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Philosophical magazine ; t. XXIII ; mars 1912

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(1)

HAL Id: jpa-00241755

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241755

Submitted on 1 Jan 1912

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Philosophical magazine ; t. XXIII ; mars 1912

F. Croze, A. Grumbach

To cite this version:

F. Croze, A. Grumbach. Philosophical magazine ; t. XXIII ; mars 1912. J. Phys. Theor. Appl., 1912, 2 (1), pp.318-320. �10.1051/jphystap:019120020031800�. �jpa-00241755�

(2)

318

PHILOSOPHICAL MAGAZINE ;

T. XXIII ; mars 1912.

NoiRmA-N CAMPBELL. 2013 Ionisation par chocs. - P. 400-412.

L’auteur fait un exposé

critique

de la théorie de Townsend relative à l’ionisation par chocs.

Townsend fait les

hypothèses

suivantes :

Un ion

positif

ou

négatif,

formé d’une façon

quelconque

dans un .

gaz,

produira

une nouvelle paire d’ions toutes les fois

qu’il

entrera

en collision avec une molécule neutre, pourvu

qu’avant

le choc il ait été soumis à l’action du

champ

électrique sous un potentiel au moins

égal

à une certaine valeur finie NI’, qui est

beaucoup plus

grande s’il

s’agit

d’un ion positif;

Après

le choc, que celui-ci soit suivi ou non de la

production

de

nouveaux ions, l’ion

primitif

ne

garde

rien de sa vitesse première,

mais repart à nouveau du repos ; il retient seulement sa

charge;

La vitesse d’un ion immédiatement

après

sa formation est assez

petite

pour être

négligée ;

4~ Les chocs, quels que soient leur action sur l’ionisation du gaz,

ne

changent

pas les

propriétés

de l’ion

primitif,

et celui-ci reste ca-

pable,

après de nombreux chocs, de provoquer sous l’influence du même

champ

les mêmes effets d’ionisation.

De ces

hypothèses,

Townsend déduit par le calcul une formule

qui

donne le rapport à la charge de l’ion de l’intensité du courant reçu par l’une des électrodes, - l’électrode négative, - entre les-

quelles

se trouve le gaz étudié. Il a d’ailleurs comparé les résultats de ce calcul avec les nombres donnés par ses mesures. Il a trouvé des

divergences

notables, surtout

quand

le

potentiel

V est

petit

par rap-

port au

produit

de la pression du gaz par la distance des électrodes.

L’auteur montre que la formule de Townsend n’est pas rigou-

reuse, parce que celui-ci a supposé pour l’établir que la

position

de

chaque

couche de gaz

comprise

entre les électrodes n’influe pas sur le nombre des ions

capables

de

produire

l’ionisation. Il donne une

formule

qui

pousse

plus

loin

l’approximation

et, en comparant avec les résultats des mesures, l’accord se trouve meilleur.

D’autre part,

l’hypothèse 2

de Townsend n’est

qu’un

artifice pour

simpli fier

le calcul.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019120020031800

(3)

319 Enfin on

pourrait

supposer que, contrairement à

l’hypothèse

4, les chocs modifient les

propriétés

des ions et les rendent

rapidement incapables

de

provoquerde

nouvelles ionisations. L’auteur

développe

un calcul d’après cette supposition. Mais les expériences sont en-

core trop peu

précises

pour décider

laquelle

des deux

hypothèses

doit être

adoptée.

PERCivAL Les astéroïdes. - P. 337-352.

Si l’on fait une table des distances moyennes au Soleil des

petites

planètes qui circulent entre Mars et

Jupiter,

on met en évidence

certains intervalles dans

lesquels

ne se trouve aucun de ces asté-

roïdes. Kirkivood a fait remarquer que ces lacunes

correspondent

précisément à des distances telles qu’une

petite planète

décrivant

l’orbite correspondante aurait une révolution dont la période serait

commensurable avec celle de la révolution de

Jupiter.

Newcomb

avait pensé

qu’il

y avait là seulement un

phénomène périodique

à

Jupiter

et

analogue

à celui que

Laplace

avait découvert dans le cas

des satellites de

Jupiter

I, II et 111. L’auteur, s’appuyant sur les ré-

serves faites par Poincaré sur l’invariabilité séculaire des

grands

axes et tenant compte de

l’ellipticité

de l’orbite de

Jupiter,

montre

que les lacunes considérées sont permanentes et dues à une açtion séculaire de

Jupiter.

Des combinaisons

analogues s’appliquent

aux

sillons des anneaux de Saturne et aux

positions

des grosses

pla-

nètes.

F. CROZE.

G. OWENS et J.-H.-T. ROBERTS. - Influence des nuages sur l’ionisation.

P. 352.

Étude de la détente de l’air ionisé par les rayons y du radium,

contenant des gouttes d’ean en suspension formées par détente adia-

batique

au moyen d’un

appareil

de Wilson,. On a ainsi des

particules

dont on peut contrôler le nombre et les dimensions.

Le courant d’ionisation est plus faible dans l’air contenant un

brouillard qu’en l’absence de celui-ci; deux facteurs interviennent:

l’intensité du

champ électrique

et la densité du nuage. Par

exemple,

un nuage tombant de 1 centimètre en vingt secondes diminue le cou-

(4)

320

rant d’ionisation de 75 ()’’0 pour un

champ

de 2 volts-centimètres et de 10 0/0 pour un champ de 110 volts-centimètres.

La diminution relative croît jusqu’à une valeur limite (75 0/0 envi- ron),

quand

on considère des nuages de plus en plus denses ; il s’en-

suit qu’un nuage formé sur des centres

positifs

et

négatifs

en nombre

égal

a un effet retardateur à

peine

supérieur à celui d’un nuage formé sur des centres tous négatifs. La présence des ions réduit

notablement le nombre des noyaux de condensation captés par une détente supérieure à 1,3$. D’autre part, un nuage soumis à l’action des rayons y présente des

irrégularités

pendant les quatre

premières

secondes.

A. ANDERSON. - Sur la théorie de Félectromètre à quadrants. - P. 380.

Tliéorie et

expériences analogues

à celles de M.

(;ouy 1’ ) ;

l’auteur

a noté aussi l’effet

particulier

de la différence de

potentiel

de contact

apparente entre les

quadrants;

l’instrument

employé

est un électro-

mètre Dolezalek.

A. GnUMBACH.

ANNALEN DER PHYSIK ;

T. XXXVII, nos 2, 3 et 4; 1912.

J. KOENIGSBERGER et J. KUTSCHEWSKI. - Sur le passage des rayons-canal

à travers les gaz. - P. 161-232.

,

Dans l’appareil

employé,

les rayons

positifs

sont soumis à deux champs magnétiques successifs (2). La pression est mesurée au moyen d’un manomètre de Knudsen (3). A l’extrémité du tube se trouve

une chambre

photographique,

dont l’obturateur incliné est muni d’un écran de blende de Sidot et de pièces de fer permettant

la Inan0153uvre à l’aide d’un aimant.

-- - - --

(1) J. de l’h ys., 2e série, t. p. 97 ; 1888.

(2) V. Z., XI, p. 848 ; 1910.

(3) KNUDSEN, Cl. Ph., XXXII, p. 809: 1911; - 1I. de SJiOLUCFiOVi’ShI, 2btCL., I, p. 183; 1911, - et J. cle Phys., 5e série, t. l, pp. 409, 848 et 850 : 1911.

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