HAL Id: jpa-00240563
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Submitted on 1 Jan 1901
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Langevin
To cite this version:
Langevin. Philosophical Magazine; T. II, n° 7; juillet 1901. J. Phys. Theor. Appl., 1901, 10 (1),
pp.627-631. �10.1051/jphystap:0190100100062701�. �jpa-00240563�
627
W. IIE f~TsE. - Glimmentladung in Hélium (Décharge lumineuse dans 1’li(’~lium).
-
P. 6is-6s~.
MM. Collie et Ramsay (1) ont trouvé que l’hélium observé dans un tube de Plücker à la pression atmosphérique, présente des phéno-
mènes qll’011 n’observe dans les autres gazqu à un état de vide beau-
coup plus avancé.
Au point de vue du gradient de potentiel dans la lumière positive
non stratifiée, 1’liélium se place entre le mercure et 1*hydrogène.
.
E. B.
H. EI3EI~T. - Ueber Elektricitatsxerstreuung in grosseren Iiuhen (Sur la déperdition de l’électricité
auxgrandes altitudes).
-P. 718-12L Observations faites en ballon à diverses époques de l’année, com- parativement à des observations simultanées faites au niveau du sol et d’où il résulte que, toutes choses égales d’ailleurs, la vitesse
de déperdition des deux électricités augmente dans un rapport con- sidérable quand on s’élève, par exemple, à plus de 3.000 mètres.
L’état moyen d’ionisation de l’air croîtrait donc avec l’altitude.
E. BOFTY.
PHILOSOPHICAL MAGAZINE;
T. II, n° 7; juillet 1901.
Lono KIJLVI~ . - Xineteenth Century Clouds overthe Dynamical theory of Ileat
and Light (Les nuages du
XIXCsiècle
surla théorie mécanique de la chaleur et de la lumière).
-P. ~-~0.
Cet article est la reproduction d’une conférence faite par lord hel-
vin, en avril 1900, à l’Institution Royale, avec addition de nombreux résultats d’expériences et de calculs effectuées depuis par l’auteur
avec la collaboration de M. William Anderson.
Un intéressant effort y est fait pour éclaircir deux difficultés fon- (1) Co~t,lE et R%,iisAy, Zeitsch. J. plz~s. Cia., XIX, p. 10 1; 1896.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:0190100100062701
damentales de la représentation mécanique des liaisons entre la matière et l’éther.
La première est celle du mouvement relatif de l’éther et des corps
pondérables. Pour concilier l’immobilité du milieu, requise par les phénomènes de l’aberration, avec le déplacement des atomes ma-
tériels à travers lui, Fauteur suppose que ceux-ci consistent en
perturbation de l’éther par condensation ou raréfaction. Il indique
les résultats relatifs au déplacement d’une semblable perturbation
dans le cas particulier d’un atome sphérique.
Le principe de l’inertie est satisfait, et un déplacement périodique
de l’atome émet des vibrations longitudinales et transversales, ces
dernières fournissant les ondes lumineuses.
L’auteur renvoie d’ailleurs à son rapport du Congrès de Physique
de Paris, qui traite une question connexe. La plus grande partie de
l’article est consacrée à la seconde difficulté relative à la loi de répar-
tition de l’énergie de 3Iaxivell-Boltzmann ; il semble difficile d’ad- mettre que l’énergie cinétique de la molécule d’un gaz se partage également, en moyenne, entre les différents degrés de liberté, sur-
tout si l’on veut faire intervenir ceux qui correspondent aux mouve-
ments vibratoires donnant naissance aux vibrations lumineuses. Le spectre c0111pIlCILlé des gaz même monatomiques conduirait à ad- mettre un nombre considérable de degrés de liberté, et, par suite,
donnerait nne valeur très voisine de l’unité pour le rapport des cha- leurs spécifiques ; ce que l’expérience est loin de co nfirmer.
Bien que toutes les objections faites jusqu’ici par l’auteur à la loi de Waxwell-Boltzmann, sur le terrain de la dynamique pure, aient été réfutées, il a entrepris cette fois de soumettre la loi à une épreuve
d’ordre expérimental en faisant, sur des cas relativement simples,
des calculs de moyennes aussi étendues que possible. Les cas étu-
diés sont ceux de particules sphériques ou allongées, pesantes ou
non, se nlouvant dans des espaces de formes variées. Les résultats,
qui ont nécessité une somme de travail considérable, semblent ne
pas confirmer la loi d’égale répartition de l’énergie cinétique, et
l’auteur conclut en proposant de la rejeter.
C. BARUS. 2013 The absorption of the Ionized Phosphorus. Emanation in tubes
(L’absorption par les tubes de l’émanation ionisée du phosphore). - P. 40-49.
Si un courant d’air, après avoir passé sur des fragments de phos-
phore, est amené en contact avec un jet de vapeur, il en facilite la
629 condensation de la même manière que l’air rendu conducteur par l’émission cathodique ou par les radiations de Rôntg en, de Becque-
rel et de Lenard. La couleur que prend le jet de vapeur, vu par trans-
mission, varie avec le volume d’air introduit par minute, le nombre des gouttes augmentant, et la couleur du jet devenant plus bleue à
mesnre que le volume d’air admis augmente.
L’auteur, qui a déjà puhlié plusieurs mémoires sur ce sujet, a
cherché cette fois comment la propriété acquise ainsi par l’air dis-
paraît quand on le fait circuler dans des tubes de nature et de dimen- sions variées. La conductibilité électrique du tube ne paraît avoir
aucune influence de sorte que les centres de condensation contenu dans le gaz ne paraissent pas se mouvoir sous l’action de forces élec-
triques, différant en cela des centres chargés contenus dans les
gaz rendus conducteurs.
Miss H. BROOKS. - Danlping of the Oscillations in the Discharge of
aLeyden- jar (L’amortissement des oscillations dans la décharge d’une bouteille de Leyde).
-
P. 92-108.
L’auteur a fait une étude expérimentale de l’amortissement des oscillations en utilisant l’indicateur magnétique décrit par M. Rutherford.
Un faisceau de fils d’acier très fins, aimantés à saturation, est placé au centre d’un conducteur circulaire dont un arc variable peut
être parcouru par la décharge d’une bouteille de Leyde. Si la première
demi-oscillation de courant est d’un sens tel qu’elle tend à désai-
manter les fils d’acier, l’effet produit est plus grand que si la deuxième demi-oscillation produit la désaimantation. Le rapport des arcs de
cercle que doivent parcourir deux décharg es de sens inverse pour donner la même désaimantation fournit le décrément des oscillations.
L’auteur a pu en déduire une mesure de la résistance des étincelles de décharge. Cette résistance augmente avec la longueur de l’étin-
celle et diminue quand la pression s .abaisse, jusqu’à une certaine pression critique dépendant de la longueur de l’étincelle.
Les fils de fer donnent, quand ils sont parcourus par la décharge,
un amortissement beaucoup plus grand que les autres fils métal-
liques.
S.-P. LA~GLEY. 2013 The New Spectrum (Le
nouveauspectre).
-P. 119-130.
Dans cet extrait d’un rapport lu devant la l’~TatLO~LCCZ Acadeîny of Sciences of T~~~shin~ton, l’auteur, en présentant son livre récent,
retrace l’histoire de ses efforts depuis 1880 pour accroître la préci-
sion et la commodité des mesures bolon1étriques dans toute l’étendue
du spectre solaire. Il insiste sur ce fait, que le nouvel appareil lui a permis de découvrir et d"étudier complètement toute la portion du
spectre comprise entre des longueurs d’onde de 1~,8 (limite extrême
du spectre infra-rouge connu en ~.8~0 ) et de ~ ~,3.
Il indique ensuite rapidement les applications possibles de la com- paraison des courbes d’intensité dans le spectre. Déjà on peut affir-
mer l’existence d’une variation régulière avec les saisons.
.1. ROSE-INNES. - On the Practical Attainment of the Thermodynamic Scale of TeU1perature (Sur la
mesurepratique des températures absolues).
-P. ~.30-i!~f.
L’auteur a déjà publié deux mémoires sur ce sujet. Il montre ici
comment il est possible de déduire, des observations du thermomètre à gaz, la détermination des températures absolues, en s’appuyant sur
la valeur de l’effet Joule-Thomson et sur la connaissance exacte d’une seule isotherme du gaz.
Les formules obtenues sont appliquées à la détermination de la
température absolue du point de fusion de la glace, en empruntant
les données expérimentales aux résultats de M. Chappuis, relatifs aux
thermomètres à azote et hydrogène. Le premier donne 273" 361, et le
second 273° 153. La différence 01 208 semble bien grande, étant donnée la précision des mesures, et l’auteur ne sait à quelle cause d’erreur
l’attribuer.
La correction à faire aux indications du thermomètre à gaz à volume constant pour une température comprise entre les points 0-100 est
extrêmement faible. Elle est plus grande dans le cas du thermomètre à pression constante.
H.-!1. Wl LSO~ . - On the àJagnetic r:fi’ect ot Electrie Convection, and oéRom.land
sand Gremiem’s Experirnents (Sur l’effet magnétique de la convection électrique,
et
surles expériences de Rowland et de Crémieu). - P. 1!~4-1~0.
Dans cet essai d’explication des résultats négatifs obtenus par
631
M. Crémieu (~ ) dans ses expériences,! auteur développe d’abord une
remarque du Dr Larmor, qui a songé à une influence possible du cou-
rant servant à charger le disque d’aluminium dans l’expérience relativ e
à l’effet inverse de Rowland,. Supposant le champ magnétique pro- duit par un noyau rectiligne, il montre que l’action du champ magné- tique sur le courant de charge doit compenser exactement l’action de la force électromotrice d’induction sur la charge du disque.
Cette conséquence n’est légitime cependant que si le champ est produit par un électro-aimant à noyau rectilignes, tandis que 1~’I. Cré- mieu a utilisé un électro à noyau magnétique fermé, quai ne doit pro- duire aucune action sensible sur le courant de charge.
Dans l’expérience où 31. Crémieu a cherché à retrouver le phéno-
mène observé par Rowland, M. iililson cherche une compensation
dans l’entraînement des charges portées par les secteurs fixes avec
ou sans écran électro-magnétique en arrière. Il croit pouvoir conclure
à un défaut d’isolement des sectetirs fixes de NI. Crémieu.
LANGEVIN.
COMPTES RENDUS DE L’ACADÉMIE DES SCIENCES;
T. CXXX, 1er semestre 1900.
Tir. :B10LREACX. - Sur les valeurs absolues des éléments magnétiques
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