HAL Id: jpa-00242474
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Submitted on 1 Jan 1911
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champ magnétique
A. Righi
To cite this version:
A. Righi. Nouvelles recherches sur le potentiel de décharge dans le champ magnétique. Radium
(Paris), 1911, 8 (5), pp.196-204. �10.1051/radium:0191100805019601�. �jpa-00242474�
bilité de 7 à 1, le courant vertical varie seulement de 1 a 1,5. Il semble que l’on puisse conclure a une
constance relative dans la valeur moyennes de cet élé- ment.
Nous avons mentionné, au début de cet article, les
recherches sur l’électricité atmosphérique exécutées
par M. Rouch, dans l’Antarctidue 1, au cours de la
dernière expédition Charcot. Parmi les observations, figurent de nombreuses mesures de la conductibilité faites avec un appareil de Gerdien. Elles sont répar-
ties sur neuf mois pendant lesquels le champ était,
d’autre part, régulièrement enregistré.
M. Rouch a publié2 les moyennes mensuelles cor-
respondantes de ces deux éléments. Or, ces valeurs s’accordent mal avec la conclusion formulée plus haut.
En calculant, en effet, à l’aide de ces données, les
intensités du courant vertical, on trouve, pour l’en- semble des neuf mois d’observations :
Sous un champ moyen relativement fort, la conduc- tibilité conserve des valeurs très élevées, de sorte que l’intensilé du courant vertical est ici trois fois plus grande que la valeur moyenne des résultats précédents.
1. A l’ile Peterman (L ==63° 10’S. G = 06°34’ W) , due févl’icr à novembre 1909.
2. C. R., 18juillet 1910.
Il est possible que les valeurs trouvées pour la con-
ductililité soient trop fortes. M. Bouch a signalé les
difficultés de ces incsures dans les conditions Ol1 il
opérait, soit par le fait de l’isolement difficile à main- tenir, soit par l’influence de l’air glacé qui alimentait l’aspirateur. Néanmoins, toutes les précautions avaient
été prises pour assurcr autant que possible la valeur
des observations. Une différence considérable, mais dans un sens fréquemment consl,até en d’autres ré- lions, s’est toujours manifestée entre les conductibi- lités des deux signes, la conductibilité positive étant,
pour certains mois, dcux fois plus forte que la néga-
tivc. (Valeur moyenne du rapport : 1,62). I)’autre part, la marche annuelle de la conductibilité s’est montrée rigoureusement inverse de celle du champ.
S’il était permis de généraliser d’après le petit
nombre des données accluiscs, on pourrait supposer clue l’intensité du courant vertical, peu variable dans les régions tempérées, aurait tcldance a s’accroitre
aux hautes latitudes et, peut-être, à s’affaiblir aux
latitudes basses. Hâtons-nous de le dire, rien n’auto- rise aujourd’hui une pareille conclusion; mais, mal- gré les réserves qu’il comporte, le résultat des con-
sciencieuses observations de M. Houch doit être retente.
Peut-on prévoir, des à présent, ce que réserve à la
physique du globe, la solution du mystérieux pro- blème scientifique des régions polaires!
[Mamiscrit reçu le 27 avril 19111.
Nouvelles recherches sur Je potentiel
de décharge dans Je champ magnétique
Par A. RIGHI
[Laboratoire de physique de l’Université de Bologne.] 1
4. Circonstances qui influent sur le poten- tiel de décharge.
-Ayant l’intention d’étendre
mes recherches aux tubes à grande raréfaction, j’en
ai tout d’abord employé un de la forme usuelle, c’est-à-dire un tube ayant deux électrodes circulaires
parallèles plus ou moins éloignées l’une de l’autre, placées entre les pôles de l’électr0-ctlnlallt de Ruhm- korff, de manière que les disques étaient soit paral- lèles, soit perpendiculaires, à la direction du champ magnétique.
J’ai tout de suite constaté que, même à des raré- factions très grandes, le champ dans certains cas pro- duit une diminution, dans d’autres une augmentation
1. Voir la première partie de ce mémoire dans Le Radium, 8 (1911) 135-139.
du potentiel de décharge; mais j’ai observé une grande irrégularité dans les phénomènes, en dehors des diffi- cultés signalées déjà autrefois. Souvent, et d’une ma-
nière plus marquée que dans les recherches anciennes,
j’observais le fait connu que, une fois que la décharge
commence sous certaines conditions, elle continue
lorsque ces conditions ont été modifiées de manière
qu’elles exigent pour initier la décharge une différence
de potentiel beaucoup plus grande que celle réelle-
ment appliquée aux électrodes du tube. Je me suis aperçu bientôt que les phénomènes changeaient sou-
vent, soit en touchant le tube avec le doigt, soit en y
approchant des conducteurs, soit en modifiant la pro-
priété isolante de la surface extérieure du tube de
verre. Enfin j’ai constaté, que les phénomènes variaient
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/radium:0191100805019601
lorsque, sans changer la différence des potentiels des
électrodes, on changeait leurs valeurs absolues, par exemple en mettant en communication avec la tcrre l’un ou l’autre des pôles de la batterie d’accumulateurs.
Tout cela semble indiquer l’existence de charges électriques sur le verre des parois. En effet, ayant rendu conductrice la surface extérieure du tube en
collant sur clle une feuille d’étain qu’on maintenait
en communication avec la terre, les irrégularités et lcs
l’ig. 1.
incertitudes dans les mesures disparurent. L’influence des valeurs absolues des deux potentiels resta complé-
tement, et pour l’étuctier j’ai donné au tubc la forme indiquée par la figure ,1.
Ce tube est cylindrique et porte comme électrodes
deux petits disques A B, placés perpendiculairement
à son axe, dont la distance réciproque est d’environ
i5 cm. Commc le diamètre extérieur du tube est un
peu plus petit que celui du trou dont sont percés les
noyaux de fer des deux bobines de l’électro-aimant,
on peut faire entrer le tube dans ces trous. L’électro-
aimant est niobile sur des rails longitudinaux, ce qui
permet de varier sa position relative par rapport au tube.
Tn particulier on peut placer une des électrodes au
milieu de l’espace qui reste libre entre les pôles, et
alors l’autre électrode se trouve au dedans d’une des bobines, et précisément au milicu de sa longueur.
Cette deuxième électrode est alors soustraite à l’action du champ, au moins lorsque celui-ci n’a pas une intensité très grande.
Pour m’en rendre compte d’une maniére exacte,
j’ai jugé nécessaire de mesurcr l’intensité du champ correspondant à des intensités variées du courant
magnétisant, soit entre les pôles moitié distance,
soit au centre des noyaux des bobines, en employant
pour cela une petite bobine communiquant avec un galvanomètre balistique. Voici le résultat de ces mesures.
L’allure irrégulière des nombres des et 4me
colonnes est due vraisemblablement à une irrégularité
de structure du fer des noyaux.
Pour les expériences suivantes l’électrode A du tube se trouvait au milieu du champ entre les pôles, pendant que l’électrode B était au milieu de la bobine de droite. Le tube était recouvert extérieurement par
une feuille métallique en communication avec la terre.
Il est facile, avec une telle disposition de 1 expë-
rience, de niettre CIl évidence l’influence
) exercée par la valeur absolue du potcn-
tiel de chaque électrode, connue aussi
cellc des signes de leurs charges ; voici
une série d’observations laites avec une
pression de 0,02 mm.de l’air dans le tube.
La différence de potentiel V, appliquée aux élec-
trodes (environ 5000 volts), était beaucoup plus petite que le potentiel de décharge. En changeant les
communications et mettant à terre l’un ou l’autre des
pôles de la batterie, on pouvait réaliser les quatre cas
suivants :
Ilans les cas 2, 5, 4, il fallait un champ supérieure a 5000 gauss pour déterminer la décharge dans le
tube; dans le cas 1 un champ de 1250 gauss était suffisant pour obtenir ce même résultat’.
Laissant à part les cas 2 rt 4. dans lesquels le champ électrique près de l’électrode A est certaine- ment très faible, on doit remarquer la différence qui
existe entre 1 et 5. Cette différence peut être due principalement à deux circonstances : 10 au fait que dans le cas 1 la paroi de verre qui entoure A peut fonctionner comme cathode, et qu’ainsi on a une
cathode qui entoure l’anode tandis que dans le cas 5 c’est le contraire ; 2° à une manière différente de se
comporter de la part de cathodes de différente nature.
L expérience suivante parle contre une telle influencc
de la nature du corps sur lequel se terminent les
lignes de force électriques. Avec un tube semblable à celui de la figure 4, mais dans lequel, au lieu de la
feuille d’étain extérieure on a revêtu intérieurement la
paroi avec une lame d’aluminium communiquant avec
la terre, j’ai obtenu les mêmes résultats qu’avec le
tube fi,. 4.
Malgré cela il m’a semblé qu’on ne pouvait pas exclure la possibilité d’une influence de la nature de la cathode, ou généralement des corps qui, recevant
des lignes de force, peuvent se comporter comme
cathodes dans un tube a décharge. Ainsi j’ai réalisé
1. Cette expérience; et quelques autres entre celles dont suit la description, ont été décrites déjà ailleurs (C. R., 30 jan-
,
vier 1911).
une expérience spéciale avec le tuhe, dont la ngure 5
montre la section transversale.
Dans ce tube (diamètre t cm environ) la cathode est
formée par une lame cylindrique d’aluminium C
appliquée contre sa paroi intérieure, tait- dits (lue l’anode est
une lame rectangu-
1,,tire A (3 cln sur 1,7). Cette lame est excentrique pour faire place à uoc
au lre L placée paral- lèlement longueur 5
et largeur 1,2 cm.,
Fig. 5. formée par dcux
lames juxtaposées,
l’une d’aluminium et l’autre d’une substance diffé- rente, par exemple de plomb. Cette double lame L
peut tournerautour d’un axe parallèle à l’aac du tube,
de manière qu’elle présente à l’anode A soit la l’acc
en aluminium, soit la face en plomb. Dans ce but
elle est fixée â un bouchon de verre travaille à l’é- l11erl.
Dans l’expérience ell’ectuée, l’air dans le tube avait la pression de 0,012 mm., la batterie fournissait aux
électrodes une dIfférence de potentiel de 1750 volts,
et, à un moment donné, on créait un champ d’environ,
2500 gauss dirigé colllme la flèclie de la ngnrc 3.
Voici ce que j’ai observé.
Le courant n’exibtait pas dans le tube, et il ne s’éta- blissait pas, en excitant le elianip, lorsque la face en
aluminium de la double lame L était tournée vers
l’anode A; mais si alors on tournait la lame jusqu’à
ce que le plomb fùt presque tout à fait. tourné vers
l’anode, le courant de décharge se montrait brusque-
ment. Par une rotation continue de la double laine la
décharge apparaissait toutes les fois que la face plomb
était tournée vers l’anode.
,En remplaçant le plomb par le platine, j’ai observé
le même effet, mais d’une manière nloins accentuée ;
avec le verre, l’argent, le cuivre, le laiton, le zinc et
le bismuth, je n’ai pas obtenu de résultat sûr.
Donc, bien que la différence entre les cas 1 et 5 soit due surtout à la différence de forme des deux électro-
des, une attitude à favoriser la décharge existe certai-
nement pour le plomb, lorsque des lignes de force électriques aboutissent à sa surface. Ce fait pourrait
être attribué à une trace de radioactivité, ou à une tendance plus marquée à émettre des électrons sous
l’action du champ électrique. En tout cas il s’agit d’un phénomène étranger à ceux qui sont étudiés dans ce
travail.
J’ajoute toutefois, qu’une différence d’action entre des cathodes de nature différente pourrait peut-être a’expliquer aussi par une différence dans l’émission
des gaz occlus. Cette idée est suggérée par le (ait sui- vant, que j’ai maintes fois constaté . Si après avoir
détermine le potentiel de décharge pour un tuhe
donué, on eherehe il dépouiller les eteetro(tes des gaz adhérents ou occlus, par exemple en mettant de nou-
veau en action la pompe à air pendant qu on fait
passer des décharges, et puis on rétablit la pression
initiale, on trouve une nouvelle valeur du potentiel de décharge, qui cst plus élevée, et souvent beaucoup,
de la valeur primitive.
hes expériences décrites dans ce paragraphe on reçoit l’impression, que si vraiment le champ magné- tique peut ioniser le gaz, c’est principalement près de
la cathode que cela a lieu, ce qui concorde avec ce qu’on a dit 2. Mais on ne doit pas exclure que la
magnéto-ionisation ne puisse se produire aussi ailleurs ;
c’est pour éclaircir ce point que j’ai institue certaines des expériences qui seront décrites plus loin.
5. Mesures du potentiel de décharge dans
un champ magnétique, dans des cas de gi ande raréfaction.
-En vue des inconvénients produits
par le verre des parois du tube à décharge, j’ai du adopter, pour les mesures, des tubes dans lesquels une
des électrodes est formée par une lame métallique appliquée contre la paroi du tube.
La figure 6 montre un de ces tubes
avec lequel j’ai fait beaucoup de
déterminations très coucordautes.
Une des électrodes est le cylindre
BCDE (hauteur 10 cnl., diamètre 3,5) ; l’autre est la lame plane A
(3 sur 1,7 cm.). Le tube peut être
tourné sur son axe de figure, et par
conséquent être place de manière
que l’électrode A soit, ou parallèle,
ou perpendiculaire à la direction du
chalnp magnétique, indiquée par les flèches dans la figure,
A cause de la difl’érencc de forme des électrodes et aussi de la circon-
stance que l’électrode A n’a pas unc . formc de révolution par rapport !l
l’axe du tube, on aura à considérer Fig. 6.
quatre cas distincts. En effet pour
chacune des deux orientations principales de la lame
A, celle-ci pourra être ou anode ou cathode.
Les efI’els produits par le champ sont différents
dans ces quatre cas, et l’on a à tracer quatre courbes
pour représenter le phénomène, si, comme toujours,
on prcnd le champ comme alocissc et le potentiel de décharge comme ordonnée. Voici les résultats obtenus dans un groupe de mesures, la pression de l’air à l’intérieur du tulo étant 0,056 mm.
Les nombres de ce tableau ont une disposition
un peu différcnte de celle des tableaux précédents.
Cela dépend du fait que j’ai modifié ma métlode
dans les mesures.
Au lieu de donner au champ une valeur particu-
lière et d’augmenter successivement d’une unité le nombrc des accumulateurs jus-
qu’à la production de la dé- charge, j’ai reconnu qu’il y a
avantage à opérer de la manière contraire, à donner précisément
une valeur déterminée à la diffé-
rCllCC de potentiel fournie par la
batterie, et alors faire varier len-
tement l’intensité du champ, au
moyen de rhéostats à curseur
insérés dans le circuit du cou- rant des hohines, jusqu’à ce que la décharge s’établisse t. Par
exemple, dans le cas de la pre-
mière des déterminations du ta-
bleau, après avoir établi entre les électrodes en différence de
potentiel de 550 volts, j’ai fait
croitre depuis zéro le champ, et
le courant dans le tube a pris
naissance brusquement lorsque
le champ a atteint l’intensité 153 gauss.
Mais souvent à une même valeur du potentiel de décharge
correspondent des valeurs différentes ( deux, quel- quefois trois) du champ. Après avoir trouvé la va-
leur J55 il fallait donc vomir s’il y en avait d’autres.
J’ai procédé de la manière suivante. J’ai donné au
champ une valeur très élevée, par exemple 2000 gauss, Pt ayant constaté qu’alors il n’y a pas de décharge
1. Je o’ai pas tenu compte des décharges momentanées
qui précèdent quelquefois l’établissement de la décharge
durable.
dans le tube, j’ai diminué 1 intensité du champ peu
peu. J’ai vu se rétablir la décharge pour 450 gauss, est j’ai enregistré cette valeur dans le tableau; et j’en
ai conclu qu’il y a décharge pour les valeurs du champ comprise entre 133 et 450.
Si j’avais remarqué que pour une autre valeur
plus grande due 430 gauss, on avait encore la dé-
clarge, j’aurais dù enregistrer cette troisième valcur aussi en correspondance au potentiel de 550 volts. 11
peut se faire que lorsque je n’ai enregistré (me deux valeurs pour le champ il en existe de même un
troisième qui est plus grand que le champ maximum
que je pouvais attcindre.
Aux quatre séries de mesures du tableau précé- dent, désignées par les lettres A, B, C, D, corres- pondent les quatre courbes, désignées par les mêmes
lettres, dans la figure 7.
L’allure des trois premières courbes ressemble li celle des courbes obtenues la plupart du temps avec
les raréfactions moyennes, mais la courbe D diffère
beaucoup des autres. En effet, avec des potentiels plus petits que le potentiel de décharge ordinaire (c’cst-à-
F ig. 7.
dire sans champ magnétique) le champ ne produit pas d"effet scnsible, et il faut avoir recours à dcs poten- tiels plus élevés pour constater que le champ fait augmenter la valeur du potentiel nécessaire pour la
production du courant.
6. Expériences avec des tubes de formes variées.
-L’explication ordinaire, aussi bien que
l’explication nouvelle proposée ici pour la cviiipléter,
font prévoir une influence dl’ la forme dcs électrodes
sur l’allure des phénomènes. En cnet, la forme et la distribution des lignes de force électrique, aussi bien
que l’intensité du champ électrique près de la ca- thoâe, doivent être très différents dans des tubes de forlcs diverses.
Il y avait donc quelque intérêt il faire sur de nou-
veaux tubes des mesures analogues a celles qu’on a rapportées. Je mc limiterai à trois exemples.
a) Le tube à décharge est représenté parla figure 8,
et contient de l’air à 0,05 mrll. de pression. Une des
Fig. 8.
électrodes B est constituée par un tube en aluminium
en contact avec la paroi ; l’autre est un cylindre A de
même métal de 5 cent. environ de longueur ct
0,5 cent. de diamètre.
Dans les deux premières séries de mesures, le tube
a été introduit dans les noyaux de l’électro-aimallt, de
manière que le champ magnétique était dirigé suivant
son axe, et agissait presque exclusivement sur la por- tion entourant l’électrode A. Les faces polaires des
bobines se trouvaient, en effet, en M et N. Dans les deux
autres séries de mesures le tube était placé transver-
salement, c’est-à-dire que le champ avait la direction de la fléchc F.
Le tableau suivant donne les résultats obtenus,
avec lesquels on a construit les courbes de la ligure 91.
Pour distinguer les courbes de la fig.9, on a placé près d’elles les mêmes lettres qui désignent dans le
tableau les quatre séries de mesures.
1. Pour ne pas donner aux figures des dimensions excessives, les
portions de coul’hes correspondant aux plus grandes valeurs du potentiel et du champ n’ont pas été représentées.
J’aurai occasion plus loin de montrer une courbe analogue a la B, donnée par le iiièiiie tube avec de l’air un peu moins raréfié, ot alors on verra que la
Fjg. 9.
courbe, après avoir monté vers la droite, atteint une
ordonnée maximum et puis elle descend. Avec la raré- faclion employée ici pour arriver jusque-la il aurait
fallu réaliser des
.