Philosophical Magazine. 5e série. — Tome XVIII; 2 e semestre 1884

HAL Id: jpa-00238589

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00238589

Submitted on 1 Jan 1885

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Philosophical Magazine. 5e série. - Tome XVIII; 2 e semestre 1884

B. Élie

To cite this version:

B. Élie. Philosophical Magazine. 5e série. - Tome XVIII; 2 e semestre 1884. J. Phys. Theor. Appl.,

1885, 4 (1), pp.473-475. �10.1051/jphystap:018850040047301�. �jpa-00238589�

473 loi. L’auteur a montré que la vapeur d’eau est nécessaire pour la combustion de l’oxyde ^{de carbone,} soit par l’oxygène ^ou par le bioxyde ^{d’azote et} que, quand ^la proportion de vapeur augmente, ^la vitesse d’inflammation augmente ^{aussi. Des} expé-

riences faites dans ^un tube de plomb ^{de 55m de} long ^et de 13"- de diamètre ont entièrement confirmé les expériences ^{de MM. Ber-}

thelot et Vieille ^sur l’oxygène ^et l’hydrogène. ^{On a trouvé} que la vitesse de l’onde explosive ^{est de} 2817 m par seconde, ^{et ce résultat}

est une moyenne d’expériences ^bien concordantes, ^{faites à 10° C.}

Avec l’oxyde de carbone et l’hydrogène presque ^sec, il n’y ^avait

d’onde explosive qu’au ^{delà de} 700 mm ^du point d’explosion; ^la

vitesse de l’onde explosive ^{était un} peu plus ^{de 1500 m} par ^se- conde. Après l’explosion ^{une fine} couche de charbon recouvrait l’intérieur du tube à explosion, ^ce qui ^établit qu’à ^cette tempéra-

ture très élevée l’oxyde ^{de carbone est} décomposé ^{en ses éléments}

constituants.

PHILOSOPHICAL MAGAZINE.

5e série.

Tome XVIII; ^{2e semestre} 1884.

CARNELLEY. - Lois de périodicité ^{dans les} propriétés ^des composés inorganiques, p. 1-22, 130-140, 194-200

Recherches statistiques ^{sur les} points ^{de fusion et} d’ébullition,

les colorations, ^la fréquence ^à la surface du globe ^{des substances} chimiques ^en prenant pour point ^de départ ^la classification de Mendeleeff.

ED. MILLS. - ^« Numerics ^» des corps simples, p. 393-399.

On désigne ^ainsi l’exposant x positif ^{et en tier de la formule}

Elle donne le poids atomique y ^des corps simples. ^{Si l’on décom-}

pose la série _{des corps} rangés, ^{comme l’a fait} lVlendeleefl’, d’après

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018850040047301

474

la grandeur ^{de leur} poids atomique ^{en seize} groupes; w ^est le numéro d’ordre de Fun de ces groupes.

FR. TROUTON. - Chaleur latente moléculaire, p. 55-5;.

Dans un grand ^nombre de corps simples ^ou composés, ^le produit

de la chaleur latente de vaporisation par l’équivalent chimique ^est proportionnel ^{à la} température d’ébulli tion comptée ^à partir ^de -273°. ^Le facteur de proportionnalité ^{oscille entre 1 i et 13.}

TURPIN et WARRINGTON. - Viscosité apparente ^{de la} glace, p. ^120-1 3.

Expérience ^de Bottornley ^{d’un fil} métallique coupant ^{un bloc} de glace. ^{La durée du} phénomène ^{est en raison} inverse de la con-

ductibilité et en raison directe de la tension du fil.

D’AURIA. - Ellipticité planétaire, p. 229-231.

L’excentricité terrestre mesurée directement (1 300) ^est plus grande

que celle fournie par la théorie (1 578). Le fait est nécessaire dans

l’hypothèse d’un rayon solide, ^{car alors} l’aplatissement ^ne peut

changer malgré ^la diminution de la vitesse angulaire ^{due au frot-}

tement de la mer.

MIERS. - Hémiédrie de la cuprite, p. 127-129.

Découverte dans la cuprite ^{d’un cas} d’hémiédrie du système cubique, ^observé jusqu’ici seulement dans le sel ammoniac arti- ficiel.

J.-J. THOMSON. 2013 Combinaisons chimiques des gaz, p. 234-267.

Le point ^de départ ^est l’hypothèse ^des mouvements tourbillons- naires (Vortex-ring’s) capables ^de s’associer et constituant les

atomes. Voici le moyen d’aborder le phénomène par le calcul,

dans le cas d’un gaz biatomique dissociable. Soient n et m les

nombres d’atomes et de molécules, ^{avec n -E- 2 m =} N, ^{T et T les}

temps moyens pendant lesquels ^{les atomes restent libres ou asso-}

475

ciés, q ^une constante. l/auteur admet comme évident que 0 ⁼ j2T, puis que l’accroissement du nombre des molécules asso-

ciées pendant ^{dz est}

On aura de même pour dn

et dans l’état stationnaire où dnz ⁼ dn ⁼ _o,

Les expériences de l%I. Lemoine donnant la densité à de l’iode

dissocié, ^{D étant sa densité} normale, permettent ^{de calculer} T/r ; on a, en effet,

c’est-à-dire n N et in par D et .’-1.

Suit, ^avec quelques applications numériques, l’examen de cas

beaucoup plus compliqués ^{ou se trouvent en} présence, ^{soit Ph} C13,

Cl2 et PhCl5 ; H2, ^{0 et H2O et} méme H2, 0, ^{H2O et C02.}

LOUDON. - Méthodes géométriques dans la réfraction à travers des surfaces

sphériques, p. 485-494.

La formule

est considérée comme représentant ^une droite d’ordonnée et d’ab- scisse à l’origine p ^et p’, ^{les variables} étant f’ et f’. ^Ces quatre lettres désignent ^d’autre part ^les distances de deux points ^con- jugués ^{soit à deux autres} points conjugués, ^{soit aux} foyers.

B. ÉLIE.