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Submitted on 1 Jan 1966
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Intensités relatives et largeurs radiatives des raies X : kβ I 2, kβII2
Y. Raffray
To cite this version:
Y. Raffray. Intensités relatives et largeurs radiatives des raies X : kβI 2, kβII2. Journal de Physique,
1966, 27 (11-12), pp.657-659. �10.1051/jphys:019660027011-12065700�. �jpa-00206457�
657.
INTENSITÉS
RELATIVES ET LARGEURS RADIATIVES DES RAIES X :K03B2I2, K03B2II2
Par Y. RAFFRAY,
Faculté des
Sciences,
Nantes.Résumé. 2014 Nous avons calculé les
probabilités
detransition,
les intensitésrelatives,
et leslargeurs
des raies du doubletK03B2I2 2014 K03B2II2
de certains éléments. Les résultats obtenus à l’aide de fonctions d’ondehydrogénoïdes
relativistes avec coefficient d’écran de Slater sont en bon accord avec les mesures de O. Beckmann.Abstract. 2014 We have calculated transition
probabilities,
relativeintensities,
and line widthsof
K03B2I2 2014 K03B2II2
for a few values of Z. Results obtainedusing
wave functions with Slaterscreening
coefficients are ingood
agreement with the measurements of O. Beckmann.LE JOURNAL DE PHYSIQUE TOME 27, NOVEMBRE-DÉCEMBRE 1966,
Nous avons 6tudi6 les intensités relatives des raies du doublet
Kp’, Kp’,’
dont laseparation
estdes
plus
d6licates[2].
De ce fait 1’etudeexperimen-
tale
correspondante
n’a pu encore etre effectu6e.Cependant
il est int6ressant de calculer lesproba-
bilit6s d’emission de ces
dipoles 6lectriques
en vued’une determination
plus precise
du rendement de fluorescence du niveauK[1].
Ces calculscompl6tent
ceux
dej a publi6s
antérieurement[3], [6].
Le calcul non relativiste montre que le
rapport
des intensit6s des raies d’un doublet K est
ind6pen-
dant de Z et
6gal
a1/2 (Règle
deBurger
etDorgelo).
En
effet,
lesparties
radiales sont les memes et lesparties angulaires
nedependent
pas de Z.Au
contraire,
dans le calculrelativiste,
les niveauxNII
etNIII
n’ont pas la memepartie
radiale et lerapport
des intensit6sdepend
de Z en restant voisinde
1/2.
Laprobabilité
de transition entre deux 6tatsn, l, j,
m, etn’, l’ j’
m’ s’obtient apartir
de la for-mule bien connue
et l’intensit6
correspondante
est alorsConnaissant les fonctions d’onde des niveaux
6lectroniques [5],
on en déduit les valeurs de w pour les deux transitions 6tudi6es. Les calculsnumeriques
ont ete eff ectuees pour 12 valeurs de Z en tenant
compte de 1’effet d’ecran
(Règles
deSlater).
L’ensem-ble des résultats est resume par le tableau I et les courbes
w(Z)
sont donn6esfigure
1. Comme lesignalent Taylor
etPayne
dans leur article[7],
onconstate que 1’effet d’6cran est d’autant moins
marque
que Z estgrand.
L’intensit6 de la raie de
longueur
d’onde X[4]
pourla transition de
probabilite w est
I = w XAc/X.
Lesmesures d’intensité se faisant de mani6re
relative,
on utilise les rapports d’intensité.
Les rapports d’intensité pour le doublet
KP2
6tudi6 sont donn6s par le tableau I et les courbes
p(Z)
sont donnéesfigure
2.FIG. 1. - Variation des
probabilités
de transition(4 P 3/2
-1S1/2 et 4P,/,
-lSl2)
en fonction de Z.Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:019660027011-12065700
658
TABLEAU I
ELEMENTS
DE MATRICE DE TRANSITION ET INTENSITES RELATIVES DU DOUBLETKp,
FIG. 2. - Intensites
relatives p
=KfilfKpj.
TABLEAU II
Nota : les resultats
numeriques
pour les 4 transitionsLrI, LIII, MII,
MIll- K,
sont tirés des références suivantes : Pour Au etU,
reference[3].
Pour
W, Pt, Pb, Bi,
reference[6].
659
Les
probabilit6s
de transition données dans le tableau I permettent de calculer leslargeurs
desraies
correspondantes.
Nous avons r6uni dans le tableau II leslargeurs
des raiesK, comparables
entre
elles,
de certains elements(Compte
tenu descoefficients
d’ecran).
Tout d’abord on constate que les raies de meme
Ai
sont deplus
enplus
étroitesquand
leniveau
L, M,
Ns’éloigne.
Pour 82Pb les
largeurs
radiatives sont de l’ordre de0,74
eV et1,71
eV. Leslargeurs
totales des raiesKp,
etant de l’ordre de 70eV,
on peut en déduire que les transitions radiatives du niveau Nvers le niveau K ont une tres faible contribution au
rendement de fluorescence du niveau K et que les transitions
Auger
sont tresimportantes
pour les niveauxNi,
etNIII
du 82Pb.On peut comparer la
largeur
de raie a sas6para-
tion dans le doublet
KP2 dU
82Pb. Laseparation
AXdu doublet
Kpl - KPII
est de l’ordre de0,2
UXpour x
=141,7 UX,
cequi correspond
a unes6pa-
ration en
energie
AE , 130 eV pour uneenergie
detransition de
87,
537 keV.On
pourrait esp6rer
avoir des resultats meilleursavec la
spectrographie
cristalline.L’experience
a6t6faite par Beckman
[2]
maisl’analyse
duprofil
dudoublet ne permet pas d’avoir une valeur
precise
durapport, des intensites.
Cependant
il donne pour lera
Kp, 2 + KP2"
la valeur8,6 Nous
trouvonsrapport pp
2 Krxl 2
la valeur100 .
100 Nous trouvonsici la valeur
7,6.
On peut voir sur le tableau I I I 100TABLEAU III
que I’accord avec les resultats
experimentaux
deBeckman
[2]
est suffisant et considérer cepresent
calcul comme un test pour la valeur du coefficient d’ecran pour le niveau N et continuer a utiliser les fonctions
hydrog6noides
dans une etude ult6rieure.Dans la
region
6tudi6e74 Z 92,
les courbes deTaylor
etPayne (fig.
4 de la ref .[7])
pour le rap-port Kp,/Koc,
montrent que1’emploi
d’unpotentiel
retard6 ne donne pas de résultats essentiellement diff6rents de ceux d’un calcul
qui n6glige
cet effet.C’est ce
qui explique
que l’accord obtenu ici avecBeckman soit
comparable
a celui de Babushkin[2, a]
qui
utilise a la fois unpotentiel
retard6 et des coeffi- cients d’ ecran.Je tiens a remercier M. M.
Frilley.
directeur de Recherche au C. N. R. S. et M. W. Laskar de la Faculte des Sciences de Nantes pour 1’aidequ’ils
m’ont
apport6e
dans ce travail.Manuscrit reçu le 30 novembre 1965.
BIBLIOGRAPHIE
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AUGER(P.),
J.Physique Rad., 1925, 6, 205 ;
Ann.Physique, 1925, 6, 183.
[2a]
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andSpectroscopy, juil-
let
1965, 19, 1.
[2] BECKMANN,
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[5]
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Proc.Roy. Soc., 1928, A118,
654.[6] LASKAR,
J.Physique Rad., 1955, 16, 644 ; Thèse,
Paris