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Philosophical Magazine ; T. LVIII; juillet 1899

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(1)

HAL Id: jpa-00240416

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Submitted on 1 Jan 1899

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Philosophical Magazine ; T. LVIII; juillet 1899

Perreau

To cite this version:

Perreau. Philosophical Magazine ; T. LVIII; juillet 1899. J. Phys. Theor. Appl., 1899, 8 (1), pp.614-

628. �10.1051/jphystap:018990080061401�. �jpa-00240416�

(2)

614

quelles on arrive dans certains cas, et sur la facilité de commettre des erreurs. Il pense qu’il serait plus profitable, surtout pour les

parties techniques, d’employer différents systèmes, chacun s’appli-

quant d’une manière particulièrement simple à une certaine caté- gorie de questions. Ainsi, supposons qu’on prenne comme unités fondamentales le centimètre, la seconde, et la force d’attraction de deux sphères de platine tangentes, de 11 cm ,02 de rayon (équivalant pratiquement à une dyne) ; on a ainsi un système d’unités indépen-

dantes de la position à la surface de la terre, et dans lequel plu-

sieurs quantités s’expriment simplement, comme le montre le

tableau suivant, sont réunies les équations de dimensions dans le

système C. G. S. et dans le précédent :

En particulier, la pression atmosphériqtie et le module d’élasti- cité sont représentés par surface force , ce qui est bien plus clair que

l’expression C. G. S. Ch. MAURAIN.

PHILOSOPHICAL MAGAZINE ;

T. LVIII; juillet 1899.

WAIDNER et MALLORY. 2013 A comparison of hou-land’s mercury thermometers with a Callendar Griffith’s Platinum thermometer. -- A comparison of the platinum thermometer with a Tonnelot thermojlleter standardizet at the Bureau

international, and a Reduction of Rowland’s value of the mechanical Equiva-

lent of Heat to the Paris Nitrogen scale.

-

P. ’1.

-

Comparaison des thermomètres à mercure de Rowland et du thermomètre à

platine de Callendar Griffith.

-

Comparaison du thermomètre à platine avec

un Tonnelot étalonné au Bureau international.

-

Réduction de la valeur de

l’équivalent mécanique de la calorie donnée par Rowland à l’échelle de tempé-

rature du thermomètre à azote de Paris.

-

P. 1.

Le titre indique nettement le but de ce travail.

lie thermomètre à platine était construit à Cambridge sous la haute

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018990080061401

(3)

615

surveillance de M. Griffith : c’est une bobine de fil fin de platine

enroulé sur une monture en mica. Les gros conducteurs P, P, soudés

à la bobine, sont isolés par des rondelles de mica. Le tout est enfermé dans un tube de verre. Ce tliermoiliètre était pourvu de deux con- ducteurs C, C, compensateurs, formés d’une simple boucle de fils

parallèles aux deux fils P, P et de même résistance. Dans le pont de Wheatstone, les fils P et les fils C sont sur deux bras du pont, do

sorte que la variation de résistance de la bobine seule intervient.

Le calorimètre est en cuivre et muni d’un agitateur mlî par un petit

moteur à air chaud. Il est entouré par une bobine où on pourrait

faire passer un courant et placé au milieu. d’une boîte à double paroi remplie d’eau. Le tout est placé au milieu d’une grande boite rem- plie de duvet.

La boîte de résistance est celle de Griifitli. C’est une boîte à pont, dont deux branches sont de résistance égale, et dont la boîte de résistance variable est formée de bobines de

et d’un fil de 30 centimètres de lông et de 0-,30 de résistance. Une

prise de contact munie d’un vernierpermet d’apprécierle 0,00001 d’ô).

Le galvanomètre est de grande sensibilité du type Thomson à quatre bobines.

Le baromètre-étalon Regnault avec mètre étalonné est employé.

On a étalonné la boîte de résistance, calibré le fil, déterminé ensuite

les constantes du thermomètre à platine :

puiseffectué les comparaisons des thermomètres à mercure de Baudin

employés par Ro,vland avec le ther01onlètre-platine.

La comparaison du thermomètre à platine avec le Tonnelot a été faite avec l’assistance de M. Day.

Les constantes du Tonnelot avaient été déterminées par M. Guil- laume au moyen du thermomètre à azote de 1B11. P. Chappuis.

En déterminant l’équivalent mécanique de la quantité de chaleur qui élève de Il la température de 1 gramme d’eau à différentes

températures, on obtient un nombre différent, et la capacité calori-

fique de l’eau diminue quand la température s’élève. Avec les

(4)

616

nombres de Ilo,vlanc1 ramenées à l’échelle thermomérique normale,

la variation est la même qu’avec les nombres de Griffith; mais il y

a une différence constante entre les deux nombres de 15 à 20°.

L’explication la plus probable de cet écart est une erreur dans la détermination de la force électromotrice de l’étalon Clark,-, en1ployé

par Griffiili. Une nouvelle détermination de cet étalon faite, d’une part, en rBllemagne par M. Kahle, et, d’autre part, aux Etats-Unis par MM. i’atterson et Guthe a donné 1,4327 volt à 15°. Cette valeur

corrige les nombres de (;riffith et les rapproche de ceux de Rowlancl.

MILLER et CHATLOCK. 2013 On the thermal conductivity of water (Conductibilité thermique de l’eau).

-

P. 46.

L’eau forme une couche mince entre les fonds de deux vases A et B. Sur le fond de A, en verre mince, se trouve une bobine D en zigzag de fil isolé ou passe un courant. C’est la source de chaleur. La chaleur engendrée traverse la couche d eau et est absorbée en C par

un courant, d’eau froide qui maintient la température constante. Au- dessus de D, la température est maintenue constante en recouvrant

D de coton et en plaçant au dessus une autre bobine E compensa- trice. Une pile thermoélectrique permet de constater si, en D et E, en

a la même température. La bobine D est prise dans une couche de paraffine de 0m,5 d’épaisseur.

Au milieu., le flux de chaleur est vertical, et on a :

1% = surface de la bobine ; 1 = courant ; R = résistance ; k = con-

dnclibilité ’calorifique de l’eau ; f = différence de température ;

x - épaisseur de l’eau.

Pour une épaisseur x + y, on a :

d’où:

Sous cette iorme, l’expérience serait impraticable à cause des

variations de température produites par des variations dans les cou-

(5)

617 rants d’eau ou d’électricité. On a alors établi un appareil différentiel : dans deux appareils identiques, on a le méme flux d’eau et le même

courant. On établit les épaisseurs d’eau de manière que les tempé-

ratures 0 et 0’ des deux bobines soient égales. Puis on fait varier la première couche d’une épaisseur y. On obtient alors une différence de température 0, - 8’, indépendante des variations des courants et

qui remplacera 0, - 8 de l’éqnation ci-dessus.

La différence de température 0,

-

6’ des deux bobines est donnée par la résistance des bobines qui forment les bras d’un pont de ivliiatstone. Ces bobines ainsi agencées ont été calibrées comme

thermomètre.

On a ainsi obtenu :

BEATTIE. - Leakage of Electricity from Charged Bodies at moderate Tempera-

tures (Perte de charge de corps portés à des températures modérées). - P. 97.

Une boîte métallique (34-9-6), isolée, séparée en deux parties par

une cloison, peut être chauffée jusqu’à 300° sans que des fumées viennent à son intérieur. Dans chaque compartiment se trouve placée

une plaque métallique bien isolée. Les deux plaques sont réunies à

la sortie et reliées par un fil protégé par un écran à un voltmètre multicellulaire de Kelvin.

La différence de potentiel entre la boîte et les plaques peut varier

de 80 à 240 volts.

La capacité était telle que 0,34, unité électrostatique, élevait le potentiel à 1 volt.

Les plaques furent en Zn ou en Fe, recouvertes ou non de subs- tances diverses.

Avec des plaques de Zn, la vitesse de perte était la même à chaud qu’à froid, s’il n’y avait rien sur les plaques, ou s’il y avait de l’eau.

On avait une augmentation si les plaques étaient recouvertes de bichromate de potasse et d’iode, de chlorure de sodium et d’iode, de

chlorure de litllium et d’iode. Avec des plaques de fer, isolées dans

la boite toujours en fer, on avait une augmentation avec le perman-

ganate de potasse.

(6)

618

LOVE. - The Joule Thomson Thermal Effect; its Connexion with the Caracte- ristic Equation and some of its Thermodynamical Conseqnences (1,’effetJoule-

Thomson. - Sa relation avec l’équation caractéristique.

-

Quelques consé-

quences thermodynamiques). - P. 106.

Dans l’expérience du tampon poreux, l’élévation de tempéra-

tare dT, correspondant à une élévation de pression dp, produite par le passage à travers le tampon, est donnée par l’équation de Joule-

l’homson :

o ù J = équivalent mécanique de la calorie, kp = chaleur spécifique

à pression constante.

En calculant le second membre au moyen de l’équation caracté- ristique des gaz, on a :

Avec la loi de Mariette :

avec l’équation Van der Waals :

ou, en posant :

avec l’équation de Clausius :

Les nombres donnés par Rose Innes pour C02 montrent que cette dernière formule convient aussi bien que la précédente.

L’auteur établit pour une masse de gaz l’équation :

ou en introduisant :

(7)

619 En se servant de l’équation de Van der Waals et en l’aisant des

approximations diverses, il arrive à un résultat qu’on obtient de suite en supposant :

La connaissance de 0 permet de calculer le rapport :

On trouve 1,408.

Avec les mêmes valeurs pour un gaz parfait, on a 1,400.

Combinant la relation entre hp et 11,,, avec une autre donnée par

.lord Kelvin, et valable pour toute substance :

(eT= élasticité isothermique), on a :

Au maximum de densité à une température déterminée, c = o ; d’où :

et, de plus, dans l’expression de la loi de l’équivalence, qui est en général :

le terme en dv s’annule. Donc, à ce point, la chaleur latente de transformation isothermique est nulle. Donc on a les conclusions :

Pour toute substance au maximum de densité, l’effet Joule-Thomson est nul comme pour un gaz parfait, mais pour une tout autre raison.

En ce point, il n’y a qu’une chaleur spécifique.

(8)

620

MAC LEAN. 2013 Velocity of Electric Waves in Air (Vitesse d’ondes électriques

dans l’air).

-

P. 115.

Dans le circuit du résonateur on a placé un coliéreur formé de deux globules de Pt de 1 millimètre de diamètre, attachés aux extré-

mités de deux fils de Pt de omm,12 de diamètre et de icm,7 de long

enroulés en spirale et soudés à des fils en fer de 1mm,5 de diamètre et

4 centimètres de long. Le tout est placé dans l’axe d’un tube de verre

de 8cm,5 de long et de 1cm,5 de diamètre. Une extrémité du fil est fixée à une vis micrométrique. Ce cohéreur est placé dans un circuit

avec une grande batterie, une boite de résistance et un galvanomètre

à lecture directe sliunté. Ce tube se décolnre spontanément par l’élasticité des ressorts de Pt.

La capacité du résonateur est donnée par deux feuilles d’étain

(i4cm,5 sur 14cm,1) collées sur les faces d’une lame de verre (30,4- 30,4-5 centimètres) et la self-inductance par deux fils de Cu de gcm ,62

de long, de 3 millimètres de diamètre, placés parallèlement à une

distance de 5 centimètres.

L’oscillateur est identique au résonateur. Il est placé dans une

boîte avec fenêtre et réflecteur. Dans la bobine de Ruhmkorff, la rupture du circuit primaire est produite par un interrupteur à moteur,

muni d’un courant d’eau lavant la surface du mercure. Le tout était enfermé dans une boîte à double paroi remplie de coton. On avait

ainsi une étincelle toujours identique.

En fermant le circuit de l’oscillateur, avant que les étincelles ne commencent, on a une augmentation de la déviation de l’aiguille

du galvanomètre qui croît encore, quand les étincelles marchent,

d’une quantité variable avec la distance du cohéreur au réflecteur.

C’est cette seconde augmentation que produisent les ondes et qu’il

faut mesurer. Les mesures étaient faites la nuit.

On a aussi déterminé les noeuds et les ventres, donc déterminé A.

On avait T en photographiant l’étincelle donnée par un oscillateur semblable au premier, de capacité C’, de self-inductance L’. Appli- quant la formule

on a

Un avait:

(9)

621 En mettant dans le circuit du résonateur, une grande résistance (fil de charbon), on obtient les mêmes résultats que ci-dessus; mais,

si Foscillateur et le résonateur ne sont plus à l’unisson, on n’obtient plus les noeuds aux mêmes endroits qu’avant, et l’aiguille du galva-

nomètre a des mouvements irréguliers.

Ces faits concordent bien avec la théorie de l’amortissement des ondes.

BARTON et MORTON. - Criterion for the oscillating discharge of a condenser (Critérium de la décharge oscillante d’un condensateur). - P. 143 et 148.

Dans la théorie élémentaire, la condition pour une décharge oscil-

lante est :

Si l’on tient compte de la distribution du courant dans le fil, on

doit ajouter, d’après Maxwell et lord Rayleigh, à l’équation différen-

tielle habituelle, des termes dont les coefficients sont petits, mais

dont l’effet est de faire que, pour la valeur critique ordinaire

C = 4L , on a encore une décharge oscillante.

R2

La nouvelle valeur critique C’ est > C .

Ceci est d’accord avec un travail antérieur des auteurs sur la résis- tance et la self-inductance d’un fil parcouru par une onde amortie.

Ce résultat semble en contradiction avec ce fait que, pour une

décharge oscillatoire, la résistance est plus grande et l’inductance

plus petite que pour des courants continus, ce qui devrait favoriser

une décharge non oscillante. Mais il faut tenir compte de l’amortis- s ement qui augmente à la fois R et L, de sorte que, si l’amortisse- ment est grand et la fréquence faible, l’inductance devenant plus grande que pour des courants continus, son accroissement peut avoir, sur la valeur critique de C, un effet plus grand que celui de l’accroissement de R.

LORD RAYLEIGH. - Theory of anomalous Dispersion (Théorie de la Dispersion anomale). - P. 151.

Lord Rayleigh a retrouvé (Mathematical Tripos Examination

for 1869;

-

voir Cambridge Calendar, for 1869, 21 janvier) une note

(10)

622

de Maxwell sur cette question. Chaque particule du milieu élastique

est supposée attirée par un atome d’une autre matière avec une force variable avec la résistance et soumise à une rési stançe fonction de la vitesse relative; les atomes étant indépendants les uns des autres,

on a pour l’équation de propagation des ondes :

p et 0’, masses de l’unité de volume du milieu et des atomes ;

1), déplacement du milieu; n + S, celui des atomes ; 6p2S, attraction;

6R cl’. dS résistance.

Si un terme de n est :

on arrive pour l’indice u, à la formule suivante (R étant supposé

très petit), où v0, désigne la vite sse pour c = o :

JOHN IIENDERSON. - Cadmium Standard Cells (Pile étalon au cadmium).

-- P. 152.

Les expériences d’Henderson lui ont montré que des éléments au Cd ont une force électromotrice la même, soit avec des sels tout à

fait purs, soit avec des sels acides, et égale à 1,0190 volt à 210,5.

Le coefficient de température, toujours faible, a varié de 0,00? 0/0

à 0,009 0/0, suivant les éléments.

La variation de température ne produit pas de suite la totale variation de force électromotrice. La polarisation disparaît rapide-

ment.

Ces éléments sont donc meilleurs pour des étalons que les élé-

ments Clark.

(11)

623

Août 1899.

WHITEHEAD.

--

On the Effect of a Solid conducting sphere in a variable magnetic Field on the magnetic Induction at a Point outside (Effet d’une sphère solide conductrice dans un champ magnétique variable sur l’induction

magnétique en un point extérieur).

-

P. 165.

Étude matllématique des valeurs de l’induction magnétique dans

le cas particulier la sphère devient un plan indéfini et où le sys- tème inducteur est un courant alternatif circulaire dont le plan est parallèle à la surface du plan conducteur. On en déduit que, dans le

cas de la télégraphie par induction, la bobine réceptrice doit avoir

son plan plutôt vertical qu’horizontal; pratiquement, en effet, la composante de l’induction magnétique normale au plan est petite

par rapport à la composante tangentielle.

L’auteur fait une application numérique au cas d’une sphère égale

à la sphère terrestre, ayant les propriétés magnétiques et conduc-

trices de l’eau de mer.

KUENEN et ROBSON. - On the mutual solubility of liquids vapour pressure and Critical Points (Solubilité mutuelle de liquides, pression de vapeur et

points critiques).

-

P. 180.

Si deux liquides ne se mélangent pas en toutes proportions, on a

dans un tube fermé trois états différents, deux mélanges de liquides superposés et surmontés par un mélange de vapeurs des deux

liquides. Si on chauffe à une certaine température critique, il peut

arriver ou que les deux mélanges de liquides se confondent, ou que le liquide supérieur se mélange avec la vapeur, ou même que les trois états se confondent. Les auteurs ont étudié ces phénomènes,

déterminé la pression de la vapeur à différentes températures et les

valeurs des température, pression et volume critiques.

L’appareil employé est celui de M. Cailletet, avec un tube un peu différent sans partie élargie dans le fond. On a pris toutes les précau-

tions pour éviter la présence de l’air en n’introduisant que des

liquides bouillis. Un agitateur ayant à son intérieur un morceau

d’acier était mû de l’extérieur par un électro-aimant. Le tube était contenu dans un manchon contenant un liquide ou bien une vapeur pour maintenir la température constante et uniforme La pression

était lue sur un manomètre à air libre jusqu’à 4atm,5, puis sur un

(12)

624

manomètre à air comprimé de 3 à 30, puis sur un autre au-dessus de 25 atmosphères,.

Les expériences ont d’abord porté sur le mélange d’eau et d’éther

et ont donné des résultats déjà trouvés par d’autres expérimenta-

teurs : pression de vapeur beaucoup moindre que la somme des

pressions de vapeur de l’eau et de l’éther. La température d’ébulli-

tion est 34°,35 sous 760 millimètres de mercure, inférieure de O°,3fi à celle de l’éther pur. Il y a un point critique pour le liquide supérieur,

et la vapeur à 201 °.

-

Au dessus, l’opacité du tube, produite par

l’attaque du verre, rend toute observation impossible.

D’autres expériences ont été faites avec des mélanges d’éthane et

de différents alcools.

L’éthane pur avait son point critique à 32°,16 sous une pression

de 48atm,86. On a étudié les mélanges d’éthane, avec les alcools

méthylique, éthylique, etc., jusqu’à l’alcool amylique.

1 ° Les pressions de vapeur sont inférieures à celles de l’éthane pur;

2° Éthane + alcool méthylique; on a observé un point critique à 32° 16;

Éthane + alcool éthylique; on a observé deux points critiques à 3i° 9

et 40°67;

Éthane + alcool propylique ; on a observé deux points critiques à 38° 6

et 41 ° 7 ;

L’éthane et l’éther se mélangent en toutes proportions.

Les pression et température critique du mélange d’éthane et d’eau

diffèrent peu de celles de l’éthane pur.

Mélange de CO2 + eau. - La pression est probablement moindre

que celle de C02. Pour le mélange, la température critique est celle

de C02.

BENJAMIN DA VIES. - A new form of Amperemetre and Voltmetre with a long Scale (Nouvelle forme d’ampèremètre et de voltmètre à échelle étendue).

-

P. 204.

Ces instruments sont du type d’Arsonval. L’aimant est terminé par deux pièces polaires dont l’une est une boîte cylindrique en fer doux, et dont l’autre, également en fer, est un cylindre percé d’un

trou suivant son axe, placé à l’intérieur de la boîte avec un entrefer très étroit. La bobine rectangulaire a un côté suivant l’axe creux du

cylindre, et l’autre mobile dans l’entrefer.

Dans un autre modèle, l’aimant avec ses deux pièces polaires a la

(13)

625 forme d’un fer à cheval. Dans un troisième, on a deux aimants en fer à cheval accolés par leurs pôles de même nom L’ensemble est ter- miné par deux pièces polaires, l’une en forme de boîte, l’autre en

forme de cylindre, comme dans le premier modèle.

On aura encore mieux en mettant des fonds à la boîte, de sorte

que trois côtés de la bobine sont actifs.

La bobine est terminée par deux ressorts spiraux qui amènent le

courant. Elle est enroulée sur un cadre en aluminium pour l’amor- tissement.

La dernière forme convient bien pour un galvanomètre balistique,

en faisant le rayon de la bobine très grand et sa hauteur petite.

ROSE INNES and SYDNEY YOUNG. - On the Thermal Properties of normal

Pentane (Sur les propriétés thermiques du pentane normal). - P. 213.

La formule

donnée pour l’isopentane par un des auteurs convient aussi pour le

pentane normal, avec les mêmes valeurs deR; de e 1 et de g, mais avec

des valeurs différentes de 1 et de h.

La courbe pv en fonction de v 3 montre, avec les résultats expé- rimentaux, des différences plus petites que 1 0/0.

LEHFELDT. - Note on the Vapour-Pressure of Solutions of Volatile Substances

(Note sur la pression de vapeur de solutions de substances volatiles).

-

P. 215.

Pour un mélange de deux liquides A, B, soient :

xA, xB, les pressions de vapeur de A et de B ;

Pl la pression de vapeur du mélange ;

S, le rapport du nombre des molécules de A au nombre des molé- cules de B dans le liquide ;

Yt, le rapport du nombre des molécules de A au nombre des molé-

cules de B dans la vapeur.

(14)

626

Nernst a donné la rela tion :

pour le cas où S est petit.

On peut l’écrire

c’est-à-dire que, lorsqu’une substance volatile est dissoute dans un

liquide, la pression de vapeur du liquide est modifiée dans le rapport de la quantité moléculaire fractionnelle du solvant dans le liquide à

celle qui existe dans la vapeur.

Si la substance dissoute n’est pas volatile, on a ? = 1

-

S.

7r,,

Ces formules peuvent aussi être considérées comme des consé- quences de la relation donnée par Duhem, Margules et Lehfeldt pour

un mélange de liquides :

Voici les résultats d’expériences :

La dissolution de toluène dans CCII contenait 29,2 0/0 du corps

dissous, et malgré cela l’accord avec la formule est bon.

Dans les mélanges contenant de l’alcool, au contraire, il n’y a plus concordance dès que la quantité de corps dissous excède

quelques 0/0.

(15)

627

WOOD. - Photography of Sound-Waves by the « Schlieren Method >> (Photo- graphie d’ondes sonores par la méthode « des stries » de ’rtipler).

-

P. 218.

L’appareil est celui de Topler (1).

Une bonne lentille achromatique (12cm,5 de diamètre, 2 mètres de foyer) donne une image d’une source intense de lumière (étincelle électrique), à une distance de la lentille égale à 15 mètres environ.

Cette image, supposée droite, horizontale, très étendue, est couverte

aux 3 environ par un diaphragme horizontal. Derrière est placée la

lunette dans laquelle on regarde.

On voit le champ uniformément éclairé. Si, maintenant, on sup- pose en avant de la lentille une masse sphérique d’air de densité

difl’érente de celle du milieu environnant, les rayons lumineux vont être déviés en la traversant, et, le champ de vision dans la lentille n’étant plus uniformément éclairé, on verra une image de cette

masse d’air, ou, par suite, d’une onde sonore.

On éclaire un instant très court après la production de l’onde, en employant l’étincelle électrique qui la produit à charger une bou-

teille de Leyde qui se décharge immédiatement entre deux rubans de magnésium pressés entre deux plaques épaisses de verre.

Pour la photographie, on remplace la lunette par un objectif Zeiss

et on prend sur une plaque photographique l’image des boules de laiton entre lesquelles éclate l’étincelle productrice de 1’onde sonore.

L’auteur donne une série de photog raphies montrant les phéno-

mènes de propagation, de rét1exion, de réfraction, de diffraction d’ondes sonores.

Pour la réfraction, on employait une boîte dont deux parois étaient

formées de pellicules minces de collodion, ou un prisme dont les faces d’entrée et de sortie étaient également faites de pellicules minces de

collodion, boîte et prisme remplis d’acide carbonique ou d’hydro- gène.

La diffraction était produite par une fente de 3 millimètres limitée par deux plaques de verre, ou par un réseau grossier formé de baguettes de verre montées en forme de demi-cylindre au centre duquel part l’onde.

(1) Poqq. Ann., CXXXI, p. 33; lSfii.

(16)

628

On a aussi observé la réflexion sur une surface cannelée et la note musicale produite par la réfl.exion d’une simple pulsation sur une

série de plaques en escalier.

LORD KELVIN. - Magnetism and Molecular Rotation (Magnétisme et pouvoir rotatoire).

-

P. 236.

On considère le dispositif suivant : Un tube fermé en forme d’anneau de matière isolante chargé d’une quantité e d’électricité

positive rempli d’un fluide isolant incompressible chargé de la

même quantité e d’électricité négative.

Dans un champ magnétique, le tube et le fluide tournent en sens

inverse avec des vitesses angulaires eAM, eAM, les énergies ciné-

rw 1’" . 0) "

tiques étant -2 -, ’0 e2A2M2 00, w’ sont les masses du tube et

2 û) 2 (ù

du fluide ; A, la surface enveloppée par le tube ; M, la composante de

la force magnétique perpendiculaire au plan du tube.

Si l’anneau est emprisonné dans l’éther solide incompressible et

att aché à lui assez fortement pour prévenir un glissement, la nais-

sance du champ magnétique produira un train d’ondes de vibrations

transversales, et l’anneau viendra au repos au bout d’un temps infini,

suivant la loi de c-P£ sin qt.

Ce dispositif remplace le mouvement rotatoire et le couple ima-

,

ginés autrefois pour expliquer la rotation du plan de polarisation

dans un champ magnétique et montre comment le volant du gyrostat imaginé se met à tourner à la naissance du champ magnétique et

s’arrête quand le champ devient nul.

Pour donner à ce gy rostat la qualité essentielle de la molécule vibrante des Stokes-Maxwell-Sellmeier, on le suppose relié à l’éther environnant par des ressorts pouvant fournir eux-mêmes l’énergie

nécessaire et en prenant comme gyrostat le doublet électrique ci-

dessus. On cherche quelle doit être la nature du lien élastique qui

doit le relier à une sphère creuse dans l’éther pour remplir les con-

ditions d’une molécule radiante.

On voit qu’on ne peut expliquer ainsi le phénomène de Zeeman,

pour lequel lord Kelvin déclare que la théorie de Lorentz lui parait

v raie. On peut expliquer, au contraire, le diamagnétisme de Fa-

raday. PERREAU.

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