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Coefficients de conversion interne dans les niveaux L I, LII, LIII

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HAL Id: jpa-00235990

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235990

Submitted on 1 Jan 1959

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Coefficients de conversion interne dans les niveaux L I, LII, LIII

Marcel Frilley, Manuel Valadares

To cite this version:

Marcel Frilley, Manuel Valadares. Coefficients de conversion interne dans les niveaux L I, LII, LIII. J.

Phys. Radium, 1959, 20 (1), pp.60-61. �10.1051/jphysrad:0195900200106001�. �jpa-00235990�

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60.

LETTRES A LA RÉDACTION

ÉTUDE

PAR RÉSONANCE MAGNÉTIQUE NUCLÉAIRE

DE L’EAU FIXÉE

SUR UN GEL DE SILICE Par M. Kan-ichi KAMIYOSHI,

Université de Tohoku (Japon) (1)

LE JOURNAL DE ’PHYSIQUE ET LE RADIUM TOME 20, JANVIER 1959,

Nous avons étudié la résonance magnétique de l’eau

adsorbée sur un gel de silice (actigel Prolabo). La figure 1 représente la largeur AH (en milligauss) de la raie, en fonction de la teneur en eau (masse d’eau par g de gel de silice) qui est déterminé par séchage

6 heures à 110 °C. Le poids d’échantillon utilisé pour la détermination de AH est d’environ 0,15 g.

La largeur est d’environ 200 milligauss pour 10 %

d’eau ; elle diminue graduellement jusqu’à moins de

10 milligauss vers 70 % d’eau. Rappelons que la

largeur pour l’eau liquide et la glace sont respecti-

vement de l’ordre de 0,7 milligauss et 16 gauss.

FIG. 1.

-

Résonance magnétique nucléaire de l’eau fixée

sur un gel de silice et sur le verre en poudre (largeur, AH, de la raie en fonction de la teneur en eau).

Sur la figure 1 sont indiqués également les résultats relatifs à l’eau fixée sur le verre en poudre ; pour la même teneur en eau la largeur est plus faible que celle

du gel de silice.

(1) Travail effectué au Laboratoire annexe des Recherches Physiques à la Sorbonne (Spectroscopie hertzienne ; Pr FREYMANN).

.

Lettre reçue le 2 octobre 1958.

COEFFICIENTS DE CONVERSION INTERNE DANS LES NIVEAUX LI, LII, LIII

Par Marcel FRILLEY et Manuel VALADARES,

Laboratoire Curie, Paris

et Laboratoire du Grand-Aimant Permanent, Bellevue.

Nous avons publié en 1957 [1] des résultats expéri-

mentaux concernant les intensités relatives des raies de conversion dans les niveaux LI, LiI et Zm du rayon-

nement y de 46,50 keV émis au cours de la trans-

mutation RaD - RaE.

Pour les comparer avec la théorie, nous n’avions

alors que les calculs de Rose et Goertzel [2] qui négli- geaient les effets des dimensions nucléaires mis en

relief par Sliv.

Après la publication de notre mémoire, R ose et ses

collaborateurs ont effectué de nouveaux calculs pour les couches LI et LIj [3], en tenant compte des dimen- sions nucléaires et ont admis que celles-ci n’ont pas d’influence sur la conversion dans la couche LIIT· Nous

venons de recevoir les tables de Sliv et Band [4] con-

cernant ces mêmes calculs pour les trois couches.

Il nous a paru intéressant de comparer dans le tableau suivant les résultats de l’expérience et de ia

nouvelle théorie.

Les valeurs de Rose sont doublement interpolées :

pour les Z entre .75 et 85 ; pour les énergies, entre 0,05

et 0,10 mo c2. Les valeurs de Sliv et Band sont données pour Z = 83 et sont interpolées seulement pour lPs

énergies, entre 0,05 et 0,10 mo c2.

L’accord entre l’expérience et les calculs théoriques

de Sliv et Band est excellent, en ce qui concerne le

rapport Li IL,,.

Pour lé rapport LII /LnI, le désaccord d’environ 40%

qui existait a disparu, mais la valeur théorique reste légèrement supérieure à la valeur expérimentale. Il

serait pourtant prématuré de parler de désaccord, en effet, ce rapport est beaucoup plus difficile à déter-

miner expérimentalement que le premier, pour deux raisons : la raie LIII est très faible par rapport au fond continu et l’intervalle énergétique LII, LIII est quatre fois plus grand que celui de LI à LII. Il est

possible, par conséquent, que nous ayons sous-estimé

l’e reur commise.

emarquons, d’ailleurs, que ces calculs sont faits en

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:0195900200106001

(3)

61 admettant que le rayonnement y de 46,50 keV est un

dipôle magnétique pur. En supposant qu’avec le Mi,

un rayonnement E2 serait mélangé dans la proportion

en photons de 1/1 000 seulement, les rapports LIILI,

et Lu/Lin deviendraient, d’après les tables de Sliv et

Band, respectivement 9,2 et 11,2, en parfait accord

avec l’expérience.

Lettre reçue le 20 octobre 1958.

Note ajoutée à la correction.

-

Nous venons de recevoir des tables de M. E. RosE (" Internal Conversion Coeffi- cients ", éditées par Ñorth-Holland Publishing Company, Amsterdam, 1958), les coefficients de conversion ont donnés pour Z = 83 et calculés directement pour les trois niveaux L.

On peut en déduire les rapports : LIILI, = 10,5 et LIIILII, = 10,4, plus proches des valeurs expérimentales

que les résultats antérieurs de RosE.

BIBLIOGRAPHIE

[1] FRILLEY et VALADARES, J. Physique Rad., 1957, 18,

468.

[2] ROSE et GOERTZEL, dans Beta and Gamma-ray Spectro-

scopy, par K. Siegbahn, Amsterdam, 1955.

[3] ROSE, Communication privée.

[4] SLIV et BAND, Tables publiées par l’Académie des Sciences d’U. R. S. S., Moscou, 1958.

REMARQUE A PROPOS D’UNE MÉTHODE

DE CALCUL DES CHAMPS MAGNÉTIQUES

Par Pierre GAUTIER,

Laboratoire de Physique, Faculté des Sciences, Toulouse.

M. Laudet a proposé [1] une méthode intéressante pour calculer l’induction et des dérivées en tout point

de l’axe d’une lentille électronique magnétique de révo- lution, lorsqu’on connaît la valeur du flux 0 à travers

un cercle de même axe que la lentille. Cette méthode

se prête particulièrement bien au calcul avec des

machines électroniques arithmétique. Llle est utilisée

au Laboratoire d’Uptique’ Électronique du Centre

National de la Recherche Scientifique et donne des

résultats très satisfaisants. Le flux 1> est mesuré au

moyen d’un montage électrodynamique réalisé par M. burandeau [2] et les calculs sont effectués sur la

machine élecrtonique arithmétique de l’Institut de Calcul Numérique de la Faculté.

D’après le titre donné à l’article [1] on .pourrait

penser que ce mode de calcul, très pratique pour les

champs de révolution, n’est valable que dans ce cas.

Nous voudrions attirer l’attention des utilisateurs

sur le détail suivant : la méthode est tout à fait générale.

Elle peut être employée sans aucune modification

chaque fois que l’on veut connaître la répartition, le long d’une droite donnée, de la composante sur cette droite d’un champ magnétique quelconque. C’est le cas

en particulier dans les lentilles cylindriques, dans les

groupes quadrupolaires... Il suffit de placer la bobine

de révolution qui sert à la mesure du ffux, de façon que

son axe soit confondu avec la droite en question. Il n’y a pas à modifier le montage expérimental. Quant

au programme de la machine à calculer, il est établi

une fois pour toutes et peut servir pour calculer

n’importe quel champ magnétique.

En effet, la méthode proposée repose uniquement

sur l’équation :

à laquelle obéit la fonction flux. Or, cette équation

n’est pas, comme on le croit souvent, une caracté-

ristique des systèmes de révolution. Quelles que soient les symétries du champ, le flux

à travers ’un cercle d’axe Oz et de rayon r, satisfait à (1).. Cela est un corollaire d’un résultat que nous avons établi ailleurs [3]. La vérification directe en est

simple. Le calcul des derivées successives de 1> et leur substitution dans (1) conduit à :

On tient compte ensuite du fait que B satisfait à

l’équation de Laplace en remplaçant, dans (3),

2 Bz />z2 par.son expression tirée de

et on obtient après intégrations

ce qui est bien une identité, puisque 3Bz /ôç reprend

la même valeur pour cp = U et p = 27r, quel que soit r.

Lettre reçue le 23 octobre 1958.

BIBLIOGRAPHIE

[1] LAUDET (M.), Calcul de l’induction et de ses dérivées

sur l’axe d’une lentille électronique magnétique de

révolution. J. Physique Rad., 1957, 18, 73 A.

[2] DURANDEAU (P.), C. R. Acad. Sc., 26 janvier 1953, 236, 366-368 ; Thèse, Toulouse, 1957.

[3] GAUTIER (P.), C. R. Acad. Sc., 10 octobre 1955, 241, 930-932 ; Thèse, Toulouse, 1957.

ÉTUDE DU HO165 Par L. GRENACS et A. MEESSEN,

Centre de Physique Nucléaire

de l’Université de Louvain, Belgique.

Nous avons étudié les rayons gamma du 6,8t)y’65 se

transformant en 67fIGl:. Le ny fut irradie a la pile

de Mol sous forme a’oxyde et étudié sous forme solide ainsi que sous forme liquide.

Dans le 1Jy165 de 2,3 heures, uous avons trouvé, en

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