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Philosophical magazine - Tome XXII ; fin du 2e semestre 1906

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(1)

HAL Id: jpa-00241250

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241250

Submitted on 1 Jan 1907

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Philosophical magazine - Tome XXII ; fin du 2e semestre 1906

B. Brunhes

To cite this version:

B. Brunhes. Philosophical magazine - Tome XXII ; fin du 2e semestre 1906. J. Phys. Theor. Appl.,

1907, 6 (1), pp.710-734. �10.1051/jphystap:019070060071001�. �jpa-00241250�

(2)

710

la constante 1

Comme on le voit, surtout pour les deux premières fréquences,

la concordance entre ma formule et les expériences, si elle n’est pas due au hasard, est parfaite.

,

PHILOSOPHICAL MAGAZINE ;

Tome XXII ; fin du 2e semestre 1906.

THOMAS LYLE et J.-M. BALDWIN. - Experiments on the propagation of lon- gitudinal waves of magnetic flux along iron wires and rods (Expériences sur la propagation d’ondes longitudinales de flux magnétique le long de fils et de tiges

de fer).

-

P. 433.

L’objet des expériences était de déterminer les modifications

apportées dans les coefficients des termes de la série harmonique capable de représenter une « onde de flux magnétique » quand cette

onde passe à travers une tige de fer.

Le sujet a déjà été étudié par divers auteurs (Oberbeck, Zenneck).

En désignant par T la période des oscillations, par + la différence de phase en deux points distants de 1 centimètres, la quantité

représente la « vitesse de propagation de l’aimantation ».

Les auteurs cités ont trouvé que l’amplitude Fx du flux résultant

aux différents points pouvait être représentée par la relation :

où X est une constante qui dépend de la nature du métal de la tige,

mais est indépendante de l’aire de la section.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019070060071001

(3)

Dans les présentes expériences, les « ondes de flux » étaient pro- duites dans les fils ou tiges rectilignes en faisant passer un courant alternatif dans un solénoïde disposé selon l’axe des tiges et en leur

milieu. Les mesures étaient exécutées à l’aide de « l’ondographe »

décrit précédemment par Lyle (1).

Le courant alternatif employé provenait d’un convertisseur rotatif alimenté par le courant continu fourni par une batterie de piles.

Les valeurs du coefficient de l’exponentielle

ou coerficient de ficzte, étaient déduites à l’aide de la relation des valeurs observées de l’amplitude F, du flux.

Ona:

Et pour deux points voisins x et ;

t

,

Les expériences conduisent aux principales conséquences sui-

vantes :

Les observations sont favorables à la considération due à Oberbeck d’une « vitesse de propagation d’aimantation » donnée par la relation :

Pour le premier harmonique :

1° Le retard de phase, pour un point situé à une distance ~ du centre, croît d’abord avec x, atteint un maximum, puis va en dimi-

nuant constamment jusqu’à ce que le flux soit dissipé (si la barre

est assez longue pour que cela puisse se produire).

Le coefficient i~~ de l’exponentielle varie dans le même sens que le retard de phase;

2° Les distances de la bobine magnétisante auxquelles le retard de phase et le coefficient À1 deviennent maxima sont égales : ce point peut être appelé point critique de l’échantillon, et sa distance à la

bobine distance critique ;

(1) T. LYLE, IVave l1’ace¡’ and analyser (Phil. 1903, p. 549).

(4)

712

3" Le retard de phase, la distance critique et le coefficient ~, varient

avec les dimensions de l’échantillon et sa perméabilité, ainsi qu’avec

la valeur du flux initial et de la fréquence.

Le retard augmente avec la perméabilité et en même temps que le flux initial.

Il croît aussi avec la fréquence.

La ctistccnce critique est approximativement proportionnelle au

diamètre. Elle augmente avec la perméabilité et en même temps que le flux initial.

Le coefficient n est inversement proportionnel au diamètre. Il diminue quand la perméabilité et le flux initial augmentent, mais

va en croissant avec la fréquence.

ALBERT CAà.IPBELL. - On the use of chilled cast-iron for permanent magnets (Usage de fonte de fer trempée pour aimants permanents). - P. 468.

Les échantillons essayés étaient portés à la température de i 000°, puis trempés à l’eau froide.

Des observations comparatives effectuées avec des échantillons d’aciers à aimants de ces échantillons provenait d’Allevard) ont

montré que la fonte trempée ne se montrait guère inférieure aux

aciers spéciaux, tant au point de vue de la valeur de l’aimantation rémanente que du champ coercitif.

Tandis que l’un des aimants d’acier présente une aimantation rémanente de 2 550 unités et un champ coercitif de 55,5, la fonte atteint une aimantation de 1850 et un champ coercitif égal à 52.

F. BVRTON. - The action of electrolytes on colLoidal solutions (Action

des électrolytes sur les solutions colloïdales).

-

P. 472.

,

On sait que des quantités très faibles de solutions salines exercent une action coagulative sur les solutions colloïdales. Les expériences ,

de Linder et Picton ont montré que le pouvoir de coagulation des

différentes solutions salines sur une solution colloïdale de sulfure arsénieux était lié directement à la valence du métal du sel.

Les travaux de Hardy sur l’albumine de l’oeul’ ont apporté une

importante contribution à la question. Hardy a établi que le sens

du déplacement des particules dans un champ électrique, c’est-à-dire

que le signe des charges qu’elles portent, dépend de la nature alca-

(5)

line ou acide du liquide dans lequel elles se trouvent en suspension.

Si le liquide est acide, les particules sont chargées positivement;

s’il est alcalin, elles ont des charges négatives.

La coagulation se produit au point (appelé iso-électrique) le changement de signe des charges a lieu.

La théorie de Hardy peut être étendue aux divers cas de coagula-

tion des solutions colloïdales.

Les présentes expériences ont pour principal objet de rechercher

quel est l’effet des ions d’un électrolyte surajouté à un colloïde sur 1 a charge d’une particule du colloïde.

Comme solutions colloïdales, on s’est servi de solutions d’argent

et d’or dans l’eau pure. Ces solutions étaient préparées par le pro- cédé électrique de Bredig.

Le sel utilisé pour produire la coagulation était du sulfate d’alu-

mine.

L’addition de petites quantités de sulfate d’alumine aux solutions colloïdales d’or ou d’argent amène une diminution dans la charge des particules et peut même changer le signe de la charge.

L’existence d’un point iso-électrique montre l’analogie que pré-

sentent ces solutions avec l’albumine étudiée par Hardy.

.

La mesure de la variation de la vitesse de migration des particules qui se produit pour une addition d’une quantité déterminée de sul- fate d’aluminium aux solutions colloïdales d’argent ou d’or permet

de calculer le nombre d’ions aluminium nécessaires pour neutraliser la charge des particules dans la solution.

De la connaissance de ce nombre d’ions, on peut déduire la charge

totale d’un gramme-équivalent d’or ou d’argent colloïdal.

Cette charge est égale, pour l’argent à 0,04, et pour l’or à 0,12 de la charge des grammes-équivalents d’un ion monovalent.

LORD RAYLEIGH. - On the interférence-rings, described by Haidinger, obser-

vable by means of plates whose surfaces are absolutely parallel (Sur les anneaux

d’interférence décrits par Haidinger, observables au rnoyen de plaques dont les

surfaces sont rigoureusement parallèles).

-

P. 489.

,

Les anneaux d’interférence qui se produisent entre deux surfaces

planes parallèles, et auxquels les travaux de Michelson, de Fabry et

Perot ont donné une récente importance, ont été observés tout

d’abord par Haidinger à l’aide de lames de mica.

(6)

714

Bien que l’assertion contraire ait été émise (Mascart), l’examen du

mémoire original de Haidinger montre que l’auteur en avait parfaite-

ment compris la véritable explication.

Il convient de remarquer que l’explication classique des anneaux s’applique d’une manière plus rigoureuse aux anneaux de Haidinger qu’à ceux de Newton, qui sont dus à l’épaisseur variable de la lame.

Les anneaux se voient aisément si, tenant près de l’oeil une lame

de mica, on regarde au travers la flamme d’un bec Bunsen contenant

un sel de sodium.

Ils présentent certaines particularités qui n’ont pas encore été

signalées, et tiennent à la double réfraction du mica.

Il existe en effet deux systèmes d’anneaux. On pourrait être tenté

d’attribuer l’existence de ces deux systèmes voisins au fait que la raie D n’est pas simple. Mais la substitution d’un tube à hélium à la flamme salée n’introduit aucune différence essentielle dans l’aspect

du phénomène.

Si l’on observe les anneaux (d’une lame de mica d’épaisseur suffisante)

à l’aide d’un nicol, ils prennent des aspects différents selon l’azimut d’orientation du nicol. Il existe dans ces conditions quatre directions

rectangulaires pour lesquelles les anneaux intérieurs deviennent distincts. Mais, dans les positions adjacentes, les deux systèmes

d’anneaux présentent des aspects différents : l’un est à centre noir,

et l’autre à centre blanc.

Selon quatre directions rectangulaires et rayonnant du centre, il

existe des régions très étroites où les anneaux s’estompent, de sorte

q~ae ces directions prennent l’apparence de rayons du système

d’anneaux.

Ces rayons disparaissent quand le nicol occupe la position voulue

pour que le systèine des anneaux intérieurs devienne distinct.

Il paraît naturel de supposer que les rayons représentent le lieu des

points les anneaux de l’un des systèmes bissectent les intervalles des anneaux de l’autre.

Les deux systèmes d’anneaux se coupent ainsi l’un l’autre, ce qui

montre qu’ils ne sont, ni les uns ni les autres, exactement circulaires : la double réfraction exige en effet que la surface d’onde ne soit pas

sphérique.

L’aspect du phénomène peut être reproduit (à part la forme circu-

laire des anneaux) en superposant sur la même plaque photogra-

phique deux épreuves successives d’une bande d’étoffe rayée, et

(7)

imprimant une légère rotation à la plaque pour passer d’une épreuve

à l’autre..

C.-V. ItAMAN. ® Unsymmetrical diffraction-bands due to a rectangular aperture (Bandes de diffraction dissymétriques dues à une ouverture rectangulaire).

-

P. 494.

Un faisceau de lumière monochromatique provenant d’une fente

placée dans le plan focal d’une lentille collimatrice, et tombant sur l’objectif d’une lunette recouvert d’un opercule rectangulaire, donne

naissance à des figures de diffraction. Si les bords de l’opercule sont parallèles à ceux de la fente collimatrice et que le faisceau incident soit normal, les figures consistent en une série de bandes disposées symétriquement de part et d’autre de l’image de la fente.

Mais, si l’opercule, tout en gardant ses bords parallèles à ceux de

la fente collimatrice, est incliné sur le faisceau de lumière incidente,

les figures de diffraction ne demeurent plus nécessairement symé- triques.

Le même phénomène peut être observé en faisant réfléchir, sous

une grande incidence, un faisceau de lumière parallèle sur la face

d’un prisme. Quand on fait réfléchir, par exemple, sous l’incidence de 85° un faisceau de lumière sur la face d’un prisme de 4cm,5 de large, les bandes de diffraction obtenues sont symétriques, et les

minima équidistants. Mais, si l’incidence dépasse la valeur de 87",

les bandes de l’un des côtés deviennent plus larges que les bandes de l’autre côté.

Si l’on désigne, en effet, par a la largeur de la face du prisme,

par 7r 6 l’angle d’incidence de la lumière de longueur d’ondes

il y a des minima de lumière réfléchie dans les directions

7r p)

telles que :

m étant un nombre entier.

D’ailleurs, pour m

=

o, 6 = c~ : c’est la réflexion ordinaire. Si 0

n’est pas très petit, on a :

..

p différant très peu de 0.

(8)

716

Mais, si 0 est très petit, la relation (2) n’est plus correcte. Il faut

revenir à la relation fi). Or, pour des accroissement égaux de cos 6,

les accroissements de l’angle sont alors inégaux : ils sont d’ailleurs

notables. Les bandes deviennent larges, et les minima ne se trouvent

plus à des distances angulaires égales les uns des autres.

Les mêmes considérations montrent que la disposition des bandes

de part et d’autre de la frange centrale doit être dissymétrique.

R.-W. WOOD. - Fluorescence and magnetic rotation spectra of sodium vapour, and their analysis (Spectre de fluorescence et spectre rotatoire magnétique de

la vapeur de sodium : leur analyse).

-

P. 499.

Cette étude complète les travaux importants que Wood a déjà publiés sur le même sujet

Un certain nombre de planches et de tableaux accompagnent la description des spectres.

Les spectres de fluorescence décrits ont été obtenus en excitant la vapeur de sodium, soit par des lampes de quartz contenant du cad- mium, du zinc ou du thallium, soit par des arcs ordinaires entre électrodes de plomb, d’argent, de bismuth ou de cuivre, soit à l’aide

de tubes à vide contenant de l’hélium ou de l’hydrogène.

Les expériences ont donc été extrêmement variées et ont permis

de recueillir un nombre considérable de documents.

W. MALCOLM. 2013 Double refraction in colloids produced by electric endosmose

(Double réfraction produite dans les colloïdes par endosmose électrique).

-

P. 548.

Quincke a montré que, si l’on fait subir des déformations méca-

niques à la gelée « isotrope » que l’on obtient par refroidissement de solutions de gélatine, on lui confère les propriétés d’un milieu biré-

fringent.

On fait aussi apparaître la double réfraction dans la gélatine quand

on la soumet à l’action d’un courant électrique. L’effet est d’autant plus accentué que la force électromotrice appliquée est plus grande.

Quand on fait l’expérience avec un tube capillaire rempli de gélatine

et traversé selon l’axe par le courant, on constate, à l’aide d’un com- pensateur, que le milieu subit une dilatation (optique) dans le sens

de l’axe du tube au voisinage de l’anode.

(9)

Cette dilatation n’intéresse qu’une plage étroite et se traduit sous l’aspect d’une ligne présentant un changement de teinte au compen-

sateur. La ligne de dilatation est bordée de deux plages il y a contraction de la gélatine.

Des phénomènes analogues, mais moins marqués peuvent être

observés avec l’acide silicique et l’hydrate ferrique.

G. BAKKER. - On the theory of surface forces (Sur la théorie des « surfaces

de forces »).

-

P. 5~’~.

On peut faire l’étude des phénomènes capillaires, soit en imaginant

que le liquide est un système de molécules en mouvement, soit en supposant qu’un agent externe, homogène, produit les mêmes effets que le liquide.

C’est au second point de vue que se place l’auteur. La théorie

mathématique qu’il propose est basée sur la considération d’un

potentiel V satisfaisant à l’équation générale :

(q~ et r étant des constantes, et p la densité de l’agent auquel est

dû le potentiel).

La fonction potentielle est de la forme - r -8

r

La théorie donnée par l’auteur permet de retrouver tous les résul- tats connus de la théorie de la capillarité (notamment les relations de Lord Rayleigh et certaines formules de Van der Waals).

H. BARTHON et J. PENZER. - Simultaneous vibration-curves of string and air photographically obtained from a monochard [Courbes vibratoires simultanées d’une corde vibrante et de l’air (ébranlé) obtenues par la photographie d’un monocorde]. - P. 576.

Suite des expériences déjà décrites par les auteurs. Les courbes sont enregistrées par les mêmes méthodes que précédemment (~) et représentées dans une série de planches.

(1) Phil. 31cbg., 1905, 2e sem., p. 1~9.

(10)

718

H.-M. WILKINSON. -

.

On the « Swan » spectrum (Sur le spectre de « Swan »):

P. 58i.

Le spectre dit de « Swan » est le spectre des composés du carbone

que l’on observe dans la flamme bleue d’un bec Bunsen. Ce spectre

a été étudié et décrit par un grand nombre d’expérimentateurs.

Il a été attribué, depuis longtemps, au carbone par Attfield. Morren, après discussion, est arrivé à la même conclusion. Plücker, Hittorf

et Müllner se sont ralliés à la même opinion.

Au contraire, Thalen, puis Dewar ont attribué au cyanogène l’origine de ce spectre, tandis que Stake et Smithells le supposaient

dîi à l’oxyde de carbone.

L’auteur a reproduit le spectre de « Swan » avec tous ses carac- tères, en faisant jaillir des étincelles au sein de composés hydrocar-

bonés, ce qui paraît exclure la nécessité de la présence d’oxygène

pour lui donner naissance.

Les liquides utilisés, pris dans un grand état de pureté, étaient :

le chloroforme, la benzine, l’aniline, le bromure d’éthyle, l’éthylène

dibromé. Afin d’obvier à la décomposition rapide des liquides sous

l’influence de l’étincelle, décomposition qui se traduit par un dépôt

de carbone, on opérait en renouvelant constamment le liquide soumis

à l’expérience.

Tous les liquides essayés donnent un spectre de « Swan » très

brillant.

R.-W. WOOD. -- The intensification of glass diffraction gratings and the dif- fraction process of colour photography (L’accroissement de l’intensité des réseaux de diffraction sur verre et le procédé de photographie en couleur par

.

diffraction).

-

P. 585.

On améliore beaucoup les qualités de réseaux sur verre en leur

faisant subir une immersion de courte durée dans un bain d’acide

fluorhydrique dilué (1 partie d’acide environ pour 100 parties d’eau).

L’action de l’acide est remarquablement uniforme, de sorte que les réseaux usés peuvent être remis à neuf par le même procédé que les limes.

Le procédé ne réussit toutefois qu’avec les réseaux sur verre.

Aucune solution acide ne paraît améliorer les réseaux tracés sur

métal.

(11)

L’auteur a apporté un perfectionnement au procédé de Ives pour l’obtention d’épreuves photographiques en couleur à l’aide de réseaux.

On se sert toujours de trois réseaux; mais, pour obtenir les couleurs dans l’épreuve définitive, on opère par juxtaposition des réseaux au lieu d’opérer par superposition.

J.-A. FLEMING. 2013 On the electric radiation from bent antennae

(Sur le rayonnement électrique des antennes courbées).

-

P. 588.

Marconi a montré que l’on pouvait obtenir la direction des ondes

électriques en faisant usage, comme antenne d’émission, d’une an-

tenne constituée par une portion verticale et une portion horizontale.

L’auteur a donné l’explication théorique du phénomène. Une antenne

courbée rayonne d’une manière dissymétrique, soit plus énergique-

ment dans son propre plan et dans la direction opposée à celle vers laquelle est dirigée l’extrémité isolée. Les présentes mesures ont été entreprises afin de déterminer la valeur de l’énergie rayonnée dans

les divers azimuts. L’antenne d’émission était constituée par un conducteur de cuivre nu (de 3 mètres à 6 mètres de longueur) ; elle

était excitée en direct, la prise de terre consistant en quelques grandes plaques de zinc posées sur le sol. Une plaque carrée de zinc de

45 centimètres de côté était disposée au sommet de l’antenne comme capacité auxiliaire. L’antenne réceptrice, verticale, était placée à

une distance d’une cinquantaine de mètres de l’antenne d’émission.

Pour l’exécution des expériences, une fraction déterminée de la

longueur de l’antenne d’émission était recourbée à angle droit, et

l’on portait la portion horizontale dans les différents azimuts tout autour de l’axe vertical de l’antenne d’émission.

On se servait, comme détecteur d’ondes, d’un de’lecteur thermique

constitué par un élément thermo-électrique tellure-bismuth disposé

dans une enceinte vide. Cet élément thermo-électrique se trouvait en

contact avec une résistance échauffée par le passage du courant oscillatoire, et intercalée entre l’antenne réceptrice et la terre. Un

courant de 1 milliampère donnait au spot du galvanomètre une

déviation de 1 centimètre.

Les longueurs d’ondes émises étaient mesurées à l’aide d’un andemétre constitué par un résonateur fermé de capacité connue et

de self-induction variable (et calculable). La résonance était réalisée

en notant le maximum des indications d’un détecteur thermique

(12)

720

intercalé dans le résonateur (on reconnait l’emploi de méthodes

connues).

En portant sur des rayons vecteurs, tracés selon les divers azimuts donnés à l’antenne d’émission, des longueurs proportion-

nelles au courant (intensité efficace) dans l’antenne réceptrice pour la direction correspondante, on obtient des courbes fermées ou

diagrammes indicateurs de la répartition de l’énergie rayonnée.

Ces diagrammes montrent qu’il y a un maximum d’énergie rayonnée dans l’azimut de 1801, c’est-à-dire quand la partie hori-

zontale de l’antenne d’émission est dirigée en sens opposé de l’antenne

réceptrice, et un minimum dans l’azimnt de 0°, c’est-à-dire quand

la partie horizontale de l’antenne d’émission est dirigée vers l’antenne réceptrice.

Il existe encore deux régions de minima rela.tifs situées aux

environs de 105, à 1100 (sur la droite ou sur la gauche).

Les inégalités les plus marquées s’obtiennent, pour l’antenne de 6 mètres, quand la portion verticale présentant 60 centimètres de

longueur, la portion horizontale atteint une longueur de 5-,40.

Les longueurs des ondes émises étaient égales à 30 mètres et correspondaient par suite à une valeur égale à 5 fois la longueur de

l’antenne (on doit observer en effet que le rapport de la longueur de

l’antenne au diamètre est vraisemblablement très faible).

La théorie permet de retrouver les principaux résultats des observations.

Marconi a obtenu des diagrammes analogues aux précédents en opérant avec une antenne réceptrice recourbée et dirigée dans dif-

férents azimuts.

L’explication des inégalités d’énergie reçue devient un peu dif-

férente. Elle résulte de ce que la force électromotrice qui agit sur

l’antenne réceptrice provient de trois causes :

10 Celle qui est due à l’action exercée sur la portion verticale de l’antenne réceptrice par la force électrique de l’onde incidente : cette force électrique est perpendiculaire à la surface du sol ;

2° Celle qui est due à l’action exercée sur la portion verticale de l’antenne réceptrice par la force magnétique, qui est parallèle à la

surface du sol ;

3° Celle qui est due aux changements périodiques de sens des

lignes de force magnétiques qui passent sous la portion horizontale

de l’antenne.

(13)

La force électromotrice totale est la somme vectorielle de ces

trois forces partielles : on voit aisément que cette somme est variable selon la direction donnée à la branche horizontale du fil récepteur.

C. TISS01’.

T. XXIII; 1 er semestre 1907.

E. RUTHERFOIID. - The velocity and energy of the « particles irom radioac-

tive substances (Vitesse et énergie des particules « émises par les substances

radioactives).

-

P. 110-118.

L’auteur a précédemment établi la formule :

où V est la vitesse d’une particule oc après passage à travers un écran, et r sa portée dans l’air, V 0 étant la vitesse initiale des par- ticules ce émises par le radium C et ayant dans l’air une portée Vo étant égal à 2,06 . f09 centimètres par seconde, il en

résulte que la vitesse V d’une particule x capable d’ioniser l’air à la distance de r centimètres est donnée par :

Cette relation est fondée sur l’hypothèse, vérifiée dans un grand

nombre de cas, que les particules ce qui proviennent des rayons oc des divers éléments radioactifs ont une masse identique.

Un grand tableau (p. donne pour les divers éléments radio- actifs et leurs produits de transfarmation : la période de transfor-

mation, la portée des rayons « dans l’air, la vitesse des particules oc

en centimètres par seconde et l’énergie cinétique de ces particules.

Donnons un extrait de ce tableau :

(14)

722

G.-F.-C. SEARLE. - The impulsive motion of electrified substances (Le mou-

vement impulsif des substances électrisées).

-

P. 118-149.

Calcul, fondé sur les principes de l’électromagnétisme, de l’énergie rayonnée par la variation du mouvement d’une particule électrisée.

OTTO HALM. - On radioactinium (Sur le radioactinium). - P. 165-98~..

L’auteur a mis en évidence l’existence d’un nouveau terme dans la série des produits de désagrégation de l’actinium : c’est le

actinium, qui est directement produit à partir de l’actinium, et qui

lui-méme donne lieu directement à l’actinium X. Le radioactinium émet uniquement des rayons Y, et a, pour période de réduction à la

moitié, dix-neuf jours et demi.

G.-A. SCHOTT. - On the electron theory of matter and on radiation (Sur la théorie électronique de la matière et la radiation).

-

P. 189-214.

Etudes théoriques des diverses vibrations possibles, dans des systèmes d’anneaux d’électrons, et des cas où les périodes vibratoires

possibles sont en nombre limité, formant des séries de lignes spec-

trales, et des cas elles sont, dans certains intervalles, en nombre illimité, correspondant à des bandes spectrales.

A.-S. EVE. - The ionization of the atmosphere over the Ocean (Ionisation

de l’atmosphère au-dessus de l’Océan).

-

P. 248-259.

~

Très intéressante série d’observations entreprise pour voir si le nombre d’ions existant dans l’air au-dessus de l’Océan est du mêlne ordre de grandeur que dans l’air au-dessus de la terre ferme. 1VI. Eve

a fait une série de mesures au bateau, au cours d’une traversée de l’Atlantique, entre Montréal et Liverpool. Voici, en quelques points

et à quelques dates, les valeurs trouvées pour les nombres

d’ions positifs et négatifs (n+ et yz_) dans 1 centimètre cube d’air :

(15)

La conclusion qui se dégage de ces nombres et surtout du tableau

complet, dont ceci n’est qu’un extrait, est qu’il existe autant d’ions

libres dans l’air au-dessus de l’Océan qu’au-dessus du sol. D’autre part, la quantité de sels de radium ou d’émanations qui existe dans l’eau de mer est certainement trop faible pour expliquer le pouvoir

ionisant de l’air qui surmonte la mer. Il est possible que l’émanation du radium, produite au-dessus de la terre ferme par les sels de radium contenus dans le sol, soit entraînée par les vents jusqu’au-

dessus de la pleine mer.

,

A.-L. WUUD et N.-R. CAMPBELI,. - Diurnal periodicity of the spontaneous ionization of air and other gases in closed vessels (Variation diurne de l’ioni- sation spontanée de l’air et d’autres gaz en vases clos).

-

P. 265-217.

De l’air ou un gaz enfermé dans un récipient métallique acquiert

une certaine ionisation, qui varie avec le temps, qui augmente durant plusieurs jours jusqu’à atteindre un maximum avec le plomb, qui atteint presque tout de suite sa valeur moyenne définitive avec le zinc.

Mais, indépendamment de cette période variable du début, il y a, dans les journées pour lesquelles la valeur moyenne est stationnaire,

une véritable variation diurne. L’ionisation varie souvent un peu

irrégulièrement; mais, en traçant les courbes qui représentent l’ioni-

sation aux vingt-quatre heures de la journée, avec de l’anhydride carbonique dans un vase de plomb, on reconnaît qu’il y a tous les

jours un maximum très marqué entre 21 heures (9 heures du soir) et

23 heures (11 heures du soir) et un minimum entre 12 et 15 heures.

Il y a, en outre, un second minimum, moins marqué, entre 24 heures

et 6 heures (du matin) et un second maximum, moins marqué que le premier, entre 8 heures et 11 heures.

On retrouve les mêmes caractères essentiels aux courbes qui représentent l’état d’ionisation du gaz d’éclairage dans du plomb, et

aussi à celles qui sont relatives à l’anhydride carbonique dans du

zinc. Les caractères généraux de la variation diurne sont indépen-

dants du gaz et du métal et sont les caractères généraux de la varia-

tion diurne du potentiel de l’air.

(16)

724

P.-E. SHAW. - On spark potentials in liquid dielectrics (Sur le potentiel

explosif dans les diélectriques liquides).

-

P. 2i’7-2’T9.

Si on représente le potentiel explosif (en volts) en fonction de la distance (en microns) dans un liquide diélectrique donné, on a une

courbe qui, d’après Earhart (’ ), présenterait toujours un coude (ou,

si l’en veut, un genou, « aknee ») pour 330 volts.

Jusqu’à 330 volts, on a une droite passant par l’origine ; au delà, la

distance explosive augmentant beaucoup, le potentiel explosif aug- mente très peu. 21. ShaBv constate que le coude existe nécessairement

avec tous les diélectriques. Le coude existe pour les potentiels explosifs

dans l’air.

L. DE LA nIVE. - On the introduction of Dôppler’s factor into the solution of the equations of the electron theory (Sur l’introduction du facteur de Dôppler

dans la solution des équations de la théorie électronique). - P. 2 î9-285.

L’auteur montre la nécessité de tenir compte de la vitesse de pro-

pagation des actions émanées de l’électron dans le calcul de sa

période d’oscillation.

P.-J. KIRIIBY. - Chemical effets of the electric discharge in rarefied hydrogen

and oxygen (Effets chimiques de la décharge électrique dans l’hydrogène et l’oxygène raréfiés).

-

P. 289-312.

Dans un tube à gaz raréfié à mélange d’oxygène et d’hydrogène, on

fait passer la décharge ; d’autre part, on absorbe au fur et à mesure

la vapeur d’eau produite, à l’aide d’anhydride phosphorique, et on

note la diminution de pression qui en résulte.

Avec un tube comprenant deux ampoules, l’une tout près de la cathode, l’autre tout près de l’anode, on a reconnu ainsi que la quan- tité de vapeur d’eau produite était plus grande du côté de la cathode.

Parmi les nombreux résultats obtenus dans nombre de cas parti- culiers, citons le suivant relatif à l’énergie nécessaire pour séparer

les deux atomes d’une molécule d’oxygène. L’énergie nécessaire pour briser une molécule en ions n’est pas supérieure, d’après rl’ownsend,

à celle que prend un ion en se déplaçant d’une chute de potentiel

(1) Phys. Rev., XXIII, p. 358-369.

(17)

de 5 volts. Les expériences actuelles de l’auteur montrent que la

rupture d’une molécule en atomes demande une dépense de travail

inférieure à celle que comporte la rupture d’une molécule en ions,

car les ions sont engendrés par les collisions d’ions en mouvement contre les molécules du gaz, et on a au moins 5 fois plus de molé-

cules d’eau formée que de couples d’ions. On peut donc fixer la valeur 5. 10-f2 ergs (pratiquement la même que celle qui est néces-

saire pour briser en ions une molécule d’oxygène) comme la limite supérieure du travail mis en jeu dans la séparation en atomes d’une

molécule d’oxygène.

LORD KELVIN. - An attempt to explain the radioactivity of radium (Un essai

~

pour expliquer la radioactivité du P. 313-316.

C’est la suite des considérations émises antérieurement par l’illustre physicien sur les atomes munis d’un électrion qui, lorsqu’il

est au centre, est dans une position stable, il représente une très grande énergie potentielle. L’électrion peut occuper une autre posi-

tion d’équilibre stable, mais très près de la limite de l’atome, avec

°

une très petite énergie potentielle. LordKelvin appellera atom es chargées

ceux qui ont un électrion au centre, non chargés les autres atomes.

Prenons un cristal de chlorure ou de bromure de radium, avec des

atomes non chargés au début. Au bout d’un très court espace de temps,

quelques atomes deviendront chargés, et cet échange de position des charges se fera jusqu’à ce qu’on ait atteint une proportion moyenne d’atomes chargés. L’énergie du travail accompli en chargeant les

atomes de radium est fournie aux dépens de la chaleur thermomé-

trique du cristal. Le cristal se refroidit ainsi, jusqu’à ce que la cha- leur envoyée par conductibilité et par ra yonne?>aent par la matière

qui entoure le cristal ait compensé l’effet refroidissant du char-

gement des atomes.

Un certain nombre des atomes chargés, probablement en très petit nombre, deviennent, dans une seconde phase et suivant la loi des

moyennes cinétiques, des atomes non chargés, qui expulsent leurs électrions, avec explosion. Le cristal privé de quelques électrions

tend alors à repousser et à expulser à son tour des atomes sans charge, c’est-à-dire de l’électricité vitreuse ou des rayons, tandis que les électrions expulsés constitueraient les particules ~.

L’intérêt d’une explication cherchée dans cette voie est qu’elle per-

(18)

726

mettrait d’éviter l’hypothèse « monstrueuse » d’une énergie initiale

énorme et quasi infinie dans un cristal de sel de radium.

W.-H. BRAGG. - On the ionization of various gases by the a particles of radium (n° 2) (Sur l’ionisationde divers gaz par les particules x du radium). - P. 333-357.

Continuation des importantes recherches de l’auteur. Il étudie pour les divers gaz la valeur du produit RI dont la signification a

été donnée (1 ) .

G.-A. BLANC. - On the radioactive matter in the earth and the atmosphere (Sur la matière radioactive dans la terre et l’atmosphère).

-

P. 378-381.

L’auteur déduit d’expériences faites à Rome, soit à l’air libre, soit

dans les catacombes, que le produit actif contenu dans l’atmosphère

et qui vient se déposer sur un fil chargé négativement serait composé

en grande partie de produits de transformation du radiothorium, et

non pas, comme l’avait indiqué Eve, d’émanation du radium. Le

principal argument de Blanc est qu’on augmente l’activité induite

en prolongeant la durée de l’exposition du fil chargé, beaucoup plus

que ne le comporterait l’exposition à une atmosphère ne contenant

que de l’émanation du radium et qui donnerait au fil une activité

induite égale à 99 0~’0 de sa valeur maximum au bout d’environ trois heures.

SIR 0LivER LODGE. - The density of the Jather (La densité de l’éther).

P. 488-507.

,

M. Lodge rappelle quelques-unes des hypothèses qu’il avait déve- loppées, dès 1889, dans ses Modern J7iews of Electricily, et qu’il reprend en les développant dans un chapitre d’une nouvelle édition de cet ouvrage.

Il est amené, par divers ordres de considérations, à penser que la

charge électrique d’un électron est égale à la surface de cet électron

supposé sphérique et qu’elle lui est égale à la fois comme valeur numérique et comme dimensions. Admettre que la quantité d’électri-

cité a les dimensions d’une surface, c’est fixer par là même les

J. de Piafs., 4 série, t. IV, p. 21 i, 190à ; V, p. il8, 849; 1906.

(19)

dimensions de toutes les grandeurs électriques et magnétiques.

L’inverse de la constante diélectrique sera une force par unité de

surface, ou, si l’on veut, un coefficient d’élasticité. Par conséquent, la perméabilité magnétique sera une densité, puisque le rapport de ces deux grandeurs est le carré d’une vitesse de propagation.

La masse d’un électron est de l’ordre de fO-27 grammes, son volume de l’ordre de 10-39. Par conséquent, la densité du milieu qui

constitue l’électron et qui est la densité même de l’éther est de l’ordre de 101~. Comme Lodge admet que p (densité de l’éther)

=

47t¡L (p, perméabilité magnétique), il s’ensuit que u.

_

~.0~ ~ environ. La

constante diélectrique - f0-32(centimètres cubes par erg).L’énergie cinétique interne constitutionnelle de l’éther, qui lui confère ses

propriétés et le rend capable de transmettre des ondes, est ainsi de

l’ordre de 1033 ergs par centimètre cube. Il y a ainsi une énergie

de 3 . ~.0~ 7 kilowatt-heures, ou la production totale d’une station d’un millier de kilowatts de puissance pendant trente millions d’années, qui existe d’une façon permanente, bien qu’inaccessible jusqu’ici, dans chaque millimètre cube de l’espace.

Les lignes de force magnétique fermées qui s’entrelacent avec un

courant sont des lignes suivant lesquelles circule l’éther, mais avec

une vitesse qui se compte par millimicrons par seconde.Pour donner à une particule d’éther, dans une bobine, une vitesse de 1 centi-

mètre par seconde, il faudrait avoir un solénoïde de grande lon-

gueur, dont chaque centimètre serait parcouru par un courant de 1000 ampères circulant 3 000 fois, c’est-à-dire un solénoïde donnant 4 millions d’unités d’intensité de champ. Et l’auteur termine par la

description d’essais, jusqu’ici infructueux, pour observer ce glisse-

ment magnétique de l’éther.

W.-H. BRAGG. - The intluence of the velocity of the oc particle upon the stop- ping power of the substance through which it passes (L’influence de la vitesse

de la particule a sur le pouvoir d’arrêt de la substance à travers laquelle elle passe).

-

P. 507-517.

M. Bragg, dont les beaux travaux sur la « portée » (the range)

des rayons CI., dans l’air et à travers divers corps sont classiques, a

trouvé que le « pouvoir d’arrêt » de certains corps peut n’être pas

indépendant de la vitesse de la particule « au moment ces corps

sont rencontrés, et qu’en particulier une feuille d’or ne produit pas

(20)

728

le même effet si elle est contre le sel de radium ou si elle est à le-,5

de distance de ce radium.

Avec l’aluminium au contraire, en faisant traverser la feuille par la particule, on ne fait pas varier la portée totale de la particule, à quelque distance du sel de radium que l’on place la feuille.

Il en résulte cette conséquence intéressante qu’un ensemble de

,

deux feuilles d’or et d’aluminium, par exemple, produit des effets différents suivant le métal qui est traversé le premier.

JonN-MEAD ADAàIS. - Note on a spectrum of the R6ntgen rays from a focus

tube, and ttle relatively selective absorption of R6ntgen rays in certain me- tals (Note sur un spectre de rayons RÓntgen produits par un tube focus, et

sur l’absorption sélective relative des rayons Rôntgen dans certains métaux). - P. 576-578.

L’auteur a mis en évidence l’hétérogénéité d’un faisceau de rayons

Rôntgen, qui se traduit par une absorption sélective par les métaux et qui peut encore être révélée par l’action magnétique sur le

faisceau cathodique qui donne naissance aux rayons Rôntgen.

A la place de l’anticathode ordinaire des tubes focus, on met une bande de platine courbée en arc de cercle ayant la cathode pour centre. Un aimant approché du tube dans la position convenable rejette le foyer des rayons cathodiques latéralement sur cette bande.

On étudie la distribution des rayons sur la bande de platine à l’aide

d’une chambre noire simple à écran métallique percé d’un petit trou

sans lentille, et à écran fluorescent. On constate aisément ainsi que le foyer est étalé sur la bande ; par suite, que les rayons Rôntgen pro- venant de rayons cathodiques qui diffèrent entre eux en vitesse ou

en charge par unité de masse ont des propriétés différentes.

NORMAN CÀi’vIPBELI,. - The effect of change of temperatures on spontaneons

ionization (L’effet d’un changement de température sur l’ionisation sponlanée).

-

P. ~1 ~-~?~a

On a soumis à des changements alternatifs de température un vase

dans lequel on étudie, par les méthodes habituelles, l’état d’ioni- sation spontanée de l’air intérieur. On n’a pas constaté à proprement parler de variation de cette ionisation avec la température, mais on

a reconnu qu’il y a accroissement de l’ionisation durant l’échauffe-

ment initial et décroissement durant le refroidissement initial.

(21)

J. DE KO WÁBLSKI.- Some applications of the theory of electrons to the theory of phosphorescence (Quelques applications de la théorie des électrons à la théorie de la pliosphorescence). - P. 622-627.

L’auteur admet, avec J.-J. Thomson, qu’un système de corpus-

cules, appartenant à un atome, commence à produire de la lumière aussitôt que son énergie interne dépasse un certain minimum, que J.-J. Thomson appelle la valeur critique. Cette valeur peut être atteinte soit par élévation de la température (c’est la manière ordi- naire et barbare de produire de la lumière, avec un rendement déplo- rable), soit par augmentation du nombre d’électrons du système de corpuscules. Si la luminosité d’un système de corpuscules est

obtenue par accroissement du nombre des électrons, le système res-

tera lumineux tant que son énergie ne tombera pas au-dessous de la valeur critique.

Cela posé, l’auteur suppose que tout corps phosphorescent ou

fluorescent est composé de deux sortes de systèmes de corpuscules,

doués de propriétés différentes et intimement unis. Il les appelle système électronogène et système

Un système électronogène a la propriété d’émettre des électrons

quand la lumière agit sur lui. Presque tous les corps contiennent des systèmes électronogènes, comme le prouvent les expériences sur

les rayons secondaires produits à leur surface. Un système lumi- nophore est un système de corpuscules dont l’énergie interne est très

voisine de la valeur critique. Par conséquent, l’absorption par ce sys- tème d’une quantité relativement faible d’électrons suf’Iit à le rendre lumineux. Tout atome pourra contenir un ou plusieurs systèmes lumi- nophores, mais chaque système luminophore ne produit qu’une espèce

de lumière ayant un spectre caractéristique.

Dans le cas de la fluorescence, les électrons ne sont absorbés que

temporairement par le corps luminophore.

L’auteur développe les conséquences de cette théorie et montre

comment elle rend compte des faits expérimentaux. L’un des plus

saillants est justement la nécessité, pour produire la phosphores-

cence, de la juxtaposition de deux substances différentes, appelées par les expérimentateurs le corps dissolvant et le corps actif. Le métal actif joue, pour M. de Kowalsky, le rôle de système luminophore.

Les sulfures employés possèdent, au plus haut degré, le pouvoir de

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