HAL Id: jpa-00236854
https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236854
Submitted on 1 Jan 1873
HAL
is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.
L’archive ouverte pluridisciplinaire
HAL, estdestinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.
OGDEN. N. ROOD. - On the nature and duration of the discharge of a Leyden jar connected with an induction coil (Sur la nature et la durée de la décharge
d’une bouteille de Leyde unie avec une bobine d’induction); Dana’ s and Sillimann’ s American Journal, 3e série, t. IV ; octobre et novembre 1872
A. Potier
To cite this version:
A. Potier. OGDEN. N. ROOD. - On the nature and duration of the discharge of a Leyden jar connected with an induction coil (Sur la nature et la durée de la décharge d’une bouteille de Leyde unie avec une bobine d’induction); Dana’ s and Sillimann’ s American Journal, 3e série, t. IV ; octobre et novembre 1872. J. Phys. Theor. Appl., 1873, 2 (1), pp.267-268. �10.1051/jphystap:018730020026700�.
�jpa-00236854�
267
OGDEN. N. ROOD. - On the nature and duration of the discharge of a Leyden jar
connected with an induction coil (Sur la nature et la durée de la décharge d’une
bouteille de Leyde unie avec une bobine d’induction); Dana’ s and Sillimann’ s
American Journal, 3e série, t. IV ; octobre et novembre 1872.
Un
inducteur,
dont les dimensions sont donnéesci-dessous,
estrelié à une bouteille de
Leyde ;
les étincelles illuminent undisque blanc, qui
est caché par undisque
noir tournant etpercé
d’unepetite
fente radiale.Lorsqu’une
étincellejaillit,
l’observateurplacé
à 50 ou 60 centimètres du
disque
tournant voit un ouplusieurs
traits lumineux
correspondant
à lafente,
selon que cette étincelleest
simple
oumultiple.
On a donc le moyen de connaître le nombre desdécharges
successivesqui
constituent une étincelle et le tempsqui
lessépare ;
voici les résultats obtenus :Bobines. - Circuit inducteur :
48m,
8 de fil decuivre,
de4mm,
23de
diamètre,
faisant264
tours. Circuit induit :longueur
3o millesanglais,
di amètre omm, 2 I .Bouteilles. - Une
grande (surface
de738
centimètrescarrés,
une
petite (71 centimètres), épaisseur
nonindiquée.
Résultats. - Distance
explosive (sans bouteilles),
avec deuxBunsen en
tension,
66 millimètres.Grande bouteille. - 10
Électrodes
en laitonboules de 9
mil-limètres de
diamètre).
Distance 1 millimètre : on a trois ou quatre
décharges
et unedurée totale
de 4
à 6 millièmes de seconde.Distance 2
millimètres,
une seuledécharge
et de même en aug-mentant la distance
jusqu’au
maximum 2mm, 6.2°
Électrodes
enplatine (fils
de omm,3).
Distance i millimètre : de deux à quatre ou
cinq décharges;
durée totale de 2 à 6 millièmes de seconde.
Distance 2 millimètres : de deux à trois ou quatre
décharges;
durée totale de 2 à 6 millièmes de seconde.
Distance 3 millimètres : deux
décharges;
durée totale de 2 à 6 millièmes de seconde.Distance 4 millimètres : une seule
décharge.
Petite bouteille. -- 10
Électrodes
en laiton.Distance t millimètre : on obtient une étincelle
unique,
suivieArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018730020026700
268
d’une
décharge violette (17
millièmes deseconde), puis
1 o à20
étincelles,
durant à peuprès 9
millièmes.Distance 2 millimètres : même
résultat;
ladécharge
violette dure12 millièmes et la série d’étincelles 5.
Distance 3 millimètres : même
résultat ;
durée totale de la dé-charge, 12
millièmes.Pour les distances
plus grandes,
le nombre d’étincelles et la durée totale diminuent pour8mm, 75;
iln’y
aplus
que deux étin- celles à 1 millième deseconde;
au delà uneseule,
la distancemaxima étant
de 1 omm, 75.
2°
Électrodes
en fil deplatine.
Apparences analogues,
la durée de ladécharge
variantde 7
mil-lièmes de seconde à 2 et le nombre des étincelles
qui
la consti-tuaient de r o à 2,
lorsque
la distance des électrodes variait de i à 15 millimètres.A. POTIER.
O.-E. MEYER. - Ueber die innere Reibung der Gase (Sur le frottement intérieur des gaz) ; Annales de Poggendorff, t. CXLVIII, p. I et 203.
Ces deux Mémoires terminent une
longue
série de recherches surla constitution des gaz.
Dans le
premier
de ces deux Mémoires(4e de
lasérie),
l’auteurmontre, par une série
d’expériences
suffisammentconcordantes,
que l’écoulement d’un gaz à travers unlong
tubecapillaire
s’effectuetrès - sensiblement de la même manière que l’écoulement d’un
liquide
à travers une conduite detrès-petit diamètre ;
et, par consé- quent, que les lois données par Poiseuille(1),
pour l’écoulement desliquides
dans les tubescapillaires, s’appliquent
aux gaz, c’est-à-dire que la vitesse d’écoulement duliquide
estproportionnelle
à lacharge,
en raison inverse de la
longueur
du tube et en raison directe de laquatrième puissance
du diamètre.La loi de Poiseuille permet
donc,
pour les gaz comme pour lesliquides,
de calculerthéoriquement
la vitesse d’écoulement à traversles tubes
capillaires.
Il y a,toutefois,
pour les gaz, unecomplication analogue
à celle que l’on rencontredé jà
pour ces corps dans l’étude1 ) Mémoires des Savants étranges, t. IX, p. 433; 1846.