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Philosophical magazine - T. V; mars et avril 1903

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Submitted on 1 Jan 1903

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Philosophical magazine - T. V; mars et avril 1903

B. Brunhes, E. Perrreau

To cite this version:

B. Brunhes, E. Perrreau. Philosophical magazine - T. V; mars et avril 1903. J. Phys. Theor. Appl.,

1903, 2 (1), pp.609-626. �10.1051/jphystap:019030020060901�. �jpa-00240810�

(2)

609

plus en plus étroits. La bande paraît donc comprendre au moins

trois séries de lignes.

La comparaison des mesures avec les lois de Deslandres (1) montre

que ces dernières sont suffisamment approchées pour que l’on puisse

les employer à suivre les séries par extrapolation au delà des extré-

mités des bandes, mais dans un court intervalle.

P. LUGOL.

PHILOSOPHICAL MAGAZINE ;

T. V; mars et avril 1903.

1.

-

MÉMOIRES RELATIFS A L’IONISATION ET A LA RADIOACTIVITE.

J.-J. THOMSON. - On the Charge of Electricity carried by a Gaseous Ion

(Sur la charge électrique transportée par un ion gazeux). - P. 346-355; mars 1903.

HAROLD-A. WILSON. - A determination of the Charge of the Ions produced in

Air by Rôntgen Rays (Détermination de la charge des ions produits dans l’air

par les rayons de Rôntgen) . - P. 429-441 ; avril 1903.

Les auteurs ont repris le problème de la mesure de la charge d’un

ion par la méthode de condensation due à C.-T. Wilson ; ils sont

arrivés à un résultat intéressant en ce qu’il diffère de celui qu’on

avait admis jusqu’ici.

La charge électrique d’un ion est*sensiblement la moitié de la valeur admise jusqu’ici, soit 3,4. 10 -10 unités électrostatiques C. G. S.

On en déduira naturellement que le nombre de molécules d’hydro- gène au centimètre cube dans les conditions normales est double du nombre admis, soit environ 4 1011.

J.-J. Thomson a indiqué était la cause d’erreur. Quand la

(1) 1, Pour une même série, ~

=

-~- G, C désigne la fréquence au bord,

et

n

le numéro de la raie.

2° Les séries dans l’intérieur d’une même bande sont identiques, c’est-à-dire que C seul diffère de l’une à l’autre.

3° Les fréquences des bords peuvent être ordonnées de manière à constituer

une suite de séries identiques, ayant même structure que les séries de lignes.

(2) Phys.,3e série, VIII, 228 ; 1899; - W’ILSON, 3e série, IX,:¿92, 30~, -- LANGE vix, Recherches sun les gaz ionisés, p. i6.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019030020060901

(3)

610

détente, même poussée assez loin pour provoquer la condensation

sur les ions positifs, n’est pas assez brusque, il ne se dépose pas

de gouttelettes sur ces ions positifs : seuls, les ions négatifs sont

des centres de condensation ; et la vapeur ultérieurement condensée vient se déposer sur les gouttes déjà existantes, et non sur les ions positifs. Pour une détente brusque, mesurée par un rapport crois-

sant au delà de 1,35, le nombre de gouttes formées n’augmente plus.

Ce nombre diminue si le rapport qui mesure la détente (~) baisse au-

dessous de 1,27 ; entre 1,27 etl,29,il ne varie pas ; entre 1,29 et 1,33,

il double. Voici quelques résultats d’expériences, l’action crois- sante est maintenue très constante. On a eu recours à un fragment

de radium à distance déterminée.

La constance du nombre de gouttes entre les degrés de détente

1,27 et 1,29 pourrait faire croire qu’on a des gouttes sur tous les ions, tandis qu’il n’y en a que sur les ionsnégatifs, et, si on détend à partir de trop lentement, le nombre des gouttes n’augmente pas ; seulement les gouttes grossissent. En prenant ainsi les ions néga-

tifs pour tous les ions, on se trompe du simple au double : c’est ce

qu’on paraît avoir fait jusqu’ici.

M. H.-A. Wilson arrive à la même conclusion, après avoir simple-

fié la méthode de mesure de la charge e. Une fois la condensation

produite, il étudie la vitesse de chute du nuage, d’abord sous l’action de son poids tout seul, puis sous l’action d’un champ électrique X agissant dans le même sens que la pesanteur. On a évidemment, les

notations se comprenant d’elles-mêmes :

Yn est donné par la connaissance de la vitesse de chute; d’où l’on a

immédiatement e par une méthode très élégante, sans l’intervention {1) Ce nombre est le rapport du volume final offert à l’air humide au volume

initial, pris pour unité.

(4)

611 d’un électromètre. Les champs employés sont, en général, de

20000 volts pour un demi-centimètre.

Indiquons qu’en certains cas l’auteur a trouvé pour e des valeurs assèz exactement doubles ou triples de la valeur normale : ce qui

semble marquer qu’en certains cas il y a 2 ou 3 ions réunis dans

une seule goutte.

Pour la valeur normale de la charge, on a environ 3 10-1 ID E. S.

J.-S. TOWNSEND. 2013 The Conductivity produced in Gases by the Aid of Ultra- violet Light (Conductibilité produite dans les gaz par la lumière ultra-violette).

- T. III, p. 557-576; juin t9U2 ; et t. V, p. 38 i-398; avril 1903.

La conclusion de ce mémoire est la suivante : les ions négatifs que libère l’action de la lumière ultra-violette tombant sur le zinc, pro-

voquent à leur tour dans le gaz qui est au contact du métal la for-

mation de nouveaux ions doués des mêmes propriétés (ayant même charge).

On éclaire un condensateur plan, l’un de zinc, l’autre de quartz argenté, par la lumière d’une lampe à arc qui, à travers l’argenture légère, vient tomber sur le zinc. Le condensateur est à l’intérieur d’un

récipient l’on peut introduire un gaz quelconque (hydrogène, air,

acide carbonique, acide chlorhydrique, vapeur d’eau), dont on peut

faire varier la pression à volonté. Entre les deux plateaux, on main-

tient un champ électrique de quelques centaines de volts par centi- mètre : on fait varier leurs distances de 1 millimètre à 5 millimètres ; mais, au cours d’une même série de mesures, on dispose de la pile

de charge de manière à îîiaiîztenir le champ électrique constant. Le plateau de zinc du condensateur, d’abord au sol, est relié à l’une des

paires de quadrants d’un électromètre dont l’autre paire est mainte-

nue constamment au sol. La conductibilité du gaz interposé entre

les plateaux, quand on fait agir la lumière de l’arc, est mesurée

par le déplacement de l’aiguille de l’électromètre dans un temps donné, 10 secondes par exemple.

On trouve ainsi que la conductibilité du gaz, à pression constante

et à champ électrique constant, aug mente avec la distance des pla-

teaux. A une distance suffisamment grande, elle augmente au point

de donner lieu à d’autres phénomènes, tels qu’une décharge disrup=

tive : on sait d’ailleurs qu’en l’absence de lumière ultra-violette, poui

un micromètre donné, le champ explosif (qu’il ne faut pas confondre

(5)

612

avec le potentiel diminue assez vite quand la distance des

pôles augmente, et qu’à champ constant l’étincelle éclate plus aisé-

ment à grande distance qu’à petite distance.

Dans le cas actuel, si l’on avait constamment le même nombre d’iôns,

on aurait une même conductibilité pour le même champ, quelle que fût la distance d des plateaux, 1 millimètre, 3 millimètres, 5 milli-

mètres. Si les ions arrachés au zinc ionisent le gaz, il y aura au contraire plus d’ions pour une plus grande distance, et par suite une conductibilité plus grande.

Voici quelques tableaux l’on donne, pour diverses valeurs du

champ électrique X (en volts par centimètre) : les valeurs des conductibilités n., n5 (en divisions arbitraires de l’échelle de l’électromètre parcourues en dix secondes), correspondant à des

distances des plateaux respectivement égales à 1 millimètre, 3 milli- mètres, 5 millimètres; 2° les rapports R de n3 à n1 et à n,.

La constance du rapport 11., quand on compare des couples

de déviations correspondant toujours à la même variation de dis- tance, montre que les conductibilités croissent en progression géo- métrique quand les épaisseurs croissent en progressio>e arith- înétique. On peut écrire :

no étant le nombre d’ions libéré à partir du plateau de zinc, et d la

distance des plateaux. On obtient immédiatement cette formule en _

admettant que les ions du zinc, arrivant dans le gaz, libèrent un nombre constant d’ions gazeux par centimètre cube, et que ces ions

agissent comme les ions du zinc eux-mêmes.

Tel est le résultat capital que l’expérience confirme, quel que soit le gaz employé. Seul, le nombre oc d’ions gazeux libérés par un ion de zinc varie avec la nature du gaz, comme il varie d’ailleurs avec

le champ et avec la pression. L’auteur déduit des valeurs numé-

(6)

613

riques trouvées pour oc des indications sur la distance R entre un ion

négatif et le centre d’une molécule à l’instant d’une collision, et, de

la comparaison de R avec le rayon S de la sphère d’action d’une

molécule, il conclut qu’il peut arriver qu’un ion négatif traverse la sphère d’action d’une molécule sans produire de nouveaux ions.

J.-C. Mc LENNAN. ® Induced Radioactivity excited in Air at the Foot of Water- falls (Radioactivité induite excitée dans l’air au pied des chutes d’eau).

-

T. V, p. 419-428.

Un jet d’eau qui vient se briser contre des rochers communique à

l’air où se répand la poussière liquide une électrisation négative,

l’eau gardant une charge positive. L’auteur a vérifié le fait dans des

expériences de laboratoire, et observé que des impuretés dissoutes

dans l’eau affaiblissent l’effet en question, et peuvent en changer le

sens ; il a obtenu notamment ce changement de sens avec une solu- tion de chlorure de sodium.

Il s’est demandé ce que deviendrait le phénomène observé par Flster et Geitel, et étudié par J.-J. Thomson (1 ) et par Rutherford (~~,

à savoir : la radioactivité provoquée dans l’air par un fil métallique préalablement exposé à l’air libre en même temps que maintenu à

un haut potentiel négatif, si l’on faisait cette exposition à l’air libre d’un fil négatif isolé au pied d’une chute d’eau. Il a pu opérer aux

cataractes du Niagara.

Il a trouvé : 1° que le fil de cuivre des expériences de Rutherford (Voir ce vol., p. 225) n’avait pas besoin de recevoir une charge néga-

tive d’une machine électrique : il se charge spontanément à un potentiel négatif de 5000 à 7500 volts, s’il est exposé à la poussière liquide de la chute d’eau ; que, par contre, ce fil ne provoque pas,

après coup, la radioactivité, ou du moins la provoque beaucoup

moins qu’un fil exposé à l’air libre à la manière ordinaire, à l’Uni-

versité de Toronto.

L’auteur a recherché s’il existe une relation entre l’état radioactif de l’atmosphère et le temps qu’il fait. Il a noté, en particulier, qu’après une chute de neige la radioactivité de l’air est toujours

diminuée dans une forte proportion ; elle est réduite à la moitié ou au

tiers.

(1) J. de Phys., ce vol., p. 70.

(z) J. de Phys.., ce vol., p. 225,

(7)

614

E. RUTHERFORD et F. SODDY. - The Radioactivity of Uranium (Radioactivité

de l’uranium). - P. 441-445.

-

A Comparative Study of the Radioactivity of

Radium and Thorium (Etude comparée de la radioactivité du radium et du

thorium).

-

P. 445-457.

E. RUTHERFORD. - Some Remarks on Radioactivity (Remarques sur la radioactivité).

-

P. !~8~-~8~.

La radioactivité de l’uranium se maintient constante par un équi-

libre entre deux actions inverses : le décroissement de l’activité avec

le temps et la production continue d’une matière active fraîche. A cet égard, l’uranium présente les phénomènes que les auteurs ont observés sur le thorium (1), mais avec un plus grand degré de sim- plicité, car l’uranium n’a ni émanation ni radioactivité provoquée.

On a simplement l’uranium proprement dit, et l’uranium X, qui

reste précipité et n’est pas redissous par un excès de réactif quand

on précipite un sel d’uranium par le carbonate d’ammoniaque.

L’uranium, privé de ce corps nouveau, continue à émettre des rayons 2 aisément absorbés, non déviables par le champ magné- tique (~) ; l’uranium X n’émet que des rayons ~, pénétrants, agis-

sant sur la plaque photographique, et déviables.

L’uranium, abandonné à lui-même, recouvre progressivement la propriété d’émettre des rayons ~ ; il reprend son activité initiale au

bout de 160 jours environ ; l’uranium X, dans le même temps, a perdu son activité, Les deux courbes sont des courbes de fonctions

exponentielles, très régulières.

Le radium donne des résultats analogues, mais compliqués par la

.

présence de l’émanation, et se rapprochant plus étroitement de ceux

qu’on a obtenus avec le thorium (p. 74).

Répondant à des critiques de M. Becquerel et de M. Curie,

M. Rutherford indique quelles raisons il a de croire que

du thorium est bien un gaz inerte, analogue aux gaz de la famille de

l’argon : il a pu condenser l’émanation mêlée à l’air, à l’oxygène ou à l’hydrogène, dans un serpentin plongé dans l’air liquide ; et le gaz

qui se dégageait, ayant résisté à la liquéfaction, avait perdu toute

activité. En réchauffant le liquide obtenu (il suffit de retirer le ser-

(1) J. de Plz,ys., ce vol., p. 14, ~ 2.

(~) En réalité, ces rayons, formés d’ions positifs, très gros, sont déviés dans

un champ magnétique intense (J. de Ph ys., ce vol., p. 263, ~ !~~.

(8)

615

pentin de l’air liquide), on voit l’émanation reparaître dans le gaz

qui se dégage, à partir d’une température bien définie.

B. BRUNHES.

~

II.

-

MÉMOIRES DIVERS.

LORD RAYLEIGH. - On the free Vibrations of Systems atfected with Smal

Rotatory Terms (Sur les vibrations libres de systèmes aiïectés de petits termes

de rotation).

-

P. 293-297.

Voici le point de départ de l’auteur : Avec un choix convenable de coordonnées, les expressions des énergies cinétique etpotentielle

d’un système peuvent s’écrire :

1

S’il n’y a pas dissipation, les équations de libre vibration sont :

.~ -

~35,.. On suppose que ces quantités ~ sont petites. On suppose que tout le mouvement est proportionnel à Quelles

que soient les valeurs de , les cr sont réels et les fréquences sont FI’

»

E. PERREAU.

LORD RAYLEIGH. - On the Vibrations of a Rectangular Sheet of Rotating Liquid (Sur les vibrations d’une pellicule rectangulaire d’un liquide tournant).

-

P. 297-301.

"

Dans ce mémoire, lord Rayleigh applique les principes établis dans le mémoire ci-dessus.

E. PERREAU.

W. W. TAYLOR. - A Suggested Theory of the Aluminiunl Anode

(Théorie de l’anode d’aluminium). - P. 301-313.

On sait qu’une plaque d’aluminium employée comme anode dans

une dissolution d’acide sulfurique ou de sulfate se recouvre d’une

(9)

616

couche d’alumine et s’oppose alors au passage du courant. On con-

naît les applications de ce fait : emploi d’une dissolution d’acide sul-

furique et d’une plaque d’aluminium comme condensateur, utilisation de cet appareil comme soupape électrolytique transformant un cou- rant alternatif en courant continu.

M. Taylor a cherché la cause de ce phénomène. Il a d’abord étu-

dié ce fait que certaines substances, comme l’acide chlorhydrique,

les chlorures, ajoutées à la solution d’acide sulfurique, rendent de

nouveau la plaque conductrice, et, suivant lui, tous ces faits s’expli- queraient alors en admettant que la plaque d’alumine qui recouvre

l’anode d’aluminium est poreuse pour certains ions, imperméable

pour d’autres.

Pour vérifier cette hypothèse, il a fait par la méthode de Walden

une pellicule d’alumine. A l’extrémité d’un tube de verre, on forme

une pellicule de gélatine contenant du chromate d’ammoniaque. On l’expose à la lumière du jour et on la lave pour enlever toute matière soluble. Le tube est alors placé dans une dissolution d’un sel d’alu- minium et on verse à l’intérieur une dissolution ammoniacale. On forme ainsi une pellicule d’alumine dans la gélatine. On ajoute alors

à la dissolution ammoniacale différents sels et de temps en temps on analyse la solution extérieure. On constate qu’en effet certaines subs- tances passent à travers la pellicule plus rapidement que d’autres : le sulfate de potassium très lentement, l’acétate de sodium lente- ment, le chlorure, le bromure, l’azotate, le chlorate, le sulfocyanure

de potassium rapidement et inégalement.

1~~. Taylor a également reproduit les phénomènes observés avec

une plaque d’aluminium au moyen d’une pellicule d’alumine. Pour cela, on a un voltamètre (vase en verre) contenant une solution de sulfate d’aluminium. A l’intérieur, on a placé un vase poreux conte- nant une solution ammoniacale. Il se forme dans la paroi poreuse

un dépôt d’alumine. Deux plaques de platine servent d’électrodes.

Si la plaque qui plonge dans le sulfate d’alumine est anode, le cou-

.

rant ne passe pas ; si elle est cathode, il passe. L’addition des chlo-

rures favorise le passage du courant. La mesure de la résistance d’une pellicule d’alumine plongée dans’ des solutions différentes n’a pas donné de résultats nets. On a aussi essayé si la présence de ces

ions qui favorisent le passage du courant favorisait aussi l’attaque

de l’aluminium par l’acide sulfurique. Pour cela, on mesurait l’hydro-

gène dégagé au bout d’un certain temps : on constata au bout d’un

(10)

617 certain temps que la présence du chlorure de potassium en particu-

lier rendait la réaction beaucoup plus rapide. Alors que 60 centimètres cubes d’acide sulfurique donnaient 50 centimètres cubes d’hydro- gène au bout de 180 minutes, si on leur ajoutait 2 centimètres cubes de chlorure de potassium, il donnait la même quantité de gaz au bout de 2 minutes.

E. PERREAU.

A. CAMPBELL. - On Loaded Lines in Téléphonie Transmission (Transmis-

sion téléphonique sur une ligne chargée de bobines de self-induction).

-

P. 313-331.

Pour un fil linéaire de cuivre, de résistance R, de self-inductance L,

de capacité C données, l’impédance, la vitesse de propagation d’une onde, l’amortissement sont approximativement :

Pour la ligne en question, ces formules s’appliquent encore avec

des facteurs. La détermination de ces facteurs est le but de cette note.

Dans un travail expérimental qui fait suite à cette étude mathéma-

tique, l’auteur a comparé la transmission téléphonique par une

ligne simple à la transmission possédant des bobines de self-induc- tion régulièrement, distribuées, et détermine ainsi à quelle longueur

de ligne simple pouvait être évaluée la seconde ligne chargée de

self.

E. PERREAU.

ARTHUR SCHUSTER. - On the Spectrum of an Irregular Disturbance (Sur le spectre d’une perturbation irrégulière).

-

P. 344-346.

M. Schuster constate avec lord Rayleigh que l’énergie d’une per- turbation arbitraire est proportionnelle a dk ou à suivant que l’on considère la courbe des vitesses ou la courbe des déplacements (k est la fréquencej .

M. Schuster examine ensuite cette hypothèse : les rayons X seraient

dus à des impulsions et non à des oscillations régulières de courte

période. Suivant lui, les deux hypothèses ne diffèrent que par ccci :

(11)

618

dans la première, on suppose des ondes longues aussi bien que des courtes. Les ondes moyennes sont absorbées par le verre du tube, la

feuille d’aluminium ou de papier noir qu’on leur fait traverser, et il

ne reste plus pour impressionner la plaque fluorescente ou la plaque photographique que des ondes courtes ou de très longues, bien

entendu si l’on suppose des ondes transversales. L’absence d’inter- férence n’est pas en opposition avec la théorie ondulatoire, car les

interférences peuvent disparaître, si la source ne possède pas une

régularité suffisante.

E. PERREAU.

WADSWORTH. 2013 On the Effect of Absorption on the Resolving Power of Prism Trains, and on Methods of Mechanically Compensating this Effect (Effet de l’absorption sur le pouvoir résolvant d’un ensemble de prismes et méthodes de compensation mécanique de cet efl’et).

-

P. 355-374.

Dans le spectroscope à prismes, on suppose habituellement l’illu- mination uniforme sur le front de l’onde passant à travers l’ensemble

des prismes, la température et l’indice de réfraction les mêmes par- tout. Les résultats obtenus montrent qu’il en est ainsi presque tou-

jours. Cependant il y a des cas cela peut ne pas exister.

L’intensité de l’image d’un point du plan focal d’un télescope est :

i, amplitude sur l’élément dxdy ; p, distance de cet élérxient au

point p du plan focal l’on veut connaître l’intensité.

Supposons que i est constant, que l’onde tombant sur l’ouverture

difirinbente est sphérique, c’est-à-dire que X2 + y2 + Z2 = f2, que la lumière est monochromatique. L’intensité est alors :

Supposons maintenant que i ne soit pas constant. Dans un spec-

troscope à prismes, le faisceau est rectangulaire ; on peut écrire, en

(12)

619

choisissant convenablement les axes ox et oy respectivement perpen- diculaire et parallèle à l’arête du prisme :

On obtient alors :

Pour B

._-_

o, on a l’expression connue 12 :

Pour B très grand, on a sensiblement :

Une table donne les diverses valeurs de 1 pour les diverses va- l d Bb l,.. , b2d2

d l,. d d.ff

.

leurs de Bb ; l’intensité i,0 À2j2 au centre de l’image de diffraction

a été choisie égale à 1 dans chaque cas.

La table montre qu’une absorption croissante modifie la courbe 12 =2013’ 1° en affaiblissant les maximums et les minimums;

f

20 en accroissant la largeur apparente de l’image.

Voyons l’effet de ce changement : c~) sur le pouvoir résolvant de l’instrument ; b) sur l’apparence visuelle ou photographique des lignes spectrales.

a) Nous disons que deux lignes d’égale intensité sont séparées quand l’intensité au centre de lenrs images de diffraction superpo- sées est égale à 0,81 de l’intensité au centre de chaque image. Cela

nous donne le pouvoir séparateur connu :

Dans le c.as actuel, il sera donné par l’équation

On obtient ainsi une courbe qui donne 7 pour diverses valeurs

(13)

620

de Bb et qui est sensiblement représentée par

11 en résulte que, pour de faibles valeurs de Bb,,7 est égal à mais

que, pour de grandes valeurs de Bb, le pouvoir séparateur est très

réduit.

Cette remarque a une grande importance pour la détermination du

pouvoir séparateur des spectroscopes à prismes.

Dans ce cas, si p est le coefficient d’absorption du verre, on a :

où N est le nombre de prismes, et l’angle réfringent.

On a fait les calculs pour un spectroscope de Bruce, de l’Observa- toire de Yerkes (~

._-_

650 35’ ; N

._-._~

3 ; b

-

â, ~ 1,653 pour 7~

_

550~~). On voit que si, pour les radiations visibles, le pouvoir séparateur a sensiblement la valeur théorique, pour les raies H et K il est réduit de plus de 90 0/0 par l’absorption.

On déduit de là : il n’y a pas intérêt à augmenter le pouvoir sépa-

rateur théorique, car on augmente l’absorption en même temps. Il y

a une certaine valeur optimum qu’on peut déterminer.

En particulier, on voit, et l’expérience confirme, qu’il peut être avantageux de remplacer des prismes en flint lourd par des prismes

de flint léger ayant, il est vrai, une dispersion moindre, mais ayant aussi une absorption beaucoup plus faible.

b) La largeur apparente de la ligne lumineuse est agrandie. La

distribution de l’intensité 12

=

f («) ne donne, en effet, plus de mini-

mums.

Si on limite la largeur au point l’intensité est les 4 de l’inten- 100

sité au centre, on aura pour la largeur des valeurs variant de 2x, à 13,5a, pour des valeurs de Bb variant de 0 à 7,83.

On peut essayer de corriger cet effet d’absorption en diaphragmant

l’ouverture de l’ensemble des prismes. Si, en effet, la largeur du dia- phragme en chaque point est 1, y étant l’ordonnée de la courbe

P l/

(14)

621 y on retrouve pour la distribution de la lumière la même formule que dans le cas il n’y a pas d’absorption avec diaphragme

2

rectangulaire. L’intensité est seulement réduite dans le rapport J-2. j2

Le calcul montre que cette réduction est considérable et que ce moyen, par suite, ne peut convenir que dans le cas d’une source de

grand éclat.

De cette étude, M. Wadsworth tire cette conclusion que, pour -avoir des instruments de grand pouvoir séparateur, il vaut mieux

chercher à perfectionner les réseaux,à les obtenir en particulier d’une plus grande largeur.

E. PERREAU.

H.-S. CARSLAW. 2013 The Use of Contour Integration in the Problem of Diffrac- tion by a Wedge of any Angle (Sur l’emploi de l’intégration suivant un contour

dans le problème de la diffraction par un coin d’angle quelconque). -

P. 314-379.

Le coin est formé par deux plans faisant entre eux l’angle «. Soit

la force électrique parallèle à l’arête. Ce problème de la diffraction revient à la solution de l’équation différentielle

avec la condition que u soit nul pour e

-

o et 0 = a et qu’il devienne

infini comme

log (11) R quand R

=

o au point (r’, 0’).

Si l’espace était indéfini, la solution serait :

Un () étant la fonction de Bessel de seconde espèce donnée par

La méthode exposée dans la note consiste à obtenir une intégrale

suivant un contour pour l’expression Uo (kR) et à lui ajouter des

termes qui n’introduisent pas de singularités, mais font que les con- ditions aux limites sont satisfaites.

E. PERREAU.

(15)

622

C . -A. The Variation of Patential along a Wire transmitting Electric

Waves (La variation de potentiel le long d’un fil propageant des ondes élec-

triques). - P. 331-344.

L’auteur se propose d’étudier la variation de potentiel le long d’un

fil de longueur variable propageant les ondes électriques émanées

de divers oscillateurs. Ces oscillateurs, entretenus par une bobine

pouvant donner 12cm,5 d’étincelle, sont constitués: 1° par deux

cylindres de 2em,5 de diamètre et 1~,5 de longueur par des

couples de sphères de 10 centimètres et de 30 centimètres de dia-

mètre ; par deux tiges aux extrémités arrondies de 6 millimètres de diamètre et 12 centimètres de longueur chacune ; enfin par divers excitateurs de Hertz à plaques carrées dont le côté varie de 10 centimètres à 50 centimètres.

L’appareil d’observation consiste en un détecteur magnétique

constitué par un faisceau de vingt petits barreaux de fer de 011,014

de diamètre et 1 centimètre de longueur isolés les uns des autres par de la paraffine et entourés de 90 spires de fil fin isolé. Le tout est

placé à l’extrémité d’un tube de verre et amené au voisinage du con-

ducteur propageant les ondes. Le détecteur est étudié au magnéto-

mètre après avoir été soumis à l’influence des ondes, suivant un procédé indiqué dans un précédent mémoire. - Afin que le détecteur subisse dans chaque expérience successive,de la part des oscillations

électrique, des influences comparables, le courant qui traverse la

bobine d’induction est envoyé pendant un laps de temps déterminé

par les oscillations (cinq en général) d’un pendule d’horloge. Pendant

ce -laps de temps, il se produit 60 interruptions du courant primaire

de la bobine.

Le conducteur servant à propager les ondes est un fil métallique,

de omm,7 de diamètre et dont la longueur varie de 1 mètre à 8-,60.

--~-

L’extrémité voisine de l’oscillateur est terminée par une boule

de 6 millimètres de diamètre, qui vient s’appuyer contre l’un des conducteurs formant l’oscillateur et dont elle n’est séparée que par

une lame de mica de Omm,15 d’épaisseur.

Les résultats des mesures peuvent être groupés en deux séries,

suivant qu’ils se rapportent aux deux oscillateurs autres que l’exci- tateur de Hertz ou bien à cet excitateur.

On observe dans la première série une suite de maximums et

(16)

623 minimums successifs correspondant à des longueurs d’onde de 80 cen-

timètres (oscillateur cylindrique, oscillateur linéaire), de 123 centi- mètres (oscillateur sphérique). Pour ce dernier oscillateur,le rapport

entre la valeur de À et le diamètre des sphères est de 3,85 pour les

sphères de 10 centimètres de diamètre et de 4,1 pour les sphères de

30 centimètres de diamètre. La valeur théorique de ce rapport donné

par J.-J . Thomson est 3,6.

,

Les excitateurs de Ilertz étudiés étaient à plaques carrées de 10,

15, 20, 25, 30, 35, 40 et 50 centimétres de côté. Pour les quatre premières (10 centimètres à 25 centimètres), la longueur d’onde est

constante pour une même longueur des fils de concentration des ondes,

mais elle varie lorsque la longueur de ce fil varie. Dans ce cas, l’os- cillateur n’impose pas sa période aux fils de concentration.

-

Pour les trois excitateurs de Hertz (35, 40 et 50 centimètres de côté), la position des minimums dépend seulement des dimensions de l’oscil- lateur et est indépendante de la longueur des fils de concentration.

La conclusion qu’on en peut déduire est que, dans ce dernier cas, la distance du dernier minimum à l’extrémité du fil représente le quart

de la longueur d’onde du système oscillant.

Pour l’oscillateur de

L’auteur rapproche ses résultats des déductions théoriques de

1B1. H. Poincaré, d’après lesquelles il y a proportionnalité entre la longueur d’onde d’un excitateur de Hertz et ses dimensions linéaires,

et il croit pouvoir en déduire que la présence du fil de concentration dans ses expériences accroit la valeur de y de 44 centimètres.

A. TURPAIN.

S. Qil. J. A Portable Capillary Electrometer

(Électromètre capillaire transportable).

-

P. 398-405.

Il se compose de deux tubes A, B de 1 centimètre de diamètre,

réunis en leur milieu par un tube capillaire c de 1 millimètre de dia-

(17)

624

mètre. L’ensemble a la forme d’un H. En outre, les deux tubes A et B

sont fermés par le haut et réunis par un tube. On peut ou laisser l’air

ou faire le vide avant de fermer. Aux deux extrémités inférieures des tubes A et B sont soudés des fils de platine P, et P~, reliés à la clef

habituelle. Les tubes A et B contiennent du mercure et de l’eau acidulée par l’acide sulfurique de manière que la surface de sépara-

tion se trouve dans le tube capillaire c. On observe les déplacements

du ménisque au moyen d’un microscope. Au lieu de la clef habi-

tuelle, M. Smith se sert d’une clef formée d’un tube en V, fermée à

une extrémité et communiquant par l’autre avec une poire en caout-

chouc. On peut ainsi donner à une colonne de mercure qui se trouve

dans le tube en V des déplacements qui établissent les contacts à la manière de la clef ordinaire. Sur le même principe il a construit

aussi un commutateur. Il peut, avec un microscope grossissant

100 fois, apprécier des déplacements du ménisque correspondant à 0,000~. volt.

E . PERREAU.

.dEYF,RWII,DERNIANN. - On the Connection between Freezing-points, Boiling- points and Solubilities (Relation entre les points de congélation, les points

d’ébullition et les solubilités).

-

P. 40j 419.

Entre la concentration C d’une dissolution, la chaleur de dissolu-

tion q qui est une fonction de la température qo + o,.T, on éta-

blit la relation :

On peut en déduire la courbe qui donne la solubilité en fonction de la température : De la forme de l’équation, on déduit d’abord que cette courbe doit passer par un maximum et avoir deux points

d’inflexion de part et d’autre et devenir asymptotique à OT.

Traçons la courbe «, qui donne le point de congélation en fonction de C (cette température diminue quand C augmente), et la courbe ~, qui

donne le point d’ébullition en fonction de C (cette température aug-

mente quand C augmente). On trouve facilement la température

correspondant à la solution saturée sur l’une et l’autre courbe. On

(18)

625

a ainsi deux points de la courbe de solubilité. Ils donnent le point

de congélation et le point d’ébullition de la solution saturée.

Des tables sont données pour l’acide borique et pour le chlorate de potasse indiquant, pour chaque température, la solubilité, le point

de congélation pour diverses concentrations, le point d’ébullition.

Une autre table donne la chaleur de dissolution. On peut ainsi trou-

ver la relation entre la concentration définie par la courbe du point

de congélation, prise à une température quelconque T", la concen-

tration définie par la courbe de solubilité à une température quel-

conque T, la chaleur de dissolution q supposée constante, et la

température T, pour laquelle la courbe de solubilité et la courbe du

point de congélation se coupent, la concentration à la température T ~ i restant inconnue:

pour les non-électrolytes

D’où l’on voit ensuite, en appliquant les lois des dissolutions, que, pour les non-électrolytes, la température T ,, la chaleur de dissolution qu suffisent pour calculer la courbe de solubilité tout entière. En transformant encore les relations, on peut obtenir la relation entre la solubilité à une température quelconque T, le point d’ébullition à une température quelconque T’’, la chaleur de dissolution et la température Tif, à laquelle se coupent la courbe de solubilité et la courbe du point d’ébullition, la concentration en T 1ft restant inconnue,

et aussi la relation entre toutes les constantes : chaleur de dissolu- tion q~, chaleur latente de fusion ~, clialeur latente de vaporisation ~, point de congélation T 0’ point d’ébullition T 6 du dissolvant pur, le

point de congélation T , , point d’ébullition Tf/! de la solution saturée d’une substance donnée en présence d’un excès de substance dissoute à l’état solide (ou liquide).

E. PERREAU.

(19)

626

L.-R. WILBERFORCE. - Note on an Elementary Treatment of Conducting

Networks (Sur une solution élémentaire du problème d’un réseau de conduc-

teurs).

-

P. 489-490.

Ce problème peut être traité sans recourir aux propriétés des

déterminants.

Soient A, B, C, D, les sommets d’un réseau; RtIB, RAC, ..., les

résistances des conducteurs; EAB, EAc,

...,

les forces électromotrices

intercalées; lAB, ..., les intensités des courants internes ; VA,

.

VB,

...,

les potentiels aux sommets, et QA, QB,

...,

les courants qui

arrivent de l’extérieur aux points A, B, C, D.

Les conditions de continuité et la loi d’Ohm fournissent deux séries d’équations, telles que

Dans un autre système de distribution, on aura des équations identiques, l’on etnploiera des lettres accentuées, multipliant alors chaque équation de la série (2) par l’intensité dans le second sys- tème l’AB, l’AC, ..., ajoutant, et tenanc compte de ce que : IMN

~ -

INM,

on obtient :

Inversement, on a aussi :

D’où l’équation générale :

On en déduit les relations réciproques.

11 Si toutes les quantités Q et Q’ sont nulles, ainsi que les E et E’, sauf ËAB et E’cD, que l’on prend égales, on a ICD

--

I’Ag, et, si ICD est nul, l’est aussi (conducteurs conjugués) ;

f° Si toutes les quantités E et E’ sont nulles, ainsi que les Q et Q’,

sauf QA qu’on prend égale à Q’c e t QB on a V E - V D == V’A - V’B.

>

Il. Bu 1 S SON.

e

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