HAL Id: jpa-00242133
https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00242133
Submitted on 1 Jan 1905
HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.
L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.
Hewitt
Maurice Leblanc
To cite this version:
Maurice Leblanc. La lampe et la soupape à vapeur de mercure Cooper Hewitt. Radium (Paris), 1905,
2 (6), pp.196-202. �10.1051/radium:0190500206019601�. �jpa-00242133�
transport, de masse, elles doivent même tendre à
s’égaliser, tl moins ilu’elles ne soient maintenues par certaines sources d’énergie, c’est-à-dire par des forces électromotrices. L’exemple le plus clair est la diffé-
rence de potentiel entre le sol et l’atmosphère; sa
moyenne annuelle est à peu près constante en un lieu déterminé, et pour peu que I*air soit conducteur, elle
ne peut s’expliquer que par l’action d’une force élec- 1 romotrice.
Des considérations de ce genre menèrent 11/. Linss al étudier systématiquement la déperdition de l’électri- cité dans l’atmosphère pendant le cours de deux ans.
Si le corps chargé qui sert dans ces expériences
abandonne, pendant l’unité de temps, une certaine quantité d’électricité a l’atmosphère, il faut que la nlême quantité sorte du sol, qui, comme le fait voir
sa différence de potentiel avec l’atmosphère est recou-
vert en temps normal d’une couche d’électricité libre
négative. Il importe d’abord assez peu de savoir la
nature du transport d’électricité du corps à l’atmo-
sphère, conduction ou convection par les poussières,
il ne s’agit que de connaître un fait; quelle est la frac-
tion de sa charge qu’un corps abandonne cn moyenne à l’atmosphére pendant l’unité de temps?
Or, la perte trouvée est telle qu’en moins de
100 minutes la surface du sol a du abandonner une
quantité d’électricité égale à celle qu elle possède à chaque instant. La question de savoir quelle est la
source qui maintient celle-ci constante est donc non
seulement naturelle, mais fondamentale. En même
temps, on constata une période annuelle dans le coef- ficient de déperdition, avec maximum en été et lnllll-
mum en hiver. Déjà Deccovia et lord Kelvin (en 1859)
ont trouve qu un conducteur isolé expose au champ électrique de l’air libre se charge d’une vitesse varia-
ble ; ce sont les premières observations de la conducti- bilité inconstante de l’atmosphère.
La méthode de M. Linss n’était pas a l’abri de toute critique au sujet des défauts d’isolement. Aussi M. El,tei- et 1noi avons-nous repris ces expériences,
en nous efforçant à la fois de réduire assez les défauts d’isolement pour les rendre négligeables et en em- ployant un dispositif qui permette, à tout instant, de
les connaitre et d’en tenir compte. L’appareil de de- perdition transportable, construit d’après ces prin- cipes a été très employé depuis, et se trouve décrit
en différents endroits’.
(A suivl’e.) H. Geitel,
Professeur au Gymnase de Wolfenbüttel.
La lampe et la soupape à vapeur
de mercure Cooper Hewitt
Tubes à gaz raréfié de grande conductibilité.
-