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Philosophical magazine ; t. XLVII; mai 1899

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(1)

HAL Id: jpa-00240401

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240401

Submitted on 1 Jan 1899

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B. Brunhes

To cite this version:

B. Brunhes. Philosophical magazine ; t. XLVII; mai 1899. J. Phys. Theor. Appl., 1899, 8 (1),

pp.503-509. �10.1051/jphystap:018990080050300�. �jpa-00240401�

(2)

PHILOSOPHICAL MAGAZINE ;

T. XLVII; mai 1899.

F.-Il. PITCHER. - Etfects of Temperature and Circular Magnetization

on

Magne-

tized Iron Wire (Effet de la température et de l’aimantation transversale

sur

le fil de fer aimanté). - P. 421.

Un fil de fer long de 200 fois son diamètre est entouré- d’une bobine

magnétisante ; on étudie son aimantation par la méthode magnétomé- trique unipolaire. Le long du fil lui-même peut passer un courant

variable ; on échauffe ainsi le fil ; mais en même temps on lui com- munique une aimantation transversale. Chacune de ces circonstances

a son effet propre sur l’aimantation longitudinale ; on éliniine l’effet de la température en faisant successivement l’expérience, le fil de fer

étant dans le vide, dans l’air et dans l’eau ; dans l’eau il ne s’échauffe pas.

On a tracé ainsi les courbes d’aimantation longitudinale (en fonc-

tion du champ longitudinal) pour diverses valeurs de 1 aimantation transversale. Plus celle-ci augmente, plus la courbe d’aimantation

longitudinale s’abaisse vers la droite et moins sa courbure est accen-

tuée. On s’explique ce résultat en remarquant que l’aimantation trans-

versale, si elle est un peu forte, diminue notablement la per- méabilité.

ËDWiN-IL BARTON. - On the Equivalent Resistance and Inductance of

a

Wire to

an

0scillatory Discharge (Résistance et inductance équivalentes d’un fil par

une

décharge oscillatoire).

-

P. 433.

Rayleigh, après Maxwell, a étudié la distribution du courant dans

un fil cylindrique avec un courant alternatif sinusoïdal; la résistance effective R’ (rapport de la force électromotrice totale au courant total

qui traverse une section du fil) n’a pas la même valeur que pour un courant continu (pour une grande fréquence, le courant est presque entièrement superficiel). L’auteur a calculé la résistance effective dans le cas de courants variables non sinusoïdaux, en particulier dans le cas

de courants périodiques amortis. Cette résistance effective augmente rapidement avec le facteur d’amortissement. Cette remarque n’est pas sans intérêt dans la discussion des expériences d’ondulations hertziennes dans les fils.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018990080050300

(3)

N.-G. FILON. - On certain Diffraction Fringes

as

applied to àlicrometric Obser- vations (Franges de diffraction appliquées à des observations micrométriques).

-

P. 424.

Michelson (1), dans son mémoire désormais classique, montrait que l’on peut dédoubler une étoile double en étudiant les franges produites

par deux fentes ménagées dans un écran qui couvre l’objectif de la

lunette braquée sur l’étoile, et de mème qu’on peut dédoubler une raie spectrale en substituant au spectroscope à prismes ou à réseau un appareil interférentiel. Michelson avait supposé les fentes infiniment étroites par rapport à la longueur d’onde et infiniment longues. L’au-

teur reprend les calculs de llichelson en donnant aux deux dimensions de la fente des valeurs finies. Les résultats et la précision obtenus dépendent de ces dimensions.

CARL BARUS. - The Absorption of Water in Ilot Glass. Second Paper (Absorption de l’eau par le

verre

chaud).

-

P. 46.

Étude détaillée du phénomène de l’attaque du verre par l’eau. Un

tube capillaire fermé à un bout contient un index de mercure, puis

un filet d’eau, et une seconde colonne de mercure, par laquelle on peut exercer une pression. On chauffera le tube, et on observera le

déplacement des deux ménisques de mercure qui limitent la colonne

d’eau ; ce sera une manière d’étudier la compression de cette eau ou

de la solution vitreuse à laquelle elle donnera naissance.

En chauffant à 185° ou à 210°, on voit d’abord la colonne d’eau se

dilater, puis diminuer de longueur, et prendre une longueur inférieure

à la valeur initiale. Durant la première période de la contraction, le

tube devient blanc et opaque, et il est même difficile d’apercevoir les ménisques de mercure. Puis le tube redevient transparent, et toute

trace de matière opaque disparaît. On a alors une solution vitreuse concentrée, très visqueuse; on peut casser le tube d’un trait de dia- mant sans que rien s’écoule ; on distingue toutefois la partie exté-

rieure formée de verre et la partie intérieure formée de matière vitreuse et aqueuse ; le diamètre de cette partie intérieure est plus grand que le diamètre intérieur prin1ilif: il y a eu en effet corrosion et dissolution dans l’eau.

(1) Phil. 3Iag., XXX, p. 256 ; 1891.

(4)

On a, en somme, au sens de la théorie de Gibbs, deux phases: eau claire dans le verre, puis solution concentrée de verre dans l’eau; la première est stable avant la réaction, la seconde après. Dans la

période moyenne de la réaction (au moment du maximum de com-

pressibilité), il y a stabilité réciproque de deux phases en présence

l’une de l’autre.

Lord KELVIIV. - On the application of l’orce with’n

a

limited Space, required

to produce Spherical Solitary Waves,

on

Trains of Periodic M’aves, of both Species, Equivoluminal and Irrotational, in

an

Elastic Solid.

-

P. 481.

CH. CIIREE. - Denudation and Deposition (Dénudation et dépôt). - P. 432.

A propos du mémoire de Johnston Stoney, M. Chree remarque

qu’on ne peut pas traiter l’ensemble du globe terrestre comme un

corps parfaitement élastique. Si on vient à enlever une couche de

matière à la surface de la terre, elle cesse de peser sur la couche.

e

sous-jacente, et il en doit résulter un accroissement du rayon ter- restre. L’accroissement doit être beaucoup plus faible que M. Stoney

ne l’a calculé, car c’est seulement une couche de quelques kilo-

mètres, la

«

lithosphère », qui peut être regardée comme élastique et réagir au moment cesse d’agir une force de compression.

T. XLVI l ; Juin 1899.

EumN-S. JOHONNOTT. - Thickness of the Black Spot in Liquid Filiiis

(Épaisseur de la tache noire dans les pellicules liquides).

-

P. 501.

Deux méthodes sont employées :

1° La méthode interférentielle de Michelson. - Sur le trajet d’un des

faisceaux interférents on interpose un nombre considérable (jusqu’à 53) de couches liquides (formées d’une solution d’oléate de soude et de potasse), maintenues entre des cadres solides. La lumière les tra-

verse deux fois. On admet pour indice du liquide celui de l’eau pure On a étudié ainsi la variation de l’épaisseur moyenne avec le temps

et avec la température.

L’épaisseur limite de la pellicule noire est en fin de compte celle de la seconde tache noire, qui apparaît quand on l’abandonne à elle-

même, et celle-ci est indépendante d(3k la température. Elle est d’en-

viron 6uu.

(5)

2° Méthode plzotnmétrcque. Une pellicule placée sur la table d’un goniomètre renvoie la lumière du collimateur dans la lunette. La

proportion de lumière réfléchie dépend de l’épaisseur de la pellicule

suivant une formule aisée à calculer. On tournera le plateau qui porte la pellicule et en même temps le collimateur pour étudier la réflexion sous diverses incidences.

En avant de la lunette sont deux nicols ; en faisant tourner l’un

d’eux à partir de la position pour laquelle ils sont parallèles, on

réduit à volonté l’intensité de la lumière reçue. On la rend égale à

l’intensité de la lumière venue d’un autre collimateur au-dessus de la

plate-forme du goniomètre, lumière réfléchie dans la lunette par un double miroir. Pour le second noir, on arrive encore ainsi à une épaisseur de 6uu,2; et, pour le premier, à une épaisseur minimum

de 11uu.

ALBERT GRIFFITHS. 2013 Note

on

the Source of Energy in Diffusive Convection (Source de l’énergie dans la diffusion par convection).

-

P. 522.

Dans un vase cylindrique vertical, une solution plus lourde que l’eau est au fond. Au dessus est de l’eau pure. La diffusion aura pour effet d’élever le centre de gravité du système. Elle provoquera nécessairement un refroidissement, si les deux liquides étaient

d’abord à la même température, et si leur mélange ne donne lieu à

aucun phénomène calorifique. Divers problèmes peuvent se poser à cet égard.

On observera que l’énergie utilisable du système a dirninué par la

diffusion, phénomène irréversible ; ce qui fait que l’augmentation d’énergie potentielle aux dépens de la chaleur d’un système à tem- pérature uniforme ne contredit pas le principe de Carnot.

A Study of

an

Apparatus for the Deternlination of the Rate of Diffusion of Solids dissolved in Liquid (Appareil pour déterminer la vitesse de diffusion d’un solide dissous dans

un

liquide).

-

P. 530.

Tube cylindrique fermé, divisé en deux compartiments par un

diaphragme parallèle à ses deux bases ; diaphragme traversé par

une quinzaine de tubes verticaux. Le compartiment inférieur est plein d’une solution de SO;CU, le compartiment supérieur d’eau pure.

On peut faire une prise de liquide dans chacun des deux comparti-

(6)

ments en deux points tout près du diaphragme et tout près de la

base extrême,. On renouvelle les liquides toutes les semaines.

Les diverses causes d’erreur possible, tenant surtout à des varia- tions de température, sont minutieusement examinées. Pour mon-

trer qu’elles ont pu être, dans une certaine mesure, éliminées,

l’auteur donne le tableau suivant des poids de sulfate de cuivre

qui ont passé d’un compartiment à l’autre au bout de plusieurs

semaines :

Le coeflicient de diffusion k, déduit de la moyenne des nombres mesurés sur neuf semaines, est 28,7 X 10-7 C. G. S.

G.-A. SHAKESPEAR. 2013Thé Application of

an

interference Method to the Inves-

tigation of Young’s Modnius for Wires, and its Relation to changes of tempera-

tur and Magnetization (Application d’une méthode d’interférence à l’étude des coefficients d’élasticité de traction des fils).

-

P. 539.

On a suspendu un disque à trois fils de métal et on a réglé les points

de suspension de telle sorte que, dans la traction, le disque reste

bien parallèle à lui-même. On suspend au centre du disque, par un

crochet, un poids de cuivre qui plonge dans un vase plein d’eau. En réglant, par un siphon, le niveau de l’eau, on règle la force de

traction exercée sur les fils, et on fait ce réglage saus à-coup. On

observe les franges d’interférence entre le disque porté par les fils à étudier et un autre plan invariablement relié au plan de suspen- sion.

On trouve ainsi que le module d’Young ou coefficient d’élasticité de traction (c’est-à-dire ici la résistance à l’allongement pour une même surcharge) augmente avec la charge initiale. Il varie de

8,24 X 10H jusqu’à 10,53 X 10H, valeur maximum.

Pour chauffer l’appareil, on a maintenu l’ensemble des fils dans

une atmosphère formée d’une vapeur de liquide bouillant. Le premier

échauffement, de 13° à 100°, a pour effet d’accroitre le module E ; par

(7)

des alternances régulières de températures, on finit par arriver à une valeur fixe de la longueur, et alors le passage de 13° à 1 00°, qui est

une température plus haute, correspond toujours à une dimi..ution, et

à une diminution constante du module (3,6 0/0 pour un fil de cuivre).

On a étudié par la même méthode, pour le fer, les changements

d’élasticité par l’aimantation (à l’aide de solénoïdes entourant les trois fils) et aussi les changements de longueur par l’aimantation.

L’auteur donne des courbes de longueur en fonction du champ,

pour des fils sans charge et des fils chargés. Pour des fils faiblement

chargés, le premier effet de l’aimantation est une contraction suivie d’un allon gement, et l’on arrive à dépasser légèrement la longueur

initiale pour un courant aimantant de 2 ampères, par exemple ; si

alors on diminue le courant, la longueur continue à croître jusqu’à

un maximum ; si on diminue toujours le courant, elle diminue alors,

et l’on revient sensiblement à la longueur initiale pour un courant«

nul. Si on change le courant de sens, et qu’on l’’augmente jusqu’à

2 ampères pour le diminuer ensuite jusqu’à zéro, on obtient une boucle

de courbe sensiblement symétrique de la boucle précédente par rap- port à l’axe des longueurs. Cette symétrie n’existe plus pour la courbe obtenue quand le fil a une charge notable.

G. JOHNSTONE STONEY. - Denudation and Deposition. Part. II.

-

P. 557.

Répondant à M. Chree et reprenant ses raisonnements, 1B1. Stoney

expose que la dénudation d’une partie du sol terrestre a dû avoir

pour effet de l’exhausser, en supprimant une charge qui le compri-

mait.

Les valeurs de l’élasticité moyenne de la terre (élasticité de compression) et de la plasticité, qu’il a fait intervenir dans ses rai- sonnements, sont les valeurs moyennes auxquelles conduit la géo- logie. Il persiste donc à attribuer à la dénudation un rôle capital dans

la formation du relief des montagnes, les parties dénudées ayant dîi être exhaussées.

GERALD STONEY. 2013 The Quantity of oxygen in the Atmosphere compared with

that in the Earth’s crust (Quantité d’oxygène de l’atmosphère comparée à celle

de la croûte terrestre).

-

P. 565.

Une couche de la croûte terrestre, d’une profondeur de 3 mètres,

contient autant d’oxygène que toute l’atmosphère.

(8)

LORD IIAYLEIGII. - On the Calculation of the Frequency of Vibration of

a

Sys-

tem in its Gravest Mode with

an

exemple from Hydrodynan1Îcs (Calcul de la fréquence de la vibration la plus grave d’un système). - P. 566.

On part naturellement des équations de Lagrange et des formules donnant l’énergie cinétique et l’énergie potentielle ; il y a autant de

fréquences de vibrations possibles qu’il y a de mouvements vibra- toires indépendants; il peut y en avoir une infinité. On peut calculer le plus grave en se fondant sur ce principe que l’introduction d’une contrainte ne peut jamais abaisser, mais peut en général élever la fréquence d’un système vibrant.

L’exemple d’hydrodynamique étudié est celui d’un cylindre hori-

zontal à moitié plein de liquide; la surface libre contient l’axe. On donne le calcul complet de la fréquence du mouvement vibratoire

le plus grave que peut prendre le liquide dans le cylindre supposé

fixe.

B. BRUNHES.

WIEDEMANN’S ANNALEN;

T. LXVIII,

5 ; 1899.

W. HALLWACHS. - Ueber ein Doppeltrogrefractometer md Untersuchungen

mit demselben

an

Lôsungen

von

Bromcadmium, Zucker, Di- und Trichlores-

sigsäure, soie deren Kaliumsalzen (Sur

un

réfractomètre à double

cuve.

Recherches faites

avec

cet appareil

sur

diverses solutions : bromure de cad-

mium, sucre, acides di- et trichloracétiques et leurs sels de potassium).

-

P. 1-45.

M. Hallwachs a publié, dans les Wiefiemann’s Annalen de 1893, la description d’une méthode différentielle pour comparer les indices de réfraction de deux liquides. L’appareil qu’il a imaginé et qu’il appelle réfractomètre à double cuve a été utilisé depuis dans l’ana-

lyse des bières, Tornoë ayant dressé des tables qui permettent de déduire, de la valeur de l’indice et de celle de la densité, la richesse

alcoolique et le poids de l’extrait sec.

Cet appareil est formé essentiellement par une cuve fermée par deux glaces et séparée en deux parties par une cloison formée

également par une glace. Dans l’une des parties de la cuve on met

le liquide à étudier, dans l’autre de l’eau ou un liquide de compa-

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