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Sur la contraction des dépots galvaniques et sa relation avec le phénomène de Peltier

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00237780

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237780

Submitted on 1 Jan 1881

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Sur la contraction des dépots galvaniques et sa relation avec le phénomène de Peltier

E. Bouty

To cite this version:

E. Bouty. Sur la contraction des dépots galvaniques et sa relation avec le phénomène de Peltier. J.

Phys. Theor. Appl., 1881, 10 (1), pp.241-252. �10.1051/jphystap:0188100100024101�. �jpa-00237780�

(2)

241 valseur

absolue, quand

l’intensité elle-méme est

faible,

que Iors-

qu’elle

est

plus grande.

C’est ce que

l’expérience

m’a nettement

indiqué,

si bien que

j’ai

pu transporter la source S et le transmetteur T dans le ca-

binet C

(fig. 3),

et, par une porte vitrée

qui

ferme ce

cabinet,

envoyer le faisceau réfléchi sur la lentille

L,

à travers la

glace

sans

tain

G,

à la distance

indiquée

par les

fig. 2

et

3,

c’est-â-dire à en-

viron io- du transmetteur. La

reproduction

des articulations de la

parole

est devenue m eilleure.

Les observations que

je

donne ainsi avec

détails,

pour éviter aux

personnes

qui

voudraient

répéter

ces

expériences

les tâtonnements

auxquels j’ai

du me livrer

d’abord, je

les ai refaites en substituant à la lumière

électrique

la lumière

oxyhydrique, produite

à la

manière ordinaire. En

plaçant

la lentille de concentration à 6m en-

viron du transmetteur, on obtient les mêmes résultats

qu’avec

la

lumière

électrique.

De nouveaux essais non encore terminés me permettent

d’espérer

les obtenir avec des sources encore

plus

faibles.

SUR LA CONTRACTION DES DÉPOTS GALVANIQUES ET SA RELATION AVEC LE PHÉNOMÈNE DE PELTIER;

PAR M. E. BOUTY.

Dans deux Mémoires antérieurs

(1) j’ai

établi :

i° que

les

dépôts galvaniques éprouvent

une variation de volume d’où résulte une

compression

du moule

qui

les

reçoit;

2’ que le

phénomène

de

Peltier se

produit

à la surface de contact d’une électrode et d’un

électrolyte.

De nouvelles observations m’ont amené à reconnaître que les deux sortes de

phénomènes,

les uns

mécaniques,

les autres

calorifiques ,

sont connexes, et que les

premiers

sont une consé-

quence des seconds.

I. Je

rappellerai

d’abord comment on constate la contraction

(’ ) Journal de Physique, t. VIII, p. 289 et 341; t. IX, p. 3o6.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:0188100100024101

(3)

des

dépôts métalliques.

Un thermomètre à réservoir

cylindrique

bien

régulier

est

argenté

par le

procédé Martin, puis employé

comme électrode

négative

dans l’électrolyse d’un sel

métallique ;

l’électrode

positive

soluble est

elle-même cylindrique;

le thermo-

mètre en occupe

l’axe,

et la hauteur du

liquide

dans le vase est

peu

supérieure

à celle du

thermomè tre,

de telle sorte que le cou-

rant a très sensiblement une densité uniforme en tous les

points

se forme le

dépôt.

Après

avoir fait passer le courant

pendant

dix

minutes,

par

exemple,

on

l’interrompt,

on

agite

le

liquide

et l’on compare l’in- dication du thermomètre métallisé à celle d’un thermomètre nu

plongé

dans le même bain

(1);

on rétablit le courant et l’on

répète

la

même observation de dix en dix minutes. J’ai démontré

précé-

demment

(2)

que

l’excès y

que

prend

au bout d’un nombre t de minutes le thermomètre métallisé est

représenté

par la formule

que le coefficient B est en raison inverse de l’intensité du courant et ne

dépend

en outre que de la forme et de

l’épaisseur

du réser-

voir

thermométrique,

tandis que le coefficient A est

proportionnel

à la contraction de l’unité de volume du métal

déposé.

En

répé-

tant la même

expérience, toujours

sun le même thermomètre

[que j’ai pris

sensible

au 1 200

de

degré (3)J,

mais avec des intensités de

courant

différentes,

on déterminera cominent la contraction dé-

pend

de l’intensité du courant. Tel a été le

point

de

départ

de mes

nouvelles recherches.

II. Je donnerai

quelques exemples

de cette

méthode,

relatifs

au sulfate de cuivre pur de densité 1, 20.

(1) Quand le liquide exerce une action chimique appréciable sur le métal, la coin- paraison des deux thermomètres doit être faite dans l’eau distillée; egemple : zinc

et azotate de zi nc.

C 2) Journal de Physique, t. VIII, p. 289.

(’ ) Le réservoir de ce thermomètre a om, 08 de haut et environ 5 mm, 5 de diamètre extérieur. La longueur du degré sur la tige est d’environ 0 m,06.

(4)

243 Poids de cuivre déposé par centimètre carré et par minute :

P = 0 mgr.536.

Poids de cuivre

déposé par

centimètre carré et par jninute : P = 0 mgr,392.

Poids de cuivre d¿posé par centimètre car·ré etpar rninute : P = o mgr,185.

(5)

Poids de cuivre déposé par cerztirrzétre carré et par minute : P = 0 mgr,108.

Poids de cuivre déposé par centinlètre carré et par l1zinute ..

P = 0 mgr, o86.

En

résumer

on a :

1) Puur transformer les valeurs de A, il faudrait déterminer les constantes du

(6)

245 On voit que la

contraction, rapportée

à l’unité de

volume,

dé- croit

rapidement

avec l’intensité du courant

(1) :

elle devient très

petite

pour les courants

déposant

0 mgr,1 de cuivre par centimètre carre et par

minute,

enfin

change

de

signe;

pour les courants très

faibles,

on

observe,

non

plus

une contraction, mais une dila- tation du

dépôt.

Ce

changement

de

signe, particulièrement

difficile

à constater dans le cas du sulfate de

cuivre,

à cause de l’extrème lenteur avec

laquelle

se forment les

dépôts qui

le

produisent

et de

l’action

perturbatrice

des

changements

de

température

du

bain,

ne peut

cependant

être

révoqué

en

doute,

car on le

produit

à coup sûr en abaissant suffisamment l’intensité du courant.

C’est surtout

quand

on substitue l’azotate de cuivre au sulfate que l’on saisit nettement l’existence d’un

point neutre

de la com-

pression.

On s’en assurera par les

exemples

suivants :

AZOTATE DE CUIVRE.

Densité, i, zo.

Poids de cui()re P déposé par centin2ètre carré et par minute (2).

thermomètre par une expérience de compression directe, ainsi que je l’ai indique

dans un Mémoire antérieur (Journal de Pli) siqlle, t. VIII, p. 29J et suiv.). Cette trans- formation serait sans intérêt pour l’objet spécial que nous nous proposons ici.

( 1 ) Pour des intensités correspondant à P > omgr, G, les observations deviennent moins régulières: la limite d’élasticité du métal est dépassée et les contractions A cessent de croître. Bientôt le dépôt change de nature, deviellt rougeâtre. Grenu et

sans adhérellce, enfin noir et boueux. Le changemellt d’aspect se produit dès que l’eau colmnence à être décomposée.

(2) Expériences indépendantes les unes des autres.

Beau dépôt d’aspect nettement métallique.

(4) Beau dépôt soyeux.

(5) Dépôt régulier, grossièrement cristallin.

(7)

246

D’après

ce

Tableau,

la marche des excès

négatifs,

pour des cou-

rants

déposant

moins de o1llgr, 6 de cuivre par seconde et par cen- timètre

carré,

est aussi

régulière

que celle des excès

positifs

four-

nis par des courants

plus

intenses.

L’expérience suivante,

dans

laquelle

on a fai t varier l’intensité du courant à intervalles rappro-

chés,

montre avec

quelle

facilité on peut

ohtenir,

sur un même

réservoir

thermométrique ,

des couches

métalliques

alternative-

ment

comprimantes

ou dilatantes.

Ces diverses observations concourent pour fixer le

point

neutre

correspondant

à l’azotate de cuivre de

densité 1 ,

20 vers P -

omgr ,6.

Les

dépôts comprimants possèdent

un hel éclat

métallique qui appartient

aussi à certains

dépôts dilatants ; toutefois,

à mesure

que l’intensité du courant

diminue,

les

dépôts

prennent un aspect d’abord soyeux,

puis grossièrement cristallin;

mais l’ensemble des observations

paraît

établir que la cristallisation ne

joue

tout au

plus qu’un

rôle secondaire dans la

production

des

phénomènes qui

nous occupent: il est tout à fait

impossible

de

distinguer

par leur aspect certains

dépûts,

dont les uns

compriment

et les autres di-

latent de la manièrc la moins douteuse.

III. Il faut donc chercher ailleurs la cause de l’inversion que

nous constatons. Pour en établir

l’origine, je

ferai d’abord remar-

quer que la contraction A de l’unité de volume

dépend

de l’inten- (’ ) Comptés à partir de l’origine de chaque période.

(2) Produite à partir de l’origine de chaque période.

(8)

247 sité i du courant

d’après

la même loi que l’échauffement E du thermomètre électrode. J’ai démontré

(1)

que cet échauffement est

représenté

par la formule

dans

laquelle

ci est une constante relative à la chaleur absorbée par le

phénomène

de Peltier à la surface de contact du métal et du

liquide,

b une constante

caractéristique

de la chaleur

dégagée

dans le

liquide,

en vertu de sa

résistance ,

au

voisinage

du réser-

voir du thermomètre. Pour des valeurs de l

supérieures

à

E est

positif,

le thermomètre

s’échauffe ;

pour des valeurs

moindres,

E est

négatif

et le thermomètre se refroidit. Je

désignerai

l’inten-

sité 1 sous le nom de

poirzt

neutre des

températures.

Nous avons

établi,

dans le

paragraphe précédent, qu’il ;

a

un

point

neutre de la

compression, correspondant

à une certaine

intensité I’ du courant,

qu’au-dessus

de ce

point

neutre les

dépôts

sont

comprinlants, qu’ils

sont dilatants au-dessous. Je vais montrer

que toutes les causes

qui

font varier le

point

neutre des

tempé-

ratures

agissent

pour

déplacer

dans le même sens le

point

neutre

de la

compression.

En

premier lieu,

on sait que le coefficient a de la formule

(1)

demeure invariable pour un même sel

111étallique, quelle

que soil la concentration de la dissolution

employée ,

tandis

que b

varie

dans le lliême sens que la

résistance, laquelle croît,

comme on

sait,

à

partir

d’un certain

minimum, quand

la concentration di- lllllllle de

plus

en

plus.

IL en résulte que le

point

neutre 1 des

températures

s’abaisse

quand

on

emploie

des solutions de

plus

en

plus

étendues. Le ’Tableau

suivant,

relatif à l’azotate de

cuivre,

établit

qu’il

en est de même du

point

neutre l’ de la coltrac-

tion.

(’ ) Journal de PhFsilue, t. IX, p. 311 et stiiv.

(9)

248

Pour un même métal et à densité

égale

de la dissolution

saline,

le coefficient a est

indépendant

de la nature de l’acide du

sel,

m-,tis b est

variable ;

il est

plus petit

pour r azotate de cuivre que pour le

sulfate,

et, par

conséquent,

pour le

premier

de ces deux

sels,

le

point

neutre 1 des

températures

est

plus

élevé. Or nous avons vu que, pour l’azotate de cuivre de densité 1, 20, I’ =

o" ,003

par centimètre

carré ,

tandis que pour le sulfate I’ est moindre que

0 w,0005.

Enfin, quand

on

change

la nature du métal , le

coefficient a, caractéristique

de l’effet

Peltier, change

à son tour.

Quand

ce

coefficient est

positif

et

qu’il n’y

a pas d’actions secondaires

énergiques (sulfate

et azotate de

cuivre,

sulfate et chlorure de

zinc,

sulfate et chlorure de

cadmium),

on observe un

point.

neutre

1 des

températures

à l’électrode

négative,

tandis

qu’on

n’en observe pas dans le cas des sels de

protoxyde

de fer

(a=0)(1),

de

nickel

(ci, o),

etc. On retrouve

précisément

les mêmes circon-

stances pour la

compression.

Le Tableau suivant

indique

les

points

neutres I’ dont on a pu

constater l’existence.

(1) Avec le protochlorure de fer, un courant qui ne déposait que de i’er

par minute (c’est-à-dire dont l’intensité était huit fois plus faible que celle qui cor- 1-espond au point neutre du sulfate de cuivre) a fourni, en huit cent soixante ini- nutes, une compression mesurée par + 0°,250 du thermomètre. Pour des intensités

plus fortes la compression croît rapidement, et bientôt la limite d’élasticité du métal

se trouve dépassée et le dépôt se déchire.

(10)

249 Le sulfate de zinc fournit une

décompression

assez

énergique

pour des intensités moyennes

(0"’,0025

à

0 w,004), qui donnent,

avec le sulfate de

cuivre,

des

compressions

énormes. On s’ex-

plique

ainsi comment 1B1. Mills

(1), qui

considérait la

pressioit

galvanique

comme une constante

caractéristique

de

chaque

mé-

tal,

a pu attribuer au zinc une

pression nébative, qu’il n’aurait pas

observée avec des intensités

plus

fortes

(?).

Fig. 1.

Le chlorure de zinc mérite une attention

particulière,

car il ne

permet d’obtenir que des

dépôts

dilatants. Le Tableau suivant résume les résultats obtenus avec le chlorure de densité

1,716.

(1) MILLS, Proceedings of the royal Society of London, t. XX VI, p. 5o j,

(’) Je ne rapporterai ici que deux observations relatives au sulfate de zinc pur de

(11)

On reconnaît sur le Tableau et sur la courbe

qui l’accompagne (fig. i)

que,

quand

on fai t croître l’intensité du courant, la décom-

pression

croît d’abord et arrive à une valeur

maximum,

au delà de

laquelle

elle décroîtrait sans

doute,

pour se

rapprocher

de zéro et

changer

ensuite de

signe,

si le

dépôt pouvait

continuer à

s’opé-

rer

régulièrement

pour de

plus

fortes intensités. Le chlorure de zinc ne constitue donc pas une

exception; mais,

dans les limites

accessibles à

l’expérience,

il ne

présente qu’une partie

du

phéno-

mène que l’azotate de cuivre ou le sulfate de zinc nous ont offert dans son ensemble

(’ ).

IV. En résumé, la marche de la contraction des

dépôts galva- niques

est

analogue

à la marche de l’échauffement de l’électrode

sur

laquelle

ils se

déposent,

et, bien que les nombres obtenus ne

permettent pas de déterminer avec certitude les coefficients d’une formule

empirique représentant

la contraction A de ]’unité de vo-

lume en fonction de l’intensité i du courant, on peut affirmer

qu’elle

est de la forme

et que toute cause

qui

fait varier les constantes et et b de la for-

densité 1,38 :

(1) Rappelons encore que, par une exception singulière, les dissolutions très con-

centrées de chlorure de zinc présentent des valeurs de a qui décroissent quand la

densité de la dissolution croit (Journal de Phy Çiqllc, t. IX, p. 3u), de telle sorte que le point neutre des températures correspond à une intensité de courant plus faible pour une dissolution de chlorure de zinc de densité 1,98 que pour une dissolution de densité 1,716. Pour une même intensité de courant, inférieure au point neutre des deux dissolutions, on observe un refroidissement moins intense dans la dissolution la plus concentrée. On trouve, dans les mêmes conditions, une décompression moindre ; par exemple, pour P = omgr, 140 et pour 0 gr, i 1 due zinc déposé par centimètre carré,

on a :

(12)

251

mule (1)

produit

une variation

analogue

des constantes a’ et b’. Une rela- tion aussi étroite ne saurait être méconnue. Voici

l’interprétation

que

je

propose d’en donner.

Le thermomètre

indique

la

température

moyenne du

liquide

dans une

petite

étendue autour de son

réservoir;

cette

tempéra-

ture n’est pas nécessairement celle du métal

qui

se

dépose.

On

doit,

en

effet,

considérer que l’eau pure n’est pas

conductrice;

que le courant se propage à peu

près

exclusivement par les molé- cules de

l’électrolyte dissous ;

que, par

suite,

la chaleur

dégagée

dans le

liquide

en vertu de sa résistance ou absorbée par suite du

phénomène

de Peltier est

dégagée

ou absorbée dans les molécules de

l’électrolyte, qui

font ultérieurement

échange

de chaleur avec

les molécules inertes du dissolvant. Aux

points

le courant

dégage

de la

chaleur,

la

température

de

l’électrolyte

est donc tou-

jours supérieure

à celle du

liquide ambiant;

aux

points

il en

absorbe,

la

température

de

l’électrolyte

est

plus

basse

(1).

Supposons qu’on

se trouve dans le

premier

cas; le

métal,

à

l’instant où il se

dépose,

est

plus

chaud que le

liquide

et, par

conséquent, possède

une

température supérieure

à la moyenne in-

diquée

par le

thermomètre ;

aussitôt

déposé,

il se refroidit à cette

température

moyennes, et par suite se contracte : le

dépôt

est com-

primant.

C’est Finverse

qui

se

produit quand

le métal est

plus

froid que le

liquide :

le

dépôt

est alors dilatant.

Si cette manière de voir est exacte, le

point

neutre I’ de la com-

pression correspond

au cas le métal et le

liquide

ont la même

e) Une comparaison permettra de donner plus de relief à cette proposition. Sup- posons qu’un courant se propage dans un paquet de fils n1étalliqnes parallèles noyés

dans de la gutta-percha, ou se trouve également noyé le réservoir d’un thermo- mètre. Quand un rait passer la courant dans les fils, ils s’échanflent, et leur tempé-

rature est à chaque instant supérieure a celle de la gutta environnante et a la moyenne

indiquée par le thermomètre. Si tons les fils présentaicnt une soudure thermo-elee-

trique au voisinage du point on se trouve place le thermomètre, et si le courant pas- sait dans un sens tel que le phénomène de l’eltier agit pour refroidir les soudures, les

soudures s’échanfferaient pour de fortes intensités du courant, se refroidiraient pour des intensités plus faihles, et dans ce dernier cas leur température descendrait au-

dessous de celle de la gutta-percha environnantc et serait iaférieure à la moyenne indiquée par le thermomètre.

(13)

températures,

et l’on s’attendrait

peut-être

à ce que ce

point

neutre coïncidàt avec celui 1 des

températures (t). L’expérience

établit pourtant, et de la manière la

plus

nette,

qu’il

n’en est

pas ainsi. Le sulfate de cuivre donne des

dépôts comprimants

sur un thermomètre

qui

se refroidit d’une nlanière non

dou teuse ;

le chlorure de zinc de densité

1,98

donne des

dépôts

dilatants

sur un thermomètre

qui

peut s’échauffer

beaucoup.

Il

n’y

a donc

pas

proportionnalité

entre l’échauffement du thermomètre et l’excès de

température

du métal

qui

se

dépose.

Mais on doit considérer que la

température

des molécules mé-

talliques,

à l’instant du

dépôt,

ne

dépend

que de la chaleur évo- luée par le courant dans une couche

d’épaisseur

moléculaire

(et

par

conséquent

infiniment

petite)

autour du réservoir du therno-

mètre,

tandis que la

température

de celui-ci

dépend

de la chaleur

produite

dans une couche

d’épaisseur finie ;

que d’ailleurs il peu t exister au sein du

liquide,

mais en dehors des molécules métal-

liques qui

se

déposent,

des sources de chaleur on de froid

(actions chimiques secondaires,

diffusion de

l’électrolyte

dans le dissol- vant,

etc.) qui impressionnent

le thermomètre sans modifier sen-

siblement la chute de

température

du métal à l’instant du dé-

pôt (2).

Les excès E et les contractions A ne doivent donc ètre

comparables

cjue d’une manière

approximative

et

générale :

ces

deux

quantités

varient

d’après

des lois

analogues,

mais

qui

ne

sauraient être

identiques.

(1) Ce qui eXIgeraIt que l’on

eut b ==

-b’.

(2) La chute de température que nous invoquons doit être égale à 1°éléi"ation de

teimpérature qu’il faut communiquer au thermomètre métallisé pour faire cesser la

compression, c’est-à-dire pour que son indication devienne identique à celle d’un

thermomètre nu. J’ai établi ailleurs (Journal de Physique, t. VIII, p. 299) que cette élévation de température peut quelquefois atteindre une quarantaine et même une

centaine de degrés. Ce dernier chifl’re doit être considéré comme un maximum.

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