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Submitted on 1 Jan 1955
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Relation entre la pression et la température d’ébullition et détermination de l’entropie moléculaire d’ébullition
Jovanka M. Živojinov
To cite this version:
Jovanka M. Živojinov. Relation entre la pression et la température d’ébullition et détermi- nation de l’entropie moléculaire d’ébullition. J. Phys. Radium, 1955, 16 (8-9), pp.693-694.
�10.1051/jphysrad:01955001608-9069300�. �jpa-00235244�
693.
RELATION ENTRE LA PRESSION. ET LA TEMPÉRATURE D’ÉBULLITION
ET DÉTERMINATION DE L’ENTROPIE MOLÉCULAIRE D’ÉBULLITION
Par JOVANKA M. 017DIVOJINOV,
Assistante à l’École polytechnique de Belgrade,
Institut de Physique.
Sommaire.
-En continuant les recherches de D. Milosavljevi0107,
nous avonstrouvé l’exposant
nde l’équation reliant la température réduite et la pression réduite pour quelques substances. Puis,
à l’aide de
cedernier,
nousavons calculé les entropies moléculaires d’ébullition pour
cesmêmes substances. Elles correspondent mieux
auxrésultats expérimentaux que les valeurs obtenues par l’équa-
tion de Wartenberg.
LE
JOURNAL
DEPHYSIQUE
ET LE RADIUM. TOME1G,
AOUT-SEPTEMBRE1955,
D. Milosavljevié [ 1], [2]
aproposé l’équation
qui donne la relation entre la pression et la tempé-
rature d’ébullition correspondante, où pk (kg/CM2)
est la pression critique et p (kg/cm2) celle d’ébul- lition ; Tk (OK) la température critique, T (OK) celle d’ébullition, tandis que a est
uneconstante univer-
selle, dont la valeur est 6,55. L’exposant
nest une quantité caractéristique pour chaque substance
traitée.
En poursuivant les recherches dans
cedomaine [3],
nous
avons trouvé que l’intervalle d’application de l’équation (1)
setrouve entre le point triple et le point critique [4], [5]. Dans
cetravail
nous avonsdéterminé d’abord l’exposant
npour quelques
substances. Les résultats
setrouvent groupés dans
le tableau I. Comme le montre celui-ci, les écarts de
TABLEAU J.
La tension de la vapeur saturée pour quelques substances.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01955001608-9069300
694
valeur pour l’exposant
n setrouvent dans les limites des
erreursexpérimentales pour p, T et Pld Tx.
Pour la chaleur de vaporisation, D. Milosavl-
jevié [6]
adonné l’expression suivante :
où NI est le poids moléculaire de la substance traitée A l’aide de cette équation
onpeut calculer les chaleurs de vaporisation de différents corps
auxvapeurs
desquels
onpeut appliquer approximativement l’équation de l’état des gaz parfaits (températures
assez
éloignées de la température critique).
L’équation (2) donne, pour l’entropie moléculaire
d’ébullition, l’expression
où Ta (OK) est la température d’ébullition à pression
normale. Nous
avonsappliqué ensuite l’expression (3)
pour calculer l’entropie moléculaire pour quelques
substances
enprenant pour la constante
nles valeurs
indiquées dans le tableau I. Les résultats sont donnés dans le tableau II, où l’on trouve aussi les valeurs expérimentales, ainsi que les valeurs obtenues par la formule suivante de Wartenberg :
TABLEAU 11.
L’entropie lnoléculaire d’ébullition pour quelques substances.
On voit que l’entropie moléculaire d’ébullition
(tableau II) déduite de l’équation (3) s’accorde
mieux
avecles résultats expérimentaux que les valeurs obtenues de l’équation de Wartenberg.
Récemment (4),
nousavons constaté qu’appliquant
la règle de Trouton,
onobtient les écarts
encoreplus grands.
Dans nos recherches antérieures [4], [5],
nousavons obtenus,
enpartant de l’équation (2), de très
bons résultats pour la chaleur de vaporisation de
l’alcool et de l’éthyl-éther à leurs températures
d’ébullition (p
=76 cm Hg). Pour les tempéra-
tures plus hautes et plus basses que celle-ci,
nousavons