HAL Id: jpa-00241806
https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241806
Submitted on 1 Jan 1912
HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.
L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.
Philosophical magazine; T. XXIV : juillet et août 1912
A. Grumbach
To cite this version:
A. Grumbach. Philosophical magazine; T. XXIV : juillet et août 1912. J. Phys. Theor. Appl., 1912,
2 (1), pp.848-853. �10.1051/jphystap:019120020084801�. �jpa-00241806�
848
Paul LACROIX. - De l’intluence de la vitesses d’attaque de la calcite par les acides
sur la forme des figures de corrosion de ce minéral. - P. 547.
La vitesse d’attaque de la calcite (poids dissous par seconde) dépend de la nature de l’acide, de sa concentration et de la tempé-
rature.
Les figures de corrosion peuvent ètre limitées par un rhomboèdre direct a~ ou c, ou par un ou deux scalénoèdres.
ALPHONSE BERGET. --- Sur un dispositif d’appareils destiné à la mesure relative
,
de la gravité.
-P. 55’7.
Le pendule, dont la tige est en invar, est entretenu électriquement
et, à l’aide d’un relais, actionne la minuterie d’un cadran compteur
et le style d’un chronographe. Sur le cylindre enregistreur, s’ins-
criront : Il les périodes du pendule ; 2° les instants où les aiguilles de
la minuterie seront ensemble au zéro : 3° les passages consécutifs d’une même étoile au méridien (l’oculaire de la lunette est à 7 fils et
on note le passage devant chaque fil). Le jour sidéral sera ainsi
connu en périodes du pendule ; par suite T, d’où g.
DE MONTESSUS DE BALLORE. 2013 Tremblementde terre et taches solaires.
-P. 560
Toute relation entre les tremblements et les taches paraît hau-
tement improbable.
’G. BOIZAIID.
G. BOIZARD.
PHILOSOPHICAL MAGAZINE;
T. XXIV : juillet et août 1912.
H. Note sur l’application de la thermodynamique
à rémission d’électricité par les corps chauds. - P. 196-197.
L’auteur montre que l’expression qu’il a obtenue en partant de la
thermodynamique pour l’expression de la pression d’équilibre p due
aux ions émis par le corps à la température absolue h en fonction de cette température, s’accorde avec celle qu’a obtenue Richardson, si on
ne néglige dans le calcul aucun terme essentiel.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019120020084801
H.-D. Sur le; rayons r. - P. 198-201.
L’auteur revient sur les expériences desquelles il avait déduit
qu’un électron dérivé sous l’action d’une particule a avait une com- posante de son mouvement parallèle à la direction du mouve- ment de la particule x. Ces expériences, bien qu’elles donnent un
résultat contradictoire avec celui de N. Campbell, ne peuvent subir d’autre interprétation que celle déjà donnée.
Sur les propriétés magnétiques d’une série graduelle
’
d’alliages nickel-manganèse. --- P. 1-14.
L’auteur a étudié les propriétés magnétiques d’une série d’alliages nickel-manganèse contenant respectivement 5, 10,
...30 0/0 de manganèse et du nickel pur ; le métal ou l’alliage étudié avait été soit fondu, soit recuit à 900", soit refroidi brusquement à partir
de 900°. Les mesures ont été faites à la température ordinaire et
à - 190° C.
Pour le nickel pur, si on le refroidit à
-190° C., on diminue sa susceptibilité pour les champs faibles et on l’accroit pour les champs
intenses. Les courbes d’aimantation correspondant respectivement
à 15ü et à
-190° se rencontrent quand la valeur du champ dépasse
200 unités C. G. S.
L’adjonction du manganèse au nickel a pour effet de diminuer la
susceptibilité du nickel. L’effet du refroidissement à-
-1900 est le même que dans le cas du nickel pur. Le refroidissement brusque à partir de 900°, a pour effet, en général, d’augmenter la susceptibilité
~ pour les champs faibles.
La diffusion des vapeur des sels alcalins dans les flammes.
P. 11~-~i?~.
En comparant les résultats des calculs et des mesures relatives à la diffusion des vapeurs des sels alcalins dans la flamme du Bunsen, l’auteur arrive à la conclusion suivante, appuyée sur la considéra-
tion des vitesses des ions, des coefficients de diffusion et des con-
.ductibilités des vapeurs salines : les ions positifs qui entrent ici en
jeu sont constitués par des atomes métalliques ayant une charg e
à peu près trois fois plus grande que celle de l’ion hydrogène dans
les solutions.
SCH R ADER. -- Sur l’existence de combinaisons chimiques
des éléments radioactifs de courte durée. - P. 1‘~~-i3~.
L’auteur montre que : 1 la volatilisation de l’acliniuln B déposé
sur du platine, mesurée dans un vide très poussé, se produit entre
600 et 900, (:., et qu’elle est facilitée si l’on fait agir sur la matière
active du chlore, du brome, de l’acide bromhydrique ou de l’acide
iodhydrique; 2° les produits B et C des dépôts actifs de radium, d’actinium et de thorium se condensent dans une atmosphère d’hydro- gène à une température inférieure de plusieurs centaines de degrés
à celle où se produit la condensation dans l’air.
L’auteur explique ce fait par la formation de composés chimiques.
G.-H. LIVENS. - L’influence de la densité sur la position des raies d’émission et d’absorption dans le spectre d’un gaz.
-P. 268-293.
L’auteur explique le phénomène de Ilumphreys, à partir de la
théorie de Lorentz, par un accroissement de densité de la vapeur incandescente.
E.-W.-B. GlI,L. - Note ~ur le pouvoir d’ionisation par chocs des ions négatif>
sous une haute pression. - P. 293-296.
L’auteur compare les résultats obtenus récemment par Bishop à
ceux de Townsend. Les pressions indiquées par Bishop sont trop , faibles, et cela vient de ce que, dans des courbes, il est difficile de déterminer où finit la courbe de saturation et où commence la courbe d’ionisation, la courbe de saturation n’étant parallèle en
aucun de ses points à l’axe du champ électrique.
T.-S. TAYLOR. 2013 Détermination de la courbe d’ionisation pour les rayons x du polonium dans la vapeur de mercure. - P. 296-301-
La courbe est du type général que l’on rencontre dans lesgaz et les
vapeurs. Dans la vapeur de mercure, la perte d’éne rgie subie par
une parlicule z pour produire un ion est les 7" de ce qu’elle serait
100 dans l’air.
Î’~. CROZE.
Loni) RA"LEIGII. - Photométrie de la lumière colorée.
-P. 30l.
1B’1. Ives a été amené à distinguer, à propos du photomètre à scin- tillations, le sens de la luminosité du sens de la couleur 1 ’ ) . On pourrait
trouver une commune mesure photométrique dans une réaction
t
physiologique provoquée par la lumière blanche comme par la lumière colorée. D’après lord Rayleigh, la contraction de l’iris réalise cette- condition. Le réglage des scintillations serait parfait quand l’iris
n’aurait plus de tendance à la contraction ; il serait intéressant d’observer l’iris directement au cours d’une expérience de ce genre.
A. ANDERSON et H.-N. MORRISON. 2013 Sur les différences de potentiel de contact
et sur l’action de la lumière ultra-violette.
-P. 302.
Les auteurs ont d’abord constaté l’influence du nettoyage sur la
différence de potentiel zinc-cuivre. En second lieu, ils mesurent la même quantité en employant un disque de zinc isolé placé dans un cylindre de cuivre, l’air étant ionisé par de l’oxyde d’uranium. On expose d’abord la plaque de zinc au rayonnement d’un arc à mer-
cure en quartz, et on mesure ensuite la différence de potentiel de
contact. Par exemple, avant l’exposition aux rayons ultra-violets,.
celle-ci est de 0,4~) volt; après trente minutes d’exposition, elle n’est plus que de 0,27 volt. Elle croît et atteint un maximum au bout de neuf jours et diminue ensuite très lentement.
Discussion théorique.
L.-T. MORE et E.-G. RIEMAN. -- Sur les rayons magnétiques. - P. 307.
Les auteurs rappellent d’abord les expériences fondamentales der 31. Riglii et la tlléorie qu’il a proposée. En second lieu ils exposent
(1) Phil. Mag., p. ce vol. p. 7’16.
les recherches où ils ont étudié les rayons magnétiques non seule-
ment dans l’air sec, mais aussi dans le gaz d’éclairage naturel de
Cincinnati, dans l’hydrogène, l’oxygène, l’azote, le gaz carbonique
purs et dans les mélanges de ces gaz. Ce n’est que dans l’air qu’on
trouve l’aspect décrit par Righi, en particulier, la « colonne in-
duite » n’existe pas dans les gaz purs et il n’y a pas d’anode virtuelle.
Il suffit d’introduire un peu d’air dans le tube pour retrouver la double colonne magnétique à cliangement de signe.
Il y a donc lieu de se demander pourquoi les doublets composés
J’un centre ion gazeux ou ion métallique et d’un électron satellite,
se forment plus facilement dans certains mélanges de gaz. La dis-
parition complète de la cathode virtuelle est une autre difficulté de la théorie. En général l’effet d’un champ magnétique auxiliaire est de concentrer la lueur dans le tube.
Note préliminaire sur l’atmosphère électronique des métaux.
P. 316.
Au cours de recherches sur les grandes longueurs d’onde calori-
fiques (ordre M. Wood a trouvé que les plaques de quartz
couvertes de poudre de cuivre fine ou de gouttelettes de mercure
sont parfaitement transparentes à celles-ci ; il répéta ces expériences
avec des pellicules d’argent déposées sur du quartz et découpées en échiquier. Les espaces vides, obtenus par le Anderson, sont
de l’ordre des longueurs d’onde de l’ultra-violet. Ces plaques sont
opaques aux ondes calorifiques et la résistance des pellicules
reste la même après le découpage; résultat étonnant, car les cou-
pures paraissent absolument nettes, quand on les observe au moyen d’un microscope à objectif à immersion dans Fhuile.
Des expériences faites avec des miroirs métalliques au voisinage
du contact, avec des lames semi-argentées de Pérot et Fabry et
avec les mêmes lames dorées par dépôt cathodique indiquent que le courant électrique sous faible voltage peut passer quand la distance entre les deux conducteurs est de 28 longueurs d’onde de la raie D.
L’expérience réussit encore (point important à cause des objections
basées sur la présence d’humidité] avec des plaques métalliques séparées par une lame mince de mica; la distance peut même être
dans ce cas plus grande que dans les dispositifs précédents.
)1. Wood incline à attribuer la cause de ce phénomène à une atmosphère d’électrons voisine des surfaces métalliques.
A. GsRUIBACH.
ANNALEN DER PHYSIK ;
T. XXXVIII, n° 10, et XXXIX, n°s 11 et 12; 1912.
Dispersion anomale de quelques substances organiques. -
P. 9Si-1013.
_