HAL Id: jpa-00208131
https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00208131
Submitted on 1 Jan 1974
HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.
L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.
Sur les intensités relatives des satellites Kα des atomes légers
A. Sureau
To cite this version:
A. Sureau. Sur les intensités relatives des satellites Kα des atomes légers. Journal de Physique, 1974,
35 (2), pp.103-104. �10.1051/jphys:01974003502010300�. �jpa-00208131�
LE JOURNAL DE PHYSIQUE
SUR LES INTENSITÉS RELATIVES DES SATELLITES K03B1
DES ATOMES LÉGERS
A. SUREAU
Laboratoire de Chimie
Physique
« Matière etRayonnement » (*),
Université de ParisVI,
Bâtiment350,
91405Orsay,
France(Reçu
le17 juillet 1973)
Résumé. 2014 En rectifiant une formule erronée utilisée
précédemment
pour calculer les intensités relatives des satellites K03B1 dans les atomeslégers,
nous obtenons des valeurscorrigées qui
sont enaccord avec celles
d’Åberg.
L’influenceprépondérante
des états[ 1 s 2p]
sur la structure des satellitesK03B1
est confirmée.
Abstract. 2014
By rectifying
an erroneous formulapreviously
used to calculate the relative inten- sities ofK03B1
satellites inlight
atoms, we obtain corrected values which are in agreement with those ofÅberg.
It is confirmed that the K03B1 satellite structure ismainly
due to the [1s2p]
states.Tome 35 N° 2 FÉVRIER 1974
Classification
Physics Abstracts
5.230 - 5.236
Les transitions du
type
Kil - L2 dans les atomeslégers, qui
donnent naissance à l’émission de raies satellitesKa [1],
on faitl’objet
d’un certain nombre de travauxthéoriques portant
sur leursénergies
etparfois
aussi sur leurs intensitésrespectives
dans lebut de déterminer
précisément
leur identification[2]
à
[10].
Dans un articlerécent, Âberg présente
unexamen
général
des satellites de rayons X et unediscussion sur leur
interprétation [11].
En ce
qui
concerne lepoint particulier
du calculdes intensités
relatives, Âberg signale
que les résultatsqu’il
obtient en utilisant une formule donnée par Rohrlich[12]
sont en désaccord avec ceux que nous avions obtenus[10]
enappliquant
une formule donnée parWybourne [13].
Il s’avère eneffet,
à part deuxerreurs
typographiques
évidentes dans unsymbole 6 j,
que
l’expression (3-18)
du livre deWybourne
doitêtre en outre
multipliée
par le facteurpour être rendue correcte. En suivant les notations de la référence
[10],
lapartie angulaire
du carré del’élément de matrice réduit
1 Il Il 1
(*) Associé au CNRS.
prend
doncrespectivement
les valeurs suivantes :Les forces de
multiplets
déduites de ces valeurs sont en accord avec celles du tableau IV de la réfé-rence
[11].
Si nous retenons
l’hypothèse simplificatrice d’équi- probabilité
pourchaque
état initialcomportant
une lacune dans les couches K etL,
c’est-à-dire :et si la
partie
radiale de l’élément de matrice del’opé-
rateur moment
dipolaire
estégalement supposée
constante, les intensités relatives des transitions KL -~ L2 dans les ions du type néon sont les suivantes :
En
fait,
s’il est vrai que l’influence de lapartie
radialede l’élément de matrice reste en
général plutôt
faibleici,
ces valeurs ne s’accordentcependant guère
à laréalité pour
plusieurs
raisons. Enpremier lieu,
lesétats initiaux des diverses transitions ne sont pas tous
également probables.
Enparticulier,
ceux relatifs auxArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01974003502010300
104
transitions A et
D, qui
comportent une lacune en couche 2s(outre
celle de la coucheK)
sont moinsprobables
que ceux relatifs aux transitionsB, C,
et E dont la seconde lacune se situe sur la couche2p.
En
conséquence,
les intensités des transitions A et D sontplus
faibles que cellesprésentées
ici. En secondlieu,
pour les éléments de numéroatomique supérieur
à
10,
les transitions deCoster-Kronig ls 2s 2p6
Mq --+ 1 s2s’ 2p5 Mq-1
+ e-contribuent non seulement à
dépeupler
encore lesétats initiaux des transitions A et D mais à créer en outre des états
susceptibles
de donner naissance auxtransitions
B, C,
E de l’ion immédiatementsupérieur.
Or,
les calculs montrent que ces dernières transitions sont engénéral
très voisines etparfois
même super-posées
aux transitionsB,
C et E de l’ion initial[10].
Globalement,
les raies du spectrecorrespondant
auxtransitions A et D sont donc notablement affaiblies tandis
qu’au contraire,
cellescorrespondant
auxtransitions
B,
C et E sont renforcées.En définitive la structure des raies satellites
Ka
desatomes
légers
estprincipalement
due aux transitionsB, C, E
que tous les calculsplacent
dans cet ordre lesunes par rapport aux autres à
partir
de la raie mèreKal,2’
«Bibliographie
[1] DRUYVESTEYN, M. J., Z. Phys. 43 (1927) 707.[2] KENNARD, E. H. et RAMBERG, E., Phys. Rev. 46 (1934) 1034
et 1040.
[3] CANDLIN, D. J., Proc. Phys. Soc. A 68 (1955) 322.
[4] HORAK, Z., Proc. Phys. Soc. 77 (1961) 980.
[5] SUREAU, A. et BERTHIER, G., J. Physique 24 (1963) 672.
[6] ÅBERG, T., Phys. Rev. 156 (1967) 35.
[7] DEMEKHIN, V. F. et SACHENKO, V. P., Bull. Acad. Sci. USSR, Phys. Ser. 31 (1967) 913 et 921.
[8] KRAUSE, M. O., CARLSON, T. A., DISMUKES, R. D., Phys.
Rev. 170 (1968) 37.
[9] HARTMANN, H., HENDEL, D., Theoret. Chim. Acta 15 (1969) 303.
[10] SUREAU, A., J. Physique 32 (1971) C 4 105.
[11]
ÅBERG,
T., in Proc. Intern. Symp. X Ray Spectra and Elec-tronic Structure of Matter, Munich, septembre 1972.
[12] ROHRLICH, F., Astrophys. J. 129 (1959) 441.
[13] WYBOURNE, B. G., Spectroscopic Properties of Rare Earths
(John Wiley and Sons, Inc.) 1965.