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Détermination absolue de coefficients de conversion interne de transitions basse énergie dans 153Eu

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HAL Id: jpa-00205673

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Submitted on 1 Jan 1963

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Détermination absolue de coefficients de conversion interne de transitions basse énergie dans 153Eu

P. Chédin, A. Moussa

To cite this version:

P. Chédin, A. Moussa. Détermination absolue de coefficients de conversion interne de transitions basse énergie dans 153Eu. Journal de Physique, 1963, 24 (11), pp.930-933.

�10.1051/jphys:019630024011093001�. �jpa-00205673�

(2)

BIBLIOGRAPHIE [1] VANHORENBEECK (J.), Nucl. Physics, 1962, 37, 90.

[2] WAY (K.) et al., Nuclear Data Sheets. [3] CAMPBELL (E. C.) et FETTWEIS (P.), Nucl. Instr. Meth., 1961, 14, 272.

[4] VERVIER (J.), A paraître.

DÉTERMINATION ABSOLUE DE COEFFICIENTS DE CONVERSION INTERNE

DE TRANSITIONS BASSE ÉNERGIE DANS 153Eu

Par P. CHÉDIN et A. MOUSSA,

Faculté des Sciences de Grenoble, Centre d’Études Nucléaires de Grenoble.

Résumé. - Détermination des coefficients de conversion interne des deux transitions princi- pales de basse énergie dans 153Eu (69.7 keV et 103,2). La méthode utilise l’effet photoélectrique

externe dans un convertisseur, des radiations gamma et des photons XK de réarrangement. La géométrie employée minimise les corrections d’anisotropie photoélectrique.

Abstract.

2014

Determination of internal conversion coefficients of the two main low-energy

transitions in Eu153 (69.7 keV and 103,2 keV). The external conversion (photoelectric effect)

of the 03B3-rays and rearrangement X rays is used.

The source-converter geometry minimizes photoelectric anisotropy corrections.

LE JOURNAL

DE

PHYSIQUE TOME 24, NOVEMBRE 1963,

Introduetion.

-

Le nuclide 153Eu a donné lieu

jusqu’ici à de nombreux travaux. Les plus récents

s’attachent à préciser le schéma de désintégration,

mal connu pour les niveaux élevés. En outre, les

mesures des coefficients de conversion des transi- tions les plus intenses (69,7 et 103,2 keV) sont

encore assez divergentes [1].

Pour mesurer de façon absolue et indépendante

ces différents coefficients, on a pensé récemment à utiliser les avantages de la spectrométrie p. La méthode dite IEC [2] (internal external conversion)

a donné des résultats d’une grande précision [3].

Une autre méthode, que nous. appellerons IEC-YX utilise aussi les spectres de conversion interne et externe enregistrés au spectromètre p [4].

A la différence de la méthode IEC, il n’est pas nécessaire ici de connaître l’intensité relative des deux sources employées en conversion interne et externe. Par contre, dans cette méthode IEC-yX,

on enregistre les raies de conversion externe des

photons K de réarrangement. Il faut donc pouvoir

descendre bas en énergie.

Mais dans les deux cas, la connaissance de la distribution angulaire des photoélectrons est néces- saire, cela pour chaque photon X ou y étudié ; les

études expérimentales de ces distributions sont rares [5] mais elles s’accordent convenablement

avec la théorie [6]. Elles sont inexistantes pour le domaine étudié ici (hv 100 keV).

Nous avons utilisé les distributions angulaires

et les sections efficaces photoélectriques calculées

par Nagel, Hultberg, Olsson [6].

Par ailleurs, nous avons pensé à diminuer l’importance de ce

«

facteur d’anisotropie

»

des photoélectrons. Nous avons donc imaginé la géo-

métrie suivante : la source est répartie suivant une

surface cylindrique s’appuyant sur un arc de cercle

FIG. 1.

-

Coupe du container.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:019630024011093001

(3)

entourant le convertisseur;celui-ci étant placé sui-

vant l’axe du cylindre. L’angle ocmax doit être aussi

grand que possible (ici 1200) (fig. 1). Cette géo-

métrie minimise l’influence du « facteur d’aniso-

tropie », elle ne la supprime pas [7]. Des calculs sont en cours pour connaître le facteur / qui carac-

térise cette anisotropie pour la géométrie employée

et les énergies de photons considérées.

Appareillage. - Nous avons utilisé le spectro- mètre g à double focalisation du laboratoire [8]

avec des fenêtres de compteur très minces. Les cor-

rections de fenêtre ont été faibles ou négligeables.

Sources.

-

Elles sont obtenues à partir de l’oxyde SM203 naturel ou enrichi (99,1 % de 152Sm)

irradié pendant une semaine dans un flux variant de 5 X 1012 à 4 X 1013 nfcm2fs. L’oxyde est mis en

solution légèrement acide. Celle-ci est placée dans

une gorge creusée dans un container nylon ( fig. 1)

qui porte aussi le convertisseur. La solution occupe tout le volume (environ 2 cm3) de la gorge : 3 mm de large, 30 mm de haut ; la distance moyenne source-convertisseur est 6,5 mm. L’étanchéité est assurée par un joint torique.

Convertisseur.

-

Nous avons utilisé les éléments suivants : Mo, Ag, Sn, Te. Le spectre d’électrons est assez complexe et seuls Mo et Sn ont permis

d’isoler nettement les raies intéressantes. On éva- pore sous vide le métal, sauf pour le molybdène (évaporé sous forme de MoO3).

La masse superficielle, déterminée par pesée, a

varié de 20 à 100 03BCg/cm2.

.

Les supports sont en mylar d’épaisseur 900 (Lgfcm2.

Conversion externe.

-

La figure 2 représente le spectre général de éonversion externe avec un con-

vertisseur de molybdène. Les raies intéressantes sont notées : Ka, - K ; 69, 7 - K ; 103,2

-

K. La

FiG. 2.

-

Spectre de conversion externe. Convertisseur M003.

raie Ka - K est double, elle provient des deux photons X, Ka1 et Krx2° Les raies sont bien résolues

et la déduction du fond Compton assez aisée (fig. 4).

Sur la figure 3, on a mis en parallèle deux raies 69,7 - K l’une avec un convertisseur de Sn,

l’autre de Mo. Dans le cas de l’étain, la raie 69,7

-

K est fortement déformée par la présence

des raies K« - M (groupe de 10 raies). Le pouvoir séparateur effectif pour cette raie est 1,3 %. Pour

les autres raies, ce pouvoir séparateur varie de

7 X 10-3 à 8,5 X 10-3, donc est très voisin de la valeur théorique : 6,2 X 10-3. Enfin, avec un

convertisseur d’Ag, le groupe de raies Ka- M est

séparé de la 69,7

-

.K et son importance est très

sensible. Il nous semble donc difficile d’utiliser la raie 69,7

-

.K dans le cas de l’étain. Le spectre de

conversion externe donné par Suter et al. [1] nous paraît déformé dans cette région, peut-être par

l’absorption de la fenêtre.

Les raies de conversion externe permettent de

connaître les intensités relatives des photons

considérés. En supposant pour l’instant que le fac- teur d’anisotropie varie de façon négligeable entre

40 et 100 keV, on obtient (convertisseur de Mo) :

à comparer avec les valeurs données par Sund et al.

(0,13) et Suter et al. (0,19).

(4)

FIG. 3.

-

Raies de conversion externe des 69,7 et 103,2 keV.

FiG. 4.

-

Raies de conversion externe des X, Ka1, et Ka2.

Calcul des coefficients de conversion interne.

-

Nous devons utiliser les intensités relatives des électrons de conversion interne. On les note

NK(69,7), Nx(103,2) et N.K(y), ce dernier terme désignant l’intensité des électrons de conversion de toutes les transitions autres que celles de 69,7 et 103,2 keV.

En utilisant les résultats de Suter et al. (table 4a) [1], on obtient :

De même r(103,2)

=

1,57. En utilisant les me- sures faites au laboratoire par Monnand [9], on

trouve 2,52 et 1,71. Cette importante divergence provient essentiellement des intensités relatives :

pour Suter et al. et 0,68 pour Monnand.

Nous avons refait des mesures en conversion interne au laboratoire avec une source très mince.

Les premiers résultats donnent 0,57 pour le rapport

ci-dessus. La raie K - 69,7 possède un pied impor-

tant vers les basses énergies et il est probable que

ce pied a été surestimé précédemment [9]. Quant

à la K - 103,2 la présence de la K - 97 ne permet

pas une évaluation précise de son pied basse éner- gie. Ces difficultés d’appréciation expliquent proba-

blement les divergences sur le rapport ci-dessus.

Les coefficients de conversion sont donnés par

la relation

(5)

p : est le nombre de photons Ka par photon Xx

émis (séries Ka, Kf3, etc...) ;

T : est la section efficace photoélectrique ;

m.K est le rendement de fluorescence K ; f : est le facteur d’anisotropie défini plus haut.

Le coefficient de conversion du y 103,2 keV

utilisé les résultats (concordants) donnés par Mo et Sn. Celui du y 69,7 keV utilise seulement les résultats donnés par Mo comme on l’a expliqué précédemment.

En utilisant les mesures de Suter et al. [1] en

conversion interne, on trouve

En utilisant nos résultats récents, on a respec- tivement 5,1 et 1,38. L’accord est satisfaisant.

Ces valeurs s’accordent convenablement avec les

mesures les plus récentes [1] et avec les valeurs

théoriques calculées par Suter (4,41 et 1,43). Le

coefficient du 69,7 keV étant un peu plus élevé,

Les résultats définitifs seront donnés pro- chainement quand les mesures de conversion

interne seront achevées et après correction due aux

facteurs d’anisotropie.

Cette méthode IEC-y,X est susceptible de donner

des résultats intéressants à condition de prendre

les précautions habituelles pour le domaine des basses énergies. Elle reste probablement moins pré-

cise que la méthode IEC, surtout quand celle-ci

utilise une source unique [3], par contre,, elle ne

nécessite que des rapports de section efficaces

photoélectriques et des rapports de facteurs f.

Nous remercions particulièrement le Docteur S. Hultberg et le service de calcul BESK de Stockholm qui nous ont fourni aimablement les calculs nécessaires à ce travail.

Note ajoutée à la correction des épreuves.

-

La moyenne de nos mesures récentes en conversion interne donne pour les quantités r :

Après correction s dues aux facteurs f, que nous avons calculés [10] et à l’absorption, on trouve finalement :

La différence avec les résultats annoncés ci-dessus (4,9 et 1,4) provient essentiellement des facteurs d’anisotropie f.

Les valeurs anormalement élevées de ces deux coeffi- cients s’expliquent probablement par des effets de diffusion.

BIBLIOGRAPHIE [1] SUND (R. E.) et WIEDENBECK (M. L.), Phys. Rev.

1960, 120, 1792.

SUTER (T.), REYES SUTER (P.), GUSTAFSSON (S.) et

MARKLUND (I.), Nucl. Physics, 1962, 29, 33.

[2] HULTBERG (S.) et STOCKENDAL (R.), Arkiv f. Fysik, 1959, 14, 565.

[3] FREY (W. F.), HAMILTON (J. H.) et HULTBERG (S.),

Arkiv f. Pysik, 1962, 21, 383.

[4] JOSHI (M. C.), SUBBA-RAO (B. N.) et THOSAR (B. V.),

Proc. Indian Acad. Sc., 1957, 45 A, 653.

[5] HULTBERG (S.), Arkiv f. Fysik, 1959, 15, 307.

SUJKOWSKI (Z.), Arkiv f . Fysik, 1961, 20, 269.

[6] HULTBERG (S.), NAGEL (B.) et OLSSON (P.), Arkiv f.

Fysik, 1961, 20, 555.

NAGEL (B.), Arkiv f . Fysik, 1960, 18, 1.

[7] OMS (J.) et CHÉDIN (P.), Communication au colloque

et article à paraître.

[8] MoussA (A.) et BELLICARD (J. B.), J. Physique Rad., 1954, 15, 85 A.

[9] MONNAND (E.) et MOUSSA (A.), Nucl. Physics, 1961, 25, 292. MONNAND (E.), Thèse de 3e cycle, Lyon, 1960.

[10] CHÉDIN (P.), Thèse de 3e cycle, Grenoble, septembre

1963.

Références

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