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Analyse de groupes d'électrons de conversion dans la couche M

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HAL Id: jpa-00206419

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Submitted on 1 Jan 1966

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Analyse de groupes d’électrons de conversion dans la couche M

A. Gizon

To cite this version:

A. Gizon. Analyse de groupes d’électrons de conversion dans la couche M. Journal de Physique, 1966,

27 (7-8), pp.411-414. �10.1051/jphys:01966002707-8041100�. �jpa-00206419�

(2)

ANALYSE DE GROUPES

D’ÉLECTRONS

DE CONVERSION DANS LA COUCHE M Par Mme A.

GIZON,

Faculté des Sciences et Centre

d’Études

Nucléaires de Grenoble.

Résumé. 2014 Les groupes d’électrons de conversion des transitions de

25,6

keV et de

48,9

keV du 161

Dy

et de

58,5

keV du 231Pa ont été

enregistrés

avec un

spectromètre 03C0 ~2

à

double

focalisation,

sans fer. La nature de ces transitions a été établie à

partir

des raies de conversion L. Les groupes d’électrons de conversion M ont été

comparés

aux coefficients

théoriques

de Rose et aux coefficients

théoriques corrigés

de l’effet d’écran selon Chu et

Perlman.

Abstract. 2014 Conversion electrons of 25.6 keV and 48.9 keV transitions in

161Dy

and of the

58,5

keV transition in 231Pa have been measured with a iron-free

double-focusing

spectro-

meter. The

multipole

order of these transitions are determined from L conversion lines.

Spectra

of M conversion electrons are

compared

with conversion coefficients tabulated

by

Rose and with theoretical coefficients

including the screening

corrections

uggested by

Chu and

Perlman.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE 1966,

Introduction. - Les coefficients de conversion

théoriques

calculés pour la couche M par M. E. Rose

[1]

ont été évalués en

négligeant

l’effet de taille finie du noyau, et surtout l’effet d’écran des élec-

trons

atomiques qui

entourent la

charge

nucléaire.

La différence entre les résultats

expérimentaux

et

ces valeurs calculées est connue

depuis longtemps [2].

Elle est facile à mettre en évidence en

comparant

les groupes d’électrons de conversion L et M. Le

rapport L/M expérimental

est

toujours supérieur

au

rapport théorique.

Chu et Perlman

[3]

ont com-

paré

les résultats

expérimentaux

aux coefficients

théoriques

sur les transitions

lYl4

de

81,78

keV du 121-Te

M4

de

88,46

keV du 122-Te

et ils ont

essayé

de déterminer une correction d’écran

semi-empirique.

En

désignant

par cri la différence Z -

Zefficace

Mlp ils ont obtenu les valeurs suivantes pour le Te

ai =

7,0

pour la sous-couche

Mi

ai =

7,9

pour les sous-couches

Mi,

et

MI11

ai =

10,0

pour les sous-couches

MIV

et

Mv.

Compte

tenu de ces

résultats,

ils ont

analysé

d’autres groupes de conversion M mesurés par

ailleurs,

et ils ont montré que les coefficients théo-

riques corrigés

par leur méthode

expliquent

mieux

les résultats

expérimentaux.

Il

s’agit :

de la transition de

159,0

keV de 123-Te de nature

(99,3 %) + E2 (0,67 %) [4] ;

de la transition de

661,6

keV de 137mBa de nature

M4 [3] ;

des transitions de

57,26

keV et de

67,85

keV de

23spu de nature

E 2 ~ [5].

de la transition de

26,22

keV de 205Pb de nature

M2 [6].

Nous nous sommes

proposés

d’examiner des

spectres

d’électrons de conversion interne

déjà

enre-

gistrés

au laboratoire sur le

spectromètre r ~2,

sans

fer,

de 21 cm de rayon.

Nous avons constaté

qu’il

est très difficile de

trouver des

exemples

non

critiquables.

Les

spectres

étudiés ont été mesurés avec des

pouvoirs sépara-

teurs variant de

0,15 %

à

0,60 %

suivant la

largeur

et la

qualité

des sources

évaporées.

Une telle réso-

lution est insuffisante pour

séparer

les

cinq

compo-

santes d’un groupe M.

Lorsque

le Z du noyau est suffisamment élevé pour que la

décomposition

soit

possible,

il faut être très

scrupuleux

sur le

profil

de

raie admis comme

profil type,

et il faut vérifier

qu’il

est correct pour le domaine

d’énergie

l’on

désire effectuer la

décomposition.

Par

ailleurs,

nous avons constaté

qu’il

est

impos-

sible

d’analyser

des transitions dont la nature n’est pas connue avec une très

grande précision.

Travail

expérimental.

- A cause de toutes les

difficultés

signalées ci-dessus,

nous n’avons retenu

que les trois transitions suivantes :

25,6

keV du

161Dy 48,9

keV du

16’Dv 58,5

keV du 231Pa.

Préparation

des sources. - Dans tous les cas, les

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01966002707-8041100

(3)

412

sources ont été

évaporées

sous vide sur des

supports

de formvar

aluminés,

de 10 à 20

fLg/cm2.

Les niveaux du

161 Dy

sont atteints par la désin-

tégration ~-

du 161Tb. La

préparation

des sources

de 161Tb obtenu par irradiation du lsoGd aux neu- trons

lents,

a été décrite par ailleurs

[7].

U 231

Pour étudier la transition de

58,5

keV du

231Pa,

nous avons

fabriqué

des sources de 231Th fourni par la

désintégration

naturelle de 90 g d’uranium enrichi à 90

%

en 235U. La

séparation

U - Th sur résine

anionique

et

l’évaporation

du thorium sont décrites dans un article à

paraître [8].

Spectres

de conversion interne. Nature des tran-

sitions. - Pour chacune des

transitions,

nous avons

enregistré

les groupes d’électrons de conversion L

et M pour trois échantillons au minimum. Nous

avons vérifié

qu’il

existe un

profil type

de raie

correct

qui

se conserve à basse

énergie (de

l’ordre

de 10

keV) indiquant

ainsi une

qualité

suffisante de la source.

Les

rapports Li/jLn/Lm

ou

(Li -~-

per- mettent de déterminer la nature des transitions étudiées par

comparaison

aux

rapports

des coeffi- cients

théoriques

de conversion L

[1], [9].

Nous

avons ainsi trouvé :

pour la transition de

25,6

keV du

161 Dy

une

nature

El

avec 10-4

lVl2

au

maximum ;

pour la transition de

48,9

keV du

161 Dy

une

nature

M.

avec

(3,10 = 0,05)

10-3

E2 ;

pour la transition de

58,5

keV du 211pa une

nature

(Il

est difficile d’affirmer que cette transition située entre les niveaux

7/2-, 3/2-

du 231Pa est

E2

pure ; à faible

énergie, l’extrapolation

des coefficients de conversion à

partir

des tables est délicate.La valeur

expérimentale

du

rapport + LIl) IL111

est

1,23 ~ 0,01,

tandis que ce

rapport

vaut

1,22

avec les coefficients de Rose et

1,27

avec ceux de Sliv. Une

proportion

de 10-4

M2

conduit à une

augmentation

de ce

rapport

de l’ordre de 2

%.

Il

semble donc raisonnable d’admettre une nature

E2

pure, le niveau de

58,5

keV étant atteint par exci- tation

coulombienne.)

La

décomposition

des groupes de conversion M n’étant pas

possible,

nous avons

calculé,

d’une

part

le groupe de conversion M à

partir

des coefficients

théoriques

de Rose pour le Z du noyau étudié

(tableau I,

colonne

6),

et d’autre

part

le groupe de conversion M à

partir

des coefficients

théoriques

de Rose

extrapolés

aux divers

Zefficace

~li

préconisés

par Chu et Perlman.

(Pour

cette dernière évalua-

tion,

nous avons

porté log

el Mi des tables de Rose en

fonction de

Z,

pour une

énergie donnée) (tableau I,

colonne

7).

Le calcul des

profils

des groupes lvl à l’aide du

profil

de raie type

expérimental a été

effectué à la

calculatrice CAB 500 du Centre d’Etudes Nucléaires de Grenoble.

Résultats et discussion. - Pour

chaque

transi-

tion,

nous pouvons comparer les

rapports L /M expérimentaux,

aux

rapports théoriques (tableau I,

colonnes A à

D).

Comme le montre le

tableau,

le

rapport théorique

obtenu avec la correction de Chu

et Perlman est

plus

voisin de la valeur

expéri-

mentale. La

proportion

de

mélange

des transitions de basse

énergie

étudiées

dépend

de

l’extrapolation

des coefficients de conversion pour les sous-

couches

L ;

elle n’est donc pas fournie avec une très

grande précision

et la seule

comparaison

des rap-

ports L/lVl expérimentaux

et

théoriques

n’est donc pas suffisante. Pour comparer les

profils

des

groupes

M,

nous avons

préféré ajuster

à la même

ordonnée le sommet

principal,

et non pas normaliser les

profils

par

rapport

aux raies L : nous voyons mieux ainsi les corrections d’écran relatives.

(La comparaison

avec les raies L se trouve dans le

tableau.)

Les

figures

1 à 3 résument ce travail.

FIG. 1. -

Électrons

de conversion M de la transition de

25,6

keV du

l61 Dy (source rectangulaire

de

1 mm X 20

mm).

Trois groupes normalisés sur le sommet MI.

20132013201320132013201320132013201320132013201320132013

1)

groupe

expérimental ;

- - -

2)

groupe

théorique

avec coef-

ficients aMz de Rose

pourZ =66 ;

- - -

3)

groupe

théorique

avec coef fi-

cients aMi de Rose pour Zefficace

(selon

Chu et

Perlman) ;

- - -

partie

les spectres 2 et 3 sont confondus.

Pour la nature

Mi (fig. 2),

on ne

peut prati-

quement

tirer aucune

conclusion,

car la conversion

(4)

TABLEAU 1

étant tellement

prépondérante

dans la sous-couche

MI

par

rapport

aux autres

sous-couches,

le groupe normalisé ne

change

pas de forme

quand

on

remplace

les coefficients de Rose obtenus pour le Z du noyau par ceux déduits pour les divers

Z,ffi,.ces. Cependant,

le

rapport

déduit des corrections de Chu et

Perlman

paraît trop élevé,

même

compte-tenu

de l’incertitude

possible

sur le

rapport

de

mélange.

La

figure 1,

relative au groupe M de la transition de

25,6

keV du

161Dy,

montre que la correction de Chu et Perlman semble

trop

forte pour les diverses sous-couches M par

rapport

à celle de la sous-

couche

MI.

De

plus,

le

rapport

est

trop faible ;

la correction d’écran cr semble

trop

faible dans ce cas

précis.

La

figure 3,

relative à la transition de

58,5

keY

du 231Pa pour

laquelle

les raies

Mi,

et

MIII

sont bien

séparées,

permet de voir que

l’application

de la

correction de Chu et Perlman donne un

rapport MIII/MII qui

s’écarte de la valeur

expérimentale.

Cela est dû à la

pente

différente des courbes de

log

llMi en fonction de Z pour les sous-couches

Mii

et

Mjii

pour

lesquelles

la valeur de gi est la même.

On ne peut penser à l’intervention d’un faible

mélange M3 qui exagérerait

encore la raie

Mi,,.

Les mesures

précises

effectuées sur les groupes de conversion M sont encore

trop

peu nombreuses pour tirer des conclusions définitives. La correction semi-

empirique

de Chu et Perlman rend mieux

compte

du coefficient de conversion

total,

mais il semble que

(5)

14

FIG. 2. -

Électrons

de conversion AI de la transition de

48,9

keV du

l6lDy (source rectangulaire

de

2 mm X 20

mm).

Trois groupes normalisés sur le sommet Mi.

--- 1

B groupe

expérimental.

- - - -

2)

groupe

théorique

avec les coeffi- cients aMi de Rose pour Z == 66.

B

3)

groupe

théorique

avec les coefli-

)

cients Ymi de Rose pour

Zefficace

B (selon

Chu et

Perlman).

Ces deux groupes ont

pratiquement

la même forme

lorsqu’ils

sont normalisés.

les

rapports

des coefficients

partiels

soient mieux en

accord avec les valeurs

théoriques

de Rose. Ces

coefficients étant par ailleurs très sensibles à la

nature pure ou

mélangée

des

transitions,

il faudrait

établir

empiriquement

la correction d’écran sur des transitions pour

lesquelles

le

mélange

est

impossible (les

éventuelles

impuretés

de

parité

étant mises à

part).

Les transitions

lVl4

de

81,78

keV et

83,46

keV des

tellures 121 et 123 utilisées par Chu et

Perlman,

se

situent entre des niveaux

11~2-

et

3/2 +

et un très

faible

pourcentage

de

mélange

n’est pas absolument exclu. Nous avons l’intention d’effectuer des mesures sur un

spectromètre r J2

de 50 cm de rayon, avec

un meilleur

pouvoir séparateur,

pour des noyaux

FiG. 3. -

Électrons

de conversion lU de la transition de

58,5

keV du 231Pa

(source rectangulaire

de

2 mm X 20

mm).

Trois groupes normalisés sur le sommet Mil.

-

1)

groupe

expérimental.

- - - - -- -

2)

groupe

théorique

avec coefficients

aMi de Rose pour Z = 91.

- - - 3)

groupe

théorique

avec coeffi-

cients de R ose pour Zeffica« e (selon Chu et

Perlman).

- - -

partie

les spectres 2 et 3 sont conf ondus.

lourds pour

lesquels

les

énergies

de liaison des sous-

couches M diffèrent suffisamment et surtout sur des transitions de nature aussi pure que

possible,

en

particulier

sur des

E2

du

type

2

+ -

0

+.

Manuscrit reçu le 24

janvier

1966.

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