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Submitted on 1 Jan 1955
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Le rôle de la conversion interne dans l’étude des transitions isomériques
M. Goldhaber
To cite this version:
M. Goldhaber. Le rôle de la conversion interne dans l’étude des transitions isomériques. J. Phys.
Radium, 1955, 16 (7), pp.541-541. �10.1051/jphysrad:01955001607054100�. �jpa-00235213�
541.
LE RÔLE DE LA CONVERSION INTERNE DANS L’ÉTUDE DES TRANSITIONS ISOMÉRIQUES
Par M. GOLDHABER,
Brookhaven National Laboratory, Upton, New-York.
Summary.
-The rate with which internal conversion takes place in competition with 03B3-ray emission
canbe calculated with great accuracy for
agiven electron distribution and given multipo- larity and energy of the 03B3-ray. An experimental determination of the internal conversion coefficient, and sometimes only of the K / L or LI : LII : LIII : ratio, forms therefore
avery useful
"tool
"for the
study of nuclear 03B3-ray transitions.
LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. TOME 16, JUILLET 1955,
Les transitions isomériques fournissent de nom-
breux détails concernant la structure des noyaux.
La théorie électromagnétique permet le traitement
quantitatif de la conversion interne, un phénomène qui a été largement étudié depuis plusieurs années.
La conversion interne entre en compétition avec
l’émission de radiations y : une fraction des noyaux excités se désintègre par émission y, l’autre fraction
par transfert d’énergie aux électrons K, L, etc.
du cortège électronique. La vie moyenne d’un noyau excité dépend donc du coefficient de conversion
terne = 7V
et es st propor tionne lle
Iinterne
a= 2013 et est proportionnelle à -"
v I + a
Comme on doit s’attendre à ce que la conversion interne dépende du détail de l’environnement
électronique, la vie moyenne d’un isomère doit
dépendrc de la combinaison chimique dans laquelle
il est engagé, comme on l’a récemment montré dans
un cas particulier, celui de 99Tc (6 h) [1].
Pour calculer la vie moyenne des isomères, on peut utiliser les coefficients de conversion K calculés par Rose et ses collaborateurs [2] et les rapports
empiriques 1 [3] et Li : Lu : Lui [4]. Ces rapports empiriques pourront bientôt être remplacés par les valeurs calculées du coefficient de conversion interne pour le niveau L. Avec l’aide des coefficients de conversion obtenus empiriquement ou théorique-
ment, il a été possible de caractériser la plupart des
transitions isomériques par le plus bas caractère
multipolaire (E5,
...,El et M,,
...,M4), et le pour-
centage des multipôles plus élevés (voir par exemple
.la référence [3])..Ces identifications ont été d’un
grand secours dans le développement du modèle
en couches.
On rencontre essentiellement trois méthodes pour la mesure des coefficients de conversion interne :
10 La détermination absolue du nombre d’élec-
trons de conversion Ne, (N,)I, ou (Ne)K, (N,)L, etc. j
et du nombre de photons y non convertis N condui- sant à
,0 la mesure du rapport de N¡ ou Ne relatif à
une radiation oc, p, ou y précédant ou suivant la conversion quand on connaît le schéma de désin-
tégration ;
.