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Submitted on 1 Jan 1963
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Corrélation angulaire des électrons dans les paires de conversion interne
Jean Yoccoz
To cite this version:
Jean Yoccoz. Corrélation angulaire des électrons dans les paires de conversion interne. Journal de
Physique, 1963, 24 (12), pp.1095-1096. �10.1051/jphys:0196300240120109500�. �jpa-00205709�
1095.
CORRÉLATION ANGULAIRE DES ÉLECTRONS DANS LES PAIRES DE CONVERSION INTERNE Par M. JEAN YOCCOZ,
Faculté des Sciences de Strasbourg.
Résumé. 2014 La corrélation angulaire entre les électrons des paires nucléaires est calculée dans le cas général, compte tenu de l’orientation possible du noyau émetteur. On montre qu’elle n’est
sensible qu’à l’alignement de ces derniers.
Abstract.
2014The angular correlation between electrons of nuclear pairs is derived in the general
case of polarised emitting nuclei. It is shown that the correlation is sensitive only to the statistical
tensors of even order.
LE JOURNAL DE PHYSIQUE TOME 24, DÉCEMBRE 1963,
Les formules donnant la corrélation angulaire des
électrons dans les paires de conversion interne ont été données par Rose (Physical Review, 1949, 76, 678), dans le cas d’un noyau émetteur non orienté.
Certains éléments permettant de construire la corré- lation dans le cas d’un noyau orienté peuvent être
trouvés dans Goldring (Thèse, 1951).
Dans ce qui suit, les formules donnant la corré-
lation ont été établies directement.
L’orientation du noyau sera caractérisée, dans
un certain système S de référence, par les tenseurs
statistiques rkx définis à partir de la matrice den-
sité P MÍ, mi par
Dans le cas d’alignement, si Oz est l’axe d’ali-
gnement,
avec
k est pair et x
=0. Dans une rotation R ces ten- seurs se transforment suivant la loi :
D’autre part on a :
Si la transition Ji Mi
->Jf Mf est caractérisée par un élément de matrice.
et si aucune mesure sur l’orientation du noyau final n’est faite, la probabilité de transition est
proportionnelle à :
Les unités choisies sont A
=c = m == 1
(m masse de l’électron).
W sera l’énergie totale de la transition W+, p+ ;
W -, p- les énergies et impulsions des électrons de la paire (W
=W+ + W-). On posera
q s t les modules de ces vecteurs. Les trois vecteurs unitaires
définissent un système de référence S’.
Les potentiels scalaire et vecteurs responsables
de la création de la paire seront pris égaux à :
p(r’), j(r’) sont respectivement les densités de
charge et courant correspondant à la transition nucléaire.
L’élément de matrice de la perturbation e(Y + a. A)
est pris sans difficulté entre les états électroniques correspondant à la paire. Le module au carré de cet élément, après sommation sur les spins électro..
niques, donne une corrélation proportionnelle à :
p(q) et j(q) sont les transformées de Fourier de
p(r’) et j(r’).
Séparant la partie longitudinale (par rapport à q)
de j(q), utilisant l’équation de continuité liant j(r’)
et p(r’), on obtient (jtr
=partie transverse de j(q))
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:0196300240120109500
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ou, dans le système S’ :
On analyse maintenant dans le système S’ les
éléments de matrice nucléaires impliquées dans cp(q) et j(q), en multipoles. On s’intéresse plus parti-
culièrement au mélange ML + EL + 1. On posera :
J1), QL + 1, Ml, Qz + 1 étant les éléments de matrice définis dans Blatt et Weisskopf, page 599.
En fonction des tenseurs statistiques. pkx, définis dans le système S’, la corrélation angulaire et la
distribution en énergie sont données par :
La corrélation n’est sensible qu’à l’alignement (k pair). Un terme du genre Ji >.p+ X p-
permis pour des raisons de parité est exclus pour des raisons de conjugaison de charge. Si on connaît
l’axe d’alignement. Oz, les tenseurs Eko dans le
système S,
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