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Submitted on 1 Jan 1905
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Philosophical magazine ;Janvier, février et mars 1904
E. Perreau
To cite this version:
E. Perreau. Philosophical magazine ;Janvier, février et mars 1904. J. Phys. Theor. Appl., 1905, 4 (1),
pp.260-267. �10.1051/jphystap:019050040026001�. �jpa-00240997�
réfléchi sur le 1niroir, sont alors sans cesse proportionnelles à E - V,
c’est-à-dire au degré d’ionisation de l’air.
Les conditions de réglage et de sensibilité sont facilement réali- sables, et du même genre que dans mon précédent appareil (’) .
J’y reviendrai prochainement plus en détail, et je n’ai voulu au- jourd’hui qu’indiquer sommairement le principe d’une métllode qui,
en raison de sa simplicité, pourra peut-être rendre quelques ser-
vices.
PHILOSOPHICAL MAGAZINE ; Janvier, février et mars 1904.
ARTHUR SCHUSTER. - A simple explanation of Talbot’s bands
(Explication simple des bandes de Talbot).
-P. 1.
« Comme les bandes sont vues en « lumière blanche », une simple pulsation lumineuse doit être suffisante pour les produire, et la distri-
bution de l’intensité dans le spectre n’étant pas un facteur essentiel,
on pourra la choisir de la forme et de la durée qu’on voudra. » Par-
tant de là, l’auteur considère alors un réseau formé de bandes réfléchissantes parallèles séparées par des bandes ne réfléchissant pas la lumière. On observe, dans une direction oblique par rapport
au réseau, au foyer principal F d’une lentille convergente. Il arri-
vera en F des pulsations à des époques distantes d’un temps égal
à la période de l’onde homogène qui, partie du même point lumineux
et réfléchie par le réseau, aurait, en I’, son premier maximum princi- pal ; les pulsations ne pourront visiblement interférer que si on établit
au moyen d’une lame un retard sur les pulsations parties de la moitié du réseau la plus rapprochée de F. C’est l’explication de la condi-
tion de production des bandes de Talbot. Le même procédé permet
de dire quel est le retard qu’il faut introduire pour obtenir les bandes les plus noires : c’est 2013~-3 N étant le nombre de traits du
réseau.
-Si on appelle la longueur d’onde pour laquelle il y a un maximum de lumière, a" celle qui a un minimum tout de suite après du côté du vio-
(1; Loc. cit.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019050040026001
261
let, on voit facilement que valeur qui est aussi égale à
2013;2013 A, 1 étant la longueur d’onde jusqu’où ZD s’étend l’image CI centrale
de diffraction d’une lumière , donnée par le même dispositif optique;
c’est encore une propriété des bandes de Talbot.
Le cas d’un prisme se ramène à celui du réseau, car, au point de
vue du pouvoir séparateur, tin prisme peut se remplacer par un réseau dont le nombre de traits serait :
(t = épaisseur du prisme, u = indice de réfraction).
On peut d’ailleurs étudier comment se propage une pulsation à
travers un prisme, et on retrouve le même résultat.
PERREAU.
BUMSTEAD. 2013 On the variation of entropy as treated by Prof. Willard Gibbs (Sur la variation de l’entropie en suivant la méthode de Willard Gibbs).
-P. 8.
Observations à un article de 1B1. Burbury (août 1903,
pour montrer comment on peut lever des difficultés qui s’étaient présentées au chapitre xii des de mécanique statique de Willard Gibbs.
A. PFUND. - A study of the selenium cell (É tude sur la pile au sélénium). - P. 26.
Cette intéressante étude avait pour but de déterminer l’influence du sélénium, des séléniures des métaux sur le phénomène de varia-
tion de résistance d’une pile au sélénium sous l’influence de la lumière.
La pile était forméede deux plaques de graphite d’Atchison séparées
par des feuilles de mica de omm, 8 d’épaisseur totale. Sur la tranche,
on avait produit une couche mince (0~’~,08 environ) de sélénium.
La résistance était de 20 mégohms et devenait 1~ à 2 fois plus petite
par l’éclairement d’une lampe à incandescence de 32 bougies placée
à 30 centimètres de distance.
Pour étudier l’influence de la lumière tombant sur la pile, on avait
J. de Phys., 4e série, t. IV. (Avril 1905.) 18
un spectroscope à prisme en sel gemme, du genre de ceux employés
dans l’étude de l’infra-rouge. Pour faire en sorte que l’énergie tom-
bant sur la pile fùt la même, quelle que soit la couleur, on interposait
sur le trajet du faisceau un disque percé de fentes dont on pouvait
faire varier la vitesse. On mesurait l’énergie en faisant tomber la lumière sur iine pile thermoélectrique de Rubens, substituée à la pile
au sélénium.
Le sélénium employé était du Se du commerce préalablement bien pUI’itlé chimiquement, auquel on ajoutait une proportion déterminée,
3 (~ ~o, de divers séléniures.
Il L’expérience montra que, quel que soit le séléniure ajouté, le
maximum de sensibilité euttoujours lieu pour la longueur d’onde OU’,7.
’Cette disposition doit donc dépendre du sélénium et non du métal.
21 Influence du
-L’expérience montra que les variations de résistance de la pile, quand elle passe de l’obscurité à la lumière, puis de la lumière à l’obscurité, sont exactement les mêmes que la pile soit ou non traversée par le courant.
30 Ces faits s’accordent mal avec la théorie habituellement admise de Bidwell. L’auteur fait l’hypothèse que la lumière agirait sur le
sélénium pour produire des modifications allotropiques de résistances différentes. Elle concorderait mieux avec le résultat de ses expé-
riences.
PERREAU.
ItWEINTRAUB. - Investigation of the arc in metallic vapours in an exhausted space (Recherches sur l’arc dans un tube vide d’air contenant des vapeurs
métalliques).
-P. 95.
Habituellement, pour obtenir un arc au mercure, on sépare les
deux électrodes en mercure d’abord amenées au contact, ou bien on établit au début une grande différence de potentiel. L’auteur indique
un autre procédé : -. Son tube vide d’air, de la forme d’un H dont la
branche de gauche serait plus grande que celle de droite, com- porte deux électrodes en mercure A et B très rapprochées et une
électrode en graphite D à une grande distance de B. On établit les connexions de manière que B soit cathode et A et D anodes. La
rupture des mercures A et B amenés en contact donne un arc entre B
et A, qui entraîne aussitôt la formation d’un long arc entre B et D.
L’avantage sur la méthode habituelle réside dans ce fait que les
263 deux quantités de mercure A et B peuvent être petites. Si le tube BD
~est court, on peut aussi établir l’arc par une simple agitation du
mercure sans faire intervenir l’électrode A.
Cette méthode est la conclusion d’expériences où l’auteur établit que, pour produire un arc au mercure, il est nécessaire d’avoir une
. cathode en mercure, et que, de plus, cette cathode doit avoir subi au
préalable une modification, modification qui, dans le langage des
« ions », existe quand une ionisation à la surface de cette cathode a
,.permis le passage de l’arc à travers des vapeurs métalliques.
L’étude de l’arc au mercure a redonné sur la résistance, sur la
différence de potentiel les résultats déjà connus, mais, en outre, a conduit à distinguer dans le tube trois espèces de vapeurs de mer-
cure : vapeur ionisée conductrice; vapeur ordinaire non conductrice, portée à l’incandescence donnant de la lumière ; vapeur ordinaire ni
"
conductrice ni lumineuse. Le tube est d’autant meilleur que cette . dernière vapeur existe en moins grande quantité.
En employant diverses anodes, on établit l’importance principale ,
1~ de la cathode, l’électrode où se produisent les ions qui conduisent le
~ courant.
L’emploi d’amalgames de métaux alcalins, de métaux alcalins
purs, a montré l’analogie complète des propriétés d’un arc dans ces
vapeurs avec celles d’un arc au mercure.
On a également utilisé une force électromotrice alternative : Lie fait que, si on a deux électrodes, une en mercure, l’autre en fer ou en graphite, il est nécessaire pour l’existence de l’arc que le mercure soit cathode, conduit à penser que le courant ne passera que dans
un seul sens sous la forme d’une demi-onde. L’expérience confirme
cette prévision, et l’auteur a construit sur cette donnée un tube qui
redresse un courant alternatif en donnant un courant continu d’in- tensité à peu près constante.
_
PEUREAU.
CHANT. - The variation of potential along the transmitting antenna in wireless telegraphy (Variation du potentiel le long de l’antenne dans la
télégraphie sans fil).
-P. 124.
L’exploration est faite par les méthodes connues. Les résultats
.sont les suivants : 1° Dans la méthode simple de Marconi et la
méthode d’excitation directe (Slaby), quand l’antenne est réunie à la
terre, l’effet est le même que si on avait employé un fil identique à
l’àntenne pour la balancer, où, en parlant le langage de l’optique, la
terre agit comme un miroir plan ;
~° Dans ces conditions, l’oscillation principale est la fondamentale- de l’antenne avec une longueur d’onde égale à quatre fois sa longueur.
Le circuit du condensateur dans la méthode d’excitation directe-
(méthode de Slaby) imprirne sa longueur d’onde à l’antenne ; mais
ses oscillations ne sont pas à beaucoup près aussi intenses que les oscillations propres de l’antenne. Dans cette dernière méthodee.
l’oscillation est plus régulière et plus puissante;
3° Dans la méthode par induction, le trait dominant des oscilla- tions est celui donné par le circuit du condensateur. Avec des antennes.
jj
de différentes longueurs, il y a un petit changement dans l’oscillation dont on ne voit que le quart de la longueur d’onde. L’oscillation propre de l’antenne est aussi présente, mais beaucoup moins intense que dans les deux premiers cas ;
40 La longueur de l’antenne pour qu’il y ait résonance est toujours
un quart de la longueur d’onde, jamais un plus grand multiple ;
51 Quand on intercale une inductance entre le circuit du conden- sateur et la terre, l’oscillation fondamentale n’est ni aussi régulière,
ni aussi intense, à cause de la superposition d’harmoniques;
60 Dans la méthode d’excitation directe (Slaby), une petite capacité
ne peut pas compenser d’une façon satisfaisante l’antenne ; dans la
méthode par induction, une capacité agit comme une connexion à
la terre ou un fil semblable. PHEAU.
HAGEN and RUBENS. - On some relations between the optical and the electri- cal qualities of metals (Sur quelques relations entre les propriétés optiques et électriques des métaux). - P. un.
Pour soumettre au contrôle de l’expérience cette conséquence de
la théorie électromagnétique de la lumière que le pouvoir réflec-
teur R d’un métal est donné par cette formule de Maxwell :
(~1 = conductibilité électrique en unités électrostatiques ; T, période
d’oscillation en secondes), les auteurs ont mesuré le pouvoir réflec-
265 teur R pour de grandes longueurs d’onde (de 0,05 u à 14 p) . Une lampe Nernst éclaire soit directement (après réflexion sur deux
miroirs E et F), soit après réflexion sur le miroir concave à étudier,
la fente H d’un spectroscope dans lequel les lentilles du collimateur -et de la lunette sont remplacées par des miroirs et où le prisme est
en fluorine ou en sylvine. On observe avec une pile thermoé- lectrique linéaire.
Les résultats trouvés sont donnés dans des tables et traduits par des courbes.
’1° Ils montrent que la formule de Maxwell est d’autant mieux vérifiée qu’on s’adresse à une longueur d’onde plus grande.
Pour des longueurs d’onde plus grandes, pour les rayons que laissent subsister plusieurs réflexions sur la fluorine et dont la lon- gueur d’onde est 25,5 ~., les auteurs ont préféré déterminer le pou- voir émissif au lieu du pouvoir réflecteur.
Ilne boîte cubique, sur les faces de laquelle on pouvait fixer les plaques à étudier ou « le corps noir » servant de terme de comparai-
son, était chauffée à une température déterminée. Les rayons éma- nant d’une face passaient à travers une ouverture ménagée dans un
écran refroidi, subissaient plusieurs réflexions sur des plaques de
fluorine et venaient, concentrés par un miroir, sur une pile thermo- électrique.
20 Les résultats s’accordent avec la formule de Maxwell, sauf pour le bismuth. L’expression (100
-R) est l’inverse de la résis- tance d’un conducteur de 1 mètre de long et de 1 millimètre carré de section exprimée en ohms, qui, d’après la formule théorique, a une
valeur 7,23, a été trouvée égale à 7,33 pour les métaux purs, 7,4L pour les alliages.
3° La résistance électrique variant avec la température, il doit en
être de même de 100
-li. L’expérience vérifie cette conclusion.
40 Des observations, il résulte qne les périodes de vibration des molécules influencent à peine la conduite optique des métaux dans
la région des grandes longueurs d’onde.
5° On n’observa aucune influence des propriétés magnétiques du
fer ou du nickel sur les propriétés de ces rayons.
60 La formule de Maxwell ainsi vcritiée expérimentalement conduit
encore à cette conclusion :
(g - coefficient d’extinction, v = indice de réfraction du métal pour- l’incidence normale),
7" Une conséquence de la concordance des résultats théoriques et expérimentaux est qu’on peut déterminer la résistance électrique.
d’un métal seulement par des mesures de radiation.
~
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