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CORRÉLATION ANGULAIRE p-d DANS LA RÉACTION 12C(p, pd) 10B A 155 MeV

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00213018

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00213018

Submitted on 1 Jan 1966

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CORRÉLATION ANGULAIRE p-d DANS LA

RÉACTION 12C(p, pd) 10B A 155 MeV

M. Lhuillier, P. Benoist-Gueutal

To cite this version:

(2)

CORRELATION ANGULAIRE

p-d

DANS LA

RÉACTION

12C(p, pd)

'OB

A

155

MeV

M. LHUILLIER et P. BENOIST-GUEUTAL

(Institut de Physique Nucléaire. Division Physique Théorique, Orsay (France))

Résumé.

-

La section efficace différentielle a été calculée dans l'hypothèse d'un (( knock-out ))

(approximation de Born). Deux modèles ont été utilisés pour 12C : un modèle à particules indé- pendantes en couplage j-j et un modèle avec sous-structure deuton. Les résultats des deux modèles diffèrent peu et l'accord avec l'expérience est qualitativement satisfaisant.

Abstract.

-

The differential cross-section has been calculated assuming a knock-out mechanism (Born approximation). Two models have been used for 12C : an independent particle model with j-j coupling and a deuteron cluster model. Results of both of these models are similar and compa- rison with experiment is qualitatively satisfactory.

Afin d'interpréter des résultats expérimentaux obtenus récemment à Orsay [l], nous avons calculé la section efficace différentielle de la réaction en approxi- mation de Born, au premier ordre du potentiel perturbé. Nous supposons une interaction directe du projec- tile O avec un nucléon 1 du noyau A = 12 (l'inter- action Vol étant l'énergie perturbatrice), suivie de la capture d'un second nucléon 2 du même noyau (la fonction d'onde liée représentant les nucléons contient implicitement l'interaction V,,). Partant d'une amplitude de diffusion complètement antisy- métrisée, nous nous ramenons (à un facteur cinéma- tique près incluant le recul du bore) à un problème à 3 corps 012 : nous négligeons les termes de l'inter- action portant sur les nucléons 3,

...

A ; en outre, comme le noyau de recul n'est pas observé. nous utilisons une relation de fermeture sur le bore (en admettant une bande étroite pour l'énergie d'exci- tation). Deux mécanismes sont en compétition : le pick-up de l'un des nucléons liés par le projectile, l'autre étant éjecté, ou bien le knock-out (avec ou sans échange) du proton incident sur le couple (1, 2). L'état fondamental du deuton est représenté par la fonction de Hulthén et, pour l'interaction, nous prenons un potentiel de Yukawa avec échange d'es- pace. Les nucléons (1, 2) sont décrits par la matrice densité C(1' 2' 12) -= A(A

-

$ 1 2 3

.

A )

2

$:(12 3

...

A) d3

...

dA qui dépend du modèle choisi pour le noyau de carbone.

Dans un premier calcul, nous représentons le noyau cible par un modèle en couches avec un poten- tiel moyen d'oscillateur harmonique. $, correspond à la configuration (1 s,,,)~ (1 P3,2)8, mais avec les nucléons 1, 2 dans la couche P. Utilisant la transfor- mation de Talmi, on peut séparer les contributions à la section efficace du mouvement du centre de masse du couple (1, 2) (impulsion totale K) et du mouvement relatif.

Une seconde hypothèse est celle d'une sous-structure deuton pour les nucléons 1, 2. La fonction d'onde est Ia somme des termes S = 1, T = 0, Z = O de la matrice densité du modèle en couches après substitution de la fonction de Hulthén à la fonction d'onde relative de l'oscillateur harmonique.

On obtient un effet de corrélation angulaire très marqué (deuton de pick-up ou protons de knock-out très énergétiques et émis surtout vers l'avant). Les résultats diffèrent peu d'un modèle à l'autre, leur interprétation est la plus nette dans une cinématique où les deutons ont une énergie et une direction données. Dans le modèle à particules indépendantes, le pick-up est commandé par la seule variation (due au recul) de l'impulsion Pl du proton lié au moment du choc (état P). Le maximum correspond en général à Pl minimale, ce qui équivaut à K minimale. On retrouve ce maximum dans le modèle avec sous- structure, mais atténué, et de plus un second pic lié au maximum de K. Le terme de knock-out a la même forme dans les deux modèles : le maximum de la

(3)

LA RÉACTION 6Be(n, nn) aa A 15 MeV C l - 7 9 corrélation a lieu pour une impulsion relative mini-

male ; les valeurs absolues considérées comme fonc- tion de cette impulsion rappellent par leur distribu- tion la transformée de Fourier de la fonction d'onde du deuton.

SECTION E F F I C A C E

I I

Section efficace différentielle de la réaction

;zC(p, pd)loB à 155 MeV pour les deux modèles étudiés.

Les courbes théoriques ont été réduites d'un fac- teur 1,75 de façon à ajuster le maximum expérimental [l].

La comparaison avec l'expérience montre qu'on obtient la position correcte des maximums et un ordre de grandeur satisfaisant pour la section efficace (compte tenu des approximations). La condition K minimale détermine le maximum de la corrélation et correspond à un angle de proton voisin de celui d'une diffusion libre (p-d) dans la cinématique particulière choisie.

Une étude détaillée montre que le terme de knock- out dans le modèle en couches provient principale- ment des états S du mouvement relatif de la paire (1, 2). La réaction sélectionne ainsi dans le noyau, de par la cinématique (conservation de l'énergie et de l'impulsion), des sous-structures analogues à celle du deuton (la contrainte S = 1, T = O est faible et le recouvrement de la fonction de Hulthén par la fonction de l'état 1 S de l'oscillateur harmonique très important).

Pour donner une conclusion catégorique, il faudrait tenir compte de l'absorption et surtout faire un calcul analogue de la corrélation dans l'hypothèse de « pick- up indirect 1) (mécanisme de double interaction du

projectile avec les nucléons de la cible).

Bibliographie

[l] BACHELIER (D.), BERNAS (M.), BRISSAUD (I.), DETRAZ

(C.), GANGULY (N.) et RADVANYI (P.), C. R.

Acad. Sci., 1965, 260, 4987.

LA

RÉACTION

' ~ e ( n ,

nn)

a&

A 15 MeV

par R. BOUCHEZ, R. DARVES-BLANC, A. GIORNI, J. C. GONDRAND, C. PERRIN, P. PERRIN et P. QUIVY

Laboratoire de Physique Nucléaire, Université et Centre d'Etudes Nucléaires de Grenoble

Résumé. - La réaction 'Be(n, nn) aa étudiée à 15 MeV, par spectrométrie à double temps de vol, a lieu par une suite de réactions à deux corps et non par un processus quasi élastique. Les niveaux du 'Be de 4 à 10 MeV et leur désintégration sont étudiés. L'influence d'une résonance à deux corps par une troisième est discutée.

Abstract.

-

The 'Be(n, nn) aa reaction is analysed at 15 MeV by double time-of-flight spectro- metry. The results show a sequential process of two-body reactions. The decay of the 4 to 10 MeV 9Be levels is observed and the shift of the 8Be (2 +) free resonance by a third particle is discussed.

1. Les événements (n,2n).

-

La réaction 'Be(n, nn) aa L'identification d'un événement (n,2n) utilise les est analysée par un spectromètre à double temps de critères suivants :

vol (base de vol 1,50 m, résolution totale 1,5 ns) pour - Une triple coïncidence entre le neutron incident

Références

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