont déca.lées du côté des axes par rap- port aux courbes d’ionisation des gaz et ne présentent pas un coude aussi marqué. Elles sont jusqu’ici d’accord avec ce que l’on sait du

retard que les métaux font subir aux rayons « et avec l’hypothèse

que la perte d’énergie par les particules « est due à une ionisation

des molécules du métal. Cependant l’étroite ressemblance des courbes de l’or et de l’aluminium ne s’accorde pas avec ce point de

vue;

(8)

3° Quand on considère les différences que présentent les courbes d’ionisation des différents gaz, on est surpris de la ressemblance des courbes d’émission relatives à l’or et à l’aluminium, et l’on est amené

à se demander si les effets observés sont tous dus aux métaux eux-

mêmes ou s’ils ne devraient pas plutôt être attribués dans les deux

cas à une couche de gaz adsorbé.

L’auteur annonce qu’il poursuit des recherches à ce sujet.

E.-P. Sur l’électrostriction.

-

P. 889-900.

L’auteur applique à différents problèmes d’électrostriction les

équations générales de l’équilibre des solides élastiques.

Dans le cas d’un condensateur cylindrique dont les armatures

adhèrent au diélectrique solide, il obtient une formule différente de celle de Sacerdote, et d’après laquelle l’allongement par unité de

longueur est nul, si l’on suppose que l’existence des tensions dans le

diélectrique ne modifie pas la constante K de ce diélectrique.

(~e résultat, contraire à celui qui découle de la formule donnée par

Sacerdote, serait conforme aux expériences de More.

L’auteur applique la même méthode de calcul, au cas les arma-

tures du condensateur cylindrique seraient séparées du diélectrique

solide par une mince couche de diélectrique liquide, au problème

de l’accroissement de volume intérieur d’un condensateur sphérique

ou d’un condensateur cylindrique terminé par deux calottes hémisphé- riques. Dans ce dernier cas, étudié expérimentalement par vVüllner Wien (’), le résultat du calcul concorde assez bien avec les nombres fournis par les mesures.

R. ROSSI. - Sur une relation entre les volumes atomiques et les spectres

des éléments. - P. 922-925.

En représentant graphiquement les variations du logarithme de la fréquence limite Vo commune aux deux séries secondaires d’un spec- tre en fonction du logarithme du volume atomique v de l’élément,

l’auteur est arrivé à établir la relation simple :

où A et B sont des constantes pour un même groupe de Mendeléef,

(1) (lei- t. IX, p. 1:217 ; 1902.

(9)

et dont la variation, quand on change de groupe, n’a pu être ordonnée suivant aucune loi simple.

Les séries principales ne semblent pas obéir à la même loi.

F. CROZE.

ANNALEN DER PHYSIK;

T. XXXVI, nos 11, 12, 13, 14, 15; 1911.

W. v. ULJANIN. - Sur l’emploi du tube de Zehnder comcne indicateur des oscillations électriques.

-

P. 119-124.

Pour déceler les oscillations électriques au moyen d’un tube de Zehnder réuni aux pôles d’une machine électrostatique, on peut : -.

10 Placer en dérivation avec le tube de Zehnder un autre tube à vide muni d’électrodes mobiles dont on règle l’écartement à la valeur limite permettant la décharge ; le tube de Zehnder ne s’illu- mine que pendant le temps le résonnateur est excité ;

2° Placer l’anode près de l’éclateur ; au moment on excite le résonnateur, la colonne lumineuse s’infléchit nettement et l’espace

sombre entourant la cathode augmente d’étendue ;

3° Relier au pôle négatif de la machine électrostatique l’électrode

placée près de l’éclateur ; on favorise de la sorte l’ionisation, et, au

moment où le résonnateur est excité, l’étincelle est accompagnée

d’une vive luminosité.

La présence de quelques grains de bromure de radium dans un tube de Zehnder augmente beaucoup sa sensibilité.

PAUL DE LA GORCE.

W. NERNST. - Sur l’énerbie interne des corps solides.

-

P. 395-440.

Une des conséquences de la théorie cinétique quantitative d’Ein-

stein est que la chaleur spécifique des corps cristallisés doit tendre

vers zéro quand la température tend vers le zéro absolu.

L’auteur s’est proposé d’attaquer expérimentalement la question

et de vérifier cette conséquence pour les solides cristallisés et même

pour les corps amorphes (ou liquides surfondus).

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