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Intensités gamma relatives et coefficients de conversion dans la couche K de quelques transitions du 233U

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00205541

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00205541

Submitted on 1 Jan 1963

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Intensités gamma relatives et coefficients de conversion dans la couche K de quelques transitions du 233U

Alceu de Pinho, Roger Foucher

To cite this version:

Alceu de Pinho, Roger Foucher. Intensités gamma relatives et coefficients de conversion dans la couche K de quelques transitions du 233U. Journal de Physique, 1963, 24 (8), pp.638-640.

�10.1051/jphys:01963002408063800�. �jpa-00205541�

(2)

638.

IIETTRE A LA RÉDACTION

LE JOURNAL DE PHYSÎQUË TOME 24, AOUT 1963,

INTENSITÉS GAMMA RELATIVES ET COEFFICIENTS DE CONVERSION

DANS LA COUCHE K

DE QUELQUES TRANSITIONS DU 233U Par MM. ALCEU DE PINHO et Roger FOUCHER,

Institut du Radium, Laboratoire Joliot-Curie, Orsay.

Introduction.

-

Dans presque toutes les mesures en

spectroscopie gamma avec cristaux à scintillation, le problème central est l’analyse d’une raie gamma com-

plexe.

Si on peut obtenir une source de grande activité, la

meilleure méthode pour analyser un spectre gamma de basse énergie (E 250 keV) est celle du cristal courbe.

Par contre, si l’énergie est élevée, les cristaux à scintil- lation sont préférables parce que le pouvoir réflecteur

d’un cristal courbe diminue avec le carré de l’énergie.

Dans l’étude de la désintégration 233Pa -+ 233U, un

des problèmes les plus intéressants est la décompo-

sition d’une raie complexe centrée vers 310 keV. Si, en plus, on analyse aussi la raie complexe centrée vers

94 keV, on peut déterminer un coefficient de conver-

sion moyen par le rapport Xk/« groupe complexe de

310 keV » et à partir de là, le coefficient de conversion de chaque composante du groupe si les intensités des raies de conversion K sont aussi connues.

Albridge et al. [1] ont publié récemment les inten- sités relatives des raies de conversion interne, les

intensités relatives des raies y obtenues par la méthode du cristal courbe et la mesure du coefficient de con- version interne de la transition très intense de 312 keV.

Dans ces conditions, ils ont pu déterminer des coef- ficients de conversion de toutes les transitions du groupe complexe de 310 keV et leurs multipolarités (1).

Étant donné que les précisions de la mesure du

coefficient de conversion absolu de la transition de 312 keV était très faible (ak (312)

=

0,8 + 0,3) Albridge

et al. ont admis que cette transition était un Mi pur et ont calculé les autres coefficients à partir du coef-

ficient de conversion théorique donné par Rose [3] : ak(312)

=

0,79. Pour les transitions yE2 de très faible intensité de 375 keV et 398 keV, les coefficients de conversion déterminés sont sensiblement plus grands

que ceux caractéristiques d’une transition E2 pure.

En plus, les rapports des probabilités de transition réduites pour les parties E2 des transitions de 300 et de 340 keV est très différent du rapport théorique

donné par Alaga et al. [4].

Nous avons donc repris l’étude de cette désinté-

gration dans le but de vérifier si avec un ensemble (1) Les intensités des 3 raies d’électrons les plus intenses

avaient déjà été déterminées par Mlle G. Albouy et

M. M. Valadarés [2]. Les valeurs trouvées par les deux groupes sont identiques.

scintillateur classique on peut avoir pour la région de

300 à 500 keV une précision dans les mesures d’inten-

sité comparable à celle obtenue à l’aide d’un cristal courbe et, le cas échéant, de redéterminer les coeffi- cients de conversion et les multipolarités des raies du

groupe de 310 keV.

FIG. 1.

-

Niveaux du 233U peuplés

par la désintégration du 233Pa.

II. Techniques expérimentales.

-

Notre appareil- lage de spectrométrie y est un ensemble détecteur à scintillations classique : cristal d’iodure de sodium

activé au thalium (Harshaw 1" X 1, 1/2") et photo- multiplicateur EMI-9514. Pour l’étalonnage,nous avons

utilisé les radioéléments suivants : Ra D (47 keV),

Io (68 keV), 1°9Cd (88 keV),197Nd (91,5 keV), 154Eu (123 keV), 9lMo (140 keV), 139Ce (165 keV), 226Ra (186 keV), 177Lu (208 keV), 203Hg (279 keV), 51Cr (323 keV), 198Au (412 keV), 22Na (511 keV) et 137CS (662 keV). La chaîne de résistances interdynodes a été

montée de façon à assurer une parfaite linéarité dans la région d’énergies des rayonnements gamma jusqu’à

environ 700 keV. La résolution est de 6,8 % pour le

pic photoélectrique du 13’Cs (662 keV) et de 9,3 %

pour celui du 2o3Hg (279 keV). La voie d’analyse des énergies se compose d’une cathode suiveuse, d’une

inverseuse et de l’analyseur intertechnique à 400

canaux modèle SA-40 (amplificateur et sélecteur). Les

conditions de stabilité de l’ensemble ont été particu-

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01963002408063800

(3)

639 lièrement soignées (stabilité de la tension et de la

température). Le bruit de fond propre du multipli-

cateur était très faible et la hauteur des impulsions indépendante de l’intensité des sources. Ainsi, on peut

connaître l’énergie d’un pic à 0,5 keV près quand une

bande d’énergie de 150 à 450 keV est étalée sur 400

canaux.

Dans l’analyse des raies y complexes, nous nous

sommes servi de quelques raies y étalons détectées exactement dans les mêmes conditions (intensité du photo pic, angle solide, support de la source, écrans, environnement, etc...). Dans ces conditions, le fond Compton est toujours bien connu. Nous avons « inter-

polé » entre les courbes étalons (résolution, rapport photopic-Cornpton, pic de rétro diffusion ) pour cons- truire des « raies pures » d’une énergie donnée.

Les corrections d’efficacité relative sont déterminées à partir des courbes de Lazar et al. [5].

III. Résultats expérimentaux.

-

Les valeurs que

nous avons trouvées pour les intensités relatives des raies du groupe de 310 keV sont données dans le tableau 1 où elles sont comparées avec celles de la

référence [1]. Le coefficient de conversion moyen du groupe de 310 keV a été aussi déterminé :

TABLEAU 1

fIG. 2.

-

Décomposition du

«

groupe de 310 keV ».

(le coefficient de fluorescence K de l’uranium est pris égal à 0,963) [6]. Avec les intensités relatives des raies de conversion interne donnée dans la référence [1],

nous calculons le coefficient de conversion de chaque

composante du groupe (colonne 6...).

La comparaison des intensités y trouvées par les deux méthodes indique que nous n’avons pu mettre en évidence la raie de 272 keV de très faible intensité.

Pour les trois transitions y peu intenses de grande énergie, nous trouvons systématiquement une inten=

sité y plus grande que celle déterminée par Albridge

et al. Or, d’après le schéma proposé [1], les transitions de 375,4 et de 398,6 keV sont E2 pures. Nos mesures des coefficients de conversion OCk pour ces deux tran- situions sont beaucoup plus proches des valeurs tabulées que ceux de la référence [1]. Pour les trois transitions les plus intenses, les résultats sont égaux dans la limite des erreurs expérimentales.

IV. Discussion des résultats.

-

Si on compare les valeurs moyennes des résultats de nos mesures de coefficients de conversion avec les valeurs tabulées par Sliv et Band, on yoit que pour les transitions de 300,

312 et 340 keV, elles sont supérieures aux coefficients d’un .M1 pur ; par contre, les valeurs expérimentales

pour les transitions de 375 et 399 keV seraient en très bon accord avec les coefficients d’un E2 pur et celui de la transition de 416 keV serait compatible avec un mélange Ml + E2 avec environ 10 % de dipôle ma- gnétique. Si on fait la comparaison avec les valeurs tabulées

par Rose, pour les transitions de 312, 375,

399 et 416 keV les conclusions sont les mêmes que

précédemment, par contre, pour les transitions de 300

(4)

640

TABLEAU II

et 340 keV, les coefficients de conversion mesurées seraient inférieurs aux valeurs théoriques et il faudrait admettre la présence d’une composante E2 (envi-

ron 4 %) dans ces transitions. Comme les valeurs

expérimentales sont en bon accord généralement avec les, valeurs calculées par les transitions E2 et qu’une valeur trop grande pour un coefficient de conver-

sion Mi ne nous paraît pas s’imposer, il semble bien que nos résultats soient proches des prévisions de Rose

et qu’un pourcentage de l’ordre de 4 % de transition E2 existe pour les transitions de 300 et 340 keV.

Pour les rapports d’embranchement (voir tableau II)

nos résultats sont essentiellement égaux à ceux d’Albridge et al.

V. Conclusion.

-

Il est bien connu que les correc- tions relatives nécessaires pour déterminer les rapports

d’intensité dans les mesures de cristal courbe ne sont pas simples à faire : outre toutes les corrections qu’on

trouve en spectrométrie y ordinaire, il faut tenir compte de la variation du pouvoir réflecteur avec

l’énergie.

Avec un ensemble détecteur à scintillations clas-

sique de bonne résolution, linéarité et stabilité, et en décomposant les raies complexes avec des raies étalons

expérimentales enregistrées exactement dans les mêmes conditions que la raie à analyser, il nous semble bien

qu’on peut obtenir, même à 300 keV, une précision supérieure dans la mesure des intensités y relatives.

En conséquence à la précision des mesures (10 %) il apparaît que les coefficients de conversion interne

expérimentaux dans la couche K sont égaux aux coef-

ficients de conversion théorique de M. E. Rose pour les y de nature Mi et E2 dans un uranium.

Lettre reçue le 22 mai 1963.

BIBLIOGRAPHIE

[1] ALBRIDGE (R. G.), HOLLANDER (J. M.), GALLAGHER (C. J.) et HAMILTON (J. H.), Nucl. Physics, 1961, 27,

529.

[2] ALBOUY (G.) et VALADARÉS (M.), J. Physique Rad., 1959, 20, 816.

[3] ROSE (M. E.), Internal Conversion Coefficients, North

Holland Publ. Co Amsterdam, 1958.

[4] ALAGA (G.), ALDER (K.), BOHR (A.) et MOTTELSON

(B. R.), Dan. Mat. Fys. Medd., 1955, 29, 9.

[5] LAZAR (N. H.), DAVIS (R. C.) et BELL (P. R.), Nucleo- nics, 1956, 14, 52.

[6] WAPSTRA (A. H.), NIJGH (G. J.) et VAN LIESHOUT (R.),

Nuclear Spectroscopy tables, North Holland Publ.

Co Amsterdam, 19.

[7] SLIV et BAND (I. M.), Table de coefficients de conver

sion interne dans la couche K. Académie des Sciences

U. R. S. S., 1956.

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