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Submitted on 1 Jan 1962
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Relation entre la température et la pression d’ébullition
Jovanka M. Živojinov
To cite this version:
RELATION ENTRE LA TEMPÉRATURE ET LA PRESSION D’ÉBULLITION
Par JOVANKA M.
017DIVOJINOV,
Institut de Physique de l’École Polytechnique de Belgrade.
Résumé. 2014 Dans notre thèse, nous avions donné
une équation qui exprime la relation existant entre la température et la pression d’ébullition. Pour la première fois nous calculons ici les tempé-ratures d’ébullition par cette équation. Elles correspondent mieux aux résultats expérimentaux
que les valeurs obtenues par l’équation de Van der Waals.
Abstract. 2014 In our
thesis, we had established an equation which determines the relationship between the evaporation temperature and the corresponding pressure. For the first time we
have determined, as shown here, temperatures from this equation. We have shown here that the temperature prediction from the equation we have used in our thesis corresponds more closely to the experimental results than Van der Waal’s equation.
Nous avons
proposé [1]
l’équation qui
donne la relation entre latempérature
et lapression
d’ébullition :où pg
[kg/cm2]
est lapression critique p[kg/cm2]
celle
d’ébullition,
TK[°K]
latempérature
critique,
T[O K]
celled’ébullition,
tandis
que’ le
coefficientsa et
l’exposant n
sont desconstantes
caractéris-tiques
pourchaque
substancetraitée.
Le
présent
travail a pourobjet d’appliquer
l’équation
ci-dessus à la détermination destempéra-tures d’ébullition de l’éthane dans l’intervalle de
température
de173,16 [OK]
à305,26
[°K]
(tempé-rature
critique),
pourlequel
nousdisposons
desdonnées
expérimentales
nécessaires, groupées
dansle tableau I. En considérant que pour
l’éthane,
latempérature
critique
est TK =305,26 [°K]
et lapression critique
pK =50,3
[kg/cm 2},
nous avonscherché les valeurs des constantes a et n de
l’équa-tion
[1],
de lafaçon
suivante :Nous avons
appliqué
cetteéquation
d’abord à latempérature
d’ébullitionTl
=173,16 [°K],
pourlaquelle
lapression
du tableau I est pi =0,535
[kg/cm 2] ;
enremplaçant
ces valeurs ainsi que lesvaleurs
déjà
mentionnées pour TK et pK dansl’équation
(1),
nous avons obtenu la relation :D’une
façon analogue
pour latempérature
T2 == 304,16 [-K] (proche
de latempérature
cri-tique)
et P2 =49,1
[kg/cm2],
nous avons obtenu larelation suivante : -.
Des
équations
(2)
et(3),
nous avons déduit que,pour méthane :
et :
Pour calculer alors les
températures
d’ébullitionde
l’éthane,
nous nous sommes servi del’équation
(1)
mise sous la forme suivante :D’après
cetteéquation,
pour lapression
p =
0,960
[kgJcm2J,
parexemple,
latempérature
est :.tandis que,
d’après
le tableauI,
pour cette mêmepression
elle est de T =183,16
[°K].
L’erreurabsolue est donc v T = -
0,43 [°K],
et l’erreurrelative est 8T
= - 0,23
%. ’
De la même
manière,
nous avons déduit del’équa-tion
(6)
d’autrestempératures,
jusqu’à
latempéra-ture
critique
de,l’éthane.
Les
résultats obtenus sontgroupés
dans letableau
I,
p. 8 A. "Comme on
peut
levoir,
dans tout l’intervalle detempérature traité,
nous avons rencontréd’excel-lentes concordances entre les données
théoriques
obtenues et les donnéesexpérimentales.
L’erreur
absolue laplus grande
est pour latempérature
T =223,16 [°K]
et elle atteint : l’erreur relative étant 8T = -0,44
%,
c’est-à-diremoindre que 1
%.
Ayant
obtenu cesrésultats,
nous avons calculéles résultats que donne pour le même intervalle
de
température
l’équation
de Van der Waals :8
TABLEAU 1
(*) Toutes les températures expérimentales données dans cet article sont prises dans J. D’Ans und E. Lax,
Taschenbuch für Chemiker und Physiker, Berlin, Gôttingen, Ileidelberg, 1949.
où
f
doit être une constantecaractéristique
pourchaque
substance traitée. En vue de déterminerf,
nous avons
appliqué l’équation (7)
auxtempé-ratures pour
lesqualles
nous avons déterminé lesvaleurs des constantes a et n dans
l’équation
(1).
Ainsi,
nous avons obtenu pour latempérature Tl
l’expression :
.d’où : ·
et pour
T2,
l’expression :
d’où : O O
Ainsi,
la valeurf
qui
intervient dansl’équa-tion
(7)
n’est pasconstante ;
on a ! 1 .C’est
pourquoi
nous lui avonsappliqué
des indices.Nous avons déterminé les
températures
d’ébul-lition de l’éthane
d’après l’équation
(7)
mise sousla forme suivante :
dans le même intervalle de
température
que pourles
équations (1)
et
(6).
- --- -- .
--De la même
manière,
nous avons déduit del’équa-tion
(12)
d’autres
températures,
jusqu’à
latempé-rature
critique
de l’éthane. Les résultats obtenussont
groupés
dans le tableau II.-Nous avons d’autre
part
considéré la valeurmoyenne
arithmétique
defi et
f 2 :
soit,
enremplaçant
icif 1 et f 2
par les valeurs que nous avons trouvées :Nous avons déterminé aussi les
températures
d’ébullition
correspondant
à cette 3e valeur def
et nous avons introduit les résultats ainsi obtenus
dans le tableau II.
En
analysant
les résultats de cetableau,
nouspouvons conclure que les
erreurs
minimale entre les valeursthéoriques
et les valeursexpérimentales
se
produisent
quand,
dansl’équation
de Vander
Waals,
nousadoptons
pourf
la valeurfi
donnée
don-née par
(11),
Laplus grande
erreur avec la va.leur/2
est AT = --8,37 [or]
pour
=173,16 ["K],
tandis
qu’avec
f 3
elle est moindre :Tout ceci nous montre que les meilleures valeurs pour les
températures
d’ébullition obtenues parl’équation
de Vander Waalscorrespondent
au casoù la valeur de
f
dans sonéquation
(7)
est leplus
rapprochée
de la valeur de la constante a donnéepar
(4)
entrant dans notreéquation
(1).
D’une manière tout à fait
analogue,
nous avonsensuite cherché les valeurs de la ’constante a
dans
l’équation
(1)
pour l’ammoniac. Pour cettesubstance,
TK =405,56 [°K]
etpK =
119,0
[kg/
cm2].
En considérant les valeursTl
=198,16 [°K]
et
p1 =
0,0763 [kg/cm2]
ainsi que les valeursmen-tionnéee pour TEK et pR dans
l’équation
(1),
nous .avons obtenu
l’équation
suivante-et en utilisant les valeurs
T2
=323,16 [,DK]
et P2 =20,277
[kg/CM2]
ainsique
les valeurs pourTK et pg dans
l’équation (1),
nous avons obtenu :d’où nous avons déduit que pour l’ammoniac :
et :
Pour déterminer
théoriquement
latempérature
en fonction de la
pression
(tableau III),
nous nous sommes servi del’équation
(6).
Toutes les
températures
que nous avons obte-nues ainsifigurent
dans le tableau III. Laplus
grande
erreur entre la valeurthéorique
et la valeurexpérimentale
est atteinte pour latempérature
T =
253,16 [°K]
où AT== 20131,63
[OKI.
Puis, d’après l’équation
de VanderWaals,
nous avons calculé les valeurs def
pour les mêmestem-pératures T1
etT 2, et
nous avons obtenu leséqua-tions :
et :
d’où nous avons déduit que :
et : o
Comme nous l’avons fait pour
l’éthane,
nous avons tiré del’équation
(12)
les valeursthéoriques
des
températures,
enremplaçant
dans cetteéqua-tion
fl donné
par(21).
Les résultats ainsi obtenusE-10
figurent
euxarssi
dans le tableau III. Nous voyonsmaintenant que l’erreur absolue maximale est
AT = -
2,71 [ID K]
pour latempérature T
=273,16
[°K]. Puis,
nous nous sommes servi del’équation
de Van der Waals pour déterminer les
températures
d’ébullition en
prenant
pour elles la valeurf 2
donnée par
(22).
Les résultatsobtenus figurent
dans le tableau IV. Nous avons fait de même avec
la valeur
f 3
donnée par(23).
En terminant ce
travail,
nous avonsappliqué
notre
équation
ainsi que celle de Van der Waalspour déterminer la
température
d’ébullition du gazcarbonique
dans l’intervalle detempérature
entre son
point triple
et sonpoint
critique,
carTABLEAU III
TEMPÉRATURES D’ÉBULLITION DE L’AMMONIAC
TABLEAU IV
nous
possédions
des donnéesexpérimentales
pourtoutes ces
températures.
Pour cettesubstance,
nous
avôns
déduit del’équation
(1)
l’équâtiôn :
d’où :
et :
Puis
d’après l’équation
(6)
nous avons calculéles
températures
d’ébullition.Les
résultats ainsi obtenusfigurent
dans le tableau V. Pourles
mêmestempératures
mentionnéesT 1
etT 2,
nous avonsTABLEAU V
TEMPÉRATURES D’ÉBULLITION POUR LE GAZ CARBONIQUE
obtenu par
l’équation
de Van derWaals
(12)
les relations :et :
d’où nous avons déduit que :
.
et :
Grâce à ces trois
valeurs,
ainsiqu’auparavant
pour l’éthane
etpour l’ammoniac,
nous avonsdéter-miné toutes les
températures auxquelles
nousavions
appliqué
notreéquation
(1).
Les- résultats obtenus se trouvent dans le tableau VI p. 12 A.En
comparant
les valeurs obtenues pour lestem-pératures
de l’éthane par notreéquation
et parcelle de Van der
Waals,
nous voyons queseule-ment dans ce cas
l’équation
de Van- der Waalsdonne comme la nôtre de bons
résultats,
mais alorstoutes les valeurs de
f
diffèrent peu des valeurs de aqui
entrent dans notreéquation,
ce que nouspourrions
dire aussipour n
si nous remarquons quen = 1 dans
l’équation
de Van der Waals.Donc,
d’après
les résultats que nous avonsobte-nus ici pour toutes les substances
étudiées,
nouspouvons conclure que notre
équation
donne demeil- _
leurs résultats que celle de VanderWaals,
et que les valeurs destempératures
tirées del’équation
de Van der Waals sont d’autant meilleures que lesconstantes
qui s’y
trouvent sontplus proches
desconstantes de notre
équation.
Si ce n’est pas le cas, comme parexemple
pourl’éthane,
alors l’équation
de Van der Waals donne de
grandes
erreurs,
attei-gnant AT
=8pK],
tandisque chez nous elle
est
12
TABLEAU VI
TEMPÉRATURES D’ÉBULLITION POUR LE GAZ CARBONIQUE
BIBLIOGRAPHIE
[1] ZIVOJINOV (J.), Sc. W. Fac. Mech. Eng.,